En fait, plusieurs se
dessinent…
Et là, je ne rigole pas du tout, parce que ça se passe
actuellement et sous notre nez, sans que personne n’y fasse aucunement attention.
Les uns sont rivés devant leur poste de télévision à mirer
des « petits-jeunots » en culotte-courte qui jouent à la
« baballe » avec des airs supérieurs ;
D’autres se gaussent de la goujaterie de « François
III » qui s’assied avant le Pape, la Reine, qui lui tend la main sans y
être invité, ou de la même souveraine octogénaire et royaliste portant son
parapluie toute seule alors que la « Sœur-Âne », la quinqua républicaine,
à peine élue, dispose d’un garde du corps pour ce faire ;
Quelques-uns remuent des chiffres dans tous les sens pour
trouver des alternatives crédibles au budget de l’État proposé dans l’urgence
du collectif d’été ;
Voire les alternatives aux réformes promises (pas celle de
la séparation des banques d’affaires et de dépôt, l’ennemi juré et sans visage,
pensez donc, mais toutes les autres : Code de la famille, de la
nationalité, réforme pénale, dé-tricotage de la loi Alur, réforme territoriale,
celle de la fonction publique, des retraites, de la sécurité sociale, des
intermittents et de je ne sais quoi encore…)
Encore d’autres fourbissent leurs couteaux dans l’attente
d’un hypothétique congrès à venir soit disant « apaisé ».
La plupart préparent leurs vacances méritées mais à budget
limité, rogné par le coût de la vie qui augmente et les revenus disponibles qui
baissent suite à la saignée fiscale.
Voire, prépare les prochains défilés de protestation dont la
liste des motifs s’allonge de jour en jour comme d’une journée de pluie et sans
pain…
Alors que la curée se précise.
Précisons l’état des lieux et la forfaiture qui s’y
dissimule encore :
– Les vétérans des guerres du Golfe et de Bosnie se bougent enfin
le kul : Ils écrivent à plusieurs ministres, se regroupent et menacent,
vont aller en justice.
Personne n’en parle et pourtant…
Pourquoi maintenant, justement, et pas il y a 10 ou 20 ans ?
Curieuse « convergence »…
1 – Ça ne peut qu’émouvoir « la hiérarchie », leurs
« chefs étoilés » qui se battent de leur côté pour sauver l’essentiel
des budgets de la défense nationale et menacent de démissionner en bloc…
On attend les arbitrages du « chef » pour se
décider : Il aura la sagesse de « sanctuariser » les dépenses
déjà votées à l’occasion de la LPM de décembre dernier.
2 – Parmi les « convergences » notez que le premier
point du long programme des frontistes de
« Marinella-tchi-tchi » ce sont justement les anciens
combattants !
Pas la famille, les femmes, l’éducation nationale, la
jeunesse, la justice ou la police, non, il commence par les « anciens
combattants » !
Un hasard pas totalement innocent ni même aléatoire, mais
bien un appel du pied auquel ils ont été nombreux à répondre depuis 2012 à
l’occasion de toutes les « manifs pour tous », alors même que la
« patronne » s’est faite discrète, très discrète sur le sujet…
Et pourtant, c’est dans son programme que de s’opposer fermement au
mariage homosexuel !
C’est dans cet environement-là que se préparent les
festivités du 14 juillet prochain, où, après la réussite des cérémonies du
« D-Day », on attend plus de 70 chefs d’État et de gouvernement pour
les commémorations du centenaire … du début de la grande-guerre, celle des
poilus !
Après les huées sur les Champs-Élysées du 14 juillet 2013,
c’est vous dire l’ambiance !
On espère encore que les « bleus » ramèneront la
coupe du monde pour cacher « la misère » d’un pouvoir aux abois, déboussolé
par les mauvaises nouvelles sur le marché du travail, sur les blocages
monétaires, la rigueur imposée et adoucie de Bruxelles (aidé à la marge par le
britannique qui prépare son referendum sur l’Europe de 2017).
Et même la charge des agences de notation (dont ce n’est
pourtant pas le rôle) qui s’y mettent à leur tour et jugent que la prochaine
réforme territoriale ne générera pas d’économies dans la mille-feuille !
Évidemment, ce n’est pas 14 régions au lieu de 22 qui y
changeront quoique ce soit : Il fallait passer aux 5 régions de
« Trans-télécom », supprimer les départements hérités d’une époque où
l’on ne se déplaçait qu’à cheval…
Réduire le nombre des élus, leur administration pléthorique
et leur mode de désignation, pour ne retenir que l’uninominal, à un seul tour
et par canton. Transformer la représentation sénatoriale, rayer le Conseil
économique, social et environnemental de la constitution qui ne sert à rien qu’à
recaser les « loosers » et les « francs-macs », redessiner
la carte judiciaire à adapter aux attentes des populations, n’avoir d’ailleurs
plus qu’un seul ordre de justice et non pas deux, administratif et judiciaire,
regrouper les moyens et compétences en collèges étoffés.
Revoir également la carte éducative, ses rythmes scolaires, les
programmes pour un retour aux fondamentaux comme il est dit dans le programme
du FN, la formation supérieure où désormais chaque université ou
« grandes-écoles » jouent la carte « généraliste » dans son
coin, sans se soucier d’unité ni d’efficacité ou « d’expertise ».
Idem pour la carte sanitaire et ses grands déserts…
Les urgences sont nombreuses et aucune n’est réglée, pas
même le soi-disant problème nucléaire, la seule chose qui donne encore un
avantage compétitif à notre industrie et règle le problème de la
signature-carbone, le Graal des écolos : Même le Japon y revient et
« Mère-quelle » se mord les doigts de passer aux centrales au
charbon.
D’autant que quand les vents tournent, c’est tout le quart
nord-est de la « Gauloisie » qui est polluée…
Le Rhin n’arrête décidément plus rien depuis Tchernobyl.
Tout le monde sait tout ça.
C’est dire si les prévisions, toutes les prévisions peuvent
être pessimistes à souhait.
Il suffirait de pas grand-chose, une nouvelle loi sur la gestation
pour autrui, l’adoption et la naturalisation de ces gosses-là, sur l’euthanasie,
sur un blocage de plus ou un nouveau scandale politico-financier, une attaque anticléricale
de trop, un attentat antisémite, d’où qu’il vienne et qui qu’il vise, la rue
pourrait devenir un champ de bataille en moins de temps qu’il faut pour le dire.
– Vous avez noté comme moi le « grand-silence » de
« Marinella-tchi-tchi » depuis l’élection du 25 mai dernier : Elle
et ses partisans gagnent ce scrutin à la faveur d’une abstention qui n’est pas
si massive que ça, pour des tas de raisons, mais dont la principale reste quand
même : « On a tout
essayé ! Droite ou gauche… Pourquoi ne pas tenter l’expérience du
diable ? »
D’autant qu’il n’y aurait pas son « Menhir » de
père qui rappelle à sa façon où se situe « le diable », sa stratégie
de communication, sa tactique programmatique, jusqu’à ses propres
« élans », tout est calculé pour rendre « présentable »
même le diable : Il ne lui manque plus que d’aller se fringuer chez Prada…
Attend-elle autre chose, de plus frappant pour exiger ?
– Le pire, c’est qu’elle a la munition nucléaire en main :
La fameuse bombe thermonucléaire qui aurait dû être tirée en 2012 contre
« Déesse-Khâ » (ce que j’ai pu « romancer » à l’occasion
des deux tomes de « Au
nom du père ») et qui a depuis été rangée aux accessoires encombrants.
Parce que c’est maintenant une certitude
quasi-publique : Le Koweït (avec l’Arabie Saoudite) a bien payé des
indemnités de guerre, depuis en phase de remboursement définitif par l’Irak,
via la CINU (Commission des Indemnisations des Nations Unis) à toutes les
forces alliées : Britanniques, américains, canadiens, égyptiens, plein
d’autres encore et … même la « Gauloisie du mensonge » !
Elles ont existé, c’est dans les comptes de la CINU et à
hauteur de 84 milliards de dollar de l’époque…
C’est aussi une certitude désormais actée par deux courriers
des ministres de la guerre et des finances « soces » : Jamais
aucun fonds n’a été crédité sur les comptes du Trésor public de « Gauloisie-ruinée »
!
Ils ont donc été détournés entre 1992 et 1993, c’est devenu
une certitude.
C’est un crime démocratique, accompagné de plusieurs « morts-suspects »
pour mieux le couvrir, un attentat majeur contre une démocratie qui en est
devenue « mafieuse », portée par des institutions minées par les « affaires »
et son personnel politique corrompu.
Quand on parle d’indemnités de la « Division
Daguet », on parle bien de plusieurs milliards de dollars…
Alors qu’aucun de nos vétérans blessés ou handicapés depuis
par l’exposition à l’uranium appauvri des munitions employées sur le champ de
bataille n’est pris en charge par le service de santé des armées, par la
sécurité sociale ou la médecine générale.
Ce qui n’est pas le cas en Angleterre ou aux USA qui peuvent
nous donner des leçons de courage et de démocratie sur les plages de Normandie…
Et que les quelques pécules versés avant le
« suicide » de Bérégovoy ont dû être remboursés sous la contrainte
après ce fameux 1er mai, alors que quelques autres vétérans ayant
refusé ont été « suicidés » à leur tour au fil du temps…
Or, je viens d’apprendre il y a quelques jours, « le
Menhir » est au courant de ce scandale depuis 1998…
S’il n’en a encore rien dit, c’est qu’ils attendent
« le bon moment ».
Le « bon moment » se résume à une poignée de
« fenêtres de tir » :
1 – Le 14 juillet prochain et la « révolte des
capitaines ». Je n’y crois plus trop, même si c’est l’hypothèse retenue
dans mon prochain roman, « Mains invisibles ».
Parce qu’il faudrait une crise institutionnelle au moins
menée par les « généraux » et un « doute général » de
l’opinion publique anesthésiée quant à l’inefficacité des institutions et du
pouvoir des « civils-politiques ».
Il existe déjà, mais ne s’exprime pas encore trop fort.
Pas assez fort pour être crédible en quelques semaines.
La rue à feu et à sang, quelques chars devant le palais de
l’Élysée, Matignon, le Sénat, l’Assemblée nationale, la préfecture de police,
hôtel de Ville et quelques autres lieux de pouvoir (préfecture, conseil
régional, ministères régaliens…) en empêchant l’accès et c’est le putsch
garanti.
L’opinion n’est pas encore prête à tout ça…
Et puis un attentat majeur sur la place de la Concorde,
noyant sous les obus et les bombes la tribune officielle avec tous ces si
nombreux représentants étrangers, ce n’est plus le 18 Brumaire, mais carrément
l’attentat de Sarajevo contre l’archiduc…
2 – Pour réussir, il aurait fallu un
« printemps-chaud » qui aurait dû démarrer en avril dernier dans les
facs et les lycées : Il ne s’est rien passé dans l’attente des municipales
et les européennes qui ont tout bloqué dans les esprits.
Sauf à avoir un nouveau gouvernement, nettement plus
« droitier » que le « grand-mou bise-nounours », comme pour
donner des gages.
De plus, l’opposition n’a pas fait son boulot, rendue dans
l’incapacité de le faire à se débattre avec ses propres démons au moins jusqu’à
la fin de l’année…
Il faudrait donc un « automne-chaud », une crise
monétaire de plus, une crise politique, un scandale de trop pour créer une
crise institutionnelle à suivre et pour entrer en 2015 dans le chaos propice.
C’est encore trop tôt, sauf emballement de la situation
redevenue incontrôlable, avec pourquoi pas de nouveau les
« bonnets-rouges », de nouveau la crise des réformes de droit de la
famille, de la réforme pénale, voire une panique sur les marchés financiers qui
ruinerait le « petit-bourgeois » d’épargnant des classes moyennes, le
vrai fonds de commerce du FN.
3 – En revanche, une autre « fenêtre » peut
s’ouvrir plus sûrement vers la fin de l’année 2016, à l’occasion des
célébrations du centenaire de la naissance de « Mythe-errant ».
Si le « Menhir » est encore de ce monde, c’est
certain, il lâchera « sa bombe », toujours la même.
S’il n’est plus que l’ombre de lui-même ou déjà 6 pieds sous
terre, d’autres s’en chargeront.
D’autant qu’on même penser que c’est
« Mythe-errant » soi-même qui l’a déjà organisé, comme un dernier
attentat létal contre les institutions de la Vème République qu’il
détestait !
Car, d’autre part, la « mécanique » des vétérans
qui démarre seulement commencera à prendre de l’ampleur.
Un ou deux journalistes publiant et rendant publique,
documents à l’appui, la forfaiture de 1992, le gouvernement « soce »,
déjà malmené par ailleurs, considérablement affaibli même par les siens (et
peut-être une opposition redevenue elle-même) ne résistera pas.
Le pire, c’est que j’ai contribué à rendre « plus que
probable » cet épisode-là !
D’abord le roman « Opération
Juliette-Siéra », qui n’est qu’un roman, rien de plus, mais abordant ce
sujet, a fait fermenter d’autres esprits.
Et « une
intelligence en marche ira toujours plus loin qu’un konnard qui reste assis »…
Je remets la sauce à l’occasion du prochain épisode de la
vie de « Charlotte » dans « Mains invisibles » cet été
: C’est dire qu’en prévision, je serai désormais éloigné de toutes
représailles…
Qui viendront de tous les bords : Les
« soces » déconfits de feindre de découvrir la crapulerie de leur
idole (même « Payons », au courant du détail du sujet s’est mis
à l’abri à Strasbourg, et « Monte-et-bourre-la », la grande-gueule,
son complice de la commission d’enquête de 2001 se fait « tout-petit »
alors qu’ils veulent tous les deux depuis cette époque une VIème
République et la préparent) ;
La « droâte » complice et aveugle depuis tout ce
temps ; le centre, « les centres » pleurant les institutions
(d’autant que je me sers de leurs « backgrounds » à satiété pour
écrire « Mains invisibles », qui reste la suite de « Parcours
olympiques » et du premier opus, « Opération Juliette-Siéra ») ;
Les « écolos » de passer pour des niais
indécrottables ; et enfin l’extrême droite d’avoir révélé en avance
(aujourd’hui) la stratégie finale…
Que je vais finir par en demander l’asile politique à Cuba
ou à Pékin, je ne sais pas encore !
4 – Pour enfin aborder l’échéance des présidentielles de
2017.
Imaginez un peu l’état de l’opinion et du pays dans 3
ans :
– Toujours pas de redressement économique alors que la
planète entière peut être, avec des hauts et des bas, en surchauffe.
Ou laminée par la prochaine crise de la dette-générale.
– Un niveau de chômage qui ne retrouve pas son étiage d’avant
2008 ;
– Des comptes publics toujours pas « dans les clous »,
des dérives des régimes sociaux et de retraite incontrôlés ;
– Une paupérisation et un déclassement toujours plus
important des classes moyennes, qui n’y croient plus ;
– Une opposition de droâte qui ne se serait pas
reconstruite, ne propose pas mieux que ce qui a déjà échoué ;
– Un éclatement généralisé des candidatures démultipliées,
au centre, à gauche, à la gauche de la gauche, autant qu’à droite qui n’aura
pas fait son « union » après des primaires ou un énième
« congrès de Reims » qui les aura durablement divisés…
Le tout avec une flopée de programme tous aussi débiles les
uns que les autres, une campagne qui les démolit tous azimuts les uns après les
autres, faute de préparation dans la désunion : On flinguera à tous les
coins de rue…
Pour qui croyez-vous que le peuple et sa tendance à la
démagogie va se déplacer ?
Comme en mai 2014, un bon tiers des électeurs n’ira
probablement pas voter.
Ceux qui se déplaceront auront le choix entre 15 ou 20
candidats, et chacun de se reconnaître dans ce qui l’arrange…
Une seule fera 50 % des suffrages avec quelques 8 à 10
millions de voix selon le niveau de participation, pas plus de 40 % de mieux
que le meilleur score du FN d’il y a 10 ans.
Le choix de « François III » : Affronter le
FN au second tour et se faire réélire comme le « Chi » en 2002, avec
60 à 65 % des suffrages au second tour.
Il en rêve tous les jours, comme sa seule espérance à ne pas
finir « conférencier » ou membre à vie du Conseil Constitutionnel…
Sauf que, sauf que, si l’abstention est trop forte, à cause
de la saturation de l’offre politique et des scandales à répétition,
IL N’Y AURA PAS DE SECOND
TOUR !
C’est le « scénario du pire » le plus probable qui
se dessine déjà…
Les peuples de « Gauloisie-des-lumières »
auront-ils la sagesse de s’éviter « le pire » ?
Depuis mai dernier, je doute férocement, pour tout vous
dire…
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