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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 15 août 2013

Théologie sur oreiller.

CHAPITRE 25ème : Escale lisboète
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul rentre enfin à l’heure du crépuscule… Seulement quatre idées en tête : Boire, se restaurer, se doucher et enfin dormir ! La suite, il verra bien demain comment rentrer en France sans papier et sans argent.
 
Il ne pense même pas à téléphoner à Paris pour rassurer son entourage.
Matilda le rejoint après qu’il ait pu piller la cuisine à peine livrée des préparations du petit-déjeuner prochain.
Il fait une véritable razzia sur la charcuterie et le pain rassis, servis par la cuisinière assez rubiconde pour avoir un large sourire de contentement de voir enfin quelqu’un, avec un appétit si vorace, apprécier de la sorte « sa » cuisine sans talent !
Un monsieur si aimable et si important, qu’il en a un garde-du-corps en costume strict qui ne le quitte pas des yeux… Vous pensez : il peut vider les frigidaires de l’hôtel qu’il veut et qui ne servent que pour le petit-déjeuner.
Matilda le cherche d’abord dans sa chambre et comprend vite où il se trouve.
Elle, elle s’est déjà restaurée dans les locaux de la banque, après y avoir mis à l’abri « sa protégée », dans une pièce sécurisée, peut-être même la salle des coffres aux sous-sols : elle n’en dira pas plus.
Les coups de feu entendus dans l’après-midi lui ont fait faire demi-tour, présumant qu’il se passait quelque chose d’anormal les concernant.
Alors quand elle a vu « son » sauveur galoper à grandes enjambées rapides sur l’avenue au milieu de la chaussée, elle est retournée téléphoner à son rendez-vous de la banque depuis le comptoir, pour lui dire d’appeler la police et a filé récupérer Sarah pour la mettre à l’abri.
 
Toute l’après-midi, personne ne sait où se trouve Paul, ni pourquoi il galope ainsi à travers la ville. Y’a même des informations contradictoires sur le sujet et son trajet. Tout ce qu’on sait alors, d’après les dires forts rares de Sarah, c’est qu’Ahmed leur « ravisseur » est en ville.
En fin d’après-midi, Paul est de nouveau disponible au ministère de l’intérieur. Une voiture de l’Ordre va le récupérer, pendant que des « officiels » examinent les éléments de l’enquête et la déposition de Paul…
Qui a faim et soif.
« Fatigué, aussi le bonhomme. »
Au ministère, on ne comprend pas tout de ce qui s’est passé, mais consigne est donnée à toutes les polices de contrôler « des individus dangereux et armés » qui se déplacent dans une camionnette blanche immatriculée au pays.
Ce qui ne donnera de résultats qu’à l’aube du lendemain.
Et mettra en transe toutes les autorités d’Europe occidentale, jusqu’à Washington. Mais sur place, on ne le sait pas encore à ce moment-là.
 
« Il est convenu que je convoie la novice Sarah à Rome dès demain. Et je voulais vous remercier avant pour votre bravoure à nous avoir sorti de notre situation d’hier… Ainsi que de ce que vous avez fait pour nous cet après-midi… »
Ouais… Hier, ils étaient dans le même bain, c’est le cas de le dire, mais c’est bien à cause de « sa protégée », d’après ce qu’il a pu en comprendre jusque-là.
C’est plus compliqué que ça…
Ils remontent dans la chambre. « Il y a dans le monde des gens malintentionnés qui mènent une guerre de religions. »
Voilà autre chose, maintenant : une guerre de religion, rien de moins !
« Nous, les catholiques de Rome, nous connaissons les secrets du monde depuis 2000 ans au moins. »… Elle laisse le temps à Paul « d’imprimer » l’information avant de reprendre.
2000 ans, ça paraît beaucoup : les archives du Vatican ont commencé à être réunies au XIIème ou XIIIème siècle, ont déménagé plusieurs fois en s’éparpillant au fil du temps, quand elles n’ont pas été détruites pour être antérieurement constituées de papyrus.
« Et par hasard, une congrégation nigériane a récupéré un bébé stigmatisé en 1995. Que vous avez pu voir : Sarah. Le pape Jean-Paul II a même fait le déplacement au Nigéria en 1998 rien que pour la rencontrer. C’est dire toute l’importance de cette ado. »
Importance pour qui ? Pour quoi ?
 
« Pour la religion ! Les prophéties l’ont annoncée à plusieurs reprises depuis des temps immémoriaux. Comprenez Paul, quand les textes sacrés ont tendance à voir leurs prophéties, même les plus secrètes, se réaliser, la foi du croyant n’en ressort plus que renforcée. »
Parce que les croyants ont besoin de prophéties réalisées ou de miracles pour croire, maintenant ? C’est nouveau ça !
« Non, ils n’en ont pas besoin. Vous avez raison. En revanche, ils ne peuvent pas faire autrement que des rapprochements. Quand l’apocalypse de Jean, l’ancien testament, le Coran et d’autres révélations annoncent la fin du monde, les peuples se dressant contre le peuple de Dieu, celui des juifs, on ne peut pas rester indifférent dès lors qu’il y a la guerre mondiale, la Shoa, les nazis quand on sait que c’était annoncé par les écritures. »
Aaaah ! Les peurs millénaristes…
D’où aussi l’attitude ambiguë de l’église romaine, pendant ladite période ?
 
Oui ! « Notamment. Et puis il y a eu la création d’Israël, comme prévue par les écritures. Et parallèlement la menace de la guerre froide et ses promesses de destruction nucléaire de l’humanité. Comme déjà écrit dans les livres ! » Et le second secret de Fatima.
Oui, bon, les thèses millénaristes, les Aztèques, les Incas, le calendrier Maya, tout ça c’est du folklore d’illuminés qui auraient abusé, comme dans le temps et le désert d’Abraham ou de Mahomet, de substances hallucinogènes… Et puis, avec l’effet d’accoutumance, ils sont tous restés dans leur paranoïa, voilà l’explication la plus plausible…
« Vous m’avez pourtant dit hier que vous étiez croyant… » s’étonne la brunette aux petits seins bien ronds et aux jolies fesses bien rondes aussi mais plus fermes, dans un vaste sourire interrogateur.
« Je vous ai dit, « pas comme vous », dans vos églises et cathédrales… »
Qu’est-ce à dire ?
« C’est-à-dire que je suis complétement fatigué, ce soir, que j’ai besoin d’une bonne douche et d’une grande nuit de sommeil avant de rentrer à Paris ! »
Tous les mêmes !
De quoi ?
« Comme tous les hommes, vous êtes de beaux-parleurs, mais dès qu’il s’agit de passer aux actes, il n’y a plus personne ! »
À quels actes fait-elle allusion, là ?
Il le saura très vite dans la salle de bain… Et par la suite : quand femme a une idée en tête, faudrait être fou pour ne pas en passer par ses quatre volontés.
 
(Aparté n° 1)
 
Paul meurt de sommeil et s’effondre après l’effort de la volupté partagée. Ce n’est qu’aux premières lueurs du jour qu’il est réveillé par l’odeur du café et le bruit de la douche voisine…
Miss revient à la charge, encore toute mouillée, plus sexy que jamais dans son peignoir mal noué : manifestement, elle a apprécié la fin de la soirée, même si Paul n’a pu être « pas au mieux » de sa forme…
Mais il se souvient quand même qu’elle a su prendre sa part de délices.
« Alors explique-moi, mon beau capitaine. Tu crois, mais pas comme moi aux écritures… »
Allons bon : elle remet ça ! Avant même la première gorgée de café…
Est-ce bien le moment ?
« Dis, en principe on ne se revoit plus… Tu ne veux pas faire autre chose de plus agréable ? »
Justement, ils ne se revoient plus et elle a en tête de savoir à quel type de mécréant à l’épiderme si doux et la silhouette si musclée elle s’est donnée avec ravissement…
« Donnée, donnée … Certes ! Mais tu as pris aussi, non ? »
Il croit en quoi ?
Et c’est parti : du grand n’importe quoi… Que Paul se juge dans l’obligation d’improviser une explication à peu-près cohérente pour ne pas trop effaroucher la dame, alors même qu’il doit maîtriser une érection-matinale à la vue de sa silhouette gracieuse et mate de peau…
« Tu es bien conscient que nous sommes des êtres animés… Ayant donc une âme qui anime nos corps et sens, non ? » Les femmes, au petit-matin, quand ça ne cherche pas une robe ou le maquillage parfait, ça a vraiment des discussions impossibles…
Oui, il a une âme et une conscience : « Je sais dire « je » depuis l’âge de 2 à 3 ans comme tout le monde. Et c’est là que remonte mes souvenirs les plus lointains. »
A-t-il une explication scientifique qui délimite le vivant du non-vivant ?
« Non ! La science ne sait pas faire la distinction sur le plan chimique. Mais seulement sur le plan électrique… Et encore ! Elle ne sait pas non plus ce qu’est l’âme, ne sait pas la localiser ni l’identifier. En revanche quand je te mets une claque sur tes jolies fesses (et il joint la parole aux actes), c’est bien une action commandée par mon cerveau qui en décide ainsi tout seul, sans rien de prévisible « mécaniquement », juste pour flatter tes meilleures parties charnues… Et on ne sait pas d’où vient l’idée de cet acte gratuit, je l’admets aussi ! »
Et ça ne veut pas dire « Dieu » pour autant.
 
« Dieu, c’est une vaste récupération du cerveau et de l’église, toutes les églises, de phénomènes inexplicables. Une explication d’ignorants qui remonte à la nuit des temps. »
Comment ça ?
« Les religions préemptent le « sentiment ». J’ai souvent entendu dire que Dieu est amour et que l’amour procède du divin, même chez les curés de ma paroisse ! »
Et c’est vrai. Comment pourrait-il en être autrement ?
« Comment pourrait-il en être ainsi, plutôt ? Nous avons fait l’amour cette nuit, et j’espère avec conviction. En tout cas pour moi c’était le cas. Doit-on dire que nos actes ont été commandés par le divin pour autant ? N’aimeras-tu jamais personne d’autres où ne feras-tu, n’as-tu jamais fait l’amour qu’avec moi pour autant ? »
Il s’attend à des faux-fuyants offusqués. C’est la raison pour laquelle il a pris le temps de tant de circonvolutions…
« Je ne suis pas sûr que Dieu ait commandé que nous baisions cette nuit… »
Réponse nettement plus prosaïque qu’il ne l’espère : au moins, elle ne lui fera pas le coup de la femme éperdument attachée à lui, pense-t-il.

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