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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 25 août 2013

Attentisme

CHAPITRE 46ème : Le quotidien.
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul se tâte à en savoir un peu plus sur « son » directeur Europe décédé. S’il est responsable de son décès, par exemple, il s’en voudrait…
« Vous ne l’êtes pas. Ce sont ses meurtriers, s’il y a eu assassinat, qui en sont les seuls responsables !
De toute façon, il connaissait les risques de son métier et prenaient ses précautions comme tout à chacun, here ! »
Sauf que ce n’est justement pas « son métier », à Paul.
Sait-il seulement que Paul est finalement un « drôle d’agent-spécial » ?
Le seul à bosser pour des « puissances étrangères », sans même avoir un correspondant dans sa hiérarchie nationale, hors l’affreux « riri », Monsieur « Albert », le flic-retraité qui prend ses ordres on ne sait où.
 
Et les voilà cheminant vers le duo de jeunes-filles qui font tapisserie un peu plus loin, comme pour mettre un terme à leur entretien de quelques minutes, pas plus.
La conversation roule alors en anglais : finie les « cachotteries ».
« Il t’a dit quoi, mon big-boss ? »
Elle travaille pour les SIS ?
« MI5, affectée à l’anti-terrorisme… »
Il a dit qu’elle est détachée provisoirement au bon vouloir de Lady Catherin durant son séjour à Londres.
Ça, c’est de celle qu’on sait, mi-lesbienne, mi-hétéro.
Et l’autre, au lieu de s’offusquer par un « chocking » naturel, d’avoir les yeux qui se mettent à briller, alors que Paul reste dans ses pensées…
Si désormais les SIS se mettent à redouter, c’est que vraiment les autorités françaises pataugent grave à retrouver le fil d’Ahmed et de sa munition.
La piste du compteur Geiger leur redonnera-t-elle l’avantage du chasseur à la poursuite de son gibier ?
« Tu as entendu, Paul ? Shirley est affectée à notre protection particulière et personnelle. N’est-ce pas magnifique ? »
Il croyait devoir parler « affaires ».
« Mais l’un n’empêche pas l’autre. J’ai effectivement plusieurs choses à te demander. Et avec l’aide de Shirley, je pense que tu ne pourras rien nous refuser. Tu es d’accord, Shirley ? »
Comme si elle pouvait ne pas être d’accord, puisqu’elle en mourait d’envie et que sa mission officielle consistait à être « agent de liaison » avec « son » français préféré !
La suite de la « royal-party » consiste à passer de groupes en groupes et de se saluer comme si on ne s’était pas vu depuis la veille seulement.
Ils en croiseront même Lady Joan et son ventripotent « nouvel » époux, pas au mieux de sa forme.
Et le trio finit à l’hôtel…
 
(Aparté n° 4)
 
La semaine suivante, le Président déchu par l’attentat de Toulouse, rentre dans son loft parisien, son successeur prend son fauteuil : le temps que le nouveau pouvoir, avec son nouveau gouvernement et ses nouvelles équipes se mettent en place après les élections de juin, la cellule Megiddo reste sur ses gardes, guettant en silence tout nouveau signe.
Du coup, tout le monde attend « les ordres » de la rive gauche à la rive droite de la Seine sur les affaires en cours.
Alors qu’en Angleterre, la sécurité des jeux est largement renforcée, notamment par des moyens militaires forts nombreux.
Car de ce côté-là de la rive de la Manche, on commence sérieusement à s’énerver de l’inaction des autorités françaises.
Quant à Paul il retournera à Londres en juin, mais après le jubilé de diamant de la souveraine, qui s’est passé sans heurt ni attentat, pour les derniers papiers à signer de Lady Joan et les transferts de fonds.
 
Il faut dire que Paul a fort à faire avec les redressements de son activité de « flacons » au moment de la période des remises de diplômes du monde des universités et des grandes écoles…
Mais aussi de solder la saison des fêtes de fin d’année sur quelques campus.
Et d’avoir à faire face à des demandes d’informations en rafales de l’administration fiscale qui cherche noise malgré le racket opéré en début d’année et qui annoncent un contrôle sur place si non sur pièce.
D’autant qu’idéalement, il conviendrait également de nouer de nouveaux contacts en Asie, aux Amériques et de continuer à écumer les autres campus d’Europe.
Mais il n’a pas le temps : on formera des équipes pour la saison suivante.
Parce que rappelons aussi qu’il reprend à peu près à cette époque du collier chez Isabelle Nivelle et la MAPEA : il faut reconstituer les stocks des missiliers en prévision des événements futurs, après avoir « vidé les étagères » à l’occasion de l’intervention en Libye.
Et ça, c’est du boulot pour les ateliers de la MAPEA, dont c’est le métier premier.
Faire monter en puissance les chaînes de fabrication, c’est aussi « du boulot » chronophage.
 
Et pas seulement ! Il a fallu faire face à la belle-famille. Florence dont le ventre s’arrondit, elle a aussi une mère, un père, deux frères et deux belles-sœurs dont l’une armée de deux mômes infernaux et braillards.
Que ça ne donne pas vraiment envie d’en faire, pour le coup.
Le père est un retraité d’EDF, la mère une retraitée de la mairie locale dans le Vaucluse où Paul se rendra pour faire plaisir à Florence jusque dans leur fermette usagée.
Et puis ça reste convenable en pareilles circonstances.
Lui croit qu’il est venu avec ses gants-beurre-blanc faire sa demande en mariage à prévoir en grand-uniforme : il déchante à son tour.
Car si Florence se met en quatre pour passer devant Monsieur le Maire, « officialiser » comme elle l’espère, elle se heurte au refus d’emblée, systématique et avec une constance indéfectible du père de sa future progéniture, à savoir Paul…
Le mariage, ça sert à quoi au juste ?
Pas question de rester « fidèle » à la même paire de fesses toute une vie : c’est largement au-dessus de ses moyens psychologiques, pour être honnête.
Même si une fille-mère dans la « belle-famille », ça ne s’est encore jamais vue.
Eh, elle n’est pas abandonnée, la fille-mère : l’avenir matériel est assuré…
Et le gamin, si son prénom n’est pas encore arrêté, d’abord parce qu’on ignore encore son sexe, même si Paul penche pour une fille vue la configuration « du tiroir », chacun y va de son pronostic.
Oui, car les « couillus » se porte en général « en avant » et en pointe, alors les « poulies-fendues » sont plus… « réservées » et discrètes, s’étalant tout en largeur et longueur, pour prendre leurs aises confortablement.
Mais ça dépend aussi du gamin : y’en a qui se tourne et retourne tout le temps, tel que le placenta peut changer de forme au fil du temps.
 
La belle-famille ? Ils sont extraordinaires. Elle, c’est genre « dondon » blondasse qui fait un gringue pas croyable à Paul, le collant aux baskets en toutes occasions, roucoulant comme une chatte en chaleur à chacune de ses paroles, la soixantaine ayant du mal à être assumée.
Le père, c’est un « bon-gros », qui a sans doute « bien vécu » dans le dos de « sa germaine », l’allusion pas très fine au bout des lèvres à chaque occasion et qui dit comprendre Paul d’avoir envie de « tremper son biscuit » dans divers bols … ce qui n’empêche pas, comme pour lui-même, « de marier quand l’enfant arrive ».
D’autant qu’on parlera de « mariage pour tous », qui est déjà dans le programme du nouvel élu, « même les plus moches ! »
Oui, parce que « ces-gens-là », ça a voté socialiste à quatre reprises en quelques semaines !
La tasse de thé de Paul, non pas qu’il ait porté Krasosky dans son cœur, mais depuis que Paul a pu récupérer le pognon « égaré » de la division Daguet et de l’escroquerie Ferrayé (*), il ne se fait plus d’illusion sur la « haute qualité » des « fils putatifs & socialistes » de « Thiers-mirant ».
D’ailleurs, il ne faudra pas attendre un an avant que le ministre chargé de la lutte contre la fraude fiscale soit le premier à donner sa démission pour … fraude fiscale !
Et Paul sait de quoi il retourne, mais c’est une autre histoire.
Pour dire que les « bonnes habitudes » n’ont pas disparu…
 
« Jean-Jean », le frère aîné est chauffeur-routier avec tout l’attirail qui va avec, du tour de coffre aux tatouages en passant par le jean-crasseux et la tignasse en queue-de-cheval…
Il a épousé une dénommée Françoise, une fille sans aspérité, toute menue, qu’on se demande comment, dans quelle position du Kâma-Sûtra, il a réussi à lui faire deux gosses complets, avec poussette & berceau, sans l’écraser.
D’ailleurs, elle ne s’occupe que de ses marmots : l’horreur !
D’autant que ce sont deux garçons qui sont braillards, colériques, méchants comme des teignes n’arrêtant pas de se disputer et de se bagarrer…
Elle doit savoir faire des « trucs » dont il n’avait jamais entendu parler auparavent, parce qu’elle est vraiment insignifiante.
« Pierrot », le fils cadet est mécanicien dans un garage de la ville, enfin d’une autre ville, l’air souple sur jambe et agile des doigts.
Sa femme, Élisa, a un gros cul qu’elle croit manifestement irrésistible pour le dandiner et trémousser ostensiblement sous le regard de tous les mâles qui rentrent dans son champ de vision, même son beau-frère et son beau-père : Un vrai poème !
Sans enfant : Comme quoi, eux ils n’ont pas encore trouvé la bonne position, semble-t-il.
Mais tout le monde est content de « sentir » Florence radieuse dans l’attente de son « heureux événement » : sans doute une heureuse surprise pour la « petiote » partie au bout du monde faire fortune.
Et en revenant avec un français, blanc de peau en plus, c’est-y pas magnifique, la vie dans les chaumières ?…
Bref, soulagement quand Paul et Florence rentrent sur Paris.

 
   
(*) Cf. l’épisode : « Opération Juliette-Siéra », parue aux éditions I3.

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