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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 25 août 2013

Londres

CHAPITRE 45ème : Mariage princier…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
C’est ainsi, bien avant ces événements, que Paul se trouve à Londres fin avril au bras de la sémillante Lady Catherin en manque de chevalier servant.
Offre qu’il accepte pour le week-end, histoire de prendre un peu de recul, d’autant qu’il est désormais question que Paul cède rapidement les 10 % de ses parts des affaires de distillerie et de fabrique de puces électroniques des sœurs écossaises, elles-mêmes renflouées par l’arrivée d’un major continental dans leur conseil d’administration, parts qu’il porte pour Lady Joan.
Car Florence vient aussi de lui annoncer qu’elle est enceinte de ses œuvres, ce qui le rend plutôt joyeux et fébrile, même s’il reste très contrarié parce qu’elle fait aussi des pieds et des mains pour le conduire, sinon devant un curé, au moins devant un maire.
Ne serait-ce que pour le pacser : là, c’est un peu trop pour lui, s’estimant « trop jeune » pour ce genre d’aventure.
Alors les rondeurs britanniques de Lady Catherin, après celles de Shirley, et surtout ses phénoménaux orgasmes, qui valent presque ceux de Lady Joan, ça ne pourra que lui faire du bien aux neurones.
Pas très fair-play pour la mère de sa future marmaille et descendance, il en a conscience, mais il estime que Florence a suffisamment été prévenue qu’il n’a jamais envisagé d’être monogame et ce, depuis qu’il a du poil au menton et les aventures du « Newvox ».
D’ailleurs, il a déjà été marié, pour un fiasco total avec sa chanteuse de Las Vegas : un vaccin très efficace !
 
Et puis c’est l’occasion d’assister aux premières loges à la sortie de la pulpeuse Pippa Middelton, la sœur de la reine de la fête, sa silhouette lascive, son déhanché tout en sensualité discrète, sa chute de rein à damner un ange du Seigneur, sa croupe incendiaire, et même son décolleté si sobre qu’il laisse tellement promettre.
Une vraie « bombe » armée d’un sourire désarmant et d’une paire d’yeux qui pétillent de l’assurance de son effet sur tous les mâles de la royale réunion et… de quelques regards de « jalouses » et envieuses de la gente féminine qui ne lui arrive pas à la cheville, même décorée comme des sapins de noël …
On est sous les voûtes de l’abbaye de Westminster, naturellement, alors même en Angleterre, un appel au viol collectif et en place publique pareil, qui fait sa sortie à l’improviste et au pas lent dans le sillage de la future princesse Kate, ça doit être sans même un haussement de sourcil !
Encore moins un « souffle d’émotion »…
Mais bon, certains doivent se pincer.
 
Ce n’est pas non plus un week-end fait que pour batifoler : dans les salons de Buckingham-palace, les tatouages des dames sont cachés par leurs parures et robes longues, et la seule musique entendue est celle des « aboyeurs » qui présentent les plus de 6.000 invités, le triple de Westminster, aux jeunes époux : Kate est véritablement radieuse.
Paul est abordé un peu plus tard par un monsieur à la haute stature, en grand uniforme d’apparat, toutes médailles au vent, qui s’approche avec pendue à son bras, et comme d’un guide, la non moins sémillante et ravissante « Shirley-la-tâche-de-rousseur » qui lui a sauvé la vie (*) et pris manifestement de l’assurance depuis qu’elle a perdu son pucelage au large des côtes corses et revu Paul à Toulouse plus récemment…
Pas un mot de cette escapade en « service commandé » : on est entre gentlemen.
C’est Sir Oliver, le grand patron des SIS de sa majesté.
L’une tout sourire de retrouver une fois de plus son « French-stalion », lui-même au bras de sa maîtresse d’un jour à Norwich, dans le Norfolk : mais c’est une autre histoire.
L’autre se faisant violence pour faire les présentations…
Les hommes, en pareilles circonstances, ça s’échange quelques banalités, mais pas un seul moment Paul ne pense que Shirley a pu, à son jeune-âge, parvenir aussi vite dans le lit de ce personnage illustre qu’il découvre et qu’il pourrait être son grand-père : c’est juste un prétexte pour l’aborder et la lui laisser sur les bras, pas de doute.
 
« Félicitations, je vois que vous avez pu prendre du galon, n’est-ce pas, commodore ! », commence-t-il en mirant les 5 sardines or-et-argent de son uniforme de marin. Et le tout en français impeccable dans le texte, juste une once d’accent « so british », sitôt après s’être présenté, oubliant d’en faire de même pour Shirley.
Normal, Paul la connaît sous toutes les coutures, même les plus intimes (**)
Shirley, docile, entraîne Lady Catherine vers un « un peu plus loin » de discrétion.
Les services secrets anglais sont très inquiets, paraît-il.
« Il est venu jusqu’à nos oreilles vos dernières affaires ibériques. Et ce qui nous étonne le plus, c’est que vous étiez aussi convoqué par votre gouvernement juste après les tueries de Toulouse. »
Paul sait, puisqu’ils ont dépêché toutes affaires cessantes la brave Shirley et ses taches de rousseur. Il ne répond pas et laisse venir.
« Non pas qu’il ne puisse n’y avoir aucun lien, naturellement, même s’il n’y en a peut-être pas… Mais ce qui nous chagrine, c’est que les autorités de votre pays ne nous en aient pas fait mention. »
La double négation, parfaitement logique, hein quoi, par un british en plus…
Il veut dire quoi, par-là, le « grand patron » des services secrets ?
« Savez-vous que le Directeur Almont est récemment décédé ? »
Paul l’ignorait jusque-là.
 
« Je l’ai rencontré il y a à peine quelques semaines, quand il a fait un séjour à Paris… »
Il le sait.
« Il est venu à votre invitation, je me trompe ? »
Bien renseigné. Il doit savoir aussi de quoi ils ont parlé…
« Il nous semble qu’il y ait un rapport direct… Je vous explique. N’avez-vous pas remarqué quelque chose de… Comment dites-vous en français ? … something… de bizarre ? »
Ce qui était surtout étrange, c’est qu’on soit allé le chercher depuis l’Ardèche pour l’emmener là où il n’avait rien à faire.
Et avec les motards, en plus !
« Je ne parle pas de ça, mais de la présence d’un officier américain… »
Certes, mais des officiers, y compris du Mossad en la circonstance, il y en avait plein partout.
« Vous voulez parler du Colonel Jackson ? »
Il parle bien de celui-là.
Et quoi, la CIA est partout chez elle, pourquoi pas à Toulouse après un massacre ?
« Il cherche la même chose que nous et que vous avez dégotté dans l’atlantique, Commodore. »
On peut comprendre, non ?
« Sauf que l’estimable directeur Almont en est probablement mort, lui aussi… »
Qu’il s’en entretienne avec le directeur CIA-GB.
 
« Sûrement pas ! » s’exclame-t-il. « S’il y a… comment dites-vous en français ?... Eel ? Fishy… Anguille sous roche, je ne tiens pas spécialement, ni mon épouse, à servir de prochaine cible ! »
À ce point-là ?
« Je voulais vous en avertir.
Ainsi que d’une prochaine démarche diplomatique, si vous l’acceptez préalablement.
Nous souhaiterions que votre gouvernement vous autorise à vous mettre à notre disposition, en cas de besoin… »
Contre quoi en échange ? Parce que chez ces gens-là, rien n’est jamais gratuit : Paul a appris à les connaître bien malgré-lui, depuis quelques temps.
« Les machines de feu Sir McShiant ne sont-elles pas entreposées illégalement en territoire français ? »
Chien ! Il avait eu toutes les autorisations indispensables !
 
« Si vous voulez les reprendre, je les tiens à votre disposition… De toute façon, elles ne marchent pas : trop complexes. Mais l’idée reste bonne, je présume. »
La réplique arrive avec un sourire en coin.
« Il n’est pas question de cela. Vous avez toute notre confiance, naturellement. Mais nous aurions aimé un retour d’examen et d’expérimentation. Passons, il vient d’être fait, je suppose… »
Pas très diplomate, le patron des SIS : Il aurait pu être moins maladroit.
« Il s’agit plutôt de vous demander officiellement de participer à d’autres travaux relatifs à la sécurité du territoire britannique et de ses royaux sujets.
Notamment à l’occasion des futurs jeux olympiques. »
Ça, il a compris…
« En quoi puis-je vous être utile ? »
En pistant Ahmed-le-diabolique.
« Il est dit que c’est vous qui le neutraliserez. Et, dois-je rajouter, le plus tôt sera le mieux. »
Encore les effets des prophéties de la « blackette-Sarah » !
« Je n’ai pas vraiment le temps ni les moyens, Sir Oliver. Dites à vos amis diplomates de retrouver la piste de la munition : elle émet du rayonnement qui se détecte avec un simple compteur Geiger. Avec un avion ou un hélicoptère, ça devrait donner des résultats. »
Une bonne idée : il le fera.
« Vous êtes mobilisable, si on retrouve cette munition ? »
Comme tout le monde, mais seulement s’il croise sa route.
« Perfect ! ».

 
   
  (*) Cf.« Au nom du père », tome I, chapitre VII, et suivants, paru aux éditions I3
  (**) Cf.« Au nom du père », tome I, chapitre XXXII, paru aux éditions I3.

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