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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 30 août 2013

Le début de la traque

CHAPITRE 55ème : Mise en place du dispositif
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Mercredi suivant, Paul ne reconnaît pas ses « ateliers ». De l’extérieur, à part quelques camions parqués sur le trottoir et plein d’antennes sur la terrasse du siège ayant poussé en forêt, rien n’indique que tout d’un coup cet immeuble d’architecte soit devenu un centre névralgique d’écoute.
Il y a bien une estafette de gendarmerie à proximité avec ses plantons qui s’enquiquinent à cent sous de l’heure, mais le pire, c’est à l’intérieur : Florence ne reconnaîtrait pas non plus son bureau du second, encombrés d’appareils tous plus bizarres les uns que les autres.
Au premier, les hommes du Mossad et du Vevak ont aménagé une cuisine et une salle de repos, qui sert à l’occasion de salle de prière : les frères-ennemis partagent les réchauds et le contenu du frigo.
En revanche, question vaisselle… ce n’est pas ça.
 
Sur l’aile gauche, il y a des bureaux, alors qu’à droite s’entremêlent des lits de camps…
Le vaste hall est lui-même une vraie fourmilière, avec des câbles électriques partout étalés au sol ou qui pendent le long des murs et un vaste tableau transparent de suivi des objets volants identifiés trône au milieu de ce foutoir organisé.
Où ont-ils récupéré tout ça ?
Des écrans un peu partout, qui montrent la circulation autoroutière, des cartes étalées parfois à même le sol.
Et des hommes et des femmes qui courent dans tous les sens, parfois s’interpellent en langage de rastaquouère, incompréhensible ou en anglais approximatif pour se faire comprendre, écouteurs aux oreilles.
Au premier sous-sol, les « étudiants » qui devaient finir les réassortiments ont évacué la place, laissant tout à peu-près bien rangé. Et au second sous-sol, la porte des machines de Sir McShiant est fermée.
Le jardinet juste, au-dessus, a la pelouse écrasée, vieillie, des détritus épars jonchent le sol.
Barbara s’est réfugiée dans le bureau du fond côté gauche. Celui de Paul, au fond du jardin n’a pas été démonté et à droite, au même niveau, il y a une autre salle où des lits de camps s’entassent avec des armoires métalliques.
Et ils ont fait tout ça en 4 jours ?
« Oui ! » répond Barbara qui explique qu’arrivée lundi matin, ils étaient déjà à l’œuvre.
Faut vraiment que Paul voie et comprenne comment tout cela fonctionne.
 
« Y’a un chef, ici ? » Sort de son trou le cousin Lev alors que Sliman rapplique de son côté.
« Content de vous voir ! On est presque au point, Colonel ! »
Mais que fait la police, dehors ?
Ils assurent la sécurité des lieux.
« Sur ordre du général Wimereux, détaché du ministère. Une demande de Washington, à ce qu’ils nous ont dit ! »
Wimereux, une vieille connaissance (*)… D’ici qu’on rappelle la « Dominiquette » et le colonel Gabeaux, il n’y a pas loin : la fine équipe serait-elle de retour ?
« On attend le père José Gabriel, du SIV qui doit devenir notre agent de liaison avec les services du Vatican et également, peut-être même Monsieur Albert, qui le sera avec les services français. »
L’autre rajoute : « Je vous signale qu’on a repéré un sous-marin de la CIA à deux pas d’ici, qui nous surveille. Et que ça ne m’étonnerait pas qu’on en attire d’autres ! »
Pourtant, en principe on écoute ici, on n’émet pas…
« Et les anglais ? »
Pas vus…
« Ils doivent se tenir informés via Interpol, je suppose. Actuellement, ils sont de toute façon très occupés avec leur problème de sécurité sur place. »
 
La société « G4S » retenue pour assurer la sécurité des sites olympiques semble incapable de fournir le personnel prévu, une défaillance qui obligera les autorités britanniques à mobiliser en urgence des milliers de soldats supplémentaires.
Un fiasco qui coûtera quelques 80 millions d'euros !
Une boîte qui avait pourtant déjà assuré avec succès la sécurité de plusieurs sommets du G8 depuis plusieurs années, en Allemagne, au Canada, aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, en Italie, au Japon et même en Russie. Mais aussi en Écosse en 2005 et au G20 de Londres de 2009.
D’un autre côté, on vient d’apprendre par la presse qu’un gamin de 11 ans a pu prendre l’avion sans passeport ni billet à l’aéroport de Manchester sur un vol low-cost vers Rome-Fiumicino. Et ils en sont à enquêter pour savoir comment il a pu passer les contrôles de sécurité avant de monter à bord d’un avion en se mêlant à une famille.
« Ni le personnel de l’aéroport ni celui de la compagnie ne s’étant aperçu que le jeune Liam Corcoran voyageait sans papier d’identité et sans titre de transport. »
Un comble !
Ce n’est qu’au cours du vol que les passagers se sont aperçus qu’il voyageait tout seul et ont alerté le personnel navigant.
C’est dire si les Britishs ont du souci à se faire !
 
Bref, le « foutoir » du Kremlin-Bicêtre est opérationnel.
« Pour l’heure, les effectifs ne seront complets que ce soir avec l’arrivée d’une équipe complémentaire de renfort de Tel-Aviv. Nous serons 25. »
Des armes à disposition ?
Aucune. Sauf les armes personnelles de chacun.
Pourvu qu’ils ne se foutent pas sur la gueule, les « frères ennemis ».
Félicitations, les gars !
 
« Les gars se familiarisent avec les émissions des services français. Mais sur quoi doit-on porter attention ? »
Paul l’a pourtant déjà dit.
Mais c’était peut-être seulement à Lyon.
« De mon point de vue notre bonhomme partira sur le coup des 20 heures, peut-être un peu plus tard, depuis une base située entre ici et ici. »
Paul venait de suivre du doigt la côte sur une carte, allant de la baie de Somme jusqu’à l’embouchure du Rhin.
« De deux chose l’une, où il y est déjà, ou il va arriver en Angleterre dans les heures qui viennent et s’approcher doucement de sa cible pour frapper depuis un aérodrome du nord de l’Angleterre. Et là, ce n’est plus notre problème, mais celui des anglais. »
La frappe est forcément aérienne, questionne l’iranien ?
« Pas nécessairement, mais c’est comme ça que je ferai si j’étais lui, pour faire le plus de dégâts possibles. Une charge enterrée ou en surface ne ferait qu’un gros trou, alors qu’à 1.000 mètres d’altitude, elle rasera une vaste partie de la ville. »
Certes.
Et pour aller en Angleterre depuis la France, il faut quoi ?
« À la nage, c’est peu probable. En pédalo également. Avec un missile de croisière, ce n’est pas possible, il n’a pas la technologie. Il reste le train, la voiture et un ferry, voire un caboteur et un ULM hydro-planeur ou encore le tunnel sous la Manche, voire un saut de puce en avion, hélicoptère, ULM, peut-être même en parachute… ! »
Or, normalement, le portrait-robot du bonhomme est diffusé des deux côtés du Channel.
Il ne devrait pas sortir de son trou sans se faire repérer.
Sauf à être maquillé et déguisé…
« Dès lors, s’il veut passer inaperçu, il évitera les gares, les ports et les aéroports maquillage ou pas. D’autant que ça bombe fuit de radiations. Les détecteurs installés un peu partout donneront l’alerte.
Ce qui laisse la voiture et le tunnel, et encore : il serait repéré et ferait sauter sa charge sous la Manche. Ou alors un ULM pré-positionné dans un champ voire un petit avion de tourisme mis à disposition par des frères barbus. »
Et assez près pour que même si l’alerte est donnée, il puisse filer en basse altitude jusqu’à sa cible.
« Une fois qu’il aura atteint les eaux britanniques, ce n’est plus notre problème : la RAF déploiera ses chasseurs pour lui barrer le passage et les batteries de DCA lui feront sa fête. »
Même s’il fait nuit ?
 
« C’est effectivement ce qui pourrait les empêcher. La lune sera courte, si la visibilité est mauvaise, même équipé de radar doppler, il pourra être identifié en vol, quoique… pas si c’est un ULM, et je ne vois pas un missile air-air descendre assez bas pour abattre un appareil aussi léger, même avec un guidage par éclairage laser : ils ont tous des sécurités telles qu’un missile air-air n’explose pas au sol. »
Quant à jouer du canon, c’est quasiment impossible sans un équipement adéquat et une précision diabolique.
« Pensez au pilote qui doit viser une cible mouvante qui circule à quelques mètres d’altitude… Dans le noir, il rompra forcément son attaque avant de percuter la planète !
Et si l’autre se sent agressé, il peut faire péter sa bombe à n’importe quel moment : il faudrait tirer par surprise et faire mouche au premier coup… »
Vu comme ça, évidemment…
« Restera plus que les batteries anti-aériennes : les missiles sol-air sont capables d’aller chercher une cible même au ras du sol. Surtout les engins à faible portée. »
Mais ce sera l’ultime rempart.
« Parce que le gars peut alors décider de faire péter son engin n’importe où. Et il fera des dégâts tellement la densité d’habitations est forte. Tant pis pour sa cible ultime. »
Ou alors, peut-être faudrait-il armer les chasseurs de missile air-sol ?

 
 
(*) Voir « Opération Juliette-Siéra », publiées aux éditions I3

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