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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 13 août 2013

Explications ahurissantes

CHAPITRE 22ème : La bouée qui parle
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Pendant le trajet qui dure en définitive plusieurs heures, le père Pedro s’accoutume au milieu liquide dans lequel il est plongé, accroché à son morceau de mousse, alors même qu’à la faveur de la nuit, le vent faiblit et les vagues se font moins agressives.
On ne peut pas dire qu’il y prend du plaisir, mais il « rame » avec constance.
De son côté, l’anguille de suif a l’air à l’aise et ne dit pas grand-chose : elle suit avec un bout de planche du placard de la cuisine en guise de bouée.
 
En revanche la brunette s’épuise à soutenir le curé, tiré par le vêtement par Paul dont l’allure n’est pas aussi rapide qu’il ne l’avait prévue, l’obligeant à nager un peu en crabe et pas totalement à plat. Du coup, il s’économise avec ses palmes.
Mais il faut faire plusieurs haltes : Matilda a froid, se prend des crampes et s’épuise à ne pas arrêter de parler.
Par conséquent, ils s’arrêtent à plusieurs reprises et Paul l’enlace vigoureusement en lui frottant le dos, les jambes et le tronc pour qu’elle reprenne sa nage.
« C’est bon ! On continue » fait-elle à plusieurs reprises dès que ça va mieux.
Pour finir par s’accrocher à l’épaule de Paul d’un côté, à « sa planche » (un morceau du capot du coffre à voiles) de l’autre, alors que Paul tire encore le curé sur son autre côté…
« Je suis désolée, mais nous venons de Port-Harcourt où nous avons été enlevés. »
Pas depuis le Nigéria à la nage, tout de même ?
« Novice Sarah a conduit un certain Ahmed jusqu’à vous, pour qu’il vous tue ».
L’anguille ébène, là, qui ne dit rien ?
« Mais je lui ai fait quoi à cette fille-là ? Pourquoi tant de haine à mon égard, tout d’un coup ? »
Ce n’est pas ça : « Vous seriez le seul capable d’arrêter ce fou furieux qui va commettre un attentat à Londres ! »
Un attentat à Londres ? Pour les jeux olympiques ou pour le mariage du prince machin ?
Parce que pour le jubilé, ça pourrait être un peu tardif. Ou l’inverse. Et puis il y a l’IRA pour ça !
Elle ne sait pas.
 
Les petits seins de Matilda flottent à portée de visage de Paul, moulés qu’ils sont par le vêtement trempé.
« Vous savez que si vous persistez à me faire bander comme ça, je ne pourrais plus nager du tout ! »
Elle le regarde, étonnée, médusée, éberluée, interdite avant de comprendre l’allusion à sa poitrine.
« Regardez ailleurs et pensez à autre chose. Si on s’en sort, vous pourriez au moins imaginer être exhaussé dans une situation plus confortable. Une façon de vous motiver pour ne pas me lâcher. »
À cette perspective, Paul balade sa main libre le long du corps de la fille, de la poitrine jusqu’au pubis en passant par ses fesses. Qu’elle a fermes sous l’effort… Et elle se tend très perceptiblement vers cette main, sans protester le moins du monde.
Mais sans un regard de satisfaction non plus : indifférente !
« Pas mariée ? »
Que ferait une femme mariée, qui se met toute seule dans une situation pareille, au lieu de s’occuper des zones érogènes de son mari et du confort de ses moufflets, après tout ?
Question idiote et saugrenue, s’il en est, en pareilles circonstances…
 
« Vous n’avez pas répondu à cette question : Pourquoi tant de haine à mon égard, de la part de la petite, là ? »
Ce n’est pas de la haine. « C’est une illuminée que je suis chargée de protéger ! »
Mission très, très réussie … finalement !
« Par qui ? »
Elle lâche dans un souffle : « Par le Vatican ! »
Ah oui ? Le Vatican, rien de moins !
Il a donc un corps de gardes du corps autre que les gardes Suisse, le Vatican ?
« Le SIV. Service d’Information du Vatican. Section « Milice du Christ ». On est environ un millier à œuvrer dans la cité. »
Plus de 12.000 à travers le monde, sans compter les contacts de « l’Opus Dei », le réseau des prêtes, moines, congrégations et évêques, saura Paul plus tard…
« Mais quelques dizaines à être affectés à des missions « honorables »… » Autrement dit, « spéciales ».
Et pour quelle raison impérieuse… ?
La réponse met un peu de temps à sortir.
« Ils pensent que cette personne est une réincarnation du Christ, ou de l’antéchrist, ils ne savent pas trop, qui ne s’est pas encore révélé ! »
Mais qu’il convient de garder sous la main et de protéger.
« Euh, si c’était vraiment Jésus, je vous rappelle qu’il savait marcher sur l’eau : elle nous prendrait sur ses épaules et on ne serait pas là à patauger comme des crapauds malades dans ce cloaque glacé… », fait Paul en réprimant vigoureusement une crampe naissante dans le mollet.
Et puis, qu’est-ce qu’il a, lui, de si particulier pour que la réincarnation du Christ, ou de son inverse, ou de son contraire, lui envoie une équipe de tueurs en pleine mer depuis le Nigéria ?
« D’après elle, vous êtes le seul qui arrêtera Ahmed dans ses desseins. »
D’où elle sort ça, la petite-Jésus ?
« Bé c’est assez mal barré, finalement. Et puis je m’en fous, moi des retours du Christ autant que des terroristes qui se promènent sur la planète ! Il y en a tellement, que je n’y suffirai pas de toute façon. »
Paul ne serait pas croyant ?
« Si, mais pas comme vous le pensez dans vos églises et cathédrales ! »
Et il lui fait savoir que là, franchement, il n’a pas du tout envie de soutenir une discussion théologique profonde. Une autre fois, peut-être, si l’occasion se présente.
La lumière de positionnement de la bouée météo revient de plus en plus fréquemment sur leur rétine : Ils approchent.
 
Pour finalement s’accrocher aux mains-courantes. Paul est le premier à se hisser hors de l’eau à la force des bras et jambes, gêné qu’il est par ses palmes : C’est glissant.
Sarah s’en sort toute seule et il faut l’aide de Matilda pour hisser à son tour et avec difficulté le Père Pedro.
Il est tremblant de froid, mais pas moins que Sarah.
Paul les regroupe et les amarre à un pylône avec la ceinture de la soutane du curé avant d’aller explorer les équipements émetteurs de la bouée à la lueur de l’aube naissante.
Puis voyant Sarah tétanisée, il s’approche d’elle pour lui céder la partie haute de sa combinaison : « On va s’en sortir ! » Elle ne dit rien, mais ses yeux acquiescent dans l’obscurité.
C’est là que Paul découvre ses stigmates sur le front, à la naissance de la chevelure crépue.
« Et ça fait mal, ça ? » demande-t-il en désignant les blessures avec le doigt.
Pas de réponse…
En enfilant l’entre-jambe, Paul sent nettement « une chose » au niveau du sexe de la black.
« C’est quoi ce truc ? »
Matilda répond : « Son clitoris… Hors norme : trois centimètres ! »
Berk ! Dégueulasse pense Paul pour lui-même : une petite bite d’hermaphrodite, sans les couilles qui vont avec ! Infecte.
Il finit de l’habiller et note les mêmes tâches roses sur les pieds et les poignets de la jeune-fille : de quoi donner des certitudes à tous les croyants du Vatican, en effet !
Enfin, il s’attelle à traficoter l’émetteur de la bouée dans la pénombre.
 
Avec deux fils, coupés et dénudés avec les dents, il finit par faire un interrupteur général. Et réalimente la bouée par intermittence en composant ainsi son message en morse : S.O.S C.H.A.R.L.O.T.T.E S.O.S C.H.A.R.L.O.T.T.E S.O.S C.H.A.R.L.O.T.T.E…
« Tiens, y’a une bouée qui déconne par intermittence ! » fera l’opérateur de garde au centre national de la météo de Lisbonne…
Tout se perd ! Même le morse n’est plus appris par les techniciens des télécommunications…

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