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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 août 2013

Le Dr. Khan

CHAPITRE 12ème : Dissémination nucléaire
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Quant à la touche finale, elle est plus difficile. L’anthrax se cultive en laboratoire sécurisé à partir de staphylocoques. Il est mortel dans 95 % des cas sans traitement.
Mais l’avantage du « Bacillus anthracis » qui échappe à notre système de défense immunitaire en produisant une toxine qui inhibe la synthèse d’une enzyme bactéricide, c’est qu’elle peut être combattue par vaccination anti-charbonneuse, une composition vaccinale efficace, susceptible d’être utilisée chez l’homme.
De plus une antibiothérapie entraîne en général une guérison rapide de la personne infectée par le bacille du charbon si elle est administrée suffisamment tôt (avant les premiers symptômes, ou juste après). Ce qui permet d’assurer la sécurité des préparateurs et de leur entourage immédiat.
Alors que le gaz sarin est mortel rapidement et suppose l’absence totale de contact pour les manipulateurs.
Les britanniques auront-ils assez d’antibiotiques disponibles à administrer à leur populations traumatisée par le choc et la désorganisation d’un chaos post-nucléaire ?
Sans leurs dirigeants politiques transformés en poussière (radioactive) et en lumière par la première attaque…
C’est bien peu probable.
 
Les relations entre les autorités pakistanaises et les différents groupes islamistes basés au Pakistan sont parfois ambiguës. Compliquées à tout le moins. Le gouvernement et les services secrets pakistanais (ISI) ont longtemps soutenu les talibans (officiellement jusqu'en 2001).
L'ISI est toujours aujourd'hui accusée d'aider les talibans afghans alors que l'armée mène des opérations militaires de grande envergure contre les talibans pakistanais. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement pakistanais a annoncé sa volonté de lutter contre l'extrémisme islamiste. Les autorités ont toutefois souvent été accusées de jouer un double-jeu par la suite.
Le gouvernement pakistanais a toujours rejeté ces accusations, et bénéficie par ailleurs d'une aide militaire et financière de la part des États-Unis.
 
Les attentats terroristes se sont fortement accrus dans le pays. Ils sont l'œuvre de groupes islamistes proches des talibans, ou revendiquant l'application de la Charia. Les plus actifs sont le Tehrik-e-Taliban Pakistan (talibans pakistanais), dont le fief se situe au Waziristan et le Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi.
Les conflits commencent en 2004, alors que la tension accumulée suite à la traque d'éléments d'Al-Qaïda par l'armée pakistanaise dégénère en résistance armée de la part de groupes locaux des régions tribales du Pakistan.
Depuis 2004, la stratégie du gouvernement a plusieurs fois changé, entre tentatives de paix et reprises des offensives. Immédiatement après le début du conflit en 2004, des accords de paix ont été signés, puis les hostilités ont repris.
La politique envers le terrorisme est également et souvent une source de tensions entre le Pakistan et les États-Unis. Bien que les deux pays soient officiellement alliés, les États-Unis reprochent au Pakistan de ne pas mener d'opération militaire au Waziristan du Nord, qui abrite des groupes de talibans afghans et de ne pas coopérer pour obtenir la capture d'Oussama ben Laden et d'autres dirigeants de groupes armés.
 
Aussi, dès que la rumeur se fait insistante comme quoi des « groupes terroristes » sont à la recherche de « matériels sensibles », les pressions américaines se font encore plus fortes.
Ce qui n’empêche pas pour autant les Talibans d’avoir des contacts utiles avec Abdul Qadeer Khan, le « père » de la bombe atomique pakistanaise, mis aux arrêts par le général-président Musharraf, puis en résidence surveillée en février 2004.
Le scientifique le plus populaire du Pakistan avait fait son autocritique à la télévision, reconnaissant avoir livré des secrets nucléaires à des pays étrangers. Mais il s'était défendu ainsi : « Le but est de renforcer le monde islamique ». Cette déclaration lui a valu la sympathie et l'admiration sans borne des partis islamiques pakistanais, qui sont alors montés au créneau pour défendre leur « héros ».
Dans un rapport de onze pages, A.Q. Khan a ensuite confessé avoir fourni des renseignements à la Libye et à l'Iran, destinés à aider deux pays musulmans à devenir des puissances nucléaires.
 
Les aveux du Dr. Khan ont encore compliqué la vie de Musharraf. Le général-président venait de réchapper de peu à deux attentats (en décembre 2003) et il était déjà très fragilisé au Pakistan. Pris en tenailles entre les extrémistes islamistes qui voulaient l'éliminer, et les puissances occidentales – les États-Unis en tête – qui le pressaient de mettre un terme à la prolifération nucléaire, le général-président avait « pardonné » à Khan : Placé en résidence surveillée, il ne serait pas jugé. Cela évitait aussi de voir l'armée et les services de renseignements éclaboussés par un scandale. Car dans son rôle de proliférateur, A.Q. Khan n'a certainement pas agi seul, Musharraf le présume sûrement.
 
On en dira plus tard qu’« Abdul Qadeer Khan a exporté deux choses différentes : d'une part du savoir-faire (y compris pour ce qui concerne la militarisation des charges), et, d'autre part, de la technologie (notamment celle de l'enrichissement de l'uranium par centrifugation). Ses clients ont été l'Iran, la Corée du Nord, la Libye, et sans doute au moins un autre », écrira en 2005, Bruno Tertrais, Maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS) dans un article intitulé « L'affaire A.Q. Khan, deux ans après ». Selon lui, « les motivations de Khan étaient complexes et évolutives (...) La motivation première semble avoir été d'assurer la légitimité de son rôle dans l'édification de la force nucléaire pakistanaise (...) Deuxième motivation, qui a pris davantage d'importance au fil du temps : l'enrichissement personnel. Enfin, troisième élément important et d'importance variable selon les hypothèses : la volonté plus ou moins diffuse de la part de Khan de voir d'autres pays musulmans accéder au nucléaire ».
Les dollars d’Al-Qaïda ne laissent décidément personne indifférent.
 
Et le programme ultime de l’organisation, à l’abri tout relatif des montagnes afghanes, se poursuit dans l’ombre. Du « yellow-cake » est acheminé à dos de mule vers une grotte clandestine du nord de l’Afghanistan depuis l’Iran voisin. Par sac de 10 kg.
Il est traité pour se dissoudre dans de l’hexafluorure livré depuis l’Inde par le Cachemire dans des bidons d’essence.
Le gaz obtenu est ensuite traité dans une centrifugeuse « bricolée » avec des éléments détournés de livraison, sur les plans dérobés fournis par Siemens qui livre l’Iran.
Bien sûr, sans les logiciels de pilotage, sans l’électronique, avec des moteurs de machines à laver Laden, des courroies et des poulies.
24 à 36 heures de brassage à vitesse décroissante, l’hexafluorure d’uranium 238 ainsi obtenu va se « scotcher » aux parois étanches, laissant tourbillonner le 235 en son centre.
Il faut faire reposer le mélange 48 heures : L’hexafluorure d’uranium 235 « flotte » alors au sommet. En prélevant délicatement par aspiration une couche de quelques centimètres d’épaisseur, on collecte le gaz radioactif qui est transféré et stocké dans un baril.
Et on recommence jusqu’à ce que le baril étanche soit plein.
Des semaines et des semaines de travail…
 
À la fin, le baril est retraité de la même façon, mais là on retire et récupère le fond de cuve de la centrifugeuse au fur et à mesure que la radioactivité augmente. En couche et volume de moins en moins épais.
On « pèse » le tout avec précision, et rapporté au volume connu, on calcule exactement, par simple règle de trois, le « taux d’enrichissement ».
À 85 %, on a une matière utilisable, mais il faut gagner encore 10 points pour avoir une « qualité militaire » à masse critique.
Il ne restera plus à l’équipe des chimistes que de « précipiter » l’hexafluorure avec un réactif et l’uranium enrichi sera recueilli au fond des tubes à essai.
Et quelques kilos de cette poudre noire suffisent à faire une bombe atomique.
C’est exactement comme ça qu’ont procédé les équipes du Dr Khan.
Pour un programme lancé par Bhutto, le père de Benazir en 1972.
26 ans plus tard, le Pakistan était doté de plusieurs dizaines de munitions opérationnelles.
Les talibans n’en ont besoin que d’une, voire deux…
 
Là, grâce au Dr Khan et à quelques « étudiants » le visitant régulièrement, en 60 mois, deux charges sont prêtes.
L’une « portative » de quand même quelques 170 kilos avec le dispositif de mise à feu des plus simples et seulement des protections en plomb sommaires, qui tient dans une malle.
Il s’agit de trois cylindres de masse critique de 0,9, qu’il s’agit de « tirer » l’une vers l’autre en écrasant la troisième placée au centre grâce à deux gros ressorts d’arme automatique dans un même tube.
Vraisemblablement, au contact, les trois quarts de la charge seront dispersées dans le déchaînement de la réaction en chaîne initiée dès la mise en contact.
Elle tuera le martyr qui déclenchera le mécanisme et soufflera tout ce qu’il y a autour dans un rayon de quelques centaines de mètres. Pas plus.
La température et le souffle seront suffisants pour détruire le stade et provoquer un champignon nucléaire typique ne laissant aucun doute aux témoins survivants au blast et à la chaleur !
 
L’autre est plus « militaire », pèse presque deux tonnes et est composée de 4 masses sous-critiques. Car tout est fait pour maximiser l’implosion initiatrice avec plusieurs kilos d’explosifs puissants, chacun réglés au millimètre près. Même les fils sont mesurés au microscope.
Et l’électronique est synchronisée à la microseconde.
Pas question qu’un « pétard » ait du retard sur l’autre, la charge n’est pas suffisante pour faire des dégâts autrement.
De plus, des réflecteurs blindés entourent le dispositif, de telle sorte que toute la charge, ou au moins près de 90 %, participe à repousser les premiers neutrons émis, par ricochet vers le cœur d’où ils sont issus pour alimenter la réaction en chaîne jusqu’à épuisement de la charge.
Elle devrait avoir les effets d’une ou deux dizaines de kilotonnes de TNT, pulvérisant tout ce qu’il il y a autour d’elle à deux ou trois kilomètres à la ronde, peut-être plus selon les obstacles rencontrés pas l’onde de choc.
D’après les calculs, à l’endroit de l’explosion, il devrait y avoir un trou béant d’une dizaine et demie de mètres de profondeur.
 
Ainsi s’écrit sur six longues années, contrariées par les attaques de drones américains dans les zones tribales des montagnes pakistanaises et afghanes, le sort funeste de Londres, réservés par quelques illuminés de « la fin du monde »…
Mais pas seulement.

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