Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 30 juin 2014

L’avenir vu par un quart des électeurs de mon pays… (VIII)


Ils ont voté pour « ça »…


L’État-fort encore et toujours : La justice…

« – Le budget de la Justice sera revalorisé de 25 % en cinq ans : il est impératif de donner les moyens à la Justice de ses missions. La France doit rattraper son retard vis-à-vis de ses voisins, comme l’Allemagne et le Royaume-Uni. »
C’est dans le discours de « François III » quand il crée des fonctionnaires en plus.
Son problème, c’est qu’il n’a pas le sou…

« – En conséquence, le nombre de magistrats sera revu à la hausse afin de rendre la Justice plus rapide, et donc plus juste. La France doit viser le ratio de 20 magistrats pour 100.000 habitants en 2017, contre 12 pour 100.000 aujourd’hui. »
« Rapidité » et « justice » éclairée n’ont jamais fait bon ménage.
Mais on peut toujours en rêver, effectivement.

« – Le rattachement de l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice sera sanctuarisé, dans un objectif de cohérence. »
Enfoncer les portes ouvertes, c’est bon pour le moral…

« – Un vaste plan carcéral sera adopté afin de créer, dans les plus brefs délais, 40.000 nouvelles places de prison. Il s’agit là d’une mesure de bonne administration, d’un impératif humanitaire, mais aussi d’un préalable à toute politique d’application des peines. Avec 40.000 places de prison supplémentaires, la France se placera dans la moyenne européenne. »
Avec tous les interdits nouveaux, ça risque de rester insuffisant, en pense-je !
Et puis là encore, il faut trouver des sous et du personnel qui ne se met pas en grève … et qui soit patriote !

« – Faire évoluer la formation et le parcours des magistrats en remplaçant l’École Nationale de la Magistrature par une filière universitaire des carrières judiciaires, formation commune aux avocats et aux magistrats proposant une spécialisation en fin de cursus. Au cours de cette formation, les élèves devront réaliser une série de stages en lien permanent avec le monde judiciaire et le monde carcéral, multipliant les passerelles entre les différents métiers du droit. »
L’idée est bonne, mais elle débloque : Juge, c’est un métier très technique, très complet et donc « à part ».
Comme en plus c’est une fonction régalienne, donc réservée « aux patriotes », ce n’est pas évident et de plus coûteux.
Même un sciences-po peut se planter en qualité de juge quand on se remémore l’affaire Outreau.
Quant « aux rapprochements » à opérer, on devrait plutôt viser celui des juridictions administratives et judiciaires.
Deux ordres qui font désordre pour une application d’une Loi qui se veut unique…
Passons !

« – Assurer l’application des peines de prison en supprimant les remises automatiques de peine. »
On les tient au calme comment, nos prisonniers ?
Certes, il y a d’autres solution que les remise de peines automatiques, notamment celles existantes, comme la validation d’un juge indépendant détaché auprès de l’administration pénitentiaire…

« – Redresser le taux d’élucidation des affaires en réformant la garde à vue : la réforme Sarkozy de la garde à vue est un échec selon tous les acteurs du monde judiciaire : elle a entraîné un surcroît de formalisme et un recul de l’efficacité de l’enquête ; le taux d’élucidation est en baisse.
Cette réforme sera retirée et remplacée par un système soucieux d’équilibrer droits des victimes et des mis en cause. Afin d’assurer le contrôle des gardes à vue, il sera créé un corps de contrôleurs des droits civiques, confié à des citoyens retraités, ayant servi dans les professions judiciaires, volontaires, habilités, sur demande des avocats des parties, à vérifier les bonnes conditions de la garde à vue. »
On supprime le juge des libertés, SVP ?
Dommage…

« – Les enquêtes seront facilitées, rendues moins onéreuses et donc plus efficaces par l’obligation qui sera faite aux entreprises de vidéo-surveillance de communiquer gratuitement les images pouvant intéresser l’enquête ».
Et encore une porte ouverte défoncée avec brutalité : C’est déjà le cas sur simple réquisition…
Et puis celui qui ne s’y plie pas, il perd déjà sa licence d’exploitation.

« – Garantir l’indépendance et la neutralité de la Magistrature : suppression du droit d’être syndiqué, de la possibilité de s’engager politiquement ou d’être candidat, d’écrire ou de témoigner au sujet d’une quelconque affaire ayant trait à leur fonction. Il est, en effet, intolérable qu’un magistrat puisse raconter son enquête. Elle ne lui appartient pas, elle appartient d’abord à la souffrance des victimes et ensuite à la personne du mis en cause. »
C’est déjà le cas dans les textes, avec toutes les difficultés que l’on rencontre sur le terrain : Quand ce n’est pas le juge qui bave « en loge », ce sont les flics « logés » qui le font auprès de leurs « frères de fraternité » de la presse…
Quant à la syndication des magistrats, ou leurs engagements citoyens et politiques, c’est vrai que parfois il y a confusion des genres auquel il faut mettre un terme par autodiscipline.
Mais non, on est encore dans « l’interdit », une fois de plus, quitte à fouler les « libertés publiques » et constitutionnels, n’est-ce pas…
Tout dans la cohérence « fasciste »…
Ah oui, demain, interdira-t-on les syndicats et grèves dans les industries de la défense, ou « patriotiques » et stratégiques, comme pour l’armée ?

« – Réserver un traitement énergique et efficace à la délinquance des mineurs : la responsabilité pénale sera accrue pour tous les mineurs de plus de 13 ans, le traitement des dossiers les concernant sera accéléré et les aides sociales aux parents d’enfants récidivistes seront supprimées, sous réserve de la preuve de leur carence. »
On ferme les centres de réinsertion et les EPIDE, faute de crédit…
Un jeune de plus de 13 ans, c’est encore un âge où il peut apprendre à se conduire correctement.
Il s’agirait à mon sens de prendre le relais des carences parentales et scolaires.
Mais là encore, on manque hélas de moyen…

« Redonner une vraie place à la victime dans le processus judiciaire :
– La présence des victimes dans les commissions de décision de remise en liberté conditionnelle sera prévue et obligatoire.
– L’accent sera porté sur l’application réelle des mesures de réparation.
– Un corps d’agent d’accompagnement sera créé afin d’accueillir les victimes et de les accompagner tout au long du procès. Les associations subventionnées seront mises à contribution. »
Pourquoi pas ? Parce que je sais d’expérience personnelle que c’est long et insupportable dans bien des circonstances…

« – La responsabilité personnelle des magistrats en cas d’erreur judiciaire, ou de faute, pourra être engagée, sur le fondement de l’article 1382 du code civil, nonobstant les poursuites disciplinaires. Le droit de la responsabilité des juges sera tiré du corpus jurisprudentiel, élaboré par les juges eux-mêmes, au sujet de la responsabilité des avocats. Cela étant leur œuvre ils ne peuvent que se féliciter de le voir appliquer à leurs propres responsabilités. Afin d’éviter le risque de corporatisme, il faudra transférer au tribunal administratif le soin de juger exceptionnellement ces affaires de responsabilités de magistrats. »
Tout faux avec l’exigence d’une justice indépendante et bien formée…
D’abord parce que pour éviter les « erreurs personnelles », pratiquement toutes les décisions des juges ne sont jamais individuelles mais collégiale.
C’est d’ailleurs pour cette raison que le seul îlot d’individualisme, le juge d’instruction, est devenu collégial avec la réforme de « Bling-bling » qu’elle jette aux orties, et qu’ils en plus contrôlés par le juge des libertés…
Ah oui, un détail technique : Une responsabilité, même civile, ça s’assure auprès des meilleures compagnies d’assurance…
Qui paye la cotisation ?
L’État, directement ou à travers un accroissement du « traitement » des juges, comme pour les actes des anesthésistes par exemple ?
 
« – Création de tribunaux pénaux de proximité pour traiter les amendes de 5ème catégorie et les délits ».
Elle ne le sait pas, mais c’est déjà le cas : Les tribunaux de police attachés aux tribunaux d’instance (dit aussi « juge de paix »).

« – Assurer le renvoi chez eux des délinquants étrangers condamnés : des accords bilatéraux seront passés avec les pays étrangers dont les ressortissants sont les plus représentés dans les statistiques françaises de la délinquance (Afrique du Nord, Turquie, Europe de l’Est) afin que l’application de la peine s’effectue dans le pays d’origine. »
On a déjà évoqué le retour de la double-peine, mais vous aurez retenu le ciblage : Rien contre le chinois du 13ème arrondissement qui ne comptabilisent que 3 décès/an dans leur communauté : Merci pour eux et les « Frères Tang » !
 
« – Confier à un jury de cour d’assise, après un vrai procès, le soin d’accorder ou pas la libération conditionnelle pour les condamnés à des peines de réclusion criminelle assorties de période de sûreté.
– Soumettre la correctionnalisation des affaires criminelles à des conditions strictes.
– Renforcer le secret de l’instruction notamment en interdisant que le nom du juge en charge de l’affaire soit cité jusqu’à la fin de l’instruction, ce afin de renforcer son indépendance à l’égard de l’opinion publique et de préserver sa sérénité.
– Organiser un système de nullité de procédure qui n’entraîne la libération d’un accusé qu’à la condition que la nullité soit de nature à porter atteinte à la vérité des faits, à la bonne marche de la manifestation de la vérité.
– Organiser le principe de l’inamovibilité des membres du parquet à fin d’assurer leur indépendance. »
Des mesures de bon sens, qui sont déjà en application pour une grande part.

Et puis dans la foulée, on passe à une autre dimension.
Mais on verra ça une autre fois et pour quelques semaines : Faut que je respire aussi…

vendredi 27 juin 2014

L’avenir vu par un quart des électeurs de mon pays… (VII)


Ils ont voté pour « ça »…

 

L’immigration, le thème qui fait aussi grossir les scores électoraux :

 

« – Réduction en 5 ans de l’immigration légale de 200.000 entrées par an à 10.000 entrées par an (division par 20), en privilégiant les talents qui permettront le rayonnement de notre pays et l’innovation.

– Modifications législatives et réglementaires du Code de l’entrée et du séjour des étrangers (CESEDA) en ce sens.

– Suppression du regroupement familial.

– Réduction drastique du nombre de demandeurs d’asile admis à rester en France. Le budget de l’asile représente un coût en progression constante (+ 27 % en 2011, à 376 millions d’euros). La France doit procéder aux révisions constitutionnelles, législatives et réglementaires pour atteindre cet objectif. »

Là, c’est moi qui ne comprends pas bien…

Pour quelques picaillons, on fermerait nos portes à tous les persécutés de la planète, y compris aux Comores ?

Vous comprendrez peut-être mieux que pour savoir devenir un « persécuté-politique » dans mon propre pays, je vais voir ailleurs en urgence prémonitoire…

 

« – Remise en cause des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes : la France reprendra le contrôle de ses frontières. »

Perso, moi j’ai compris que derrière l’interdiction de la libre-circulation des personnes, ce n’est pas tant l’accueil des touristes, même médicaux, qui est visé.

Mais bien l’expatriation d’un nombre toujours croissant de cerveaux formés à l’excellence et qui ne trouvent pas de débouchés pour leurs talents…

Parce que personne n’en parle, sauf pour les exilés fiscaux considérés comme des traites par la « gôche », mais nos ingénieurs, nos experts et excellences, et pas seulement dans la finance ou les NITC, mais bien aussi dans les domaines médicaux, biologiques, mécaniques et même juristes ou artistiques, ça fait longtemps qu’ils vont voir ailleurs.

Toutes nos élites foutent le camp pour ne revenir qu’au moment de la retraite prise, pour les plus « anciens »…

Et là, c’est grave, parce que c’est l’avenir qui fout le camp, faute de pouvoir les retenir.

Alors, la miss, elle leur ferme les frontières !

Dans le genre, elle devrait aussi rétablir des frontières intérieures, comme du temps des soviets…

Voire comme en « Chine-libérale » actuellement.

 

Mais pour faire bon poids, elle reprend son discours « d’enfermement », abrité derrière une « ligne Maginot » du meilleur effet : Retour aux années 30, SVP :

« – Réduire la durée maximale de la carte de séjour de 10 ans actuellement à 3 ans renouvelable avec un strict contrôle des conditions d’obtention.

– Renégociation de la Convention européenne des droits de l’homme, et notamment de son article 8 qui est utilisé par les associations de promotion de l’immigration pour accroître l’immigration vers la France.

– Suppression du droit du sol et réforme en profondeur du code de la nationalité française afin que l’acquisition de la nationalité ne soit plus une simple formalité administrative : être français est un honneur. »

Je veux, SVP…

Et justement, j’ai bien peur qu’il devienne un « déshonneur » pour le reste du monde et un long moment !

 

« La naturalisation se mérite et doit être soumise à des conditions strictes de présence paisible et prolongée sur le territoire, en situation légale, de maîtrise de la langue française et de preuve d’assimilation. Plus généralement la double nationalité ne sera plus autorisée en dehors des cas de double nationalité avec un autre pays de l’Union européenne ; les personnes concernées seront amenées à choisir entre les deux nationalités. »

On mélange bien les problèmes : Quel rapport entre la nationalité, la citoyenneté et le lieu de résidence ?

Comment faire preuve d’un attachement à son pays d’accueil en trois ans, SVP ?

Perso, j’aurai laissé le permis de séjour à 10 ans, le temps de se « franciser » en profondeur.

 

En revanche, parfaitement d’accord sur la double-nationalité : Ce ne devrait même pas être imaginable, même pour des européens !

Mais notez qu’en bonne « Europhobe » la Miss fait exception…

Curieux, non ?

Derrière cette proposition sont en fait visés tous les fils d’Israël à double-nationalité pour être nés et établis en « Gauloisie-supérieure », justement…

Mais non, ce n’est pas du tout de l’antisémitisme, qu’allez-vous imaginer !

Quant au sort des « patriotes-Corsi », bé dès que l’Île-de-beauté devient indépendante, dans ou hors de l’espace Schengen, devinez où j’irai faire la sieste méridienne ?

 

« – Lutte contre l’immigration clandestine, qui doit être ramenée à zéro. Expulsion systématique de toute personne qui entre ou se maintient illégalement sur le territoire national. Suppression des pompes aspirantes de l’immigration clandestine, telle que l’Aide Médicale d’État, réservée aux migrants clandestins. »

Ils s’y ont tous essayé, avec les succès que l’on sait, y compris à l’égard des populations nomades d’Europe, comme les Rom.

Parce qu’avant d’expulser, il faut pouvoir mettre la main dessus…

Or, même Paris n’est jamais qu’un grand-maquis, malgré la densité de flics.

 

« – Suppression, dans le droit français, de la possibilité de régulariser des clandestins. »

C’est déjà le cas, sauf décision politique contraire à l’occasion d’une alternance, naturellement…

 

« – Les manifestations de clandestins ou de soutien aux clandestins seront interdites. »

Encore un « interdit » de plus…

Ça va peupler nos prisons, figurez-vous.

 

« – Le racisme anti-Français comme motivation d’un crime ou d’un délit sera considéré comme une circonstance particulièrement aggravante et alourdira la peine encourue. »

Ça ne peut que plaire à tous les chasseurs de « têtes-bronzées », ça !

Moi j’adore : Le racisme comme motivation d’un alourdissement des peines, à l’instar de l’ivresse…

 

« – Exécution dans leur pays d’origine des peines d’emprisonnement prononcées contre les étrangers grâce à des accords bilatéraux passés avec les pays dont sont originaires les ressortissants les plus représentés dans les statistiques françaises de la délinquance. Dans tous les cas, rétablissement des expulsions dans leur pays d’origine des étrangers condamnés pénalement. »

Ouais, le retour de la double-peine, à moins que ce soit seulement l’apogée de la non-double-peine…

 

« – Application de la priorité nationale. Les entreprises se verront inciter à prioriser l’emploi, à compétences égales, des personnes ayant la nationalité française. Afin d’inciter les entreprises à respecter cette pratique de priorité nationale, une loi contraindra Pôle Emploi à proposer, toujours à compétences égales, les emplois disponibles aux demandeurs d’emploi français. Les administrations respecteront également ce principe, et la liste des emplois dits « de souveraineté » sera élargie, notamment dans les secteurs régaliens où les professions seront réservées aux personnes ayant la nationalité française. La priorité nationale doit s’appliquer à tous les Français, quelle que soit leur origine. Les étrangers qui travaillent et qui cotisent bénéficieront du fruit normal de leurs cotisations. Les étrangers en situation légale qui ne trouvent pas de travail seront incités à retourner dans leur pays au bout d’un an d’inactivité et leurs cotisations retraites leurs seront restituées sous forme de capital. La priorité nationale s’appliquera également en matière de logement social où, à situation égale, le logement sera d’abord proposé aux personnes ayant la nationalité française. Les allocations familiales seront réservées aux familles dont un parent au moins est français ou européen. »

J’adore !

Un retour aux fichiers des « origines », où il s’agira de montrer ses quartiers de noblesse-française.

Ne serait-il pas plus simple d’obliger au port d’un signe distinctif cousu sur les vêtements ?

 

Le meilleur de la série :

« – Instauration d’un grand ministère de l’Intérieur, de l’immigration et de la laïcité afin d’assurer la cohérence et la coordination des politiques publiques dans ces trois domaines. Il publiera, chaque trimestre, les chiffres et statistiques détaillés du nombre de titres de séjour délivrés, du nombre de naturalisations octroyées et du nombre de reconduites à la frontière effectuées. »

Y’aura-t-il aussi des primes à ce fonctionnaires-là en cas de « bons » résultats ?

Et pourquoi pas des primes d’aviseur aux citoyens-assistants de ce ministère dénonçant les manquements à la coordination ?

Un coup à me faire revenir, parce que si ces primes sont exonérées d’impôt et de taxe, je deviens millionnaire en Eurofranc en quelques semaines…

 

« – Mise en œuvre d’une politique de coopération renforcée, notamment avec les pays d’Afrique. Les aides au développement seront subordonnées à une coopération étroite avec les autorités françaises s’agissant des flux migratoires et des procédures d’expulsion des clandestins vers leur pays d’origine. »

Direct ! Sont visés directement les têtes noircies.

Magnifique…

On fait comment pour distinguer un sénégalais ou un ivoirien d’un guadeloupéen, SVP ?

Doit-on aussi contrôler à tous les coins de rue les personnels d’ambassade, par hasard ?

 

« – Réaffirmation de notre modèle républicain et de ses valeurs contre le multiculturalisme anglo-saxon.

L’assimilation, via l’école notamment, doit redevenir la règle, et le communautarisme banni. La France inscrira dans sa Constitution « la République ne reconnaît aucune communauté ». »

C’est un peu comme ces konnards (de gôche) qui veulent réviser la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, en bannissant du dictionnaire le mot « Race ».

Bon c’est vrai que ça reste un mot « indécent », politiquement incorrect, dira-t-on de nos jours.

Mais imaginez un peu un monde où le mot aurait disparu : de facto, le mot raciste n’existe plus, et tous les délits qui vont avec de même !

Ah oui mais alors le « racisme anti-français », circonstance aggravante en cas de crime ou délit, d’après le programme du front, non plus…

Sublime.

 

Bon, là il s’agit de communauté et de communautarisme. Et on ne supprime pas le mot, on dit seulement que ça n’existe pas.

Donc ça peut proliférer…

 

Idem cette dernière attaque d’un soi-disant « modèle gaulois », s’opposant au « multiculturalisme anglo-saxon ».

Soyons sérieux une seconde : Le multiculturalisme n’est pas anglo-saxon. Il est le fait de la globalisation de la « planète-village » et forcément, universel à peu-près partout sur la planète, sauf dans les nations sectaires et mises au banc du concert des peuples…

Le ressort essentiel de « l’anglo-saxonne-attitude », est issu du très pragmatique « wait and see ». « Laisser faire, laisser aller ».

Il est « libéral », trop peut-être, mais c’est bien là le point-clé d’un quart des suffrages : La Gaulois-moyen, il veut de l’ordre, quitte à en devenir le fasciste de référence de demain à l’instar de quelques nations en proie avec leur sunnisme ou leur chiisme, peu importe le prix et jusqu’à en piétiner toute son histoire et paradoxalement, le « modèle républicain » dans lequel il vit.

 

Et comme Miss n’est plus à une contradiction près, elle en fait son beurre programmatique.

Le pire, c’est que ça paraît cohérent malgré tout à un quart des électeurs qui se sont déplacés le 25 mai : Sûr qu’ils y reviendront plus tard !

jeudi 26 juin 2014

L’avenir vu par un quart des électeurs de mon pays… (VI)


Ils ont voté pour « ça »…

 

On poursuit, une fois de plus…

 

« Une organisation administrative stabilisée et rationalisée

– Arrêt du processus de Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et stabilisation de l’organisation administrative de l’État dans les territoires durant toute la durée du quinquennat. Les sous-préfectures notamment seront préservées. L’autorité hiérarchique du préfet de région sur le préfet de département sera supprimée. »

C’est fait ! Ça s’appelle autrement, désormais, mais c’est du pareil au même…

 

« – Les ministères devront engager un effort de rationalisation organisationnel et budgétaire dans leur administration centrale. Les inspections générales interministérielles de l’État seront en particulier fusionnées en une seule Inspection Générale de l’État, qui devra assurer un statut de large autonomie à ses membres ».

Là, c’est en cours avec plus ou moins de bonheur, mais sans le dire…

Un quasi « copié/collé » du programme de « François III ».

 

« – Modernisation de la fonction publique : à l’heure où certains services utilisent encore trop peu Internet, un effort est primordial pour rationaliser le fonctionnement des services au travers de la dématérialisation. »

…Et le bordel qu’il y a derrière.

Juste un exemple : grâce à cette dématérialisation, les amendes routières, notamment le paiement des stationnements, bé quand on a à faire avec un agent assermenté, on paye d’abord, on discute ensuite, et on repaye ensuite, parce que votre parole, même preuves à l’appui, c’est de la merde face à un agent dit « assermenté », même quand il ne sait pas déchiffrer un ticket d’horodateur.

Et je ne vous raconte pas le parcours de combattant de ce jeune qui obtient son permis, à qui on délivre même son récépissé provisoire et qui voit « son dossier » se perdre dans les dédales informatiques : Il faut qu’il repasse l’épreuve après avoir été re-taxé !

 

« Formation renouvelée pour revivifier le sens de l’État et stimuler l’ouverture

– Les collectivités territoriales devront maîtriser leurs effectifs et présenter chaque année au préfet de leur département pour les plus importantes d’entre elles (régions, départements, intercommunalités et communes de plus de 10.000 habitants) un plan impératif de réduction ou de stabilisation de leurs effectifs.

Les dotations de l’État aux départements et aux régions seront réduites de 2 % dès la première année du mandat. Les effectifs de l’État seront dans le même temps stabilisés. »

On bichonne les fonctionnaires, comme « François III » au lieu « d’ouverture » à plus de fluidité…

Mais on rogne les budgets, bien sûr.

 

« – Le gel des traitements pour tous, petits ou hauts fonctionnaires, est aussi injuste que choquant quand on connaît la faiblesse des traitements réservés au bas de la hiérarchie. »

Et puis ?

Au moins, « François III » et sa ministre font « des gestes » à l’égard des faibles traitements…

Pas la peine d’aller voter pour « Marinella-tchi-tchi » et ses sbires : Du « copié/collé », une fois de plus.

 

« – Les situations seront différenciées par la mise en place d’un système permettant une modulation de l’évolution du point d’indice et une plus juste répartition des primes entre les ministères et dans les services concernés. »

Déjà que c’est le boxon dans le jeu des primes et des « avancements au choix », si en plus l’indice est à géométrie variable, je ne vous raconte pas les dégâts collatéraux…

 

« – Parallèlement afin de lutter efficacement contre le chômage des seniors et assurer un renouvellement de la fonction publique, l’objectif sur le quinquennat sera de réserver 1 embauche sur 3 dans la fonction publique aux plus de 45 ans issus du privé. »

Bon, j’ai encore mes chances de finir fonctionnaire…

Quoique venant de coller ma démission des effectifs des universités en vue d’aller planter mes choux sur des territoires plus « sympathiques », ce n’est donc pas pour moi : Mes compétences et expertises, elles seront pour d’autres cieux, désormais…

 

« Justice sociale et maîtrise des finances publiques locales

– Dans le cycle de formation des fonctionnaires des trois fonctions publiques, l’accent sera porté sur le sens de l’État et le patriotisme. »

Non mais on rêve, là : Quel est le fonctionnaire, même « syndiqué-dur » qui n’a pas le sens de l’intérêt général qu’il sert ?

 

« – L’École Nationale d’Administration (ENA) veillera en particulier à recruter des hauts fonctionnaires patriotes. »

C’est quoi un fonctionnaire « non-patriote » ?

Celui qui aurait obtenu sa naturalisation dans le flot de 1982, par exemple ?

Ça va faire comme un grand-vide…

 

« – Les écoles de formation d’agents de la fonction publique devront promouvoir des stages dans le secteur privé. En parallèle, les écoles de commerce et les écoles d’ingénieurs seront incitées à proposer à leurs élèves des stages en administration. »

J’en connais au moins un qui a fait son stage au Conseil régional d’Île-de-France.

Il en est ressorti absolument écœuré après seulement quelques mois alors qu’il avait la flamme du « service d’autrui » et fait finalement inspecteur dans une banque américaine, le métier qu’il ne voulait surtout pas faire.

Il faut dire que c’est un « brillant » et qu’il a été étonné que sa candidature de « Gaulois-franchouillard » à un stage au pentagone ait pu être acceptée !

Eux au moins, ils ne sont pas si regardants que l’on veut bien nous le dire : Ils s’enrichissent d’autrui dès la première occasion, même en plein bashing de la vieille Europe, à l’époque !

 

Enfin bref, comme je le dis toujours, on n’a jamais que ce que l’on mérite…

Et là, pour un quart des participants au dernier scrutin européen, on mérite déjà bien peu.

Mais ce n’est pas fini : On rentre dans le dur et l’immigration.

Demain, si vous le voulez bien, parce qu’il faut que je retrouve mon calme légendaire entre-temps.

mercredi 25 juin 2014

L’avenir vu par un quart des électeurs de mon pays… (V)


Ils ont voté pour « ça »…

 

On poursuit : « L’État-fort » et sa vision très particulière, déclinée à toutes les sauces. Inventaire à la Prévert :

 

« – Le respect des valeurs républicaines face aux féodalités locales et aux communautarismes.

– La réindustralisation de la France, contre le chômage et les délocalisations.

– L’innovation pour se projeter dans l’avenir : la coopération en matière de recherche entre acteurs du privé et du public fonctionne mal en France, et notre effort global de recherche et développement est insuffisant.

– La remise sur pieds des services publics décimés par trois décennies d’idéologie ultralibérale : L’UMP et le PS ont progressivement détruit le service public en votant Traités et directives européennes qui organisent dans tous les domaines la libéralisation, et en privatisant les services publics.

– L’exigence d’une concurrence loyale face aux pratiques abusives de la grande distribution, des banques et des très grands groupes.

– L’encadrement rigoureux de la finance lorsque l’intérêt général est en jeu : le puissant lobby des banques d’affaires influence beaucoup trop les décisions politiques et incite à des pratiques de corruption et de conflits d’intérêts. Ce phénomène, né aux États-Unis et au Royaume-Uni, n’épargne pas la France. »

Succession de poncifs qui ont pour but de valoriser le patriotisme contre « l’autre », l’étranger, le « métèque » (au sens des grecs antiques).

C’est là qu’on en devient « nationaliste » et même plus loin « noniste », alors que le patriotisme reste l’amour de sa patrie et l’universalité des valeurs de liberté dans un monde globalisé qu’elle porte et défend partout.

Là, on a tendance à faire de « l’exception-gauloise » un mode universel de lecture, quitte à se braquer contre tous, sauf… quelques-uns.

En bref, que des reprises de solutions qui ont pu échouer et pire que ça, détruire tout sur son passage.

Jugez-en :

 

« – La hiérarchie des normes qui prévalait avant les dérives jurisprudentielles sera réaffirmée. La Constitution, plus largement le bloc de constitutionnalité, est la norme suprême, à laquelle doit se conformer l’intégralité du droit français et conserve sa supériorité sur les Traités internationaux.

– La loi française retrouvera sa supériorité sur le droit européen dérivé (directive, règlement, etc.). Ces éléments feront l’objet d’une discussion avec nos partenaires européens dans le cadre de la renégociation nécessaire des Traités européens. La France se tiendra à sa doctrine en cas d’échec des négociations.

– Le ministère des Souverainetés sera chargé de coordonner sur un plan technique la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu. »
Le problème, c’est que ces propos ne changent strictement rien aux réalités.

C’est ce qu’on en fait qui reste important, parce que le reste, c'est déjà le cas.

 

« L’État fort qui défend et fait respecter les valeurs républicaines :

– Application ferme sur l’ensemble du territoire national de la loi de 1905 de défense de la laïcité. Cette loi ne doit pas être modifiée.

– Mise en place d’un ministère de l’Intérieur, de l’Immigration et de la Laïcité.

– Rétablissement du principe d’égalité et de méritocratie : bannissement des pratiques de discrimination positive dans tous les secteurs de la société (école, université, entreprise, administration).

– Tous les bâtiments publics de France, qu’il s’agisse des administrations centrales ou locales, devront en permanence porter le drapeau français. Le drapeau de l’Union européenne ne sera plus autorisé… »

Bon, la loi de 1905 reste inchangée sous « François III » ; la méritocratie un principe qui ne change pas non plus (et établit d’ailleurs des discriminants parfois incompris) ; le drapeau Corse flottera partout en « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».

En revanche, le drapeau européen, on comprend où on va encore aller se promener … Même en qualité d’élu de Strasbourg, par hasard ?

Pas banal la contradiction première…

 

« L’État fort, fer de lance de la réindustrialisation de la France :

Mise en place d’une Planification Stratégique de la Réindustralisation directement rattachée au Premier ministre, associant établissements universitaires et grandes écoles, filières industrielles et représentants de l’État. Elle organisera la réindustralisation de la France. Cette politique se fera parallèlement à la mise en place de protections raisonnables aux frontières face à la concurrence internationale déloyale (droits de douane ciblés et quotas d’importation). »

On avait compris qu’au lieu de laisser faire l’initiative privée, voire d’encourager la création d’emplois par des mesures incitatives bienvenues, donc de réindustrialiser peu ou prou, faute de recette efficace, le Front met tout ça sous la responsabilité du premier des ministres en charge de piloter, comme au bon vieux temps des soviets et des plans quinquennaux !

Pour faire, il faudra obtenir la « permission de faire » en fonction des priorités du moment.

Le reste se délocalisera ailleurs, n’est-ce pas !

Comme pourrait dire l’autre rencontré fin mai dernier : « On a tout essayé, la droite, la gauche. Alors pourquoi pas ça ? »

 

« – Mise en place politique de l’équivalent français du « small business act » accordant aux PME/PMI françaises une priorité d’accès aux marchés publics locaux et nationaux.

– Conditionner le crédit impôt recherche (3,2 milliards d’euros par an de dépenses fiscales) au maintien intégral par l’entreprise bénéficiaire de cette mesure des centres de recherche et développement en France. »

Même « Monte-et-bourre-là » a échoué…

Passons.

 

« L’État fort qui impose son autorité aux féodalités locales

– Baisse de 2 % des dotations de l’État aux conseils généraux et conseils régionaux, assortie d’une interdiction législative d’augmenter les impôts locaux pour les collectivités concernées.

– Transfert progressif à l’État des compétences relatives aux transports régionaux et à l’action économique.

– Suppression de la clause générale de compétence.

– Suppression de l’obligation de participer à une intercommunalité et audit obligatoire des dépenses des intercommunalités par les Chambres régionales des Comptes la première année du mandat.

– Rétablissement du contrôle de légalité a priori de l’État sur les engagements de dépense supérieurs à un pourcentage du budget annuel de la collectivité territorial qui sera défini par une loi. »

Quoi de mieux de museler les « irréductibles » villages-gaulois que de leur couper les cordons de la bourse ?

On y vient donc : Sans assentiment préalable de l’autorité étatique, point de salut…

 

« L’État fort pour redresser nos services publics :

– Arrêt de la transposition des directives de libéralisation des services publics marchands.

– Contrôle intégral de la fixation des tarifs appliqués aux ménages et aux entreprises dans les secteurs stratégiques (énergie et transports notamment).

– Obligation d’assurer une parfaite continuité territoriale à prix raisonnable vers l’Outre-mer. »

Et pas la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » ?

Et pourtant, ils ont été plus nombreux à voter pour eux en mai 2014, que pour les « natio-locaux »…

 

« L’État fort, qui lutte contre les fraudes, les ententes et les abus de position dominante

– Lutte contre les fraudes commerciales (falsification des normes de sécurité, environnementales, sociales) pour assurer une concurrence loyale.

– Action au niveau des centrales d’achat pour rétablir un équilibre entre le commerce indépendant et la grande distribution. Les liens d’exclusivité entre centrales d’achat et grands distributeurs seront interdits.

– Fixation par la loi d’un plafond applicable au montant des frais bancaires facturés aux clients des banques (ménages et entreprises). »

Le retour déguisé au « contrôle des prix », et pas que là pour les frais bancaires, est un « fil rouge » que l’on va recroiser au fil du programme économique…

Faut dire qu’il y a longtemps qu’on n’y avait plus goûté !

Juste un mot sur les centrales d’achat et le commerce indépendant.

Parce que bon, les trois plus grandes centrales d’achat de produits alimentaires (et autre) de la distribution nationale, ça reste le fait d’indépendants et qui fonctionne sur adhésion « libre » : Intermarché, Leclerc, U de Unico (union nationale d’indépendant du commerce)…

Pour faire face à quoi ? Aux « intégrés » de la distribution (Auchan, Carrefour, etc.)

Alors les frontistes veulent tuer le commerce indépendant ?

Des sidunatistes/poujadistes assassinant par méconnaissance et ignorance leur électorat ?

J’avoue que j’en rigole.

Bien sûr, il sera toujours temps de conclure des pactes du diable avec les nouveaux dieux au pouvoir et leurs seins, le moment venu…

 

« L’État fort, qui met au pas la finance et la spéculation

– Séparation par la loi des banques de dépôt et des banques d’affaires.

– En cas d’extrême nécessité et de risque pour les dépôts des particuliers, nationalisation, même partielle et temporaire, des banques de dépôts en difficulté.

– Réorientation de la formation de nos jeunes en grandes écoles vers les métiers de l’entreprenariat et de l’industrie au détriment des métiers de la finance.

– Action déterminée de la France au niveau international pour une interdiction des produits dérivés spéculatifs et une taxe mondiale sur les transactions financières. »

Interdire, toujours interdire. Et comment fera-t-on pour se refinancer avec des interdits ?

 

La suite, encore une prochaine fois…

Oui, je sais, c’est long, c’est dur, c’est imbuvable.

Alors mettez-vous un peu à ma place qui tente d’en faire un petit inventaire… SVP !