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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 15 août 2013

Une idée de Dieu.

CHAPITRE 26ème : Les femmes et Dieu…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Bé tu vois, l’idée de Dieu, je ne suis pas contre, mais même toi, soldate du Vatican, tu rejettes l’idée d’une péremption « du religieux » sur ton toi-même. Qui reste libre-penseur, finalement. C’est très bien, jeune fille ! »
Elle assume sa condition d’humaine libre, à l’image de Dieu Le Créateur de toute chose.
Il est pareil.
« L’univers entier a peut-être été créé par un Dieu unique, mais je pense bien plus que nous ne saurons jamais.
En revanche, il est assez clair qu’il y a plein de choses dans cet univers que nous ne connaissons pas, d’autant mieux que nous n’avons que nos 5 sens pour l’appréhender, certes démultipliés par plein d’outils d’observation.
Mais que l’essentiel nous échappe parce que nous n’en avons même pas conscience. »
 
Notamment, parce que la conscience dicte elle-même le postulat de sa propre existence… Qui implique par principe d’universalité et de réciprocité, que d’autres « consciences » peuvent coexister alors même que nous ne les observons pas ou que nous les avons sous les yeux.
« C’est un peu le rôle de la méditation indoue, de la prière des religions révélées, que de conduire en ces chemins de foi et de croyance, vers des révélations de son « moi » démultiplié vers d’autres univers où circulent d’autres consciences. Rien de plus ! »
Le rôle du religieux pour ceux qui ont une appétence réelle pour « l’ésotérisme », finalement. « Tout le reste est pure fumisterie ».
Mais Jésus, le Christ, Sa Parole, Sa résurrection, les prophètes, les anges et archanges, Moïse, la genèse…
 
« Parlons-en ! Un vaste conte pour gamins imberbes. Ne me dis pas que le monde a été créé réellement en 6 jours : c’est juste une image, une parabole, tu en es bien consciente, j’espère ! »
Elle acquiesce pour ne pas être « créationniste ».
Mais Moïse, la table des lois, Bethléem … tout ça ?
« Je te reconnais qu’historiquement, il s’est passé quelque chose qu’on ne peut pas nier autour de ces diverses époques, dans les lieux où c’est situé. C’est manifeste : tous les murs et les pavés des chaussées en attestent peu ou prou.
Que ce soit exactement ce qui est rapporté dans le livre, je n’en suis pas si sûr : l’écriture y est surtout symbolique. Mais que les symboles aient une base factuelle réelle, je l’admets », dit Paul à sa vis-à-vis.
« Que ce soit aussi abracadabrant qu’il est rapporté, là je doute. Mais je ne vais pas contester, tellement c’est beau et bien fait. De toute façon, je n’étais pas sur place pour vérifier.
En revanche, que ce soit l’œuvre du Divin soi-même et pas celle d’esprits, d’âmes intermédiaires, je doute dans la mesure où des solutions alternatives seraient quand même plus logiques. Soyons sérieux, ma chérie : es-tu sûre que la Terre soit la planète au centre de l’Univers de Dieu et que sa créature la plus parfaite, pour avoir été faite à Sa propre image, ce soit vraiment l’homme et non pas le dauphin ou un autre animal exotique vivant sur une autre planète dans une autre galaxie ? »
Elle n’est sûre de rien, naturellement…
 
« Et pourquoi un animal et non pas un végétal ? Ou encore un virus, voire carrément une planète entière ou tout un cortège d’astéroïdes se baladant dans le ballet impressionnant des anneaux de Saturne, hein ? »
Et pourquoi pas ?
En plus, c’est une si belle histoire qui ne demande finalement que d’être crue pour être encore plus extraordinaire.
« Bé justement ! Elle se casse la gueule et tout l’artifice religieux avec quand on n’y adhère pas !’ »
La démarche de foi…
Et Matilda, accrochée à ses convictions : « Tu n’imagines quand même pas que depuis 2000 ans, que dis-je 2000 ans, plus de 5000 ans, des personnages parmi les plus intelligents du moment et à toutes les époques, aient pu croire, enrichir même, des faits, pensées, déductions, travaux sur les écritures et autres phénomènes religieux sans se douter que c’étaient des balivernes ! Tu exagères un peu l’importance de ton propre nombril, il me semble. »
Elle aurait pu qualifier la démarche de péché d’orgueil : ç’aurait été parfaitement convenable !
 
« Je pense que le péché d’orgueil, c’est justement le fait religieux qui le commet sans le dire, en plaçant l’Homme au centre de tout, avant tout autre chose, y compris dans l’esprit divin. Je veux bien admettre que, pour nous et seulement pour nous homo-sapiens-sapiens, ce soit assez rassurant et plutôt flatteur, mais admets que c’est seulement une vision religieuse de l’univers, justement. »
Et qu’à la limite, ça relève de la psychopathologie…
Là, elle est presque colère et regrette de ne pas être déjà dans son avion pour Rome.
Le croyant, un malade mentale ? Il va un peu fort !
Soyons sérieux : « Comment veux-tu que « Sapiens », l’homme moderne, soit le fils de Dieu ? Ça n’a pas de sens ! » commence Paul après s’être levé, alors qu’elle mire avec ravissement les fesses viriles de son partenaire – dont les joues se creusent quand il marche, alors que Paul avait pu remarquer qu’elle avait les mêmes – pour aligner sur la table des bouteilles de 33 cl d’eau de source, sorties toutes fraîches du petit réfrigérateur de la chambre.
« Mais ! Tu admets quand même bien que toute chose existante dans l’univers a bien été créée par la puissance divine ! Donc l’homme aussi ! »
Paul n’admet rien d’aussi probant.
 
« Avant de générer Sapiens, Dieu s’il existe, a d’abord créé les hominidés. Ceux-ci ont évolué au fil des siècles. »
Il pose une petite bouteille à part : « Ça, c’est le cerveau d’un primate. »
Il remplit un verre à pied d’environ la moitié avec une autre bouteille.
« Ça, les deux récipient, c’est le cerveau d’un bébé chimpanzé. »
Il rapproche la bouteille pleine : « Là, en deux ans, tu as le cerveau d’un chimpanzé adulte. Tu notes qu’entre celui-là et le cerveau d’un petit-d’homme venant de naître, il n’y a guère de différence et tout juste deux pourcents de chromosome d’écart. »
Paul aligne trois autres bouteilles : « Ça, c’est le cerveau d’un enfant de 5 ans : il a sa taille adulte mais va continuer à se complexifier durant des années et des années. C’est l’effet des deux pour cent d’écart génétique de départ. Le poids du cerveau de Sapiens est multiplié par 4 alors que celui d’un chimpanzé par 2,5, pour un organe particulièrement fragile qui ne supporte que très peu d’écart de température. Pas moins de 34°, pas plus de 41°. Tu imagines l’installation de climatisation qu’il y a derrière tout ça pour que ça fonctionne correctement ! »
Et il continue.
« Il y a environ 200.000 ans, a émergé Neandertal. Un spécimen intéressant aujourd’hui disparu. Tu conviendras quand même qu’il est antérieur à Sapiens ? »
Forcément qu’elle en convient. Mais Neandertal a disparu pourchassé par Cro-Magnon. Une espèce éteinte pour des raisons mal définies.
« Disparu de la surface de la planète pour des raisons qui ne sont pourtant pas légions ! On va y revenir.
Tu prends un type assez robuste et râblais, un peu plus petit que nous, mais sans doute pesant quelques kilos de plus, tout en muscle et carcasse.
En force pure, il est vraisemblablement plus « puissant » que Sapiens. Au moins aussi habile, ayant un langage et une organisation sociale au moins aussi évolués pour l’époque, qui enterre ses morts et pratique non seulement la fabrication d’outils mais peut-être aussi une forme d’art et de contemplation, comme Sapiens plus tard. »
Oui, bon, et alors ?
 
« Voilà son cerveau ! » Paul aligne sur une seconde rangée de 5 bouteilles et avec la sixième remplit la moitié d’un verre d’eau.
« La taille du cerveau n’a rien à voir avec l’intelligence, tu le sais bien ! »
Sans ça, le cachalot avec ses 7 kilos ou l’éléphant avec ses 5 kilos de matière grise seraient l’espèce dominante de la planète.
« Je le sais bien. On parle de taux d’encéphaloïsation. Il paraît d’ailleurs que l’homme a le plus fort. Son cerveau, le voilà ! »
Paul poursuit rapproche les 4 autres bouteilles sur la table, plus un fond dans un autre verre d’environ un quart.
« Tu noteras qu’il en manque, quant au principe de supériorité de la matière grise ! Mais ce n’est effectivement pas tout. Si tu rapportes ces 4 bouteilles et ce verre de matière grise à la masse de Sapiens, dont nous sommes même tous les deux sans être ni l’un ni l’autre dans la moyenne, toi trop belle et moi trop grand et « massif », et que tu le rapportes aux 75 kilos de barbaque en moyenne qu’il y a en-dessous, ça représente environ 1,8 % du total.
En te signalant aussi que pour que le bouillonnement de tes idées formulées par tes boutanches de matière grise fonctionne, il faut environ 20 % de l’énergie de tout le reste ! »
Et que l’ensemble des circonvolutions du cerveau humain représente environ 1,6 m² alors qu’on n’en sait strictement rien de celles de Neandertal.
« Ce qui ne veut pas dire qu’il était tout lisse. Aucune cervelle ne l’est, d’ailleurs. Ce serait même bien extraordinaire qu’il n’en était été pas doté comme tout le monde, y compris le chimpanzé. »
Ok, pense-t-elle. Elle acquiesce d’un léger mouvement de la tête depuis le fond du lit.
Où veut-il en venir ?
Elle a un avion à prendre…

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