Les aventures napolitaines de Julie (1/6)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Quand on découvre une
ville telle de Naples, la première chose qui vous saute aux yeux, c’est qu’elle
est sale. La deuxième, c’est que dans les quartiers touristiques, ça grouille
de monde et de voitures qui circulent densément entre bus et trolley qui se
partagent la chaussée parfois de façon chaotique, et la troisième chose, dans
les quartiers populaires, c’est la quantité invraisemblable de SDF…
Partout, il y a de la saleté, des détritus, des loqueteux et des voitures qui s’entassent ou sont mal garées. Pour découvrir « du beau », il faut rentrer dans les églises mais pas dans les cours d’immeuble des quartiers populaires, où les fils électriques et du téléphone accaparent l’espace disponible avec les étendoirs de linge et les poubelles ou descendre dans les couloirs du métro qui restent étonnamment propres et avenants…
Dès l’aérogare, Julie
entre dans un maelstrom qui la conduit d’abord à la gare centrale, enfin, à
proximité parce que le taxi ne veut pas aller plus loin, parce que c’est un
« taxi-partagé »…
Par cher, 5 euros la place, mais il faut attendre qu’il soit plein pour démarrer dans un entrelac de rues, de ruelles, et d’autoroutes, de carrefours et de dédales pour être débarquée au milieu de la place Garibaldi…
Son hôtel est posé via Partenope, en front de mer, mais elle ne sait même pas ni dans quelle direction ni à quelle distance et son GPS lui indique 35 minutes de marche à pied, probablement musclée, à trainer son bagage à roulette et son sac à l’épaule.
Il fait froid, le ciel est couvert et la perspective est telle qu’elle hèle un taxi, qui la rackette de 25 euros pour l’emmener au Royal continental situé en face du Château de l’œuf…
Mais si, ça existe !
L’Hôtel Royal
Continental où Julie déballe ses affaires, est situé dans un quartier calme et
plus propre, sur la promenade en bord de mer de Naples. Il a l’avantage de
bénéficier d’une superbe piscine ouverte « en saison » (juin à
septembre) installée sur le toit, avec une vue panoramique sur la baie de
Naples et le Castel dell’Ovo, justement, ce qui fait que Julie n’aura pas le
loisir d’enfiler son maillot de bain : le bassin est fermé en hiver et il n’y a
pas de plage.
Sa chambre à la décoration moderne est spacieuse et climatisée. Mais elle n’en a que faire.
Elle dispose d’une salle de bains correctement équipée, avec un sèche-cheveux et l’eau chaude au robinet met un certain temps à arriver : le couloir est long.
Mais elle à une vue sur la mer depuis un balcon étroit.
Un petit-déjeuner
italien sucré lui sera servi tous les matins de son court séjour et le
restaurant prépare des plats napolitains et une cuisine internationale pour le
dîner. Mais il n’est pas ouvert à midi.
L’hôtel compte également une salle de sport, un auditorium de 530 places ainsi que de nombreuses salles de conférence et de réunion et un parking surveillé est à la disposition de sa clientèle, au tarif de 40 €/jour, tout ce dont elle n’a pas vraiment besoin.
Le bâtiment est situé à 500 mètres du célèbre quartier commerçant de Naples (il faut marcher) et de la principale zone culturelle de la ville. L’embarcadère des ferries reliant Capri et Ischia se trouve à seulement 15 minutes à pied. Mais elle ne pourra pas aller visiter le « Saint-Trop’ » de la péninsule… alors que c’était prévu à l’occasion de ces vacances-là.
Julie trouve seulement sa literie un peu trop ferme et saura s’en contenter, mais l’emplacement est extraordinaire en bord de mer.
Le temps finit par se lever, probablement « avec la marée » –
qui n’existe pas -, et une fois installée dans sa chambre, elle se met en quête
de visiter la ville.
Elle est venue pour voir le Castel de l’œuf, mais il est fermé pour cause de travaux, visiter le Castel Nuovo place de la municipalité à 15 minutes de marche de là, mais il est également en travaux, éventuellement se baigner, mais il fait froid et, comme dit ci-avant, il n’y a pas de plage mais un port de commerce d’un côté et un bord de mer protégé des fureurs de la mer Tyrrhénienne par de « gros cailloux », brise-lame en béton, qui longent le littoral de l’autre côté : pas un sac de sable à l’horizon !
Elle prend tout de même un encas sur le quai du petit port de plaisance et ne se laisse pas abattre : elle doit visiter le Castel Sant’Elmo perché sur la montagne qui surplombe la ville en empruntant l’un des funiculaires de la ville, afin de découvrir « d’en haut » sa baie avec vue sur le Vésuve, qui joue les Arlésiennes masquées par des nuées hivernales, plus, un autre jour, quelques églises dans le « centro Storico » avec une escale à la Chapelle Sansevero, si elle la trouve, pour admirer son incontournable et célèbre « Christ voilé », cette sculpture de marbre d’un gisant stigmatisé qui la laissera pantoise tellement on peut s’imaginer pouvoir tirer ce voile si léger d’un simple soupir…
Mais c’est du marbre…
Et puis il y a d’autres curiosité dans ce bâtiment, dont des écorchés et des statues de personnage tenant des filets de pêche également finement taillé dans du marbre…
Ce voile et ces « dentelles » ne sont pas sculptés et polis à merveille, mais en réalité modelés par l’artiste qui utilisait un procédé de composition chimique qui restera tenu secret par son sculpteur durant de longues années…
Elle s’est également fixée, avant de partir vers Pompéi, la vraie
destination qui doit satisfaire sa curiosité contrariée, deux
incontournables : le Museo Archeologico Nazionale di Napoli où sont
entreposées des merveilles tirées de collections Farnèse et où sont rassemblées
des ruines éparses de Pompéi. On y mire de gigantesques statues de marbre de
dieux et déesses antiques, des bustes et ses statues équestres, plus une riche
collection de mosaïques mises à jour justement à Pompéi et Herculanum, qui
pavaient les sols intérieurs des riches maisons, ou ornaient leurs murs, et ensuite
naturellement le site de Pompéi lui-même.
Car si elle n’avait pas brillamment réussi le concours de polytechnique, sa véritable vocation professionnelle aurait été d’être archéologue et non pas inspectrice des finances !
Une destinée contrariée… une de plus.
D’ailleurs, plus jeune, elle a participé à des fouilles en région parisienne et en Bretagne, elle a déjà visité nombre de sites antiques, en Égypte, en Jordanie, en Écosse, en Grèce et en Turquie et naturellement à Rome et Florence.
Naples et Pompéi, elle ne connait pas encore et c’est l’objet de ce petit intermède hivernal…
Voilà à quoi Julie, représentante de Matignon et de sa première ministre,
détachée auprès de la CISA de Paul de Bréveuil et de l’amiral Gustave Morthe de
l’Argentière occupe ses vacances de fin d’année 2023… à cheval sur 2024.
« Charlotte » est dans l’Océan Indien en famille à l’Île Maurice, Gustave est dans le Gers également en famille, et Babeth Brown, sa « tutelle », passe du temps dans le Calvados.
Quant aux équipes de la CISA et « autres partenaires » sis au Kremlin-Bicêtre, tout le monde est dispersé : la biographe, Alexis Dubois, est à bord du voilier de « l’actionnaire » à Maurice, et doit rentrer pour faire un peu de ski en station Pyrénéenne avec la photographe de la société, Aurélie la géante.
Il n’y avait donc rien à faire à Paris, sauf pour les équipes d’astreinte…
D’où sa décision d’aller se cultiver un peu après avoir réveillonné avec sa sœur, ses neveux, nièces et cousins.
Et, à plus d’un titre, elle n’aura pas été déçue.
Car à Naples, on plonge forcément dans l’Histoire qui s’étend sur plus de
vingt-huit siècles, vingt-huit, ce qui en fait l’une des plus anciennes villes
continuellement habitées au monde !
Sous le nom de Parthénope, elle fut fondée au VIIIème siècle avant J.-C. sur la colline de Pizzofalcone par des Grecs de la cité voisine de Cumes.
Deux siècles plus tard, elle est refondée sous le nom de Neápolis et s’étend rapidement jusqu’à devenir l’un des principaux centres commerciaux, culturels, philosophiques et politiques de la Grande-Grèce également très respectée des Romains, sous lesquels elle demeure un grand centre culturel et joue un rôle essentiel dans le développement conjoint de la civilisation gréco-romaine.
En résumé, après avoir été brièvement dépendante de l’Empire byzantin, la
ville devient autonome au sein du duché de Naples (de 661 à 1139). Dès le XIIIème
siècle et pour ensuite plus de six cents ans, elle devient successivement la
capitale du royaume de Naples (1282–1816) puis du royaume des Deux-Siciles.
Elle reste alors un des principaux centres de développement économiques et technologiques d’Europe jusqu’à son annexion au royaume d’Italie en 1860, date à laquelle elle entame un relatif déclin socio-économique.
De 1925 à 1936, son centre historique est en grande partie réhabilité sous le régime fasciste du Duce avant de subir d’intenses bombardements dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale au cours de l’invasion alliée de la péninsule italienne.
Depuis la seconde moitié du XXème siècle, elle renoue avec une croissance économique soutenue dont les symboles sont la construction du Centro direzionale de Naples (quartier d’affaires), l’amélioration de son réseau de transports en commun, métro de Naples, qui est aussi propre et bien entretenu que les rues de surface sont sales et couvertes de détritus, et son raccordement au réseau ferroviaire à grande vitesse, « il Treno Alta Velocità », qui la relie notamment à Rome et à Salerne.
Elle dispose également du troisième PIB urbain d’Italie derrière Milan et Rome.
Enfin, le port de Naples est l’un des plus importants de l’Europe méditerranéenne.
Au cours des siècles, Naples a aussi été l’un des grands centres
universitaires internationaux. L’université de Naples « Frédéric-II » est la
plus ancienne université laïque du monde et la sixième plus ancienne en
général.
Elle compte également l’université de Naples « L’Orientale », un des plus anciens instituts de langues orientales, ainsi que l’École militaire Nunziatella, l’une des plus anciennes du monde et non moins des plus renommées.
Elle est aussi traditionnellement un haut-lieu de la musique, avec l’École napolitaine de musique, à l’origine de l’Opéra bouffe, ou la chanson napolitaine, de l’art et de l’architecture, le fameux baroque napolitain, qui brille de tous ses éclats à travers l’œuvre du Caravage au XVIIème siècle, l’École du Pausilippe, le Liberty napolitain, le Théâtre napolitain et la Manufacture de Capodimonte, etc., de l’humanisme et des Lumières, ou encore la cuisine napolitaine, avec ses pâtes et surtout sa pizza napolitaine comme icône, Naples étant la ville italienne la plus étoilée au Guide Michelin.
En 2024, le site TasteAtlas la classe d’ailleurs à la deuxième place
mondiale des villes possédant la meilleure gastronomie.
Il faut dire que sa « pizza fritta » ne laisse pas indifférent : c’est une sorte de calzone frite inventée à la fin de la dernière guerre mondiale. À ce moment-là, les denrées se font rares. Pour la plupart des Napolitains, impossible de mettre la main sur des tomates et de la mozzarella pour faire des pizzas. En plus, les fours à bois sont souvent inaccessibles aux citoyens lambda. Dans ces conditions, comment continuer à faire des pizzas sans équipement, et sans les deux ingrédients phares de la recette ?
Pour surmonter cette difficulté, les femmes napolitaines font preuve de créativité : elles réalisent les premières pizzas frittas sans garniture. Lors de sa friture, la pizza gonfle comme un beignet rempli d’air. Ensuite, libre à chacun de combler l’espace vide avec de la confiture, de la sauce ou des restes…
C’est comme ça qu’elle est apparue et que désormais elle est servie garnie.
Naples c’est aussi son club sportif le plus célèbre, la SSC Napoli, triple
championne d’Italie – dernier sacre en 2023 –, qui évolue en « Serie A »
et dispute ses matchs à domicile au stade Diego-Armando-Maradona, l’idole des
afficionados, dans le quartier de Fuorigrotta à l’Ouest du centre-ville.
La ville est aussi célèbre pour son patrimoine et ses monuments. Le centre historique de Naples, avec ses fontaines, vestiges antiques, palais et plus de mille églises de toutes les tailles et de nombreuses époques et styles, est ainsi le deuxième plus grand centre-ville inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO après celui de Bordeaux tandis que le parc national du Vésuve et le Miglio d’oro ont été reconnus réserve mondiale de biosphère.
De plus, Naples est connue pour son cadre naturel somptueux articulé autour du golfe de Naples, Pausilippe, Champs Phlégréens, Nisida, Vésuve, etc.
Enfin, elle abrite la Villa Rosebery, l’une des trois résidences officielles du président de la République italienne, ainsi que ce vaste patrimoine archéologique qui aura attirée Julie pour ces quelques jours de pose, avec notamment la Naples souterraine et, à proximité, les ruines romaines de Pompéi et d’Herculanum.
Elle n’aura pas pu les visiter, mais les Napoli sotterranea est un terme
italien qui désigne un réseau de galeries souterraines et de cavités creusé par
l’homme dans le sous-sol de tuf du centre historique de Naples.
Sur une longueur de 80 km, ces cavités se réfèrent à diverses époques et en particulier directement à la période où les immeubles situés sur le dessus sont édifiés. En effet, la plupart des habitations de Naples sont construites avec du tuf prélevé sur place.
Les premières traces de creusement remontent à environ 5.000 ans, à la fin de l’ère préhistorique, puis les Grecs extrayaient de ces carrières des matériaux de tuf nécessaire à la fortification de Neapolis, et les Romains y édifièrent un énorme aqueduc et des citernes dont les galeries ont servi d’abri anti-aérien, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui, l’accès à ses galeries se fait principalement depuis la piazza San Gaetano et la via Sant’Anna di Palazzo.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Partout, il y a de la saleté, des détritus, des loqueteux et des voitures qui s’entassent ou sont mal garées. Pour découvrir « du beau », il faut rentrer dans les églises mais pas dans les cours d’immeuble des quartiers populaires, où les fils électriques et du téléphone accaparent l’espace disponible avec les étendoirs de linge et les poubelles ou descendre dans les couloirs du métro qui restent étonnamment propres et avenants…
Par cher, 5 euros la place, mais il faut attendre qu’il soit plein pour démarrer dans un entrelac de rues, de ruelles, et d’autoroutes, de carrefours et de dédales pour être débarquée au milieu de la place Garibaldi…
Son hôtel est posé via Partenope, en front de mer, mais elle ne sait même pas ni dans quelle direction ni à quelle distance et son GPS lui indique 35 minutes de marche à pied, probablement musclée, à trainer son bagage à roulette et son sac à l’épaule.
Il fait froid, le ciel est couvert et la perspective est telle qu’elle hèle un taxi, qui la rackette de 25 euros pour l’emmener au Royal continental situé en face du Château de l’œuf…
Mais si, ça existe !
Sa chambre à la décoration moderne est spacieuse et climatisée. Mais elle n’en a que faire.
Elle dispose d’une salle de bains correctement équipée, avec un sèche-cheveux et l’eau chaude au robinet met un certain temps à arriver : le couloir est long.
Mais elle à une vue sur la mer depuis un balcon étroit.
L’hôtel compte également une salle de sport, un auditorium de 530 places ainsi que de nombreuses salles de conférence et de réunion et un parking surveillé est à la disposition de sa clientèle, au tarif de 40 €/jour, tout ce dont elle n’a pas vraiment besoin.
Le bâtiment est situé à 500 mètres du célèbre quartier commerçant de Naples (il faut marcher) et de la principale zone culturelle de la ville. L’embarcadère des ferries reliant Capri et Ischia se trouve à seulement 15 minutes à pied. Mais elle ne pourra pas aller visiter le « Saint-Trop’ » de la péninsule… alors que c’était prévu à l’occasion de ces vacances-là.
Julie trouve seulement sa literie un peu trop ferme et saura s’en contenter, mais l’emplacement est extraordinaire en bord de mer.
Elle est venue pour voir le Castel de l’œuf, mais il est fermé pour cause de travaux, visiter le Castel Nuovo place de la municipalité à 15 minutes de marche de là, mais il est également en travaux, éventuellement se baigner, mais il fait froid et, comme dit ci-avant, il n’y a pas de plage mais un port de commerce d’un côté et un bord de mer protégé des fureurs de la mer Tyrrhénienne par de « gros cailloux », brise-lame en béton, qui longent le littoral de l’autre côté : pas un sac de sable à l’horizon !
Elle prend tout de même un encas sur le quai du petit port de plaisance et ne se laisse pas abattre : elle doit visiter le Castel Sant’Elmo perché sur la montagne qui surplombe la ville en empruntant l’un des funiculaires de la ville, afin de découvrir « d’en haut » sa baie avec vue sur le Vésuve, qui joue les Arlésiennes masquées par des nuées hivernales, plus, un autre jour, quelques églises dans le « centro Storico » avec une escale à la Chapelle Sansevero, si elle la trouve, pour admirer son incontournable et célèbre « Christ voilé », cette sculpture de marbre d’un gisant stigmatisé qui la laissera pantoise tellement on peut s’imaginer pouvoir tirer ce voile si léger d’un simple soupir…
Mais c’est du marbre…
Et puis il y a d’autres curiosité dans ce bâtiment, dont des écorchés et des statues de personnage tenant des filets de pêche également finement taillé dans du marbre…
Ce voile et ces « dentelles » ne sont pas sculptés et polis à merveille, mais en réalité modelés par l’artiste qui utilisait un procédé de composition chimique qui restera tenu secret par son sculpteur durant de longues années…
Car si elle n’avait pas brillamment réussi le concours de polytechnique, sa véritable vocation professionnelle aurait été d’être archéologue et non pas inspectrice des finances !
Une destinée contrariée… une de plus.
D’ailleurs, plus jeune, elle a participé à des fouilles en région parisienne et en Bretagne, elle a déjà visité nombre de sites antiques, en Égypte, en Jordanie, en Écosse, en Grèce et en Turquie et naturellement à Rome et Florence.
Naples et Pompéi, elle ne connait pas encore et c’est l’objet de ce petit intermède hivernal…
« Charlotte » est dans l’Océan Indien en famille à l’Île Maurice, Gustave est dans le Gers également en famille, et Babeth Brown, sa « tutelle », passe du temps dans le Calvados.
Quant aux équipes de la CISA et « autres partenaires » sis au Kremlin-Bicêtre, tout le monde est dispersé : la biographe, Alexis Dubois, est à bord du voilier de « l’actionnaire » à Maurice, et doit rentrer pour faire un peu de ski en station Pyrénéenne avec la photographe de la société, Aurélie la géante.
Il n’y avait donc rien à faire à Paris, sauf pour les équipes d’astreinte…
D’où sa décision d’aller se cultiver un peu après avoir réveillonné avec sa sœur, ses neveux, nièces et cousins.
Et, à plus d’un titre, elle n’aura pas été déçue.
Sous le nom de Parthénope, elle fut fondée au VIIIème siècle avant J.-C. sur la colline de Pizzofalcone par des Grecs de la cité voisine de Cumes.
Deux siècles plus tard, elle est refondée sous le nom de Neápolis et s’étend rapidement jusqu’à devenir l’un des principaux centres commerciaux, culturels, philosophiques et politiques de la Grande-Grèce également très respectée des Romains, sous lesquels elle demeure un grand centre culturel et joue un rôle essentiel dans le développement conjoint de la civilisation gréco-romaine.
Elle reste alors un des principaux centres de développement économiques et technologiques d’Europe jusqu’à son annexion au royaume d’Italie en 1860, date à laquelle elle entame un relatif déclin socio-économique.
De 1925 à 1936, son centre historique est en grande partie réhabilité sous le régime fasciste du Duce avant de subir d’intenses bombardements dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale au cours de l’invasion alliée de la péninsule italienne.
Depuis la seconde moitié du XXème siècle, elle renoue avec une croissance économique soutenue dont les symboles sont la construction du Centro direzionale de Naples (quartier d’affaires), l’amélioration de son réseau de transports en commun, métro de Naples, qui est aussi propre et bien entretenu que les rues de surface sont sales et couvertes de détritus, et son raccordement au réseau ferroviaire à grande vitesse, « il Treno Alta Velocità », qui la relie notamment à Rome et à Salerne.
Elle dispose également du troisième PIB urbain d’Italie derrière Milan et Rome.
Enfin, le port de Naples est l’un des plus importants de l’Europe méditerranéenne.
Elle compte également l’université de Naples « L’Orientale », un des plus anciens instituts de langues orientales, ainsi que l’École militaire Nunziatella, l’une des plus anciennes du monde et non moins des plus renommées.
Elle est aussi traditionnellement un haut-lieu de la musique, avec l’École napolitaine de musique, à l’origine de l’Opéra bouffe, ou la chanson napolitaine, de l’art et de l’architecture, le fameux baroque napolitain, qui brille de tous ses éclats à travers l’œuvre du Caravage au XVIIème siècle, l’École du Pausilippe, le Liberty napolitain, le Théâtre napolitain et la Manufacture de Capodimonte, etc., de l’humanisme et des Lumières, ou encore la cuisine napolitaine, avec ses pâtes et surtout sa pizza napolitaine comme icône, Naples étant la ville italienne la plus étoilée au Guide Michelin.
Il faut dire que sa « pizza fritta » ne laisse pas indifférent : c’est une sorte de calzone frite inventée à la fin de la dernière guerre mondiale. À ce moment-là, les denrées se font rares. Pour la plupart des Napolitains, impossible de mettre la main sur des tomates et de la mozzarella pour faire des pizzas. En plus, les fours à bois sont souvent inaccessibles aux citoyens lambda. Dans ces conditions, comment continuer à faire des pizzas sans équipement, et sans les deux ingrédients phares de la recette ?
Pour surmonter cette difficulté, les femmes napolitaines font preuve de créativité : elles réalisent les premières pizzas frittas sans garniture. Lors de sa friture, la pizza gonfle comme un beignet rempli d’air. Ensuite, libre à chacun de combler l’espace vide avec de la confiture, de la sauce ou des restes…
C’est comme ça qu’elle est apparue et que désormais elle est servie garnie.
La ville est aussi célèbre pour son patrimoine et ses monuments. Le centre historique de Naples, avec ses fontaines, vestiges antiques, palais et plus de mille églises de toutes les tailles et de nombreuses époques et styles, est ainsi le deuxième plus grand centre-ville inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO après celui de Bordeaux tandis que le parc national du Vésuve et le Miglio d’oro ont été reconnus réserve mondiale de biosphère.
De plus, Naples est connue pour son cadre naturel somptueux articulé autour du golfe de Naples, Pausilippe, Champs Phlégréens, Nisida, Vésuve, etc.
Enfin, elle abrite la Villa Rosebery, l’une des trois résidences officielles du président de la République italienne, ainsi que ce vaste patrimoine archéologique qui aura attirée Julie pour ces quelques jours de pose, avec notamment la Naples souterraine et, à proximité, les ruines romaines de Pompéi et d’Herculanum.
Sur une longueur de 80 km, ces cavités se réfèrent à diverses époques et en particulier directement à la période où les immeubles situés sur le dessus sont édifiés. En effet, la plupart des habitations de Naples sont construites avec du tuf prélevé sur place.
Les premières traces de creusement remontent à environ 5.000 ans, à la fin de l’ère préhistorique, puis les Grecs extrayaient de ces carrières des matériaux de tuf nécessaire à la fortification de Neapolis, et les Romains y édifièrent un énorme aqueduc et des citernes dont les galeries ont servi d’abri anti-aérien, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui, l’accès à ses galeries se fait principalement depuis la piazza San Gaetano et la via Sant’Anna di Palazzo.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)