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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 4 août 2013

2 avril 2005

CHAPITRE 4ème : Fin d’un pontificat
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Plus tard, en 2005, Jean-Paul II contracte une grippe qui se transforme en laryngo-trachéite aiguë avec des crises de spasmes du larynx, ce qui l'oblige à être hospitalisé le 9 février 2005.
Le 23 février, il est de nouveau hospitalisé à la suite d'une crise d'étouffement, puis on lui pratique une trachéotomie pour le soulager. Il s'était entraîné à prononcer la bénédiction Urbi et orbi le jour de Pâques mais reste muet à sa fenêtre, sans arriver à dire un mot.
Le 31 mars, il est victime d'un choc septique, d'un collapsus cardio-vasculaire et d'une infection urinaire dans le même temps. Jean-Paul II refuse alors l'hospitalisation. Dans la journée du 2 avril 2005, il dit adieu à ses collaborateurs, un par un, puis écoute l'Évangile de Jean prononcée par une des religieuses qui l'avaient servi pendant 25 ans.
 
Il entre dans le coma en soirée et s'éteint au Vatican le 2 avril 2005, veille du Dimanche de la divine Miséricorde, à 21 h 37, heure locale, à l’âge de 84 ans et après un pontificat de 9.673 jours, le troisième plus long de l’histoire de l’Église. Le certificat du décès publié le 3 avril par le Vatican, confirme son décès due à un choc septique et une à insuffisance cardiaque. Il est enterré dans la crypte du Vatican le 8 avril, cérémonie organisée par le doyen d’âge qu’est le cardinal Joseph Ratzinger lui-même.
 
Plus de 3 millions de personnes viennent à Rome, du 2 au 8 avril 2005. Celles qui vont en la basilique vaticane, saluer la dépouille du pape, défilent au rythme de 21.000 à l'heure, soit 350 personnes à la minute. L'attente va de 13 à 24 h, avec une queue maximale de cinq kilomètres de long.
Le jour des funérailles, 500.000 fidèles se massent Place Saint-Pierre et Via della Conciliazione, 600.000 dans les sites urbains dotés d'écrans géants installés par la municipalité. La salle de presse du Saint-Siège et le Conseil pontifical pour les Communications sociales délivrent plus de 6.000 accréditations (journalistes, photographes, reporters de radio-télévision) pour la couverture de l'événement.
137 chaînes TV de 81 pays diffusent la Messe de funérailles. On estime à deux milliards le nombre de personnes qui ont vu la cérémonie d'enterrement de Jean-Paul II à travers le monde.
La Messe de funérailles est concélébrée par 157 cardinaux, en présence de 700 archevêques et évêques, 3.000 prélats et prêtres.
 
En septembre 2005, la revue de géopolitique italienne Limes publie un texte présenté comme le Journal du conclave d'un cardinal ayant pris part au vote. Ce texte affirme que le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio (futur pape François) aurait été le plus sérieux rival du successeur de Jean-Paul II, qui prend pour nom Benoît. Ces chiffres auraient dû rester secrets, d'autant plus qu'avant de rentrer en conclave les cardinaux électeurs ont tous solennellement juré de ne jamais violer le secret de l'élection, sauf autorisation papale.
Or, dès la sortie du conclave, plusieurs cardinaux n'ont pas manqué de raconter quelques confidences et anecdotes, comme celle des difficultés de faire fonctionner le vieux poêle en fonte prévu pour brûler les bulletins, les feuilles de décompte et annoncer l'élection d'un nouveau pape grâce à une fumée blanche.
 
Au premier tour, le cardinal papabile Carlo Maria Martini, jésuite de 78 ans, ancien archevêque de Milan et chef de file du camp dit « progressiste », connu pour sa rigueur doctrinale mais surtout pour ses positions novatrices sur les questions sociales et pastorales et donné favori par les journalistes vaticanistes, n'aurait recueilli que 9 voix, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, autre jésuite, 10 et le cardinal Ratzinger, 47.
Au deuxième tour, le lendemain matin, le cardinal Carlo Maria Martini n'aurait recueilli aucune voix, le cardinal Jorge Mario Bergoglio en aurait recueilli 35 et le cardinal Joseph Ratzinger en aurait réuni 65.
Au déjeuner, le cardinal Bergoglio, par des gestes, aurait fait comprendre à ses partisans qu'il ne voulait pas être élu.
Au troisième tour, l'élection finale du cardinal Ratzinger n'aurait plus fait de doute, le cardinal Bergoglio n'aurait recueilli que 40 voix et le cardinal Ratzinger 72.
Au quatrième tour, le cardinal Bergoglio n'aurait recueilli que 26 voix et le cardinal Ratzinger aurait obtenu 84 voix sur 115 cardinaux, soit 7 de plus que la majorité requise pour être élu pape.
Selon le journal, l'annonce des résultats aurait été suivie d'un long silence puis saluée « d'un long et cordial applaudissement » : Celui qui priait secrètement pour ne pas être élu est désigné évêque de Rome et Pape des catholiques.
 
Un conclave d'à peine plus de vingt-quatre heures et le 19 avril 2005, la fumée blanche apparaît sur le toit de la chapelle Sixtine à 17 h 56.
À 18 h 35, le cardinal protodiacre chilien Jorge Arturo Medina Estévez, annonce publiquement sur la place Saint-Pierre le traditionnel « habemus papam » et l'élection du cardinal Ratzinger comme successeur de Jean-Paul II en tant que 265ème pape sur le trône pontifical.
Lors de sa première apparition publique ce 19 avril 2005, avant la première bénédiction « Urbi et orbi » de son pontificat, le nouveau pape, sous le nom de Benoît XVI, prononce les mots suivants :
« Chers frères et chères sœurs, après le grand pape Jean-Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en son aide constante. Nous allons de l'avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci. »
Après Albino Luciani (Jean-Paul Ier) et Karol Wojtyła (Jean-Paul II), c'est le troisième cardinal nommé par Paul VI à devenir pape. Sur les cent quinze cardinaux ayant pris part au conclave, seuls deux n'avaient pas été nommés par Jean-Paul II.
 
À 78 ans, il est le pape le plus âgé au jour de sa prise de fonctions depuis Clément XII en 1730. Un « pape de transition » ? Et il s'agit du premier pape d'origine germanique depuis Victor II (1055-1057), originaire de la Souabe, et Adrien VI (1522–1523), originaire d'Utrecht (Pays-Bas espagnols, alors relevant du Saint-Empire romain germanique).
La messe d'inauguration du pontificat a lieu le 24 avril 2005 en présence de nombreux hauts dignitaires de la planète.
Dans sa première homélie, le pape Benoît XVI précise qu'il ne va pas livrer de « programme ». On note toutefois que contrairement au dialogue avec le monde juif et l'œcuménisme, le dialogue avec l'islam n'est pas cité parmi ses priorités.
 
Au cours des mois qui ont suivi, le pape a mis en pratique un dicton bavarois qui recommande à un évêque d'observer pendant au moins un an et de ne rien toucher à l'administration de son diocèse.
Depuis lors, le pape a renvoyé le président du conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, Mgr Fitzgerald, « promu » nonce apostolique en Égypte, alors qu'on le donnait comme pouvant être promu au rang de cardinal, et fusionné ce conseil avec celui de la culture.
Le pape a effectué plusieurs voyages, en Italie (notamment à Bari, dans les Pouilles), en Allemagne (août 2005 pour les journées mondiales de la jeunesse et en septembre 2006), en Pologne (mai 2006), en Espagne (juillet 2006), en Turquie (novembre 2006), au Brésil (mai 2007), en Autriche (septembre 2007), aux États-Unis (avril 2008), en Australie (juillet 2008 pour les journées mondiales de la jeunesse) et en France (septembre 2008).
 
Mais depuis, il n’a pas oublié la promesse non-tenue de son prédécesseur de lui faire remettre une copie de la prophétie de Jean de Jérusalem, un croisé originaire de bourgogne, ni de se s’inquiéter de la santé de « Sarah », alors âgée de 13 ans au commencement de son pontificat.
Et puis, après étude, échanges et prières il annoncera démissionner de ses fonctions le 28 février 2013 à 20 heures locales pour être remplacé par Jorge Mario Bergoglio, jésuite et argentin, qui prend le nom François, le 13 mars 2013.
Que s’est-il donc passé dans son esprit ?
 
Dès les premiers jours de son pontificat, Benoît XVI organise sa vie et son travail avec des hommes neufs, mutant parfois à d’autres responsabilités quelques « personnages » de la Curie, non sans créer des rancunes et des tensions, des craintes et des jalousies.
Il fait confiance à son majordome, recruté plus tard en 2006, avec qui il a des discussions parfois étranges et de toute façon confidentielles : Comme tout homme de foi, le Pape a lui aussi des doutes.
 
Depuis qu’il occupe les appartements pontificaux, il médite sur le texte de Jean de Jérusalem (1042-1120), en fait Jean de Vézelay, dit aussi Jean de Mareuil, un moine chrétien, devenu chevalier Croisé, l'un des fondateurs de l'Ordre du Temple et l'un des premiers templiers, qui participa à la libération de Jérusalem en 1099, conquise 20 ans plus tôt par les Turcs.
C’est au cours de son séjour dans la Ville Sainte qu’il rédige son recueil prophétique.

Rome…

CHAPITRE 3ème : Réflexions canoniques
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le 25 novembre 1981, quatre ans et demi après leur première rencontre, Jean-Paul II nomme le cardinal Ratzinger préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'un des dicastères de la curie romaine, ce qui l'amènera, le 15 février 1982, à renoncer à la charge pastorale de l'archidiocèse de Munich et de Freising.
 
Jean-Paul II a précisé la fonction de la congrégation pour la doctrine de la foi en 1988 par la constitution apostolique « Pastor Bonus » : « La tâche propre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est de promouvoir et de protéger la doctrine et les mœurs conformes à la foi dans tout le monde catholique : tout ce qui, de quelque manière, concerne ce domaine relève donc de sa compétence ».
D'après la constitution apostolique « Pastor Bonus », la congrégation a ainsi pour mission d'aider les évêques de l'Église catholique à remplir leurs ministères d'enseignants et de docteurs de la foi. La congrégation suit les différents courants théologiques, consulte des évêques et des experts, et publie des déclarations sur des problèmes doctrinaux qui sont d'actualité dans l'Église. Elle se prononce sur les doctrines qui peuvent, selon elle, être opposées aux principes de la foi et de la morale définis par le magistère de l'Église catholique romaine.
 
Le poste dont Joseph Ratzinger a la charge est un des postes capitaux de la curie, mais est aussi considéré par certains comme l'un des plus impopulaires, car son titulaire passe pour un défenseur des conservateurs, un héritier de la Sainte Inquisition, un ennemi de la créativité et de l'ouverture.
 
Durant 23 ans, il rencontre Jean Paul II chaque vendredi soir, pour faire le point sur le travail de la congrégation pour la doctrine de la foi. Ils se voient aussi au déjeuner du mardi, et parfois avant, pour discuter, souvent avec d'autres, des questions théologiques relatives aux documents et interventions que prépare le pape (encycliques, audience du mercredi, discours...).
Des sujets comme, par exemple, la bioéthique, les théologies de la libération, le dialogue œcuménique y sont aussi abordés. Les deux hommes ont, par ailleurs, partagé de nombreux déjeuners de travail pour préparer des documents d'enseignements.
L'encyclique « Veritatis Splendor », que Joseph Ratzinger considère comme le texte théologiquement le plus élaboré du pontificat de Jean Paul II, doit beaucoup à leur collaboration.
 
Ces conversations se poursuivent jusqu’au décès de Jean-Paul II. C’est lors de plusieurs d’entre-elles, entre 2003 et 2004, que le Saint Père aborde le thème de la « fin des temps » et sa rencontre avec Sarah 5 ans plus tôt.
En excellent théologien, féru d’histoire des religions, le cardinal Joseph Ratzinger lui rapporte des détails troublants qu’ils connaissent tous les deux.
 
Les Israélites attendent le retour du prophète Élie. Prophète du IXème siècle avant notre ère, qui réalise de nombreux prodiges avant de s'envoler aux cieux dans un tourbillon.
Il est aussi, selon les prophètes bibliques, l'annonciateur du Messie à la fin des temps qui précède l’arrivée du Messie, l’envoyé qui restaurera Israël et restituera la Terre promise au peuple élu.
« D'après le Livre de Malachie, Élie reviendra avant le jugement dernier : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive. » La tradition juive attend donc le retour d'Élie.
Je vous rappelle également le Livre de Malachie 3:23 : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive, ce jour grand et redoutable » ! »
Il lui remémore qu’Élie, alors qu'il est en compagnie d'Élisée, est enlevé au ciel dans un tourbillon. Après sa disparition, Élisée lui succédera.
« Selon la sainte Évangile de Jean, on rapporte que les pharisiens demandent à Jean le Baptiste ceci : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ ni Élie, ni le prophète ? ».
Les deux hommes savent que les évangiles soulèvent la difficile question de l'identité Jean le Baptiste/Élie.
Affirmée par Jésus : « Et lui, si vous voulez bien le comprendre, il est cet Élie qui doit venir », cette identité est déniée par Jean le Baptiste lui-même : « Qu'es-tu donc ? Lui demandèrent-ils. Es-tu Élie ? Il dit : Je ne le suis pas. ».
« Pour nous chrétiens, Jean le Baptiste désigne Jésus comme le messie et lui fait offrande de ses disciples. »
La fin des temps était proche et Jésus, fils du Créateur de l’univers, s’incarne en homme pour répandre la bonne nouvelle, celle que tous les hommes, et pas seulement ceux du peuple élu, sont appelés au royaume des cieux !
C’est le fondement de l’universalisme de la Parole du Christ.
 
« Chez les musulmans, ils attendent l'avènement du Mahdi, annoncé par le même prophète et comme dans nos traditions apocalyptiques issues notamment des évangélistes Jean mais aussi de Matthieu, le retour du Christ est précédée de celle de l’Antéchrist.
Elle apparaît dans les épîtres de Jean – d'abord essentiellement sous une forme plurielle – mais puise ses origines dans la notion d'antimessie déjà présente dans le judaïsme. »
Encore que, on peut lister divers signes qui précéderont ces temps :
L'esclave enfantera sa maîtresse ; les bergers construiront des gratte-ciel (hadith n° 102 du sahih muslim) ; les distances seront courtes ; les hommes iront sur des selles qui ne sont pas des selles ; les responsabilités seront accordées aux incompétents ; la sexualité sortira du cercle de la famille ; l'usure se propagera ; les croyants boiront de l'alcool ; les hommes s'habilleront avec de la soie ; les langages odieux – orduriers – seront répandus ; les liens familiaux seront rompus ; les séismes seront fréquents ; l'acharnement des nations à l'encontre des musulmans sera constant ; les objets et les animaux parleront ; les imbéciles prendront la parole en public.
« Et c’est bien tout ce qu’on peut dire de notre monde très contemporain, finalement. Quoiqu’on puisse poursuivre et citer le développement du commerce, la coloration des cheveux pour apparaître jeune, le non-respect des commandements religieux, l’avarice. Les hommes obéiront aux femmes et désobéiront à leur mère. L'homme éloignera son père et favorisera son ami, le commandement des nations sera le fait des plus vils, les forces de police seront démultipliées, la corruption sera omniprésente, le sang humain sera déconsidéré, et la femme partagera avec l'homme le travail et le commerce.
Une description parfaite de nos sociétés contemporaines qui date pourtant de plusieurs siècles… »
 
« Mon cher Joseph, vous me faites penser à la prophétie de Jean de Jérusalem, écrite il y a bientôt dix siècles ! ».
Ne serait-ce pas un canular monté de toute pièce par des ex-agents du KGB ou d’une autre secte ?
« Pas du tout. Je vous ferai porter l’unique des trois manuscrits originels encore en notre possession, dans les archives de la cité vaticane… Un second est sous la garde de l’Ordre de Malte. Quant au troisième, on en avait justement perdu la trace…
Il a pu être retrouvé, traduit et diffusé par ceux que vous dites. »
 
Joseph Ratzinger poursuit : « Il ne s’agit-là que des signes mineurs signalé par le Coran de la venue de la fin des temps, très Saint-Père. »
Ah oui, les « signes majeurs » : L’agression de Gog et Magog ravageant une bonne partie du Proche-Orient. Il s’agit du mythe biblique, qui se voit aussi repris dans le Coran.
Les hadiths en donnent des descriptions de parfaits sauvages, à mi-chemin entre humains et animaux.
« Le soleil se lèvera de l'ouest. La Bête arrivera : Et quand la Parole tombera sur eux, nous leur ferons sortir de terre une bête qui leur parlera »
 
Abdullah ibn 'Amr aura rapporté que : « Je me suis engagé à mémoriser un hadith du messager de Dieu et je ne l'ai pas oublié après l'avoir entendu dire : "Le premier signe (annonciateur de l'apparition du Dajjal - l'Antéchrist) sera l'apparition du soleil à l'Ouest, et dans la matinée l'apparition de la Bête Ad Dābba, parfois dénommée comme l’espionne. Et lorsque le premier des deux (signes) arrivera, le second le suivra immédiatement après", rapporte par Muslim (n° 7025). »
« Ad Dābba » sera en mesure de parler et marquera les visages des gens, mettant sur le front des croyants une lumière qui illuminera leurs visages, et mettant sur le nez des non-croyants une marque qui assombrira leurs visages. » »
 
Enfin la fumée (ou le Doukhane) : « Après la mort d'Issa qui régnera de longues années sur la Terre après avoir vaincu le faux messie, un gaz (ou fumée) envahira l'intégralité de la surface de la planète et emportera dans la mort sans les faire souffrir les derniers croyants. Seuls les gens n'ayant pas la moindre particule de foi en Dieu dans leur cœur ne seront épargnés. Ils vivront alors la fin des hommes, survivant nus, se dévorant entre eux, se comportant comme des bêtes, copulant en pleine rue sans distinguer leur mère de leur sœur ou de leur fils. L'air sera irrespirable et la planète inhabitable et hostile. »
Les experts du GIEC ne disent pas autre chose…
Et toujours de mémoire, il poursuit : « Viendra alors le temps du son de cor qui aplatira les montagnes et froissera la Terre. Alors sera venue l'heure du jugement dernier, où toutes les créatures d'Allah seront jugées et destinées au Paradis infini ou à l'enfer éternel. »
 
« Vous me faites frémir, Cardinal. A-t-on une description de leur antéchrist ? » demande le Saint-Père pensant à toutes ces horreurs que prédisent justement les experts du GIEC, de façon très actuelle…
Oui : « L'Antéchrist est borgne de l'œil droit, aux cheveux crépu et présentera aux gens un Paradis et un Enfer : Son Enfer sera un Paradis et son Paradis un Enfer ».
Personne n’a jamais évoqué qu’il pouvait être une fille…
Qui n’est pas vraiment borgne pour autant non plus !

samedi 3 août 2013

Novitia Sara

CHAPITRE 2ème : La stigmatisée
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
C’est avec une grande précaution que le Saint père s’agenouille devant l’enfant que les sœurs lui présentent. Clairement sur sa peau noire-ébène, se détache en rose-pâle une cicatrice sur le côté gauche. Très clairement, on peut y voir les mêmes cicatrices aux poignets et aux pieds, ainsi que quelques-unes sous la chevelure crépue de la gamine.
 
Le pape est peut-être le plus ému de toute l’assistance devant cette enfant qui porte sur elle toutes les traces du supplice du Christ reçu à l’occasion de sa Passion.
Sarah est sage, ne bronche pas, ne bouge pas, reste docile et immobile, ne dit mot, ne sourit même pas à son illustre visiteur.
Mais ses yeux brillent.
D’un éclat qui rend la scène surréaliste.
Quant au Saint-Père, il pense à tous les livres, rapports et mémorandum qu’il a lu sur le sujet durant une grande partie de sa vie et plus encore à l’occasion de  son pontificat, exhumés tout droit des archives secrètes du Saint-Siège à Rome, situées pour partie dans l’aile sud des sous-sols et pour partie dans la grande bibliothèque de la résidence d’estive des souverains pontifes.
 
En voyant cette fillette, Jean-Paul II pense à l’antéchrist : Le « fils de l’homme » était mâle, blanc et juif. Et on connaît tout de sa famille. Celle-ci est une fille, noire, a un œil malade, est baptisée dans l’évangile et on ne sait rien de ses géniteurs.
Son exact contraire. Son miroir, son image en « négatif ».
Pourtant, il sait aussi que le terme « antéchrist » n'apparaît pas dans le texte de l’Apocalypse, ni dans le Livre de Daniel, ni dans les passages de Paul de Tarse sur « l'homme du péché ».
Que Jésus n'emploie pas le mot « antéchrist » pendant son ministère, y compris lors de sa discussion sur les signes « de la fin du monde » retranscrit dans l'évangile selon Matthieu et ses parallèles.
Ce mot n’apparaît que cinq fois dans la Bible, dans deux des trois épîtres de l'apôtre Jean :
« Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils. » (I Jean 2:22) ;
« Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists : par là nous connaissons que c'est la dernière heure. » (I Jean 2:18). « ... et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. » (I Jean 4:3).
Cependant, une autre version de ce même passage est conservée dans la Vulgate, chez Irénée de Lyon et Origène : « Et tout esprit qui divise Jésus-Christ, n’est point de Dieu ; et c’est là l’Antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il doit venir ; et il est déjà maintenant dans le monde. » (I Jean 4:3).
« Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist. » (II Jean 1:7).
Alors que tout chrétien digne de foi attend et espère le retour et l’avènement du Christ, marquant la fin des temps et celui du Jugement dernier.
 
« J'entendis une voix forte qui venait du trône et disait : Maintenant la demeure de Dieu est parmi les hommes ! Il demeurera avec eux et ils seront Ses peuples. Dieu Lui-même sera avec eux, Il sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n'y aura plus de mort, il n'y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. En effet, les choses anciennes auront disparu. » (Apocalypse 21:3-4)
« Alors, le signe du Fils de l'homme apparaîtra dans le ciel ; alors, tous les peuples de la terre se lamenteront, ils verront le Fils de l'homme arriver sur les nuages du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. » (Matthieu 24:30)
« De même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. » (Hébreux 9:28)
« Oui, je viens bientôt » (Apocalypse 22:20)
« Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » (Jean 14:3)
Un Christ ou un antéchrist ? Et pourquoi une fillette stigmatisée ?
 
L'Antéchrist est une figure commune à l'eschatologie chrétienne et islamique. Elle apparaît dans les épîtres de Jean et puise ses origines dans la notion d'antimessie déjà présente dans le judaïsme.
Cette figure d'imposteur maléfique qui tente de se substituer à Jésus-Christ et situe l'intervention de l'Antéchrist lors des dernières épreuves précédant la fin du monde.
Dans l'islam, diverses traditions prophétiques (hadiths) mettent en scène al-Dajjâl (l'Imposteur) dont la venue est un point déterminant de l’eschatologie musulmane. Il apparaît à la fin des temps et doit être éliminé par le prophète Îsâ (Jésus) lors de son retour pour prêter main forte au Mahdi, autre personnalité de l’eschatologie musulmane.
 
« Crois-tu au petit-Jésus, Sarah ? »
Et la gamine de répondre en anglais, la langue du pays, de sa petite voix enfantine, légèrement zozotant, intimidée et hésitante :
« Oui … Monsieur ! Mais … j’ai encore beaucoup à apprendre ! »
Le Saint-Père la regarde dans les yeux, alternativement l’œil droit qui semble parfois curieusement fixe et l’œil gauche.
« Connais-tu des prières ? » demande-t-il avec infiniment de tendresse dans la voix et le regard.
La gamine joint les mains et prend un air entendu en regardant ses pieds :
« Sainte Marie, mère de zézu, prie pour nous maintenant et à … pour… pour … notre mort ! »
Pas très biblique…
Le Pape, ému aux larmes qu’il retient, reprend dans un murmure du timbre chaud de sa belle voix, relayé par les sœurs : « Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui Jesus. Sancta Maria mater Dei, ora pro nobis peccatoribus, nunc, et in hora mortis nostrae. Amen. »
Et de rajouter de nouveau en anglais en levant les yeux vers le plafond fait de poutres à peine dégrossies et de torchis : « Priez le Seigneur votre fils pour la communauté des sœurs de Saint-Joseph et la petite Sarah ! »
Il pose délicatement ses lèvres sur le front de l’enfant, se relève, la bénie « in Sanctus Spiritus » et s’approche des sœurs rangées en rang d’oignons, très honorées par la présence pontificale, que la mère supérieure présente une à une alors qu’il les bénie à tour de rôle en signant de la croix avec la main, doigts tendus.
 
Sur le retour, après son discours de départ, Jean-Paul II est très pensif dans son aéronef.
Avant le retour du Christ sur Terre, les textes annoncent l’antéchrist, des antéchrists et tellement de catastrophes que plusieurs de ses prédécesseurs ont pu imaginer proche la fin des temps : L’hécatombe de la Shoah, n’était-elle pas cette guerre du Gog et Magog annoncée par les textes hébreux, précédant l’arrivée du Messie des juifs qui devait rendre la Terre-Sainte au peuple d’Israël ?
L’arme de l’Apocalypse n’avait-elle pas été utilisée par deux fois à Hiroshima et Nagasaki ?
Laissant ainsi « venir du ciel » les signes de la fin des temps ?
Si les hébreux ont bien reçu des peuples du monde entier la Terre-promise, aucun messie n’est venu pourtant régner sur l’humanité…
Est-ce là la véritable apocalypse, l’absence de Dieu et du retour du Christ ?
 
Parce que depuis, la fin des temps, le Jugement dernier, le Christ revenant sur Terre dans sa gloire divine, s’est fait attendre. Mais qu’importe le temps…
Aucun « antéchrist » n’est venu jusqu’à ce qu’apparaisse la petite Sarah et ses stigmates : Est-ce bien là ce qu’il serait en train de vivre avec cette enfant noire et stigmatisée ?
Ou n’est-ce qu’un avatar du Malin qu’il faut laisser s’exprimer pour que les temps s’accomplissent ?
Et puis les prophéties des uns et des autres, les secrets de Fatima, dont il savait depuis l’attentat dont il été victime que la prière et la communauté des saints peut déjouer les destinées.
Les voies du Seigneur étant réputées impénétrables, à en dépasser tout entendement humain, le Saint-Père pria longuement, restant méditatif durant une grande partie du vol sans trouver l’apaisement, son âme torturée comme jamais par le doute.
 
Arrivé au Saint-Siège, il fut convenu que la petite Sarah serait éduquée comme une chrétienne et que les sœurs recevraient le soutien nécessaires et les compétences tutorielles indispensables pour le développement intellectuel et spirituel de la petite stigmatisée du Nigeria.

Quatre-vingt-deuxième voyage du Pape

CHAPITRE 1er : Du 21 au 23 mars 1998
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Jean-Paul II aura eu l’occasion de faire 104 voyages à l’étranger durant son pontificat. Parmi les pays peuplés de plus de 10 millions d'habitants, il n’aura simplement pas pu aller visiter 21 d’entre eux, dont la Chine, l'Indonésie (sauf le Timor oriental), la Russie, le Viêt-Nam, l'Éthiopie, l'Iran, le Myanmar, l'Algérie, l'Afghanistan, le Népal, l'Ouzbékistan, l'Arabie saoudite, l'Irak, la Malaisie, la Corée du Nord, Taïwan, le Yémen, le Cambodge, le Niger, la Serbie, le Monténégro et la Biélorussie.
21 pays seulement…
Un fin connaisseur des peuples qui peuplent la planète.
 
L’un de ces voyages, qu’il a tenu tout particulièrement à faire, c’est celui effectué au Nigeria à l’occasion d’une tournée africaine, à la rencontre de tous les Chrétiens du continent, catholiques et protestants. En mars 1998.
Les deux principales religions de ce pays sont le christianisme et l'islam.
Le nord du pays est principalement peuplé d'Haoussas, qui sont majoritairement de confession musulmane.
Les autres grands groupes ethniques de cette partie du pays sont les Nupe, les Tiv, et les Kanuri.
Les Yorubas sont l'ethnie dominante du sud du pays, ils sont chrétiens pour plus de la moitié, musulmans pour environ un quart, le reste suivant généralement une religion ancestrale.
Enfin le sud-est du pays est dominé par les Igbos majoritairement chrétiens et pour l’essentiel anglicans.
Car parmi les chrétiens, les catholiques restent une minorité, organisée entre sept archidiocèses.
 
Il faut aussi ne jamais oublier que depuis plusieurs années, le Nigeria est le théâtre de tensions religieuses entre musulmans et chrétiens.
Par exemple, et depuis bien après le passage du Pape, la secte islamiste Boko Haram a pour objectif de faire appliquer strictement la charia dans tout le pays et a mené de nombreuses attaques, essentiellement dans le nord du Nigeria, où ils ont fait plus de 1.000 morts depuis la mi-2009.
Mais la situation reste sous contrôle : Le Nigeria est un gros pourvoyeur de pétrole pour les occidentaux qui n’aspirent qu’à protéger leurs investissements et « intérêts » … pétroliers sur place, quitte à soutenir les dictateurs locaux avec force royalties !
 
Si Jean-Paul II a souhaité visiter ce pays à la fin d’un millénaire, ce n’est pas pour ses paysages et sa végétation parfois luxuriante, la vue sur le fleuve Niger, ses nappes phréatiques gorgées d’or noir, mais pour ses nombreuses institutions et missions religieuses et pastorales, présentes parfois depuis des siècles dans le sillage des Portugais.
Il faut rappeler qu’en 1486 les Portugais établissent des contacts avec le royaume du Benin.
Puis, deux ans avant le tremblement de terre qui ravagea Lisbonne le 1er novembre 1555, donc en 1553, les Anglais détruisent les vaisseaux portugais sous la protection desquels les marchands européens établirent des ports côtiers pour le florissant trafic d'esclaves triangulaire en direction des Amériques.
Ce commerce a été remplacé par celui des matières premières au cours du XIXème siècle.
 
Le gouvernement du Royaume-Uni établit bien plus tard un statut légal pour la « Compagnie royale du Niger », en 1886. En 1900, ce territoire est découpé en plusieurs protectorats, et devient une colonie en 1914.
En réponse au nationalisme montant après la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques dotent le pays d'un gouvernement représentatif en 1951 puis d'une constitution fédérale en 1954.
Le Nigeria obtient son indépendance totale en 1960. Le pays est alors divisé en 3 régions disposant toutes trois d'une large autonomie.
 
La première constitution républicaine de 1963 laisse le pays dans le Commonwealth. C’est en 1966 qu’un coup d'État fomenté par différents groupes militaires amène au pouvoir le général Ironsi, d'origine Ibo, qui est assassiné quelques mois plus tard.
Les meneurs du nouveau coup d'État qui en découle accroissent le pouvoir du gouvernement fédéral et changent la subdivision du pays qui est désormais constitué de 12 États.
Les Ibos, ethnie majoritaire de l'est du pays, sont alors victimes de représailles raciales sanglantes qui aboutissent en 1967 à la sécession de la république du Biafra.
S'ensuit une terrible guerre (la Guerre du Biafra) qui s'achève par une capitulation des indépendantistes le 12 janvier 1970.
 
En 1975 un autre coup d'État, sans effusion de sang, porte Murtala Ramat Mohammed au pouvoir. Il promet un retour rapide à la démocratie, mais il est tué lors d’un coup d'État avorté et lui succède son second, Olusegun Obasanjo. Une nouvelle constitution est établie en 1977 et les premières élections ont lieu en 1979, gagnées par Shehu Shagari.
Encore un nouveau coup d'État plus tard, en 1983, le pays replonge sous la dictature du conseil militaire suprême.
En 1993, après des élections annulées par le gouvernement militaire, le général Sani Abacha arrive à son tour à la tête de l'État.
Plus tard, à sa mort soudaine en 1998, Abdulsalami Abubakar prend le pouvoir et rétablit la constitution de 1979.
En 1999, les premières élections démocratiques depuis 16 ans seront gagnées par Olusegun Obasanjo, qui sera réélu en 2003 lors des turbulentes élections.
En 2007 des élections, une nouvelle fois agitées, amènent au pouvoir le successeur désigné d'Olusegun Obasanjo : Umaru Yar'Adua.
Umaru Yar'Adua décédera le 5 mai 2010 des suites de maladie. Goodluck Ebele Jonathan lui succède officiellement le 6 mai 2010.
Et l'Assemblée Nationale approuve le 18 mai 2010 la nomination de Namadi Sambo comme Vice-Président du Nigeria.
Mais ce sera plus tard, bien après le passage du Pape.
 
Qui après avoir été accueilli avec les honneurs et officié à plusieurs messes, se rend à l’Orphelinat des sœurs de Saint-Joseph, rencontrer discrètement la « petite Sarah ».
Elle a à peine trois ans, elle est mignonne comme toutes les gosses de son âge innocent.
Une petite-fille toute noire, aux yeux anthracite, aux traits fins et haute comme trois pommes, très intimidée par la visite de l’illustre « Saint-Père », celui qui est cité tous les jours dans leurs prières universelles par les sœurs qui s’occupent d’elle.
Elle est en fait le but premier du voyage pontifical.
 
Car « novitia Sara » est très particulière depuis sa naissance restée mystérieuse. Les sœurs l’ont recueillie en 1995, pas encore sevrée. Elle devait avoir à peine quelques jours quand sa mère l’a abandonnée et ses jours étaient déjà comptés pour s’être révélée séropositive.
Une maladie qui fait des ravages à cette époque partout dans le monde, et plus particulièrement sur le continent Africain où les mœurs prêchés par les anglicans fortement présents n’ont pas tout-à-fait la même rectitude que celles imposées par le canon catholique…
Et pourtant, elle n’a jamais développé de syndrome de déficience immunitaire.
Pas même une des maladies infantiles assez courantes qui emportent, parfois en grand nombre des gamins et des nourrissons, parmi les plus faibles.
 
Sarah est la seule stigmatisée vivante du moment sur la planète.
À ce jour, l'Église catholique romaine et apostolique n'a reconnu que deux stigmatisés par décision pontificale : François d'Assise et Catherine de Sienne. Les autres personnes à la fois stigmatisées et canonisées (comme Padre Pio) ne font pas l'objet d'une déclaration spécifique quant à leurs stigmates.
Les stigmates, il n'en a jamais été question dans le christianisme avant le début du XIIIème siècle, c'est-à-dire après la mort de François d'Assise, qui est donc chronologiquement le premier de tous les stigmatisés.
Selon la tradition franciscaine, une fois la vision disparue, François d'Assise aurait constaté l'apparition sur son propre corps de marques semblables à celles qui furent faites à Jésus, marques qui seraient restées indélébiles mais qu'il n'a jamais révélées de son vivant. Son corps fut ainsi porteur de deux autres stigmates qui n'ont été découverts qu'après son décès.
D'autres ont également été béatifiés ou canonisés, comme sainte Rita, saint Jean de Dieu, Marie de l'Incarnation, Anna Katharina Emmerick, Maria de León Bello y Delgado, Veronica Giuliani, ou Gemma Galgani sans que l'Église les reconnaisse pour autant stigmatisés.
On peut citer d'autres personnes, non reconnues par l'Église, ni comme saintes ni comme stigmatisées, entre autres au XVIème siècle en Bretagne comme Marie-Amice Picard, Catherine Daniélou et Armelle Nicolas ou, ailleurs dans le monde et plus récemment, Thérèse Neumann ou Marthe Robin, pour lesquelles une demande de béatification a été déposée auprès du Vatican depuis plusieurs années.
Une procédure de reconnaissance a aussi été ouverte concernant Padre Pio lors de sa canonisation.
Et depuis le XIIIème siècle, seulement 417 stigmatisés des deux sexes (jetant aux orties toutes explications pseudo scientifiques des stigmates relatives aux règles menstruelles) ont été signalés, jusqu’au XIXème.
Rien au siècle suivant, sauf la « petite Sarah » !
L’unique. Indiquant par sa présence que l’ère des stigmates n’était donc pas close.