Hervé
Gourdel
Arrivé samedi
dernier en Algérie pour un trekking dans les montagnes de Kabylie, il aura
donné de ses nouvelles à ses parents dimanche dernier avant d’être enlevé…
Lundi, une
vidéo le montre vivant entre les mains de ses ravisseurs masqués (c’est dire le
courage de ces hommes qu’illumine le sens des responsabilités), laissant une
revendication sous un délai de 24 heures (c’est dire s’ils n’avaient absolument
aucune envie de négocier…) de renoncer aux frappes aériennes contre l’EI en
Irak par mon pays (celui que j’aime tant).
Puis, il a été
décapité mercredi…
La barbarie
insondable dont l’espèce humaine peut décidément faire preuve.
Ce n'était pas
des hommes, mais des bêtes….
Hervé Gourdel
ne défendait rien, ni dessein politique ni idée philosophique.
Il n'était sans
doute ni pour les uns ni contre les autres.
Il n'était probablement
l'ennemi de personne.
Son seul
malheur, là-bas, là-haut, c’est qu'il a fait face à des monstres.
L'assassinat
de cet homme qui rêvait de hauteur ne s'explique finalement que par l'abîme de
haine où il a été précipité.
Rien d'humain
ne peut justifier un acte aussi dénué d'humanité.
Dissident
d'Al-Qaïda et soutien de l'État islamique, le groupe Jund Al-Khilafa a
revendiqué, avant-hier, la décapitation de ce Français de 55 ans.
Ils se font
appeler « les soldats du califat ».
Cette
organisation djihadiste, méconnue, s'est récemment rapprochée de l'État
islamique (EI).
Une quinzaine
d'hommes « d'une grande sauvagerie ».
Jund
Al-Khilafa s'est fait remarquer sur la scène djihadiste à la fin août, en
annonçant par un communiqué avoir quitté Al-Qaïda, dénoncée pour sa « déviance ». Ses membres ont, dans
ce même texte, proclamé leur allégeance à l'EI et se sont dit prêts à lui « obéir au doigt et à l'œil ».
En enlevant
Hervé Gourdel, quelques heures à peine après l'appel au meurtre de Français
lancé par l'EI, Jund Al-Khilafa a concrétisé cette promesse.
Le principal
responsable serait un ex-conseiller militaire d'Abdelmalek Droukdel, chef
d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Cet homme, Abdelmalek Gouri, alias
Khaled Abou Selmane, est âgé de 37 ans. Il est passé par le GIA (Groupe
islamique armé) algérien dans les années 1990, avant de rejoindre le GSPC, le
Groupe salafiste pour la prédication et le combat, qui avait notamment la
France dans son viseur.
L'organisation
est devenue Aqmi à la fin des années 2000.
Abdelmalek
Gouri est connu depuis longtemps des autorités.
Il est repéré
par les plus hauts dignitaires d'Aqmi et en devient l'un de ses douze
dirigeants.
Il est
soupçonné d'être à l'origine des attentats suicides contre le palais du
gouvernement algérien et contre un bâtiment de l'ONU, en 2007, à Alger.
Il serait
également derrière l'attaque qui a coûté la vie à onze soldats, en avril
dernier, à Iboudrarène, dans la zone où s'est produit l'enlèvement d'Hervé
Gourdel, dans des circonstances et avec des complicités qu’il s’agira de mettre
à jour.
Je suis bien
entendu vraiment très triste et affligé pour ce niçois que je ne connaissais
pas et son sort tragique.
Et je présente
mes condoléances les plus sincères à son entourage et sa famille, depuis mon
exil.
…
D’un autre côté, bien sûr, il faut reconnaître que quelques « mains invisibles » mettent manifestement en place avec beaucoup de vigueur et d’opiniâtreté les pièces d’un puzzle qui fera le « Tome II » du même nom, roman à venir l’été prochain.
…
D’un autre côté, bien sûr, il faut reconnaître que quelques « mains invisibles » mettent manifestement en place avec beaucoup de vigueur et d’opiniâtreté les pièces d’un puzzle qui fera le « Tome II » du même nom, roman à venir l’été prochain.
Les dates, les
lieux, les circonstances.
J’avais déjà
exposé les grandes lignes du scénario pressenti, à ma « petite-sœur »
en Grèce cet été (qui l’a un peu inventé avec moi), à ma Môman au téléphone
plus récemment, et encore à « l’Ami-râle » cette semaine par voie de
courriel.
Globalement et
au commencement, Florence, la mère d’Annabelle, la fille de Paul de Bréveuil
dit « Charlotte », se fait enlevée en Normandie.
Je sais déjà par
qui et pourquoi.
Ainsi que la
plupart des conséquences prévisibles pour la stabilité de la planète-bleue des
hommes.
D’ici là, j’imagine
déjà que ma main va encore être guidée sur mon clavier.
Je sais aussi
que « Charlotte » se décide à libérer Florence manu militari, (que même ma sœur a trouvé ça « très romantique »
avec un « C’est beau l’amour »
déplacé, parce qu’il s’agit seulement de réunir mère et fille pour qu’elles
vieillissent un peu ensemble).
Il doit y
aller seul, pour être convaincu de devoir être absolument le seul témoin des « Mains
invisibles » à l’œuvre qui vont l’aider dans cette opération.
Une
information qui ne doit être révélée sous aucun prétexte, bien sûr.
Par quiconque
et à quiconque.
Hors son
biographe : Moi !
Je ne savais
pas où, ni quand.
Maintenant,
hélas, je sais : Dans la semaine du 15 septembre 2014, en Algérie.
Je saurai m’en
souvenir, Hervé.
Parce que ton
sort aura été scellé par la réussite de l’opération de Paul : Une vie
contre d’autres vies.
L’ignoble et
incompréhensible loi du talion…
Écœurant jusqu’à
l’INDIGNATION totale, puisqu'un otage mort ne sert plus à rien, et pourtant.
Je suis de très
méchante humeur depuis ce jour où j’ai réalisé le rôle de ces « mains
invisibles » qui œuvrent ainsi sans cesse, réalisant aussi que je ne suis
qu’un de leur jouet et qu’en plus il y a eu mort d’homme (et ce n’est pas
du roman cette fois).
Résultat, je n’ai
absolument pas envie de vous souhaiter une bonne journée, finalement…
Bien à vous toutes
et tous quand même.
I3
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