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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 27 juillet 2014

Chapitre X.4

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Fin 2012, deux mois chargés (4/5)…
 
« Et alors, à 5 % l’an, même seulement à 4 % pendant 18 ans, sur 22 milliards, on a entre 44 et 52 milliards de dollars à récupérer, et non pas 35 milliards d’euros comme je l’ai fait fin 2009. »
Ce qui veut dire ?
« Deux choses : je me suis fait leurrer par les taux de change de décembre 2009 qui tournaient à 1,52 dollar pour un euro. Si vous faites le calcul, 35 milliards d’euros, c’est globalement 53 milliards de dollars. Pour moi, ça correspondait.
Mais il ne faut pas oublier que c’est mon équipe qui achetait alors du dollar à tour de bras et en option avec des euros que tout le monde s’arrachait pensant faire des swaps intéressants. En septembre 2009, il valait seulement 1,47 euro et 35 milliards d’euros ce seraient changés contre 51 milliards de dollars. Deux milliards d’écart avec cette connerie du Forex.
Et là déjà, ça ne collait plus sans que je ne m’en aperçoive, parce que ça restait cohérent.
Et rappelez-vous qu’en 1999, au moment de la création de la monnaie unique, le dollar valait 1,168 €, puis le cours est tombé à 0,825 € un an plus tard, pour retrouver la parité à mi-juillet 2002 et son plus haut à 1,6 en juillet 2008, au début du crack immobilier qui débouchera sur la crise des subprimes, pour osciller ensuite entre 1,25 et 1,40 pendant plusieurs années. »
Oui, et alors ?
« Et alors, en supposant que les fonds du trust aient été placés en euro après l’avoir été en monnaies diverses et européennes, on peut imaginer que c’est 55 milliards d’euros qui auraient dû constituer le « stock » à récupérer. Mais, vous rappelle-je, on en a eu que pour 35 milliards. Donc… »
Le reste a été distribué…
« Mais à qui ? »
La seconde bombe thermonucléaire !
« À tout le monde ! » Enfin, à tous ceux qui « comptent » un peu dans le marigot politique !
Comment ça ?
 
Les fichiers qu’il est convenu de faire croiser par la minette de l’amiral provenant de Bercy qui peine à retrouver les ayants-droits, ils sont truffés de « faux-nez ».
« Je n’ai fait que les parcourir à la va-vite, mais quand je suis tombé sur un monsieur J. Cardan-de-Chourcelle, à Tokyo, imaginez-vous bien que j’ai immédiatement pensé à l’épouse du président Rackchi, dont c’est le nom de jeune-fille ! »
Incroyable, lâche Gustave.
« Et vous en avez identifié beaucoup, des comme ça ? »
Il y en a 9.288.
« J’ai refermé le bidule. C’est une recherche trop longue pour le peu de temps que je peux y consacrer. Mais vous imaginez que si on tombe sur les 9.000 qui ont pu être un jour ministre, conseiller, député ou sénateur comme j’ai pu le deviner pour les plus connus, non seulement il faut confirmer, mais en plus, si ça doit être révélé à la presse, c’est la révolution dans les rues, Amiral ! »
À côté, le risque de coup d’État dont il était question dans le Gers, c’est de la « gnognotte » pour collégien…
Au moment même où le pays commence à être écrasé d’impôts, évidemment, ça va faire désordre…
« Et notre ministre de la fraude, il est dedans ? »
Paul n’en sait rien pour l’instant.
« En admettant que ce soit probable, vous comprenez mieux que j’aimerai éviter que vous en fassiez un exemple. Parce que si un malin commence à dérouler la bobine, c’est la République qui saute pour de bon. Et vous savez que j’y suis attaché… »
Effectivement : il est urgent de se mettre au travail !
 
« Mais le coup du choix-Corse, canal-habituel ou historique, vous savez mon petit-vieux, il risque de faire pschitt, dans ces conditions : on ne peut pas aller frapper à la porte de 9.200 quidams qui vont tous crier à l’unisson à l’affreux complot ! »
Effectivement.
« Il nous faudra faire en douceur. Souvenez-vous justement de l’affaire de Rackchi et de son compte japonais dont vous venez de me parler. Il en a un, mais il l’ignore. Tout le monde l’ignore, sauf celui qui a lancé la rumeur et celui qui a ouvert ce compte en usurpant l’identité de sa femme, si ce n’est pas le même. Si c’est ça, si c’est bien un compte dormant, il ne peut pas savoir et parle de complot. Ce qui est le cas.
C’est donc qu’il a été victime, lui et tous les autres, d’un vol d’identité. Dans ce cas, rien de plus simple de « voler les voleurs », les receleurs plutôt, puisqu’ils ignorent eux-mêmes être des voleurs, pour être tous de bonne-foi !
Personne n’ira déposer plainte, à mon avis. »
Sauf si justement, « ils » savent et qu’ils font vivre ces comptes !
« Dans ce cas-là, il s’agira de vérifier, au moins dans mes fichiers qui datent de juillet 2009. Et là, vous pourrez « allumer » votre ministre menteur, en toute bonne conscience, si c’est son cas ! »
À vérifier en premier…
« Mais comment aurait-il pu le découvrir lui-même ? »
Assez simplement.
« Si c’est un vrai fraudeur qui veut planquer ses rapines en Suisse, vous imaginez sa tête quand il va pour ouvrir un compte dans une agence discrète à Lausanne ou Genève et que le gars de la banque, pas au courant du truc, lui explique qu’il en a déjà un d’ouvert ? »
Gustave en est pris d’un violent fou-rire communicatif…
 
Et de toute façon, il y a eu au moins un « lanceur de rumeur », dans l’affaire du compte japonais de Rackchi. « Qui est-ce donc ? »
Paul ne sait pas.
« Mais vous avez raison amiral, il y en a au moins un. Et dont il faudra se méfier. Celui qui l’a lancée en 1996 contre Rackchi, c’est évident. »
D’autant que l’amiral venait de dire que d’après les suisses, le « ministre de la fraude », il avait au moins un compte caché depuis 1992 : les dates correspondent.
Mais il peut y en avoir plusieurs…
« D’abord celui qui a conçu le système de corruption apparente. Peut-être le même ou un autre, qui l’a mis en place et l’a fait vivre au démarrage. Je le vois bien dans l’entourage direct de Thiersmirant lui-même.
Et puis, il n’y a qu’à chercher du côté des « suicidés », genre « Grosse-Œuvre » ou un premier ministre décédé avec l’arme de service de son garde-du-corps, et on comprendra mieux.
Mais plus que ça, il y a au moins un Monsieur Robert qui a fait vivre le système jusqu’au moment du rapatriement des fonds fin 2009. Et qui, s’il a laissé faire à ce moment-là pour ne pas pouvoir s’y opposer pour cause de réunion des conditions originelles du trust, à savoir l’existence d’un émissaire de l’État français directement mandaté, moi en l’occurrence, et qui continue de jouer avec les « queues » du bidule.
Mais je ne sais pas comment et il va falloir le débusquer ou s’en méfier. »
À moins qu’il ne joue plus du tout, justement : il lui suffit alors de persister à ne rien faire.
« Les comptes ouverts dans le dos des titulaires qui en ignorent tout, continuent à être alimentés par les produits de placements réalisés un temps et ne sont jamais désinvestis, puisque ma nana du Trésor prétend qu’aucun n’a répondu aux convocations d’AG ! »
De vrais associés dormants. Fantômes, même.
L’amiral acquiesce en silence. Et Paul rebondit sur ses propres propos :
« Pourtant ça ne colle pas. Il doit exister une cagnotte propre à ce Monsieur Robert qui a donné des indications au clerc du patron du trust anglais.
Ce n’est quand même pas croyable que par exemple, le banquier des pauvres, quand il s’est fait arrêter à New-York, il ait pu payer trois millions de dollars de caution, s’offrir un superbe appartement et une société de garde du corps exigée par le proc’ local sur ses propres deniers. Soit au bas mot au moins encore 2 millions de plus qu’a pu durer la plaisanterie ! »
Sa femme est archimillionnaire…
« En tableau, pas en menue monnaie. Ce type-là n’était rémunéré qu’à hauteur de 800.000 US$/an. Et il aurait mis plus de 6 ans de salaire dans l’affaire ?
Ou vous croyez qu’elle aurait vendu un ou deux Van Gogh sans que personne ne le sache pour faire libérer le type qui la trompait avec toutes les premières venues ? Vous plaisantez, Amiral ! »
C’est vrai : c’est invraisemblable…
Incohérent.
 
Les poires Belle-Hélène et leur croustillant de chocolat chaud sont servies. Paul aborde un sujet qui l’intéresse : « Dites donc, Amiral, si avec tout ce qu’on commence à comprendre, il y a de quoi faire sauter la République une dizaine de fois, comme l’a affirmé feu Sir-Veine, vous en êtes où de votre côté avec vos putschistes de pacotille ? »
Qu’on ne lui en parle pas…
« Je ne peux plus suivre notre fameux indicateurs du moral des troupes, mis en place à la DRM. Il ferait à la fois du yo-yo et le grand écart ! »
Globalement, le moral de la troupe devrait être au beau fixe, avec un indice proche de zéro depuis qu’ils savent qu’ils vont en opération au Mali. Paradoxalement, ce n’est pas vraiment le cas.
« Car, un, le logiciel de paye va devoir être mis au rancard, alors qu’il a coûté la peau du dos, parce que c’est le boxon et source de nombre de mécontentements. Pensez, on en est à payer des avances sur des dus qui ont généré des découverts chez la plupart après qu’ils aient mangé leur épargne de précaution ! Du grand n’importe quoi !
Deux, avec ces histoires de mariage pour tous, on retrouve quantité de nos engagés dans les rangs de la « Manif’ pour tous » ! Et là, c’est sérieux. »
Tous ceux qui peuvent prendre des permissions pour aller faire le service d’ordre des manifestations le font.
Derrière « Lamoule Jobarde », leur égérie ?
Une sale gueule mais un beau-petit-cul avec la niaque en plus, de l’avis hautement autorisé de Gustave…
« Il ne faut pas oublier que dans sa famille, il y a Carlos-le-Nul et même Stanislas-Fil-au-Coq-Doré. Des mouvances de cathos, les mêmes que pour les Don-Quichotte. Mais eux avaient la fibre sociale. Ceux-là sont avant tout des réac’ !
D’ailleurs ils sont encadrés par l’ancien gouverneur militaire de Paris…. Ce qui fait désordre ! Que le ministre a intérêt à lui rappeler ses devoirs, à mon petit camarade étoilé … »
Les services ont même repéré la création de groupuscules tels que les « Homen » qui défilent torse-nu comme les « Fremen », mais en moins sexy, animés par quelques-uns comme des comploteurs comme Cervelle, un ancien para qui fait aussi journaliste…
« On a même quelques grandes-gueules de sous-off’ qui font déjà du recrutement dans les hommes du rang pour gonfler leurs effectifs et on commence à parler d’un « coup d’État des capitaines ». Bref, ce n’est pas brillant.
« L’indice se maintient autour d’une moyenne de 28 à 32, en légère augmentation donc, mais en fait, ce n’est qu’une moyenne qui dissimule un grand-écart.
Dans certaines garnisons, c’est carrément 75 à 80 d’insoumission ! Du jamais vu depuis la guerre d’Algérie, mon petit-vieux ! »
Qu’il circule des tracts et des pétitions aux relents antisémites et anti-franc-maçon comme au bon vieux temps de l’affaire Dreyfus…
Une autre époque.


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