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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 17 juillet 2014

Chapitre V

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Détour de Jacques
 
Florence et Paul poursuivent leur parcours vers l’atlantique à faire la tournée des chantiers navals et de quelques brokers connus de la côte, entre la baie d’Arcachon et La Rochelle, pour finir la semaine à « Château-sur-Cher » entre les murs de Mylène et ses fourneaux.
La saison n’est pas miraculeuse, mais elle estime que ce n’est déjà pas si mal pour un début.
Florence se sent bien chez elle, qu’elle a partiellement conçu, et supporte de moins en moins bien les trajets en voiture, tel qu’il est décidé qu’elle restera un temps sur place pour se remettre, au moins tant que les travaux de rénovation du loft parisien ne seront pas terminés.
Elle rentrera dès que possible à Paris pour finir sa grossesse.
De toute façon, Paul a l’intention de passer par Aubenas, où il aurait fait loger Florence chez sa patronne, Isabelle Nivelle, car si les dires de l’amiral se confirment, il s’agirait de faire monter sous pression les ateliers de poudre et de munition : si l’armée est engagée en opération en Afrique, les commandes de réapprovisionnement vont pleuvoir, tel qu’il serait temps d’acquérir des « options » sur les matières premières nécessaires pour y faire face.
Tant qu’à disposer d’une information « privilégiée », autant damer le pion à la concurrence, non ?
Et puis, on ne sait jamais : la menace d’un contrôle fiscal, ça se prépare également…
La perspective d’une longue étape n’enchante d’ailleurs pas vraiment Florence.
 
Il va pour reprendre la route le lendemain de son arrivée, vendredi soir, quand il doit retarder son départ. Jacques, son frère débarque dans l’après-midi, et pour le week-end, accompagné d’une superbe créature black-anthracite, montée sur échasses, à la taille ultrafine, mettant en valeur une forte poitrine ondoyante, ondulant du croupion de façon souple et pour le moins tellement incendiaire que toutes les têtes en tournent à s’en décrocher les mâchoires et au risque de s’en faire des torticolis.
Où donc son frère va-t-il pour dégotter des « mécaniques » pareilles ?
Évidemment, l’arrivée de Brigitte, sa nouvelle conquête, déclenche ipso-facto une réticence acerbe et instinctivement hostile de toute la gente féminine de l’auberge, clientes d’abord, Mylène tout de suite derrière et le petit personnel dans la foulée, Elsa et Virginie notamment, alors que les deux mitrons en ont les yeux exorbités depuis leur cuisine et que le chef de rang ne se gêne pas pour plonger profondément, avec insistance et intensité, dans le décolleté de la dame.
Une bombe atomique thermonucléaire, un appel public au viol, très sûre de son effet…
Et petit-père Jacques, pas fâché de la situation ainsi créée !
« Mon petit-frère Paul ! Quelle surprise ! Ravi de te croiser jusqu’ici. Tu connaissais déjà ce coin-là ? Ça tombe bien, il faut qu’on parle… »
Le tout, dans la même respiration.
Mais de quoi donc ?
 
De leur indivision successorale… « Je dois avoir le dossier dans le coffre de la voiture, d’ailleurs. Je vais te le chercher. » Alors que Paul ne demande rien…
Il se ballade avec les affaires familiales dans le coffre de sa Porsche, lui ?
Du coup Paul se retrouve seul avec la sculpturale Brigitte à qui il propose de s’attabler en attendant le retour de Jacques.
« C’est donc vous, le « grand-frère » ? »
Ouh là ! Ça commence mal cette affaire-là…
« Non, le cadet de la fratrie. Dites donc jeune fille, vous vivez où habituellement, comme ça, dans cette tenue ? »
Chez Jacques, depuis peu… « Il a du mal à vivre seul. Sans femme de ménage pour tenir son intérieur… »
Oui, tu parles : une femme de ménage ? Sait-elle au moins ce qu’est un balai et à quoi ça sert réellement dans la vie de tous les jours ?
Là-dessus, rapplique fissa Mylène en vue de casser le coup qui se prépare.
« Je vous sers quoi ? » Ton peu aimable.
Un Perrier-rondelle répond Paul armé d’un « s’il te plait ».
« Et à Monsieur ? »
Ah oui, vu comme ça, entre botox, ripolin, silicone, lifting et hormones, Brigitte fait parfaitement « transsexuel-opéré ». Paul n’a plus l’œil pourtant expert…
La dernière fois qu’il avait failli se faire avoir, c’était du temps du « Newvox ». Heureusement que Michel et Mylène faisaient la police autour de leur « poussin »…
Et depuis, ils avaient mis au point une stratégie pour éviter les malentendus, notamment parce que si la « candidate » n’avait pas les « yeux qui brillent », il déclinait.
D’autant mieux quand c’était un gay, un trav’ ou un trans’.
 
À savoir que si une « candidate-suspecte » se présentait au comptoir ou au restaurant pour demander Paul afin de profiter de « ses talents », elle devait passer une succession de tests, style : « Et avons-nous pris rendez-vous ? Qui vous envoie ? Quel est son pseudo ? Son prénom. De quelle ville ? »
Et enfin, « Pour quelle raison venez-vous ? » Et connaissait-elle les conditions ?
Comme la prestation était en principe gratuite, ou plutôt, « à votre bon cœur », le fait d’afficher un prix ou de répondre à côté à l’une des précédentes questions, Paul s’esquivait en prétendant poliment être indisponible.
Il en faisait de même quand la fille ne lui plaisait pas du tout, parce que le regard « terne » : il avait déjà ses exigences et préférences !
Évidemment, les « transgenres », opérés ou non, ils étaient les bienvenus, mais uniquement aux soirées du « Newvox ».
Interdits de séjour au restaurant et encore plus dans les chambres, des fois que le « taulier » ait pu avoir une puce à l’oreille qui se mette à le démanger entre deux cuites.
Dans ces cas-là, sans rendez-vous, c’était complet, même si toutes les tables étaient vides et les chambres désertées.
Quant aux rares RDV « à l’aveugle », ils n’étaient donnés que sur des indications sûres et « bouclées », vérifiées en amont.
 
Mais là, il faut dire qu’à part les pieds et la largeur des mains de Brigitte qui trahissent effectivement le genre de la personne, il y a de quoi enfumer n’importe qui de non-averti.
Et Brigitte de ne pas relever et de répondre de sa voix fluette : « La même chose, s’il vous plait ! »
Pour un cassage de coup, ç’en est un beau et superbement réussi !
Qu’est-ce qu’avait donc derrière la tête son grand-frère ?
Qui revient d’ailleurs avant les Perrier-rondelle, en faisant mine d’être désolé.
« Je suis confus, je ne l’ai pas pris ! »
Tu parles, Charles…
Et de quoi veut-il parler ?
« C’est un peu compliqué, mais j’ai besoin de reprendre tes parts dans le cabinet (d’avocat au Conseil, du grand-père). Je prépare l’entrée d’un groupe de clients, eux-mêmes avocats à Chicago : on change de dimension, on s’internationalise, on se globalise, on se mondialise et ils apportent avec eux tous leurs dossiers en cassation et au Conseil d’État. Faut donc que je reprenne tes parts indivises pour les leurs refourguer tout en restant majoritaire. »
Tant mieux pour lui si les affaires marchent bien…
« En échange, toi qui n’y connais rien en droit, je te propose de reprendre la maison de Normandie (tenue par la gouvernante locale, Marie-louise et André, son mari de jardinier-métayer). C’est une charge à l’entretien, je le sais bien, mais je n’y vais jamais puisque j’ai celle de mon ex-beau-père qui est bien plus pratique et dont j’ai hérité. Je te propose donc de faire ça à dire d’expert et il est possible que je te verse encore une soulte. Mais désolé, je me ballade tout le temps avec ce dossier pour y revenir quand j’ai un peu de temps, et là, je ne l’ai pas pris. Je ne sais pas pourquoi ! »
Il aura changé de voiture pour impressionner sa « biquette »…
Et il a besoin de venir avec un canon pareil seulement pour ça ?
« Non, bien sûr. Je ne pensais pas t’y trouver. C’est juste un week-end en amoureux, loin du bureau. Une promesse ! »
Tu parles…
C’est Elsa qui fait le service… Et questionne Jacques sur ce qu’il veut : « Et pour vous, Madame, ce sera quoi ? »
« Elsa, je te présente mon frère Jacques… » intervient Paul.
« Mais oui, je sais qui c’est ! »
Elle exagère, quand même : « Un peu de respect, s’il te plaît. »
Jacques, lui n’a rien compris : il pense que la soubrette s’adresse à Brigitte.
« La même chose » intervient Paul.
« Et pour moi, ce sera un demi, s’il vous plait. Vous avez ça au moins, dans ce trou ? » fait Jacques. 
 
« Écoute, moi, je dois filer à Aubenas. Alors je te confie à la beauté du site et j’y vais. Pour tes histoires de succession, on se voit à Paris dès que possible. »
Jacques n’a pas fait tout ce chemin impossible, ni s’être mis en quatre pour trouver une péripatéticienne hors de prix mais irrésistible rien que pour ça…
« Attend, j’ai d’autres choses à te dire. Reste dîner avec nous au moins… Je t’invite ! »
Paul est chez lui, ou presque pour détenir la SCI qui a acheté le moulin et le loue à Mylène… qui commence ses retards à payer les quittances !
Non, il faut vraiment que Paul parte sur-le-champ.
« Alors on va faire vite… » et d’abattre sa seconde carte, comme on le lui avait suggéré.
« Tu vas avoir un contrôle fiscal », lance-t-il, alors qu’il s’apprête à grossir le problème.
Paul coupe-court une fois de plus : « Je suis au courant. Ne t’en fais pas ! »
Ah bon ? Il est déjà en cours.
« Non, mais j’ai mes sources. Et je sais même qui en a eu l’idée… Ne me dis pas que tu l’ignores, parce que tu étais présent quand ça s’est décidé ! »
Cassé.
Virginie et ses rondeurs sensuelles arrive avec le demi de Jacques et s’adressant à Brigitte lui demande : « Vos babouches, ils font les mêmes pour fille ? » en désignant les escarpins à talon-aiguille qu’elle porte aux pieds et élancent encore plus la silhouette de Brigitte…
« Parce que je les trouve vraiment très jolis ! »
« Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes ? », demande Jacques.
C’est l’air du Cher, qui roule paresseusement à quelques mètres de leur table. « Ne t’en fais pas, c’est juste pour me rappeler qu’il faut que je file… La personne qui t’a donné l’adresse ne t’avait pas prévenu ? »
Prévenu de quoi ?
« Des effets de l’air du Cher… Un côté très aphrodisiaque, qui vire parfois à l’érotisme débridé et sans prévenir, tu verras.
Alors à Paris, mon grand-frère. J’ai été ravi de te croiser jusqu’ici. Mais la prochaine fois que tu veux me voir, même à l’improviste, essaye de passer un coup de téléphone avant. Pas comme la dernière fois… »
Paul se lève et prend congé non sans avoir fait le tour du personnel et embrassé Florence.
 
Ce qu’il n’apprendra que plus tard, c’est que Mylène et « ses » filles jouent ce jour-là un tour de cochon à Jacques et « sa bombe atomique », alors que Paul est sur la route.
Pas sûr que ses deux-là reviennent de sitôt…
Au commencement, Brigitte persiste à déclencher des œillades des clients masculins à la moindre occasion et de se faire aborder sans discontinuer durant le dîner et tout au long de la soirée.
Ce qui a le don d’exacerber les clientes attablées et de faire enrager Mylène qui redoute les retombées en termes d’image et de réputation pour son « petit-joyaux ».
Très vite, Elsa et Virginie entreprennent donc Jacques et sous le nez de Brigitte toute à l’effet qu’elle procure dans le cerveau reptilien de tous les mâles de l’assistance.
Un peu gonflées, les filles, mais ça a le mérite de « décoincer » un Jacques, contrarié de n’avoir pas su entretenir l’intérêt de Paul.
Le dîner est servi sans scandale, et voilà que les mitrons reçoivent quartier libre et mission de tenir la jambe à Brigitte une fois les clients de passage du restaurant repartis.
Brigitte est ainsi à la fête, pendant que les avances de Virginie et Elsa se font plus précises, accompagnées de quelques attouchements, à l’égard de Jacques se croyant ainsi enfin définitivement irrésistible.
Il ne faut pas attendre longtemps pour que Brigitte s’éclipse dans le cellier-à-vin sous prétexte de découvrir des crus de choix, et pour un trio débridé, alors que Jacques, délaissé (il ne s’intéresse pas aux vins) ouvre sa porte aux deux demoiselles.
 
Là, elles lui font un numéro de strip-tease sur le lit après qu’il se soit brossé les dents et déshabillé.
« On se demandait par laquelle vous alliez commencer ? La brune ou la blonde ? » fait Elsa mielleuse.
« Cheveux courts ou cheveux longs ? » questionne Virginie en secouant d’un large mouvement de tête sa crinière brune.
« Petits seins ou belle poitrine ? » poursuit-elle…
« Fesses serrées ou … « en formes » ? » rajoute Elsa qui agite son buste dénudé laissant voir ses jolis petits tétons roses en faisant mine de retirer sa culotte, alors que Virginie montre et fait virevolter les siens massifs et de couleur brune.
Jacques, mis « en appétit », dénoue sa serviette ceinte autour de la taille sur son manteau adipeux abdominal des gens qui mangent trop riche, absolument ravi de montrer sa nudité déjà au garde-à-vous.
Et là, les deux filles feignent l’étonnement en se regardant mutuellement dans le même geste et éclatent de rire en mirant le sexe tendu de Jacques !
« – Pas possible ! Tu as vu le tout petit bout de chipolata ? 
– Est-elle cachée, là ou quoi ?
– C’est fou que ça puisse être aussi petit ! » répond sa comparse entre deux quintes de rires… « Tu crois qu’elle fonctionne quand même ?
– En tout cas j'ai déjà fumé des joints plus gros que ça.
– Pourtant, ses pieds sont si grands…!
– Tu sais, elle est comme celle de mon petit frère qui est âgé de 9 ans.
– Ben oui, maintenant je comprends pourquoi il a une Porsche.
– Mon Dieu, elle est si petite que je pourrai même lui enfiler mes bagues !
– Tu sais maintenant pourquoi il faut juger les gens sur leur personnalité. »
Jacques se défend : « Ce n’est pas la taille qui compte… » bredouille-t-il.
« – Peut-être, mais avec un handicap pareil…
– De toute façon, depuis le passage de Paul, je suis tellement dilatée que je ne sentirai rien ! »  
Et dans le même mouvement concerté, elles ramassent leurs affaires et s’en vont toujours en riant aux éclats, sans que Jacques, qui proteste, ne puisse les retenir.
Soirée frustrante…
D’autant que Brigitte tarde à revenir, très occupée par les deux mitrons.

Le lendemain, Mylène en mère-maquerelle parfaite, leur fait : « Alors les garçons, c’était bien le transsexuel ? »
Mais non, tu parles. « Pourquoi, il a réussi à mouiller vraiment ? Vous y êtes arrivés, vous êtes sûrs ? »
Glops !
« Il paraît que ça suce mieux que ne saurait le faire une fille… et pour cause ! »
Protestations outrées des garçons.
« Rigolez pas, j’en ai vu assez dans ma vie. Mais chez celui-là, il n’y a vraiment rien de vrai, même pas les dents… Du beau boulot ! »
Dur, dur…


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