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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 13 juillet 2014

Chapitre III.2

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Partie d’échecs (2/3)
 
« Ne dites pas n’importe quoi De Bréveuil ! Je suis au courant, même si le service n’a commencé à s’intéresser à vous que l’année suivante… Entendez que si nous avions déjà le rapport de notoriété et de voisinage de votre entrée à polytechnique, la DST et la DGSE vous tenaient à l’œil, notamment depuis l’épisode de votre mariage avec un agent du NSA. Donc, si je vous en parle, vous pouvez confirmer ou infirmer, parce que de toute façon, nous allons y venir, c’est l’objet même de cette « invitation », ou plutôt de ses conséquences. »
Ah bon ?
 
Eh bien là, pour Paul, sa mise en piste reste un mystère et il le lui dit. Pourquoi lui et pas n’importe quel officier ou policier de confiance ?
« C’est une longue histoire, mon petit-vieux. Mais nous savons ce détail… Comme quoi, je ne suis pas tout seul à avoir des lacunes. »
Il y avait une « short-liste ». « Mais vous étiez le seul à être présenté à l’Élysée avec votre nom de code féminin. »
Et alors ?
« Notre ex-président, il lui fallait de la chair fraîche en permanence. Il a dû fantasmer… Vous vous souvenez peut-être que vous avez croisé le ministre de la défense en personne, au ministère ? »
Il se souvient.
« Et vous étiez accompagné par la fille Nivelle… Une blonde, n’est-ce pas ? »
Même que ça avait fait quiproquo, d’ailleurs.
« Eh bien le service sait que, sitôt rentré dans son bureau, le ministre a téléphoné au président pour expliquer que vous étiez jeune et blonde ! Lui qui n’aimait que les brunes, vous avez échappé à un passage à la casserole en règle ! » s’amuse l’amiral.
10 – Fxf6 ; gxf6 (Il y avait mieux à jouer pour l’amiral…)
11 – Ca4 …
« C’était une mission « casse-gueule » décidée dans l’urgence des pressions américaines… Il y avait eu l’affaire AZF du temps de Rackchi, celle des bombes sous les voies ferrées. Et, au moment où vous devez intervenir, il y avait l’affaire des balles de neuf millimètres comme d’un rappel au bon souvenir de la puissante Amérique.
Donc, ils ont décidé de mettre un officier de réserve, qui ait la confiance des américains, après les fiascos des enquêtes des douanes, de Bercy, de Tracfin, de la police, du renseignement intérieur, etc. persuadés que ça ne mènerait de toute façon à rien.
Pensez, depuis 17 ans que tout le monde cherchait ce pognon planqué en Angleterre !
Souvenez-vous du parcours politique de Krasoski.
Les américains ont joué le dernier premier ministre de Thiersmirant, lors de la seconde cohabitation, puisque le président lui-même les avait envoyé se faire paître.
Il a bien accepté, sur l’escroquerie Ferrayé, de rembourser les 7 milliards d’indemnités reçues et détournées du Koweït au motif que l’armée française n’est pas une équipe de mercenaires qui se bat pour le plus offrant, mais est le bras armé qui défend des valeurs universelles.
Mais rien pour le reste.
Alors, ils ont même laissé à Malabou, ce premier ministre-là, le champ libre pour ses « petites affaires » de ventes de matériels au Pakistan et dans la péninsule arabique, pourtant leur chasse-gardée à eux depuis des lustres, parce qu’il avait besoin de fonds pour sa campagne électorale, et pensant qu’une fois élu président, il saurait « se souvenir » et œuvrer à récupérer le pactole pour rembourser l’agence qui avait fait le nécessaire pour faire taire les koweïtiens.
Et puis ça a loupé, c’est Rackchi qui a été élu sur le fil. »
Ce qu’avait confirmé de son côté à Paul, Maître Lardco, celui qui est désormais député « Bleu-blanc-rouge »…
Paul n’en dit rien à l’amiral.
 
« Pour le reste, néant. Ils jouent alors Krasoski, qui est le fils du second époux d’une veuve de directeur de la CIA. Une fois Rackchi élu, il fait la connerie de dissoudre et tout le monde se retrouve avec un ancien ministre de Thiersmirant, décédé entre deux avec ses secrets, à Matignon et David-Lévy-Kholberg, DLK à Bercy ! Un comble : l’auteur ou inspirateur de l’escroquerie Ferrayé lui-même. »
Fallait faire une croix sur le remboursement des fonds secrets américains par la France, au moins pour un temps.
Même si les américains ont bien envoyé le ministre du pétrole koweïtien en mission à Matignon, mais ça n’a rien donné.
« Tout juste, on n’a plus entendu parler du « devoir d’inventaire » des années Thiersmirantes. »
11 – … ; e5
12 – b5 …
« Mon petit-vieux, là vous commencez à être mal… » affirme l’amiral un peu péremptoirement.
Donc ils ont patienté et œuvré en douce pour, qu’au second mandat de Rackchi, Krasoski soit dans l’équipe gouvernementale.
« D’abord à Bercy pour vérifier que les services n’ont pas la trace des fonds détournés, puis à l’intérieur pour les pister.
Nous, à l’armée, on n’est chargé de rien, alors que les langues commencent à se délier. Notamment chez les pilotes, et même civils où on a vu le capitaine Haddock, un pilote de 747-cargo chez « Air-Transe », lancer ses premières alertes éthiques et surtout mettre fin à la grève des pilotes en 98. Celui-là, il a commencé à être surveillé de très près par la DST et les RG, qui ont eu la peau de son pote syndicaliste à grandes moustaches et de quelques autres. »
Paul se souvient de la façon dont ce dernier avait été longtemps décribilisé et jusqu’à passer devant les tribunaux pour escroquerie après la faillite de sa propre compagnie aérienne : du bel ouvrage pour un coup à trois-bandes.
« Vous ne le savez peut-être pas, mais entre-temps le premier ministre d’après la première guerre du Golfe, Gauvoit-Béret avait commencé à indemniser les vétérans atteint du « syndrome du Golfe » après avoir inhalé de la poussière d’obus à l’uranium appauvri des A-10 américains. »
Les fameux « camions à bombes » anti-char à emploi tactique. Ils avaient d’ailleurs remis ça pour dégager Sarajevo un peu plus tard lors de la guerre de Yougoslavie.
« Tout le monde croyait que c’était les effets néfastes d’emploi d’armes chimiques ou bactériologiques, mais il n’y a eu aucune munition de ce type tiré par la coalition. »
Depuis, ils restent actifs au sein de plusieurs associations, « parce que le 1er mai 93, l’ex-premier ministre, qui avait fait un discours remarqué de politique général à l’AN sur sa lutte contre la corruption, « est suicidé » et les versements s’arrêtent net : les indemnités étaient payées avec de l’argent qui n’existait pas… », ce qui les rend encore dangereux pour la République.
« Ils ont même été priés de restituer les fonds reçus, pour certains… »
Et quelques-uns ont dû rembourser, alors que d’autres, qui ne pouvaient plus le faire parmi les vétérans, ont été plus ou moins rapidement « neutralisés »…
Ça fait mauvais genre selon Paul, qui ignorait ces détails jusque-là.
 
Et puis l’amiral poursuit sur le sort du capitaine Haddock…
« Même qu’il a fallu l’encourager un peu à persister en envoyant un mirage 2000 au-dessus de son TGV un jour de grand vent et plus tard des Transalls au-dessus de sa longère normande quand les services gouvernementaux recevaient ses courriers de dénonciation. C’était plus pour leur envoyer des signes qu’il ne fallait pas toucher à ce gars-là qui avait eu le cran d’écrire officiellement et avec constance à tous les ministres des finances successifs, sans risquer des représailles sévères. »
Haddock en avait fait état à Paul et rapporté que les trois appareils filaient en vol à très basse altitude, rampes et portes ouvertes, comme si une compagnie de parachutistes d’apprêtait à prendre position dans son jardin pour le défendre des gendarmes venus l’arrêter pour l’enfermer au secret dans une forteresse… dont ils ont le secret.
Alors que les « vétérans » ont continué à être plus ou moins « menacés » de leur côté s’ils persistaient…
« Cherchez donc la logique de ces comportements schizophrènes ! ».
12 – … ; Fe6
« Là, mon petit-vieux, j’avais un mat en 6 coups, que je ne sais plus quoi jouer, maintenant… »
13 – g3… (Qu’est-ce ? Du grand n’importe quoi ?)
« Pour en revenir à nos petits secrets d’État, Capitaine, comme ça patauge grave, les américains instrumentalisent un cadre supérieur d’EADS et lui refilent les fichiers Clearstream via une officine londonienne sans lui dire ce qu’il doit rechercher. »
C’est l’épisode « La Houde »…
« Et cette andouille leur fait un grand n’importe quoi en trafiquant les listings, ce qui débouchera plus tard sur les fameux procès Clearstream dont tout le monde a causé.
Mais surtout générera une haine féroce de Krasoski à l’égard du premier ministre de l’époque, déstabilisé par ailleurs par son divorce.
Vous connaissez la suite, ils ont réussi à mettre en face de leur poulain la fameuse « cruchitude », grâce aux manœuvres de DLK au sein même de son parti qui tentait ainsi de se racheter une virginité sur ordre, avec le renfort de quelques ex-lambertistes, et Krasoski a été élu les doigts dans le nez…
Avec une mission claire qu’il a pourtant un temps oublié… D’où l’urgence de faire des gestes concrets et votre désignation, donc vous, le chouchou des américains, pour aller à la pêche aux gros sous. »
 
D’autant qu’à peu près à la même époque, la CIA manipule aussi un cadre informaticien de la banque Sino-britannique en Suisse qui passe à Nice remettre au juge en solex de la riviera une série de DVD sous le bras, sur de l’argent sale.
Une liste qui aura plus tard fait le tour de l’Europe, en passant par Bercy et ses 3.500 exilés fiscaux dénoncés par le très rackchirien ministre des finances de l’époque dans l’équipe de Krasoski, signe tangible qu’on s’occupait bien du pognon des américains, et puis en Italie, en Grèce, Allemagne, Espagne, etc.
13 – … ; c6
« Vous allez où comme ça ? », fait-il en parlant du jeu
Au mat ? N’est-ce pas le but de ce jeu-là ?
14 – bxc6 ; Cxc6  
« Et là, vous réussissez à rapatrier les fonds, et de telle sorte que ça ne se voit pas. Mais n’imaginez pas non plus que les services restent indifférents.
D’abord Bercy qui se demande d’où tombe tout ce pognon. Ensuite l’état-major, dès qu’ils ont commencé à comprendre, et qui compte bien en tirer profit en sauvant l’essentiel du plan de restriction et de réduction des effectifs envisagé par Krasoski la dernière année de son quinquennat.
Et puis ça remue aussi dans les mess des officiers casernés et les carrés des bâtiments de la marine, sans compter les vétérans. »
C’est qu’au passage, et dès le mois d’août 2010, cette histoire-là apparaît sur la toile.
« Près de 120.000 lectures de vos aventures, sur un blog… Le type qui a mis en ligne, s’il avait publié ça dans un bouquin, il serait millionnaire à son tour. »
Et la République aurait été très mal…
 
Paul en a entendu parler : « J’y suis allé, parmi les 120.000… Un beau roman, et ce n’est qu’un roman présenté comme tel, où tous les noms sont « masqués », trafiqués. Pas très bien écrit, bourré d’erreurs mineures, mais plein de détails stupéfiants qui me font passer pour un couillon plus qu’à mon tour. Comme d’une sorte de MacGyver trousseur de jupons perdu au milieu de situations impossibles desquelles n’importe qui devrait fuir à la première occasion. »
Et n’est-ce pas ce qu’il est ?
« Une femme, pour la séduire, croyez-moi Amiral, il faut lui inspirer une profonde confiance. Et ça ne se fait pas en claquant dans les doigts ni en montrant juste sa jolie gueule. D’autant que la mienne n’est pas franchement irrésistible : je ne suis pas Alain Delon à ses débuts ! On sait qui en est l’auteur ? »


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