Question
autour de ses patrimoine et revenus
« Manu » fête sa victoire
annoncée à la Rotonde. Bel endroit sur le boulevard Montparnasse, au niveau de
la station de métro Vavin.
Notez qu’il y a La Coupole à proximité,
le Select, et quelques hauts-lieux historiques de la vie nocturne des folles-nuits
Rive-gôche de « Paris-sur-la-Seine » de l’entre-deux-guerres et jusqu’à
la fin de la IVème République.
Je crois savoir que le « Fouquet’s »,
la cantine de « Bling-bling » qui n’était alors que notre « Ô-combien-vénéré-Président »
serait actuellement en travaux sur les Champs-Élysées : Autres temps,
autres mœurs… comment on dit en Auvergne !
Ceci dit, les grandes manœuvres ont pu commencer.
Chacun cherche à se placer. Avec par exemple des « Pruneaux-la-Maire »
qui sont déjà prêts (alors qu’on ne leur a rien demandé) à entrer dans un
gouvernement de « coalition ».
Avec un « Mes-Luches » qui ne
sait déjà plus s’il est ou non de gôche – ce qui est fort drôle tellement son
programme est finalement un « copié/collé » de celui de « Marinella-tchi-tchi »,
à quelques nuances près ; comme je vous l’ai toujours dit (même quand j’étais
le seul à vous le dire… il y a des années de ça maintenant !)
Alors que certains rêvaient d’un
renouvellement de la vie politique, on risque d’assister à des négociations et
des tambouilles dignes des grandes heures de la IVème République.
Oh qu’elle s’évanouie la VIème
République, d’un coup d’un seul… !
Faudrait qu’ils en tirent les leçons au
lieu de rester invariablement autistes, non ?
Pendant ce temps, les sondages
annoncent un score pour « La-Peine » de 35 à 40 %.
Ce serait certes une défaite mais 35 à
40 % des « Gauloisiens », citoyens de la patrie des droits de l’homme
et des Libertés, votent pour elle alors qu’ils n’étaient que 21 % au premier
tour, finalement c’est effrayant et ça ressemble plus à une victoire qu’à une
défaite…
Passons : On n’y est pas encore…
Ceci dit, on en dira ce qu’on veut, mais
il serait temps qu’après les soirées festives, on revienne aux questions
laissées sans réponse., même par la haute autorité pour la transparence, restée bien curieusement trisomique sur ce point-là.
Ce n’est d’ailleurs pas moi qui les
pose, mais des professeurs de droit et des avocats qui s’interrogent de manière
pertinente sur le patrimoine et les revenus « Manu-MacRond » : M° Frédérique
Clavel, avocate au barreau d’Annecy ; M° Marie Dangibeaud, avocate au
barreau de Paris ; M° Jean-Philippe Delsol, avocat au barreau de Lyon ;
M° Solange R. Doumic, avocate au barreau de Paris, ancienne première secrétaire
de la conférence ; Monsieur Guillaume Drago, Professeur de droit à
l’Université Panthéon-Assas Paris II (ma fac de droit du temps du GUD) ; Morgane
Fauveau Daury, professeur de droit à l’Université de Picardie Jules Verne, M° Stephane
Fertier , Avocat au barreau de Paris ; M° Grégoire Gauger,avocat au
Barreau de Paris ; M° Jean-François Funke, Avocat au Barreau de Paris ;
M° Ph Meysonnier, avocat au barreau de Lyon, Ancien Batonnier, Membre du
Conseil National des Barreaux ; M° Régis Pech de Laclause, Avocat au
barreau de Narbonne, ancien bâtonnier ; M° Alban Pousset-Bougère, Avocat au
barreau de Lyon ; M° Brigitte Regnault, avocate au barreau de Paris ;
et M° Patrick Simon, avocat au barreau de Paris…
Des « baveux » qui relèvent quinze
questions sans réponse :
– Comment « Manu » peut
répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais « flambé 1.000 € par jour » alors qu’il a
indiqué avoir gagné environ 2.000 € par jour pendant les cinq années
précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en
2014 qu’un patrimoine de 156.000€ ?
Grand mystère : Déjà, flamber
1.000 €/jour même le dimanche, sans jamais se reposer, franchement, essayez
donc…
– Alors qu’il a dirigé une transaction
de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de
bonus dans ses déclarations ?
On sait que dans les banques d’affaires
le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des
émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction
considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un « incentive » très
conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution
gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.
– Comment peut-il soutenir qu’à cause
d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été
insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est
déterminé après charges ?
Ce n’est pas très cohérent, ou
alors il se dope aux matières hallucinogènes interdites, ce qui serait une
réponse à la première question…
Mais alors jusqu’à « défonce-totale ».
Ça devrait se voir…
Où il est comme moi : Il vient d’une
autre planète !
– D’où viennent les revenus de capitaux
mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296
euros en 2012 ?
Peuvent-ils ne procéder que de la seule
détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en
commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut
pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ?
Ces dividendes de 560.000€ se
rattachent-ils alors à d’autres participations ?
Dans quel cadre et selon quelles
modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ?
Enfin, que sont-elles devenues depuis
lors ?
– Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans
le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés
commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque
(SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild &
Cie ?
Il devait les apporter pour une valeur
de 372.187,20 € à la société selon avis préalable de l’assemblée générale
d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012.
Mais dans l’avis de convocation
lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les
dites actions sont apportées par deux tiers.
Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur
a-t-il confiées en garde ?
– Comment « Manu » a-t-il pu
ne payer que 53.652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la
fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et
que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENÂ doivent verser une indemnité
égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20 % par année de
service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162.120 € en 2013 lors de sa
dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?
Là, c’est un grand mystère ou un
passe-droit invraisemblable…
– Pourquoi a-t-il omis de ses
déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre
des travaux qu’il a réalisés pour 500.000 € dans une maison appartenant en
propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté,
alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt
contracté initialement par la communauté pour 350.000 € afin de réaliser ces
travaux ?
D’habitude, les bonnes choses comme les
moins bonnes se partagent totalement dans un régime de communauté…
Sans ces omissions, le patrimoine de « Manu »
en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois
supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des
manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans
d’emprisonnement et 45.000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire,
l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction
publique…
Ce qui fait tâche pour un futur
Président…
Vous non : Essayez et vous n’y couperez pas !
– D’une manière générale, qu’a-t-il
fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des
travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux
dans son appartement parisien serait resté modeste ?
Où cet argent est-il passé ?
Était-il lui-même dispendieux à ce
point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ?
Ça expliquerait la première question
mais ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr (ce torchon)
le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri
financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais
j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ».
Et le même média d’ajouter, le 26 août
2014 : « Depuis son passage par
Rothschild, » il se sent « suffisamment
riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».
Mais alors, où est le patrimoine ?
Si vous vous comprenez, moi je ne pige
plus rien. Faut dire que je n’ai pas appris à compter, mais manifestement, lui pas plus !
Il nous dit d’un côté claquer 1.000
€/jour et de l’autre n’avoir pas de gros besoins.
Il affirme que le fisc lui pique tout,
mais être suffisamment riche pour « être
à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».
Pas très cohérent, pas très
convainquant…
Mais alors pas du tout, en pense-je.
Naturellement, aucun de ces éléments ne
peuvent pas être rejetés d’un revers de main, ni ne fondent aucune accusation.
Il faudrait qu’il s’explique sans délai
ou que la justice se saisisse, afin de lever toutes les suspicions.
Non seulement, la transparence de la
vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres, et on
en a assez soupé durant cette campagne.
Mais vous comprendrez pourquoi je
voterai probablement « Lassalien » à ce second tour (j’ai chapardé un
bulletin surnuméraire)…
Sauf si la République est en danger,
naturellement.
On y reviendra, mais sachez que chaque
vote manquant comptera : Imaginez que tous les bulletins soient déclarés
nuls ou blancs, que tous les autres électeurs sauf un ce soient abstenus, un
seul bulletin valide désignerait le vainqueur de cette élection-là.
Un seul.
Je resterai donc vigilant, mais je ne
me vois pas encore ce matin voter pour l’un ou pour l’autre : Pas possible !
Tu imagines:si on se retrouve avec un nouveau Cahuzac! Mais le président cette fois!
RépondreSupprimerCe serait incroyable.
SupprimerMais non, lui ne détourne pas du pognon via la fraude : Il en fait autre chose, mais je ne sais pas quoi.
Personne ne sait et c'est là le plus curieux.
Ce n'est pas un type qui a besoin de gagner sa vie : Il est déjà au-delà.
La bonne question, c'est : Pourquoi ?
Après on trouvera le comment.
Bien à toi !
I-Cube