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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 20 novembre 2024

Les ambitions de Pékin en mer de Chine méridionale

2025 s’écrit à l'encre de Chine dès aujourd’hui
 
En tout cas, clairement et depuis plusieurs années, et plus particulièrement depuis fin 2023, la République populaire de Chine (RPC) ne cesse d’intensifier ses actes d’intimidation en mer de Chine méridionale, spécialement à l’encontre des Philippines, pour assurer sa suprématie dans cet espace maritime contesté de longue date.
Usage de sonars et d’armes soniques de surface, emploi de projecteurs pour aveugler les navires philippins, brouillage de leurs capteurs, GPS et moyens de communication, tirs à bout portant à l’aide de canons à eau sur des navires de ravitaillement non armés…
Récemment, la RPC est allée jusqu’à peindre des navires de sa milice maritime aux couleurs de sa garde côtière afin de leurrer les autorités philippines.
Des procédés agressifs qui n’ont rien de nouveau.
Mais que veut vraiment la Chine dans cette zone, et quels sont les arguments qu’elle emploie pour justifier son attitude ?
 
Il convient de rappeler qu’en 1988 déjà, 64 soldats vietnamiens non armés avaient été tués par les tirs d’artillerie de navires chinois au large de Johnson South Reef, dans l’archipel des Spratleys, un ensemble d’îles et récifs coralliens situé au milieu de la mer de Chine méridionale.
Dès lors, la RPC a progressivement établi son emprise sur sept récifs.
Tout d’abord via l’installation de marqueurs de souveraineté, puis par la construction d’« abris pour pêcheurs » puis d’installations permanentes sous le couvert de « stations météorologiques ».
La présence chinoise s’est soldée d’une poldérisation massive de ces récifs ainsi que la construction de bases navales et aériennes malgré l’engagement public pris par Xi Ping-pong de ne pas militariser la zone.
 
De plus, deux incidents majeurs sont survenus dans la zone économique exclusive (ZEE) du Vietnam en 2014 puis en 2019. La Chine avait tenté de déployer une plate-forme offshore, puis un navire de prospection d’hydrocarbures, sans permission du Vietnam.
Ces deux incidents avaient donné lieu à des affrontements brutaux en pleine mer, pour la première fois diffusés massivement par les médias locaux et internationaux.
 
En 2012, la ZEE des Philippines a été visée par Pékin. D’autres actions ont également eu lieu dans le détroit de Taïwan autour des îles Senkaku (huit îlots et rochers inhabités, revendiqués par la RPC, Taïwan et le Japon) ainsi qu’en mer Jaune.
Au fil des années, des experts ont avancé diverses raisons pour expliquer un tel comportement.
Si les tenants d’une posture « offensive », dite des « loups guerriers » – à l’instar de l’ambassadeur de Chine en « Gauloisie-olympique », Lu Shaye –, prétendent que Taïwan fait partie de la Chine de toute éternité, la réalité est quelque peu différente.
En dehors d’échanges culturels et commerciaux occasionnels, la présence chinoise à Taïwan s’est longtemps limitée à deux petits village peuplés d’environ 1.500 pêcheurs situés dans le Sud de l’île – face à l’archipel des Pescadores qui servaient à la pêche saisonnière.
La première migration d’importance depuis la Chine continentale a été le fait des colons néerlandais pour travailler sur les plantations qu’ils possédaient sur le territoire taïwanais (l’Ibérie, les « Rosbeef » et la Lusitanie ont également maintenu une présence sur l’île).
 
Taïwan n’a pas été occupée par la Chine avant 1683… Des loyalistes de la dynastie Ming et des pirates ont régné sur une partie de l’île après avoir défait les bataves.
Cette même année, l’île est apparue pour la première fois sur une carte officielle chinoise sans susciter vraiment un grand intérêt ou une réaction particulière.
L’empereur Kangxi, alors à la tête de l’Empire chinois, avait dépeint l’île comme un simple « tas de boue au-delà de la civilisation ».
La présence chinoise à Taïwan s’est donc longtemps caractérisée par une présence limitée et des conflits constants avec la population locale.
En 1895, au moment de l’invasion nipponne (ni mauvaise), seule la moitié de l’île était sous le contrôle effectif de la Chine. Et ce, malgré de nombreuses campagnes menées par les gouverneurs successifs pour combattre les tribus locales et ouvrir les campagnes à la pénétration des colons.
 
Entre 1922 et 1942, durant la retraite des forces communistes chinoises à Yan’an, qui devint le berceau de la révolution, la position officielle du Parti communiste chinois (PCC) était que Taïwan ainsi que la Corée, étaient des nations indépendantes qu’ils souhaitaient aider à se libérer de l’occupation japonaise.
Position confirmée par Mao Zedong soi-même, en 1937, lors d’une interview accordée au journaliste américain Edgar Snow.
Cependant, cette volonté a radicalement changé après que le PCC ait renversé le gouvernement du Guomindang, le parti nationaliste jusqu’alors au pouvoir – et que ce dernier trouva refuge à Taïwan. Les yeux de la RPC rivés sur l’île voisine, voient désormais dans cette dernière et son système politique démocratique une menace à neutraliser.
 
Concernant la mer de Chine méridionale, toutes les cartes publiées par la Chine, jusqu’en 1932, mentionnaient l’île de Hainan, près du Vietnam, comme son territoire le plus méridional. Ce n’est qu’après la revendication « Gauloisienne-olympique » sur les archipels des Paracels (1932) puis des Spratleys (1933), et le début d’exploitation de l’île de « Pratas Island » par un entrepreneur japonais, que les autorités chinoises se sont également mises à revendiquer ces territoires.
Elles repoussèrent progressivement le point le plus méridional jusqu’à atteindre le récif de « James Shoal » à près de 2.000 km de Hainan. Et les cartes officielles ont été mises à jour pour accompagner ces revendications.
Pourtant, alors que certains prétendent que la Chine aurait découvert et nommé l’ensemble de ces éléments maritimes depuis les « temps anciens » jusque dans les années 1990, la topographie de la mer de Chine méridionale sur ces cartes, comportait des noms qui n’étaient qu’une simple traduction phonétique de noms anglais…
 
Ces revendications reposent donc sur des justifications fragiles car les autorités chinoises, avant le début du XXème siècle pour les Paracels et les années 1950 pour les Spratleys, n’ont jamais occupé, ni peuplé, ni développé la moindre infrastructure sur aucun des éléments aujourd’hui contestés.
La seule présence chinoise attestée, au fil des siècles, se résume à celle des pêcheurs qui occupaient ponctuellement certaines îles exclusivement dans les Paracels pour se reposer et se ravitailler.
Aussi, en 1938, Wang Gong Da, alors directeur de l’influent média « Peiping New », écrivait : « Ne commettez pas de bévue diplomatique (…). Au sud de l’île Triton, il n’y a aucun lien avec le territoire chinois. Nos soi-disant experts, géographes et officiers de la Marine sont une honte pour notre pays. »
 
Les revendications du PCC sur les archipels des Paracels et des Spratleys ont certainement émergé en réaction à la conception en 1947, suivie de la publication en 1948 d’une carte, par les forces du Guomindang, comprenant la fameuse « langue de bœuf » – une ligne qui englobe, au mépris du droit international, l’essentiel de la mer de Chine méridionale.
Les dirigeants communistes avaient alors décidé de reprendre à leur compte l’ensemble de ces revendications nationalistes, afin de priver leur adversaire de toute légitimité, et de rallier une population dont ils savaient le soutien fragile.
Voilà la véritable explication de ces revendications…
Or, il y a une grande différence entre revendiquer et agir. Après la prise de contrôle de l’île de Hainan, il a fallu attendre vingt-cinq ans pour que la Chine communiste s’empare de l’ensemble des Paracels, et quatorze années de plus pour les Spratleys – à l’issue de deux batailles navales, en 1974 puis en 1988 contre le Vietnam.
 
Depuis 1948, le nombre de traits que comporte la ligne imaginaire chinoise « ligne en neuf traits » (ou « 9-dash line ») visant à revendiquer l’essentiel de la mer de Chine méridionale n’a cessé d’évoluer avec le retrait d’un trait dans le golfe du Tonkin suivi de l’ajout de deux nouveaux traits au large de Taïwan. De sorte qu’il existe près d’une dizaine de versions de ces revendications, circulant entre les différents ministères, administrations et think tanks de la RPC. Aucune de ces versions n’a à ce jour été rendue officielle.
La « langue de bœuf » ou la « ligne en 9 traits » a d’ailleurs été rendue caduque après la ratification par la RPC de la Convention des Nations unies sur le Droit de la Mer, comme l’a parfaitement démontré la décision de la Cour permanente d’arbitrage en 2016 dans l’affaire opposant les Philippines à la Chine.
Il en va de même pour la récente notion de « droits historiques ». N’ayant été mise en avant par Taïwan qu’en 1993, avant d’être copiée par la Chine entre la fin des années 1990 et le début des années 2000. Cette notion s’ajoute à des formulations vagues et pseudo-légales telles qu’« eaux sous juridiction chinoise » ou « eaux adjacentes » utilisées par Pékin.
 
Il a été dit à plusieurs reprises que la Chine pourrait être motivée par l’accès aux ressources naturelles, du fait d’une population avide de produits de la mer (de 5 à 35 kg par personne et par an entre 1960 et 2020). Mais ces besoins sont déjà satisfaits par les flottes de pêche hauturière chinoises qui sillonnent les océans Pacifique, Indien et Atlantique.
De plus, l’industrie aquacole nationale produit 60 millions de tonnes produites par an, soit 82 % de la production totale annuelle du pays.
Et en ce qui concerne le pétrole et le gaz, les travaux d’exploration et de production n’ont pas connu l’essor espéré en mer de Chine méridionale. Au début des années 2000, la signature d’un accord – non suivi d’effet – aurait établi l’idée d’une coopération entre la Chine, le Vietnam et les Philippines pour la production d’hydrocarbures dans ces eaux partagées.
Une seconde tentative, entre la Chine et les Philippines sous la présidence Duterte, s’est révélée toute autant infructueuse, Pékin ayant refusé de reconnaître la zone d’exploitation comme appartenant à la ZEE philippine.
Aucune autre initiative n’a été discutée depuis.
 
Par ailleurs, après les incidents dans la ZEE vietnamienne (motivés par l’exploitation pétrolière), la Chine a connu bien plus de succès dans sa propre ZEE, avec les gisements de pétrole de Kaipingnan, au sud de Shenzhen (2023), et de Bohai 26-6 dans la mer de Bohai (2024), ainsi que le gisement de gaz Lingshui 36-1 au sud de Hainan (2024).
Ajoutons que la Chine s’orientant vers une électrification massive, a beaucoup investi dans des centrales solaires et des parcs éoliens et a réduit sa dépendance vis-à-vis des lignes d’approvisionnement traditionnelles en pétrole et en gaz en provenance du Moyen-Orient en augmentant sa production nationale et en construisant des infrastructures avec la Russie.
Dès lors, l’élargissement de la ZEE chinoise de même que les multiples agressions dans celles de pays voisins ne semblent pas être motivées par le souci d’acquérir davantage de ressources naturelles.
Pékin n’a nul besoin, à court ou moyen terme, des éventuelles réserves contenues en mer de Chine méridionale.
 
D’autres intérêts, non économiques, semblent ainsi prendre le pas.
À commencer par le désir ou la nécessité de construire une zone tampon, afin de maintenir à distance les États-Unis et leurs alliés du Dialogue quadrilatéral pour la sécurité (l’Australie, l’Inde et le Japon). La RPC chercherait également à renforcer son influence sur ses voisins et à créer un espace permettant à ses sous-marins de se « diluer » en toute sécurité dans ces eaux avant d’atteindre l’océan Pacifique.
 
Dès lors, les autorités chinoises cherchent à prouver leur légitimité en soutenant un projet de réunification nationale qui mettrait fin au « siècle d’humiliation » pour effacer les désastres d’anciennes grandes réformes menées par le Parti communiste. À l’instar des campagnes « trois anti » en 1951 et des « cinq anti » au printemps 1952, celle des cent fleurs (1957), le Grand bond en avant (1958-1961) au bilan humain tragique (plusieurs dizaines de millions de morts) ou encore la Révolution culturelle (1966-1976).
À ce titre, il semble que la Chine considère le Vietnam et les Philippines comme des dommages collatéraux de sa vaste et croissante campagne de guerre asymétrique en mer de Chine méridionale.
Ainsi, « Xi-Ping-pong » a réussi, via ses revendications dans ces eaux territoriales, à tirer profit d’une situation juridique complexe et aussi de détourner l’attention des citoyens chinois des difficultés économiques et sociales du pays.
Un classique : Tu fais la guerre aux frontières, parce que à l’intérieur la situation n’est pas brillante…
C’était vrai pour la « Teutonnie-nazi », ça l’a été tout au long de la décolonisation, ça l’est toujours en Russie, ça le sera également en Chine…
 
Le gouvernement s’est en effet évertué à rassembler la population chinoise autour de cette politique agressive. En augmentant la production de nouvelles frégates, de destroyers et d’autres infrastructures militaires.
Les autorités comptent engendrer des actifs à long terme et de nouveaux emplois dans l’industrie.
 
Il reste désormais à espérer que les scénarios d’une confrontation majeure entre la Chine et Taïwan, ou avec les Philippines, ne se concrétiseront pas.
Le scénario d’une reconquête de Taïwan, quel qu’en soit le prix aurait un coût humain probablement phénoménal (pour un pays qui – comme la Russie – est en phase de transition démographique…), mais aussi, financier extrêmement élevé pour l’ensemble du globe, si l’on en croit les analyses de la société d’information boursière Bloomberg.
Une catastrophe qui n’aurait probablement pas de frontières.
Et les tensions créées par la politique discriminatoire des tarifs douaniers que va créer « McDo-Trompe » n’arrangeront rien : Si le marché US est fermé pour l’atelier du monde qui n’aura en plus pas accès aux technologies de la Silicon Valley, ne fera que jeter de l’huile incendiaire sur le feu qui couve.
 
Les dirigeants des pays de la zone « pacifique », seront-ils plus ou moins raisonnables que ceux de la zone « atlantique » ?
Telle est la bonne question… en notant que « McDo-Trompe » aura été le seul Président « Ricain » à ne pas avoir déclenché de conflit armé : Ça doit lui manquer, n’est-ce pas… 
C’était un petit billet de réflexion sans prétention avant d’ouvrir le feu et d’écrire le futur de 2025 : On y est !  
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

mardi 19 novembre 2024

Projet 2025

Conservatisme « interne » des États-Unis d’Amérique
 
Le « Projet 2025 », également connu sous le nom de projet de transition présidentielle, est un ensemble de 900 pages de propositions politiques conservatrices de droite proposé par la Heritage Foundation (un think-tank privé) visant à transformer le gouvernement fédéral des États-Unis et à consolider le pouvoir exécutif si « McDo-Trompe », ancien président des États-Unis et candidat du Parti républicain, devait remporter l’élection présidentielle de 2024.
Ce qu’il a fini par réussir, brillamment faut-il rajouter….
 
Globalement, il propose de remplacer des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux par des personnes nommées pour leurs positions conservatrices (le « spoil system »), de réformer en profondeur certaines agences fédérales et d’appliquer un programme xénophobe, protectionniste, conservateur et climato-sceptique.
Il affirme par ailleurs que le président doit avoir un pouvoir absolu sur le pouvoir exécutif.
Ce projet aura été critiqué pour ses positions décrites comme autoritaires et nationalistes chrétiennes (huguenotes et hérétiques pour un papiste comme moâ) et pour les atteintes à l’État de droit et aux libertés fondamentales qu'il pourrait provoquer.
Mais peu importe si une majorité de citoyens le désire réellement.
 
Bien que le Projet 2025 ne puisse légalement promouvoir un candidat, nombre de ses contributeurs sont associés à « Trompe » et à sa campagne. La Heritage Foundation emploie d’ailleurs de nombreuses personnes étroitement liées à « Trompe », y compris des membres de son administration 2017-2021, et coordonne l’initiative avec des groupes conservateurs dirigés par des alliés du futur président.
Les responsables de sa campagne ont eu des contacts réguliers avec le « Projet 2025 » et ont déclaré à Politico en 2023 que le projet s’alignait bien sur leur programme « Agenda 47 », bien qu’ils aient déclaré que le projet ne parlait pas au nom de « Trompe » ou de sa campagne.
Les propositions controversées du projet ont d’ailleurs conduit le candidat lors de sa campagne à prendre leurs distances avec le projet en 2025, déclarant qu’il n’en savait « rien » et qualifiant certaines parties du projet de « ridicules et abyssales » !
 
Dans la foulée, Paul Dans, directeur du projet, démissionne sans en préciser la raison. Des critiques ont rejeté ces distanciations soulignant que de nombreux contributeurs, qui devraient obtenir des rôles de direction dans une future administration Républicaine à venir, et les trois cents fois où « Trompe » avait été mentionné dans les plans en date du 10 juillet 2024 présume du contraire.
Il est tout fois important de noter que ce document n’est en principe pas en lien direct avec le président « Trompe » ni avec les membres exécutifs de la campagne 2024, mais plutôt issue de réflexions d’un « think-tank » privé avec des postions qui s’alignent sur celles du président et d’autres qui ne sont pas du tout ses points de vues, ou celles de membres du parti républicain.
Convergences et dissonances troublent les pistes d’inspiration et la filiation politique.
 
Le Projet 2025 n’est pas le seul programme conservateur à disposer d’une base de données de recrues potentielles pour une éventuelle administration républicaine, bien que les responsables de ces différentes initiatives aient tous des liens avec « Trompe ».
De manière générale, ces initiatives cherchent à lui éviter les erreurs de son premier mandat, lorsqu’il est arrivé à la Maison-Blanche sans être préparé. En reclassant des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux, dont l’évolution de carrière est jusque-là basée sur le « mérite », en tant que personnes nommées pour des raisons politiques pour pouvoir les remplacer par des personnes loyales à « Trompe » certains craignent qu’ils soient prêts à faire des entorses au protocole, voire dans certains cas à enfreindre des lois, pour atteindre ses objectifs.
On constate qu’au moins 140 personnes ayant travaillé dans l’administration « Trompe » ont participé au Projet 2025 d’une manière ou d’une autre, dont plus de la moitié sont répertoriées comme auteurs, éditeurs et contributeurs.
Vox estime de son côté que près des deux tiers des auteurs et des éditeurs ont travaillé pour son administration. Six de ses secrétaires de cabinet sont ainsi des auteurs ou des contributeurs, et une vingtaine de pages sont créditées à son premier adjoint au chef de cabinet.
Aussi, le projet acquiert une réputation dans les cercles conservateurs en tant que foyer institutionnel pour la jeune et loyale coterie de membres du personnel de « Trompe ».
 
Ceci précisé, le projet présente quatre objectifs principaux dans Mandate for Leadership : Restaurer la famille en tant que pièce centrale de la vie américaine ; démanteler l’État administratif ; défendre la souveraineté et les frontières de la nation ; et garantir les droits individuels donnés par Dieu pour vivre librement.
« La longue marche du marxisme (…) à travers nos institutions est arrivée à son terme. Le gouvernement fédéral est un mastodonte, utilisé comme arme contre les citoyens américains et les valeurs conservatrices, et la liberté est assiégée comme jamais auparavant. »
 
Le Projet 2025 envisage ainsi des changements généralisés au sein du gouvernement, en particulier en ce qui concerne les politiques économiques et sociales et le rôle du gouvernement fédéral et de ses agences.
Le plan propose de prendre le contrôle partisan du département de la Justice (DOJ), du Federal Bureau of Investigation (FBI), du département du Commerce, de la Commission fédérale des communications et de la Federal Trade Commission (FTC), ainsi que de démanteler le département de la Sécurité intérieure en le subdivisant en plusieurs ministères.
Il prévoit aussi de réduire fortement les réglementations environnementales et climatiques pour favoriser la production de combustibles fossiles.
Le projet cherche à instaurer des réductions d’impôts, même si ses auteurs ne sont pas en accord sur le degré de protectionnisme à adopter.
Il recommande de supprimer le ministère de l’Éducation, dont les prérogatives seraient transférées à d’autres agences ou supprimées.
Ce projet conduirait les États-Unis à réduire leur financement des recherches sur le climat, tandis que les National Institutes of Health (NIH) seraient réformés selon des principes conservateurs.
Bref, se séparer de tout ce qui est jugé inutile….
 
Le Projet 2025 propose aussi de criminaliser la pornographie et de limiter le droit à l’avortement voire d’éliminer la couverture de la contraception d’urgence en application de l’Obamacare.
Les partisans du Projet 2025 soutiennent que la vie commence dès la fécondation…
(Elle y est même antérieure, à mon sens, mais bon…)
Le Mandate stipule que le Département de la Santé et des Services Sociaux (Department of Health and Human Services ou HHS) doit « redevenir connu sous le nom de Département de la Vie », comme l’a surnommé le secrétaire du HHS de « Trompe » Alex Azar, en janvier 2020, exprimant sa fierté de « faire partie de l’administration la plus pro-vie de l’histoire de ce pays ».
Le projet 2025 affirme ainsi qu’il repositionnerait les politiques du ministère « en rejetant explicitement la notion selon laquelle l’avortement est un soin de santé et en rétablissant son énoncé de mission dans le plan stratégique [du HHS de « Trompe »] et ailleurs pour inclure la promotion de la santé et du bien-être de tous les Américains « de la fécondation à la mort naturelle » ».
Belle ambition que voilà !
 
En 2022, la Cour suprême décide, dans cas Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, que la Constitution ne confère pas de droit à l’avortement, laissant ainsi aux États le soin de créer leur propre législation en la matière, mais le Projet 2025 encourage le prochain président à « promulguer les protections les plus solides pour les enfants à naître que le Congrès pourra soutenir ». Le Projet déclare également que « la décision dans l’affaire Dobbs n’est qu’un début. Les conservateurs… devraient pousser aussi fort que possible pour protéger les enfants à naître dans toutes les juridictions américaines. »
La Reproductive Healthcare Access Task Force (Groupe de travail sur l’Accès aux Soins de santé en matière de Reproduction) créée par le président « Bail-dan » serait remplacée par une agence « pro-vie » dédiée qui « utiliserait son autorité pour promouvoir la vie et la santé des femmes et de leurs enfants à naître ».
 
Le projet propose toutefois de supprimer les protections contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre et de mettre fin aux programmes de diversité, équité et inclusion (DEI) ainsi que de discrimination positive.
Il recommande également l’arrestation, la détention et la déportation des migrants sans papiers vivant aux États-Unis…
Dans la même veine, le « Projet 2025 » promeut la peine de mort et salue le « caractère définitif » et la rapidité de cette peine.
 
Tout-à-fait logiquement, les critiques du Projet 2025 le qualifient d’autoritaire et nationaliste chrétien et affirment qu’il vise à transformer les États-Unis en une autocratie, dans laquelle une seule personne, le président, détiendrait la majorité du pouvoir des États-Unis d’Amérique. De nombreux experts juridiques ont affirmé que cela porterait atteinte à l’État de droit, la séparation des pouvoirs, la séparation de l’Église et de l'État et aux libertés publiques aux États-Unis.
Ainsi, certains conservateurs et républicains critiquent le plan pour sa position sur le changement climatique et le commerce extérieur.
D’autres estiment que le Projet 2025 n’est qu'une « façade » pour cacher quatre années de vengeance personnelle à tout prix et pour défaire « presque tout ce qui a été mis en œuvre » par l’administration « Bail-Dan ».
Et justement, les auteurs du projet reconnaissent que la plupart des propositions exigent que le Parti républicain contrôle à la fois la Chambre des représentants et le Sénat américains. D’autant que certains aspects du plan ont par ailleurs été jugés anticonstitutionnels par la Cour suprême plusieurs mois avant l’élection et pourraient faire l’objet de contestations judiciaires.
 
Le The Washington Post décrivait le projet comme « l’articulation la plus détaillée de ce à quoi ressemblerait un deuxième mandat de Trump ».
Initialement la campagne « Trompe » déclarait que le projet s’alignait bien avec leurs propositions, le « Projet 2025 » est de plus en plus source de frictions avec les équipes de campagne, qui évitent généralement les propositions politiques spécifiques pouvant être utilisées pour le critiquer.
Ainsi en juillet 2024, « Trompe » désavoue publiquement le « Projet 2025 ». Dans la foulée, son directeur démissionne sans en préciser la raison. L’équipe de campagne républicaine dit « accueillir favorablement » la disparition du projet et prévient que cela « devrait servir d’avertissement à toute personne essayant de faire croire qu’ils ont une influence sur Donald Trump et sa campagne ».
De leur côté, les démocrates citaient de nombreux membres du cercle rapproché du magnat républicain qui sont liés ou ont participé à l’élaboration de ce texte.
Ils ajoutaient que « le fait de cacher ce projet au peuple américain ne le rend pas moins réel – en fait, cela devrait inciter les électeurs à s’inquiéter davantage de ce que Trump et ses alliés cachent d’autre. »
 
Le budget de ce rapport – y compris la formation de loyalistes pour prendre les rênes de l’administration – a été estimé à 22 millions de dollars. Impossible de savoir exactement d’où vient cet argent faute de transparence.
Une partie semble avoir été apportée par des grandes fortunes à travers des structures de financement coordonné dont certaines sont liées à l’activiste conservateur Leonard Leo. Parmi les entreprises qui ont contribué à ces fonds ou bien ont financé des groupes directement impliqués dans le « Project 2025 », on trouve les frères Koch, des acteurs financiers comme Fidelity ou Vanguard, ou encore des compagnies pétrolières comme Pioneer ou Shell.
Mais les liens avec les grandes entreprises ne sont pas seulement financiers. De nombreux lobbyistes attitrés de multinationales américaines comme Meta (Facebook), Verizon, Amazon, Ford ou General Motors sont cités parmi les rédacteurs du projet.
Parmi les autres contributeurs, on trouve aussi divers représentants de petites entreprises spécialisées dans l’assurance maladie ou les technologies médicales – mais pas de grande multinationale du secteur pharmaceutique.
PhRMA, le lobby regroupant tous les géants du secteur, aujourd’hui dirigé par un triumvirat regroupant Daniel O’Day de Gilead, Albert Bourla de Pfizer et Paul Hudson de Sanofi, a néanmoins financé Heritage Foundation et plusieurs des autres groupes et « think tanks » derrière le « Project 2025 » à hauteur de 530.000 dollars.
Un soutien qui pourrait expliquer que le Project 2025 prévoit d’annuler la réforme introduite en 2022 qui autorise enfin le programme fédéral Medicare à négocier le prix des médicaments avec les laboratoires au lieu de les accepter passivement comme elle y était obligée auparavant – ce qui explique que ledit prix des médicaments soit considérablement plus élevé aux États-Unis que dans le reste du monde.
Presque personne, même parmi les républicains, ne souhaite revenir sur cette décision. Cette mesure qui ne plaît qu’à l’industrie pharmaceutique se trouve mêlée dans le chapitre « Santé » à des propositions comme l’interdiction de toute forme d’avortement et l’abandon de toute mesure de protection vis-à-vis des personnes LGBTQ+ (HPI+++).
 
« Élan-Must » s’est illustré ces dernières semaines par son soutien de plus en plus actif à l’ancien président, est désormais pressenti pour prendre la tête d’une commission chargée de rendre le gouvernement fédéral plus « efficient » en réduisant drastiquement la taille de l’administration fédérale et en procédant à des coupes claires dans les régulations.
Un programme qui correspond avec ses intérêts personnels – ses entreprises sont sous le coup de plusieurs procédures initiées par des agences fédérales – mais qui est aussi parfaitement aligné avec la vision du monde d’une droite américaine bien décidée à en finir avec « l’État administratif ».
 
Plus discrètement, mais de manière sans doute plus influente, un autre « think tank » créé au lendemain de la défaite de Trump en 2020 par des proches, l’American First Policy Institute, semble destiné à jouer un rôle de premier plan dans l’éventuelle future administration du milliardaire. Sa présidente Linda McMahon a d’ailleurs été désignée coleader de l’équipe qui serait chargée de mener la transition. L’American First Policy Institute, qui affichait en 2022 un budget de 23,6 millions de dollars mais ne divulgue pas le nom de ses donateurs, a lui aussi élaboré une feuille de route, sur laquelle il est beaucoup plus avare de détails que Heritage. Mais les grandes lignes – le démantèlement de l’administration fédérale, l’abandon des politiques climatiques, le soutien aux revendications des groupes religieux – restent les mêmes.
 
Voilà pour les grandes lignes… Et vous aurez noté qu’il n’est guère question de politique étrangère, de relations commerciales, de droit de douane, de guerre et de paix, d’Ukraine ou de Palestine, de migration et de « mur de la honte » (celui qui protège les libertés « ricaines »).
Les dires du candidat suffisent largement à dessiner ce que seront les 4 prochaines années sur ces plans-là…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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lundi 18 novembre 2024

Inquiétude et satisfaction…

Le chromosome Y est en train de disparaître
 
1 – Inquiétude : La question reste de savoir si l’humanité y survivra ou non.
Si c’est une source d’inquiétudes pour quelques scientifiques, ce devrait être une grande satisfaction pour toutes les féministes des « #MeToo » et autres « #BalanceTonPorc » : Elles seront débarrassées, dans un avenir plus ou moins lointain, de tous leurs agresseurs… sexuels potentiels…
Et personnellement, je serai satisfait… pour avoir inventé un roman de science-fiction – pour le journal du lycée – où dans un futur lointain, l’humanité se reproduisait par parthénogénèse et clonage et, à la suite d’une erreur de manipulation génétique, un laboratoire aurait laissé naître et grandir un kouillu…
Mais je ne sais plus ce que j’ai fait de ce manuscrit : Probablement perdu à l’occasion d’un de mes nombreux déménagements…
 
Il faudrait que je m’y remette, parce que c’était déjà l’embryon d’une histoire « politique », où l’élite des gouvernements (unifiés) de la planète protégeait le secret de leurs déviances… hétérosexuelles clandestines !
Vous le savez, j’aime bien les choses complexes.
Mais depuis, la vie m’aura rattrapé et me sert tous les jours tellement de choses … « suspectes », illogiques, contraire aux « apparences normatives » (les « fils rouges » qui apparaissent ici et là de temps à autre où on ne les attend pas…) qu’il n’y a plus aucun besoin de créer des fictions pour épater son neurone…
 
Dans cette histoire, bien réelle de disparition du chromosome Y, les scientifiques postulent qu’un nouveau gène pourrait façonner l’avenir des hommes.
Or, ce chromosome Y, est porteur du genre masculin. Cette disparition annonce-t-elle la fin de l'espèce humaine ? Heureusement, une récente découverte chez les rats épineux du Japon offre une lueur d’espoir.
Car l’évolution ne cesse de nous surprendre.
Alors que le chromosome Y, déterminant du sexe masculin chez les mammifères, s’érode inexorablement, des chercheurs japonais ont mis en lumière un mécanisme alternatif de détermination du sexe chez certains rongeurs.
Cette formidable découverte, publiée en février 2024 (en début d’année, le temps que les corbeaux arrivent porteurs de la dépêche jusqu’à mon domicile « parigot-olympique ») dans la revue Proceedings of the National Academy of Science, ouvre en effet de nouvelles perspectives sur l’avenir de la reproduction humaine et l’évolution des espèces.
 
Le chromosome Y, qui est porteur du gène SRY responsable du développement masculin, s’amenuise au fil des générations. En 166 millions d’années d’évolution séparée, il a perdu près de 850 gènes. À ce rythme, les 55 gènes restants pourraient disparaître d’ici 11 millions d’années.
Tant pis pour « #MeToo » : Il faudra patienter encore un peu…
Mais cette perspective soulève des questions cruciales sur l’avenir de notre espèce : Comment déterminer le sexe sans le chromosome Y ? La reproduction humaine est-elle menacée ? L’extinction de l’Homme est-elle inévitable ?
Contrairement aux reptiles capables de parthénogenèse, les mammifères nécessitent des gènes paternels pour se reproduire. Sans spermatozoïdes, et donc sans hommes, l’espèce humaine serait vouée à disparaître.
Heureusement, la nature a plus d’un tour dans son sac évolutif !
 
Ainsi, l’équipe du professeur Asato Kuroiwa, de l’Université d’Hokkaido (les bains-de-pieds), a fait une découverte passionnante chez les rats épineux du Japon. Ces rongeurs, répartis sur trois îles japonaises, ont perdu leur chromosome Y et le gène SRY, mais continuent de se reproduire.
Les chercheurs ont identifié une minuscule duplication d’ADN près du gène SOX9, présente uniquement chez les mâles.
Cette séquence de 17.000 paires de bases, sur les 3 milliards que compte leur génome, semble jouer un rôle crucial dans la détermination du sexe.
Comme quoi, une paire de kouilles, un pénis et un « nerf-honteux » qui commande tout ça, ça ne tient pas à grand-chose…
Cette découverte suggère ainsi que l’évolution humaine peut développer des alternatives au chromosome Y pour déterminer le sexe.
L’apparition de ce gène sexuel chez les rats épineux illustre la capacité d’adaptation des espèces.
Mais, ce processus n’est pas sans risque : L’émergence de différents systèmes de détermination du sexe pourrait conduire à la séparation de nouvelles espèces.
 
Imaginons un instant le futur de l’humanité dans 11 millions d’années : Extinction totale faute de mécanisme de détermination du sexe ; survie grâce à l’évolution d’un nouveau gène sexuel ; apparition de plusieurs espèces humaines distinctes, chacune avec son propre système de détermination du sexe…
Or, cette dernière hypothèse, bien que spéculative, n’est pas sans rappeler l’histoire évolutive des Homo sapiens-sapiens, Homo-neanderthalensis et autres espèces humaines aujourd’hui disparues.
Et au-delà des implications biologiques, cette recherche nous invite aussi à repenser notre conception de l’identité sexuelle. Si le chromosome Y n’est plus le seul déterminant du sexe masculin, comment définir la masculinité ?
 
Cette question, longtemps cantonnée au domaine de la biologie pour déborder dernièrement sur les JO (au moins en boxe), pourrait bientôt rejoindre les débats sociétaux sur le genre et l’identité.
L’évolution ne cesse de nous rappeler que la nature est bien plus complexe et fascinante que nos catégories ne le laissent parfois supposer.
L’avenir de l’Homme ne tient peut-être plus à un chromosome, mais à notre capacité d’adaptation et d’évolution, tant biologique que conceptuelle.
Voilà qui va peut-être rebattre les cartes des prétentions d’Aragon…
D’autant que les recherches se poursuivent autour de l’utérus artificiel (qui devrait émerger dans la ou les deux décennies à venir) revisitant totalement les fondements de nos sociétés sinon de nos civilisations…
Que ça va être marrant entre les « nouvelles sciences de la vie » et tous les « barbus » de la planète, qu’ils soient mahométans ou fondamentalistes chrétiens…
 
2 – Satisfaction : En attendant, on se contente de peu pour se réjouir : On a enfin observé la désintégration d’un kaon en pion !
Une désintégration ultra-rare pourrait bouleverser la physique. Un phénomène rarissime vient qui pourtant d’être observé au CERN : D’autant que si je me réjouis de savoir comment on fabrique un « pion » de bahut, ces sadiques nés pour te pourrir la vie de lycéen et de collégien, ou un pion d’échiquier, cette désintégration d’un kaon changé en pion et en paire de neutrinos intrigue fortement les scientifiques.
Car ce processus, rarissime, pourrait ouvrir une nouvelle porte vers des phénomènes physiques inconnus.
C’est l’expérience « NA62 » qui est au cœur de cette découverte.
 
Vous ne le saviez pas, mais l’expérience « NA62 » mesure environ 270 mètres de long et est hébergée dans les cavernes TCC8 et ECN3 de la zone Nord du CERN.
Moâ-même, pourtant au courant de presque tout et même du reste, je n’ai appris que récemment ces « détails » historiques…
Donc, le kaon, une particule subatomique, se désintègre en un pion, accompagné d’une paire neutrino-antineutrino.
Ce phénomène est si rare que le Modèle Standard prévoit moins d’un événement de la sorte pour 10 milliards de kaons. C’est dire qu’il est plus facile d’observer le Prince Albert sur les pontons des Sables-d’Olonne un jour de départ de Vendée-Globe-Challenge ou la princesse Charlène sur le quai d’honneur de « Calvi-Balagne » un jour d’été, que de photographier un kaon en train de transmuter…
Cette faible probabilité fascine les physiciens car elle pourrait en effet révéler une nouvelle physique, au-delà de notre compréhension actuelle.
Bref, l’équipe du « NA62 » avait tout de même conçu des dispositifs spécifiques pour observer cette désintégration.
 
La belle Cristina Lazzeroni, professeur à l’Université de Birmingham, souligne d’ailleurs l’importance de cette observation et me demande (gentiment) de relayer l’information (ce que je fais bien volontiers tellement vous n’en avez rien à battre dans votre vie de tous les jours à trimer pour payer vos impôts et charges sociales…).
Pour elle, c’est une des plus rares jamais enregistrées, avec un niveau de certitude atteignant le célèbre « 5 sigma » (moins que que-dalle).
D’autant que la collaboration entre les chercheurs a été essentielle pour obtenir ce résultat (ce qui n’est pas le moins important, soyez-en sûrs…).
 
Produits grâce à un faisceau intense de protons accélérés par le Super Synchrotron à Protons du CERN, les kaons sont d’abord isolés dans un faisceau de particules secondaires dirigé vers le détecteur « NA62 ». Ce détecteur mesure les produits de désintégration des kaons avec une grande précision, en particulier les pions, les seuls produits détectables.
Son collègue, Giuseppe Ruggiero de l’Université de Florence, rappelle que cette découverte est le fruit de plus d’une décennie d'efforts (et de subventions).
Selon lui, la probabilité extrêmement faible de cette désintégration a rendu la tâche difficile, mais le résultat est une récompense à la hauteur des efforts investis, me prévient-il.
 
Les données proviennent d’expériences menées entre 2021 et 2022, à la suite de l’ajout d’améliorations techniques. Grâce à une intensité de faisceau accrue et une analyse plus fine, l’équipe a pu identifier plus de signaux potentiels tout en réduisant les erreurs de mesure.
L’équipe « NA62 » se concentre alors sur ce processus de désintégration parce qu’il est particulièrement sensible aux nouvelles théories physiques.
Bien que les résultats actuels correspondent aux prédictions du Modèle Standard, une légère augmentation observée pourrait suggérer l’existence de nouvelles particules…
Quelle surprise, n’est-ce pas ?
Les prochaines années (et son flot de subventions publiques) seront décisives pour confirmer ou infirmer l’existence de ces nouvelles théories hypothétiques.
 
Car qu’est-ce que le Modèle Standard en physique des particules ?
Eh bien, ce Modèle Standard est la théorie qui décrit les particules élémentaires et leurs interactions fondamentales. Il regroupe trois des quatre forces fondamentales de l’Univers : L’électromagnétisme, la force nucléaire forte et la force nucléaire faible. La gravitation, en revanche, n’y est pas incluse mais figure dans le même « modèle standard » mais cosmologique.
Cette théorie organise les particules en deux catégories principales : Les quarks et les leptons. Les quarks forment les protons et les neutrons, tandis que les leptons incluent des particules comme les électrons et les neutrinos.
Les bosons, comme le photon ou le boson de Higgs, sont responsables des interactions entre les particules.
 
Bien que très performant, le Modèle Standard n’explique pourtant pas tout. Comme il est pressenti, il n’intègre pas la gravité, la matière noire ou l’énergie sombre, ce qui pousse les scientifiques à chercher de nouvelles théories pour compléter ou dépasser ce modèle.
Mais alors, qu’est-ce que la désintégration d’un kaon, dans tout ça ?
Bé, la désintégration d’un kaon est un processus dans lequel un kaon, une particule subatomique instable, se transforme en d’autres particules plus légères.
Et ces transformations suivent les lois de la physique des particules, notamment celles décrites par le Modèle Standard.
Le kaon peut ainsi se désintégrer en un pion, un neutrino et un antineutrino.
 
Ce processus est important car il se produit très rarement. En effet, moins d’un kaon sur 10 milliards se désintègre ainsi. Les chercheurs s’y intéressent tout particulièrement, car des écarts par rapport aux prévisions du Modèle Standard pourraient révéler de nouvelles particules ou forces encore inconnues, avons-nous déjà précisé.
On ne sait jamais : Il faut pouvoir justifier de subventions supplémentaires pour des recherches complémentaires !
Pendant ce temps-là, il s’agit pour vous que ça intéresse au premier chef, de ramer toujours plus fort pour payer des impôts et des charges sociales supplémentaires, tiens donc !
 
Ça méritait d’être souligné, au moins jusqu’à ce que l’espèce disparaisse faute de kouillus en nombre suffisant !
 
Sur ce, bon début de semaine à toutes et à tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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