Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 19 avril 2024

Retenues pour vous par Jean-Marc…

Une semaine quelconque…
 
Ce sont des dizaines de personnes qui se bousculent au coin d’une rue.
Et plus le temps passe, plus l’attroupement prend de l’ampleur.
Un policier approche, fend la foule et voit deux gars couchés par terre, l’oreille collée au sol.
« — Alors ? » demande le policier. « Vous entendez quelque chose ?
— Non », répond Jean-Marc.
« — Et c’est justement ce qui nous embête » ajoute Jean-Paul. « Ça fait une heure qu’on est ici et on n’entend rien.
— Mais vous pensez entendre quoi au juste ?
— Nous ? Ben on ne le sait pas, justement. »
Ça rappelle la fois où Jean-Marc regardait obstinément le ciel au milieu d’une rue passante dans la ville, en restant immobile… Une puis deux, puis trois personnes et bientôt un attroupement s’étaient arrêtés et regardaient dans la même direction.
Jean-Marc a repris son chemin quand il a constaté qu’il ne saignait plus du nez…
 
Il y a quelques dizaines d’années, les partis politiques achetaient les votes en donnant des frigidaires, des emplois, des places en crèches, des livres aux écoles.
Aujourd’hui, au Nigeria ils font mieux : Des hommes politiques auraient acheté des votes aux élections avec du … viagra !
Pas beaucoup. À petites doses !
« Votez pour moi et vous banderez toujours ! »
Notez que ça vaut Daech qui fournit les candidats aux attentats suicides en Captagon, la pilule d’Allah l’unique et promet 70 vierges en son paradis.
 
« — Comme ça tu as pris une maîtresse », lance Germaine en hurlant sur Jean-Marc qui vient d’entrer aux petites heures du matin. « Comme ça tu en as assez de moi ?
— Non. Justement, je n’en ai pas assez ! »
 
Une revenue de plus :
Jean-Marc et Jean-Jacques, deux vieux potes, complètement saouls, se racontent des histoires depuis des heures.
Soudain, Jean-Jacques éclate en sanglots…
« — Je dois t’avouer une chose terrible. Il faut que je te le dise. Je l’ai sur le cœur depuis des années.
— Bof. Vas-y, on est des amis.
— Ben, ta femme…
— Quoi, ma femme…
— Ta femme, je couchais avec elle quand tu travaillais à Amiens.
— Ah ? Mon pov’-vieux… Moi, encore, mais toi, t’étais pourtant pas obligé…
— C’est tout ce que ça te fait.
— Ben oui. On est quitte : Moi je couchais avec la tienne la veille de ton mariage. »
 
Jean-Marc rencontre Jean-Régis qui lui rapporte la conversation qu’il a eu récemment avec son petit-fils. La conversation roulait sur le prix de la vie, l’inflation et pour bien expliqué, Jean-Régis lui disait que :
« — Quand j'étais un enfant, comme tu l’es maintenant, ma maman m’envoyait à l’épicerie du coin avec 5 francs, ce qui représente aujourd’hui 76 centimes d’euro, pour faire les courses.
Je revenais à la maison avec une plaquette de beurre, un litre de lait, un sac de patates, un morceau de fromage, un paquet de sucre, une baguette et une douzaine d’œufs !
— Papy… à ton époque il n’y avait pas de caméras de surveillance partout ? »
 
C’est deux ados qui fument un joint assis près d’une fontaine.
La police les arrête.
Les policiers leur donnent le droit de faire un appel, sur leur cellulaire, puis on les embarque.
Au bout d’une demi-heure, au poste de police, un gars arrive.
« — Vos Vous êtes sans doute l’avocat des p’tits-gars ?
— Non, j’apporte leur pizza toute garnie. »
 
C’est l’histoire authentique d’un couple qui faisait l’amour dans un abribus, en attendant le tramway, dans la banlieue Sud de Londres, en Angleterre.
Ils ont passé la nuit en cellule après que la femme, âgée de 29 ans, et le garçon, âgé de 17 ans, eurent refusé de cesser leurs ébats.
Capturé sur le vif par les caméras de surveillance, le couple a refusé d’obéir aux demandes des agents de sécurité.
Il a fallu l’intervention de la police de Londres.
À l’arrivée des policiers, la femme qui administrait une fellation, ne voulait pas arrêter…
 
Jean-Marc trouve un mot sur la desserte de l’entrée de chez lui :
« Mon chéri, je t’ai préparé ton diner qui est sur la cuisinière.
Tu n’as plus qu’à allumer car j’ai déjà ouvert le gaz en partant ce matin.
Je t’aime.
Germaine »
 
« — On a tous un cordonnier parmi nos voisins ou nos cousins.
— Ah bon ! Tu crois… Pas moi » répond Jean-Marc à son ami Jean-Paul
« Mais si… tu sais celui qui semelle de tout ! »
 
On se rappelle, à cette occasion qu’un :
Mathématicien, c’est un aveugle dans une chambre noire qui cherche un chat noir qui n’est même pas là.
 
Psy, c’est quand une jolie fille entre dans une pièce, eh bien il est le seul qui regarde tout le monde sauf la fille.
 
Institutrice, c’est une femme qui pensait aimer les enfants, et qui a perdu ses illusions.
 
Consultant, c’est une personne qui vous donne l’heure à partir de la montre sur votre poignet et vous le fais payer cher.
 
Diplomate, c’est quelqu’un capable de vous dire d’aller vous faire voir chez Lucifer d’une telle manière que vous aurez hâte de faire le voyage.
 
Psychanalyste, c’est une personne qui vous pose beaucoup de questions en vous demandant beaucoup d’argent. Votre femme fait ça mais pour rien.
 
C’est l’histoire d’un toubib qui vient de procéder à toute une batterie de tests et examens sur un de ses patients.
Il invite le malade à entrer dans son bureau pour lui rendre son diagnostic.
« — J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.
Je vous dis la mauvaise nouvelle d’abord : Vous avez une maladie extrêmement grave.
En moyenne, seule une personne sur dix peut y survivre !
— Oh mais c’est terrible, ça docteur.
Mais dites-moi, quelle est la bonne nouvelle alors ?
— Mes 9 derniers patients en sont morts… »
 
Encore une revenue… de très loin :
C’est l’histoire du gars sur son lit de mort.
Toute la famille est à son chevet, sa femme et ses quatre enfants.
Il y a 3 garçons beaux, grands, robustes, et le quatrième tout rachitique et moche comme un pou.
Le mourant se tourne vers sa femme et lui demande dans un soupir :
« Chérie, avant que je meure, jure-moi que notre quatrième fils est bien de moi.
Dis-moi la vérité, je veux le savoir avant de mourir.
Je te pardonnerai de toute façon, mais je veux savoir ! »
Sa femme lui pose l’index sur les lèvres et le rassure :
« Chhhut. Bien sûr mon chéri qu’il est de toi. Je te le jure sur la tombe de ma mère ! »
Et l’homme s’éteint, apaisé et heureux…
Alors sa femme murmure entre ses dents :
« Heureusement qu’il ne m’a pas demandé s’il était le père des trois autres… »
 
C’est l’histoire des deux chasseurs sont à la chasse. Vous le savez sans doute, le bon chasseur, il chasse…
Là, tous les deux, le bon chasseur et le mauvais chasseur, voient passer un deltaplane.
L’un d’eux épaule, vise et tire.
« — Bah, tu l’as raté !!!
Oui, mais il a lâché sa proie. »
 
C’est l’histoire de mon cousin, celui qui fait fachot dans le civil.
Plus jeune, il avait volé des broutilles dans un commerce de proximité afin de passer la nuit du Jour de l’An en prison.
Eh bien il n’a même pas réussi…
Il a pourtant patrouillé dans les couloirs de la station des Halles à « Paris-olympique », mais sans plus de succès…
« Ils cherchent un terroriste… Pas un supplétif de ratonneur ! »
 
Jean-Jacques se plaint à Jean-Marc :
« Ma femme est un monstre sexuel », lui a-t-il dit. « Elle ne me laisse pas tranquille, et je n’en peux plus. Elle avait plein de nouveaux gadgets. »
 
Jean-Marc lui apprend en réponse qu’un jour, il est rentré chez lui furax.
Germaine l’accueille alors et lui demande :
« — Qu’est-ce qui ne va pas mon chou ?
— Je me suis battu avec le concierge !
— Et pourquoi as-tu fait ça mon chéri ?
— Parce qu’il m’a dit qu’il avait couché avec toutes les femmes de l’immeuble sauf une !
— Hmmm… Je parie que c’est cette mijaurée de sainte-ni-touche de Mme Durand du troisième ! »
 
Résultat d’un sondage authentique sur les greens…
Selon les résultats d’une enquête publiée dans Golf Magazine, 8 % des golfeurs américains avouent avoir fait l’amour au moins une fois sur le parcours.
Ce pourcentage grimpe à 18 % chez les joueurs qui possèdent un faible handicap.
16 % avouent avoir brisé un bâton après avoir raté un coup et 43 % disent l’avoir déjà lancé au moins une fois.
59 % avouent tricher à l’occasion.
À la question où on leur demandait ce qu’ils interdiraient du jeu, si c’était possible, 37 % ont répondu qu’ils élimineraient les joueurs lents.
34 % souhaiteraient interdire les téléphones cellulaires et 13 % le langage grossier.
 
Jean-Marc et Jean-Paul, chacun devant une bière soliloquent en duo :
« La preuve irréfutable qu’il existe de l’intelligence sur les autres planètes, c’est qu’ils n’ont JAMAIS cherché à entrer en contact avec nous ! »
 
Encore une « revenue » de loin …
Trois petites chattes parlent de leurs portées.
La première évoque ses futurs chatons :
« — Moi, ce seront de superbes siamois, comme leur papa.
— Et moi », dit la seconde, « ça sera des jolis petits persans ».
Et s’adressant à la troisième : 
« — Et toi, qu’est-ce que ce sera ?
— Oh, j’sais pas, j’avais la tête dans une poubelle ! »
 
Petite collection de perles qui auront marqué l’histoire du journalisme, pour l’occasion :
 
« Après l’autopsie du cadavre de Jean-F… on reste un peu sur sa faim. » (Anciennement France-Soir)
 
« Le rapport de la gendarmerie révèle que Alain P… se serait suicidé lui-même. » (Nord Éclair)
 
« Le grand inventeur Louis Lumière s’est éteint. » (L’Aurore)
 
« Le mystère de la femme coupée en morceaux reste entier. » (Est-Éclair)
 
« Quand Honoré Gall s’est-il suicidé ? S’est-il donné la mort avant de se jeter à l’eau ? » (Le Progrès)
 
« Très gravement brûlée, elle s’est éteinte pendant son transport à l’hôpital. » (Dauphiné Actualité)
 
« Il lui bottait le derrière à tour de bras. »
 
« Il abusait de la puissance de son sexe pour frapper son ex-épouse. »
 
« C’est avant votre crime qu’il fallait éprouver des remords. »
 
« À la lumière du doute qui obscurcit cette affaire, nous trancherons. »
 
« C’est l’immobilisme qui conduit notre région au gouffre. »
 
« Un tas de briques avait amorti sa chute. »
 
« Des trous dans sa culotte laissaient entrevoir une famille pauvre. »
 
« En raison de la chaleur, les musiciens ne porteront que la casquette de l’uniforme. »
 
« L’individu n’était pas à prendre avec du pain sec. »
 
« Les pieds de Damoclès… »
 
« Son érection est confiée à la plus grosse grue du département. »
 
Marie-Chantal et Germaine, au salon de thé, devant leurs gourmandises
« — Sais-tu seulement pourquoi les hommes donnent-ils un nom à leur pénis ?
— Oh c’est probablement parce qu’ils n’accepteraient pas qu’un étranger prenne 90 % de leurs décisions, je suppose… ».
 
Aveu de Jean-Marc :
« Ma femme et moi avons vécu heureux pendant 20 ans…
Puis nous nous sommes rencontrés… »
 
Une histoire authentique :
Si vous cherchez du sexe protégé, mieux vaut fréquenter le gym que l’église a conclu une recherche menée par Susan Moore de la Swinburne University of Technology de Melbourne, en Australie
Le sport fait évoluer les jeunes rapidement.
Contrairement à l’église où le sexe est interdit, il ne fait pas l’objet de tabou chez les sportifs et les clubs font la promotion systématique de l’utilisation des préservatifs.
Elle a aussi découvert que les jeunes actifs sexuellement sont plus équilibrés que ceux qui pratiquent l’abstinence.
Les jeunes qui ont été interrogés se répartissent en trois groupes à peu près égaux : vierges, actifs avec condoms, actifs sans condoms.
La plupart des actifs sans condoms fréquent l’église !
Dans un sens, c’est normal puisque l’église ne fait pas la promotion du condom. Morale de cette étude : Mieux vaut donc le trempoline que le bénitier.
 
Conversation entre Jean-Marc et Jean-Paul…
« — Nous avons finalement réussi à habituer notre chien à faire ses besoins sur le journal.
— Ah ça, c’est très bien, ça…
— Oui, sauf que nous aimerions qu’il attende que nous ayons fini de le lire… »
 
Bonne fin de semaine à toutes et à tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

jeudi 18 avril 2024

Poutine répond à Tucker Carlson (8/8)

Le texte promis de l’interview
 
Je suis actuellement en déplacement en « zone blanche », sans accès à Internet, ou en tout cas pas suffisamment longtemps pour vous fournir un « billet d’actualité » tous les jours. Mais je rentre bientôt…
C’est l’occasion de tenir ma promesse de vous proposer le texte du journaliste américain qui est allé faire faire son show à « Poux-tine » au mois de février dernier.
Il se suffit à lui-même, mais si j’ai des commentaires à faire, ils seront en italique…
Bonne lecture… instructive !
 
T. Carlson : Vous pensez donc que quelque chose de surnaturel est à l’œuvre ici ? Quand vous regardez ce qui se passe dans le monde, voyez-vous les œuvres du Seigneur ? Vous dites-vous qu’ici je vois les actions de certaines forces surhumaines ?
Vladimir Poutine : Non, pour être honnête, je ne le pense pas. Je pense que la communauté mondiale se développe selon ses propres lois internes, et elles sont ce qu’elles sont. Il n’y a pas d’échappatoire ; il en a toujours été ainsi dans l’histoire de l’humanité. Certains peuples et certains pays se sont élevés, se sont multipliés, sont devenus plus forts, puis ont quitté la scène internationale dans la qualité à laquelle ils étaient habitués. Je n’ai probablement pas besoin de donner ces exemples : en commençant par les mêmes conquérants de la Horde, avec Gengis Khan, puis avec la Horde d’Or, pour finir avec le grand Empire romain. Dans l’histoire de l’humanité, il semble qu’il n’y ait rien d’autre qui ressemble au grand Empire romain.
Néanmoins, le potentiel des barbares s’est progressivement accumulé, accumulé et sous leurs coups l’Empire romain s’est effondré, car il y avait plus de barbares, ils ont généralement commencé à bien se développer, comme nous le disons maintenant, économiquement, ils ont commencé à se renforcer. Et le régime imposé au monde par le grand Empire romain s’est effondré. Il est vrai qu’il a fallu beaucoup de temps pour s’effondrer – 500 ans ; ce processus de décomposition du grand Empire romain a duré 500 ans. La différence avec la situation actuelle est que les processus de changement sont aujourd’hui beaucoup plus rapides qu’à l’époque du grand Empire romain.
 
T. Carlson : Mais quand commencera l’empire de l’IA – l’intelligence artificielle ?
Vladimir Poutine : Vous me plongez dans des questions de plus en plus complexes. Pour répondre, il faut bien sûr être un expert dans le domaine des grands nombres, dans le domaine de cette intelligence artificielle.
L’humanité fait face à de nombreuses menaces : la recherche dans le domaine de la génétique, qui peut créer un surhomme, une personne spéciale – un guerrier humain, un scientifique humain, un athlète humain. Maintenant, on dit qu’aux États-Unis, Elon Musk a déjà implanté une puce dans le cerveau d’une personne.
 
T. Carlson : Qu’en pensez-vous ?
V. Poutine : Je pense qu’on ne peut pas arrêter Musk – il fera toujours ce qu’il juge nécessaire. Mais nous devons d’une manière ou d’une autre négocier avec lui, nous devons chercher des moyens de le convaincre. Il me semble que c’est une personne intelligente, c’est-à-dire que je suis sûr qu’il est une personne intelligente (Entre « Asperger » [autiste léger parfois à HPI], on peut se comprendre). Nous devons d’une manière ou d’une autre être d’accord avec lui sur le fait que ce processus doit être canonisé, sous réserve de certaines règles.
L’humanité, bien entendu, doit réfléchir à ce qui lui arrivera en lien avec le développement de ces dernières recherches et technologies en matière de génétique ou d’intelligence artificielle. Vous pouvez approximativement prédire ce qui va se passer (Ce qu’il croit être son talent, pourtant pris en défaut à plusieurs reprises dans cet entretien…). Par conséquent, lorsque l’humanité s’est sentie menacée par les armes nucléaires, tous les propriétaires d’armes nucléaires ont commencé à négocier entre eux, car ils ont compris que leur utilisation imprudente pourrait conduire à une destruction complète et totale.
Lorsqu’on comprendra que le développement illimité et incontrôlé de l’intelligence artificielle, ou de la génétique, ou de certaines autres tendances modernes qui ne peuvent être arrêtées, ces études se poursuivront, tout comme il était impossible de cacher à l’humanité ce qu’est la poudre à canon, et il est impossible d’arrêter la recherche dans un domaine ou un autre, cette recherche aura toujours lieu, mais lorsque l’humanité se sentira une menace pour elle-même, pour l’humanité dans son ensemble, alors, me semble-t-il, le moment viendra de s’entendre au niveau interétatique sur la manière dont nous va réguler cela.
 
T. Carlson : Merci beaucoup pour le temps que vous avez consacré. Je veux poser une autre question.
Evan Gershkovich, 32 ans, journaliste américain, il est en prison depuis plus d’un an, c’est une grande histoire aux USA. Je veux vous demander : êtes-vous prêt, en signe de bonne volonté, à le libérer afin que nous puissions l’emmener aux États-Unis ?
Vladimir Poutine : Nous avons fait tellement de gestes de bonne volonté qu’il me semble que nous avons épuisé toutes les limites. Personne n’a jamais répondu à nos gestes de bonne volonté par des gestes similaires. Mais nous sommes, en principe, prêts à dire que nous n’excluons pas la possibilité de le faire avec un contre-mouvement de la part de nos partenaires. (Belle pirouette !)
Et quand je dis « partenaires », j’entends avant tout les représentants des services spéciaux. Ils sont en contact les uns avec les autres et discutent de ce sujet. Nous n’avons aucun tabou sur le fait de ne pas résoudre ce problème. Nous sommes prêts à le résoudre, mais certaines conditions sont discutées par les canaux partenaires entre les services de renseignement. Il me semble que nous pouvons être d’accord sur ce point.
 
T. Carlson : Bien sûr, tout se passe au cours des siècles : un pays attrape un espion, l’arrête puis l’échange contre quelqu’un. Bien sûr, cela ne me regarde pas, mais cette situation est différente dans la mesure où cette personne n’est certainement pas un espion – c’est juste un enfant. Et bien sûr, il a peut-être violé vos lois, mais ce n’est pas un espion et il n’a certainement pas espionné. Peut-être qu’il est encore dans une autre catégorie ? Peut-être serait-il injuste de demander à quelqu’un d’autre en échange ?
Vladimir Poutine : Vous savez, vous pouvez dire ce que vous voulez sur ce qu’est un espion et ce qui n’est pas un espion, mais il y a certaines choses prévues par la loi. Si une personne reçoit des informations secrètes et le fait de manière secrète, on parle alors d’espionnage. C’est exactement ce qu’il a fait : il a reçu des informations confidentielles et secrètes, et il l’a fait en secret. Je ne sais pas, peut-être qu’il a été entraîné, quelqu’un aurait pu l’entraîner dans cette affaire, peut-être qu’il a tout fait avec négligence, de sa propre initiative. Mais en fait, cela s’appelle de l’espionnage. Et tout a été prouvé, car il a été pris en flagrant délit en recevant cette information. S’il s’agissait de choses farfelues, inventées et non prouvées, alors ce serait une autre histoire. Il a été pris en flagrant délit lorsqu’il a reçu des informations secrètes sur une base secrète. Bien qu’est-ce que c’est ?
 
T. Carlson : Êtes-vous en train de dire qu’il a travaillé pour le gouvernement américain, pour l’OTAN, ou est-il simplement un journaliste qui a reçu des informations qui n’auraient pas dû se retrouver entre ses mains ? Il me semble qu’il existe encore une différence entre ces deux catégories.
Vladimir Poutine : Je ne sais pas pour qui il travaillait. Mais je le répète : obtenir des informations secrètes sur une base secrète s’appelle de l’espionnage, et il a travaillé dans l’intérêt des services de renseignement américains et de certaines autres structures. Je ne pense pas qu’il ait travaillé pour Monaco – il est peu probable que Monaco soit intéressé à recevoir cette information. Ce sont les services de renseignement qui doivent se mettre d’accord entre eux, vous comprenez ? Il y a certains développements là-bas, il y a des gens qui, à notre avis, ne sont pas non plus liés aux services spéciaux.
Écoutez, je vais vous le dire : dans un pays, un pays allié des États-Unis, se trouve un homme qui, pour des raisons patriotiques, a éliminé un bandit dans l’une des capitales européennes. Lors des événements du Caucase, savez-vous ce qu’il (le bandit) a fait ? Je ne veux pas le dire, mais je le dirai quand même : il a déposé nos soldats capturés sur la route, puis a passé sa voiture au-dessus de leurs têtes. De quel genre de personne s’agit-il et est-ce une personne ? Mais il y a eu un patriote qui l’a éliminé dans l’une des capitales européennes. Qu’il l’ait fait de sa propre initiative ou non est une autre question.
 
T. Carlson : Evan Gershkovich n’a rien fait de tel, c’est une toute autre histoire.
Vladimir Poutine : Il a fait autre chose.
 
T. Carlson : C’est juste un journaliste.
Vladimir Poutine : Ce n’est pas seulement un journaliste, je le répète. Il s’agit d’un journaliste qui a reçu des informations secrètes sur une base secrète. Eh bien oui, c’est une toute autre histoire.
Je parle simplement de ces personnes qui sont en fait sous le contrôle des autorités américaines, quel que soit l’endroit où elles se trouvent en prison, et il y a un dialogue entre les services de renseignement. Cela doit être résolu tranquillement, calmement et à un niveau professionnel. Il y a des contacts, laissez-les travailler.
Je n’exclus pas que la personne que vous avez mentionnée, M. Gershkovich, finisse dans son pays natal. Pourquoi pas ? Cela n’a aucun sens de le maintenir plus ou moins en prison en Russie. Mais que nos collègues de vos services de renseignement du côté américain réfléchissent également à la manière de résoudre les problèmes auxquels nos services de renseignement sont confrontés. Nous ne sommes pas fermés aux négociations. De plus, ces négociations sont en cours et il y a eu de nombreux cas où nous sommes parvenus à un accord. Nous pouvons parvenir à un accord maintenant, mais il nous suffit de négocier.
 
T. Carlson : J’espère que vous le publierez. Merci beaucoup, Monsieur le Président.
Vladimir Poutine : J’aimerais aussi qu’il finisse par rentrer chez lui. Je le dis sincèrement et complètement. Mais je le répète, le dialogue se poursuit. Plus nous faisons connaître ce genre de choses, plus il est difficile de les résoudre. Tout devrait être calme.
 
T. Carlson : Honnêtement, avec la guerre, je ne sais pas si ça marche ou pas. Si vous me le permettez, je poserai une autre question.
Peut-être que vous ne voulez pas répondre pour des raisons stratégiques, mais ne craignez-vous pas que ce qui se passe en Ukraine puisse conduire à quelque chose de bien plus grand et de bien pire ? Et dans quelle mesure êtes-vous prêt, êtes-vous motivé pour appeler, par exemple, les États et leur dire : négocions ?
Vladimir Poutine : Écoutez, je l’ai déjà dit : nous n’avons pas refusé les négociations. Nous ne refusons pas : c’est le côté occidental, et l’Ukraine est aujourd’hui, bien entendu, un satellite des États-Unis. Il est évident. C’est vrai, je ne veux pas que cela ressemble à une sorte de malédiction ou d’insulte envers quelqu’un, mais nous comprenons, n’est-ce pas, que se passe-t-il ?
Un soutien financier – 72 milliards – a été apporté, l’Allemagne arrive en deuxième position, d’autres pays européens, des dizaines de milliards de dollars vont à l’Ukraine. Un énorme flux d’armes arrive.
Dites aux dirigeants ukrainiens d’aujourd’hui : écoutez, asseyons-nous, négocions, annulons votre stupide décret ou décret et asseyons-nous, parlons. Nous n’avons pas refusé.
 
T. Carlson : Oui, vous l’avez déjà dit. Bien entendu, je comprends parfaitement que ce n’est pas une malédiction. En effet, il a été rapporté que l’Ukraine avait été empêchée de signer la paix sur ordre de l’ancien Premier ministre britannique, qui agissait sur ordre de Washington. C’est pourquoi je demande : pourquoi ne résolvez-vous pas directement ces problèmes avec l’administration Biden, qui contrôle l’administration Zelensky en Ukraine ?
V. Poutine : Si l’administration Zelensky en Ukraine a refusé de négocier, je pars du fait qu’elle l’a fait sur instruction de Washington. Maintenant, qu’ils, s’ils voient à Washington que c’est une mauvaise décision, qu’ils y abandonnent, trouvent une excuse subtile, qui n’offense personne, et trouvent cette solution. Ce n’est pas nous qui avons pris ces décisions (sauf le recours aux blindés roulant sur Kiev en soutien de commandos parachuté pour assassiner Zelenski, il ne faut pas le nier, ni l’oublier…), c’est eux qui ont pris la décision, même s’ils la refusent. C’est tout.
Mais ils ont pris la mauvaise décision, maintenant nous devons chercher un moyen de sortir de cette mauvaise décision, y mettre la queue, corriger leurs erreurs ? Ils l’ont fait, qu’ils le corrigent. Nous sommes pour.
 
T. Carlson : Je veux m’assurer de bien vous comprendre. Autrement dit, vous voulez parvenir à une solution négociée à ce qui se passe actuellement en Ukraine, n’est-ce pas ?
Vladimir Poutine : Exactement. Mais nous y sommes parvenus, nous avons créé à Istanbul un grand document paraphé par le chef de la délégation ukrainienne. Sa signature est là sur un extrait de cet accord – pas sur tout, mais sur un extrait. Il a apposé sa signature, puis il a déclaré : « Nous étions prêts à signer, et la guerre aurait pris fin il y a longtemps, il y a un an et demi ». Mais M. Johnson est venu nous en dissuader, et nous avons raté cette occasion. Eh bien, ils l’ont raté, ils ont fait une erreur, qu’ils y reviennent, c’est tout. Mais pourquoi devrions-nous nous embêter et corriger les erreurs de quelqu’un ?
Je comprends, on peut dire que c’est notre erreur d’avoir intensifié nos actions et, avec l’aide des armes, décidé de mettre fin à cette guerre, comme je l’ai dit, commencée en 2014 dans le Donbass (en fait depuis bien avant…). Mais je vais vous ramener encore plus profond, j’en ai déjà parlé, vous et moi venons d’en discuter. Revenons ensuite à 1991, lorsqu’on nous a promis de ne pas élargir l’OTAN, revenons à 2008, lorsque les portes de l’OTAN ont été ouvertes, revenons à la Déclaration d’indépendance de l’Ukraine, où elle s’est déclarée État neutre. Revenons au fait que des bases de l’OTAN, des bases américaines et britanniques ont commencé à apparaître sur le territoire ukrainien, créant ainsi ces menaces pour nous. Revenons au fait qu’un coup d’État a eu lieu en Ukraine en 2014. Inutile, non ? Vous pouvez faire rouler cette balle d’avant en arrière à l’infini. Mais ils ont arrêté les négociations. Erreur ? Oui. Répare-le. Nous sommes prêts. Quoi d’autre ?
 
T. Carlson : Ne pensez-vous pas qu’il serait trop humiliant pour l’OTAN de reconnaître aujourd’hui le contrôle de la Russie sur ce qui était le territoire ukrainien il y a deux ans ?
Vladimir Poutine : Mais j’ai dit : laissez-les réfléchir à la manière de le faire avec dignité. Il existe des options, mais s’il y a une envie.
Jusqu’à présent, ils faisaient du bruit et criaient : il est nécessaire de parvenir à la défaite stratégique de la Russie, à la défaite sur le champ de bataille… (Ou seulement à l’affaiblir durablement… Ce qui est impensable pour « Poux-tine » à la veille de ses élections triomphales attendues à ce moment-là). Mais maintenant, apparemment, on se rend compte que cela n’est pas facile à faire, voire possible. À mon avis, c’est impossible par définition, cela n’arrivera jamais. Il me semble que ceux qui contrôlent le pouvoir en Occident en ont désormais conscience. Mais si tel est le cas et si cette prise de conscience s’est produite, réfléchissez maintenant à la marche à suivre. Nous sommes prêts pour ce dialogue.
 
T. Carlson : Êtes-vous prêt à dire, par exemple, à l’OTAN : félicitations, vous avez gagné, gardons la situation telle qu’elle est actuellement.
V. Poutine : Vous savez, c’est le sujet de négociations que personne ne veut mener avec nous, ou, plus précisément, ils le veulent, mais ne savent pas comment. Je sais ce qu’ils veulent – ​​non seulement je le vois, mais je sais ce quils veulent, mais ils narrivent tout simplement pas à comprendre comment le faire. Nous y avons pensé et lavons amené à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Ce nest pas nous qui en sommes arrivés à ce point, mais nos « partenaires » et nos adversaires qui lont amené à ce point. D’accord, laissez-les maintenant réfléchir à la façon de changer les choses. Nous ne refusons pas.
Ce serait drôle si ce n’était pas si triste. Cette mobilisation sans fin en Ukraine, l’hystérie, les problèmes internes, tout ça… De toute façon, tôt ou tard, nous parviendrons à un accord. Et devinez quoi ? Cela peut même paraître étrange dans la situation actuelle : les relations entre les peuples seront de toute façon rétablies. Cela prendra du temps, mais il s’en remettra. (Beaucoup de temps…)
Je vais vous donner quelques exemples inhabituels. Il y a un affrontement sur le champ de bataille, un exemple concret : des soldats ukrainiens sont encerclés – c’est un exemple concret de la vie, des opérations militaires – nos soldats leur crient : « Il n’y a aucune chance, rendez-vous ! Sortez, vous serez en vie, abandonnez ! » Et soudain, de là, ils crient en russe, en bon russe : « Les Russes n’abandonnent pas ! » – et tout le monde est mort. Ils se sentent toujours russes.
En ce sens, ce qui se passe constitue, dans une certaine mesure, un élément de guerre civile. Et tout le monde en Occident pense que les combats ont séparé à jamais une partie du peuple russe de l’autre. Non. Les retrouvailles auront lieu. Cela n’a abouti nulle part.
Pourquoi les autorités ukrainiennes suppriment-elles l’Église orthodoxe russe ? Parce qu’il unit non pas le territoire, mais l’âme, et que personne ne pourra le diviser.
On finit ou autre chose ?
 
T. Carlson : C’est tout ce que j’ai alors.
Merci beaucoup, Monsieur le Président.
 
Une lecture passionnante, qui nous aura appris pas mal de choses. Je ne suis pas un spécialiste, mais manifestement, cet entretien accordé à un journaliste occidental était à destination des Russes eux-mêmes, dans le cadre particulier d’une campagne électorale inexistante.
« Poux-tine » s’y autoglorifie, prétendant contrôler parfaitement la situation et pouvoir mettre au pied du mur les américains qu’il s’apprêterait à humilier…
Mais on l’aura vu se contredire à plusieurs reprises, jusqu’à donner des signes de schizophrénie, ne pas aimer ce qui n’est pas prévisible, comme un bon joueur d’échecs, et du coup ne pas comprendre comment il se fait que ses adversaires ne réagissent pas comme il l’entend et qu’il l’a prévu…
Il admet ainsi atteindre son niveau d’incompétence, celui du « Principe de Peter », celui qui a fondé les « hiérarchologie » appliquée.
Il faut dire aussi qu’au-dessus de lui, dans sa hiérarchie à lui, il n’y a plus personne…
Donc pas de progression possible !
Un vrai cul-de-sac…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

mercredi 17 avril 2024

Poutine répond à Tucker Carlson (7/8)

Le texte promis de l’interview

Je suis encore en déplacement en « zone blanche », sans accès à Internet, ou en tout cas pas suffisamment longtemps pour vous fournir un « billet d’actualité » tous les jours.
C’est l’occasion de tenir ma promesse de vous proposer le texte du journaliste américain qui est allé faire faire son show à « Poux-tine » au mois de février dernier.
Il se suffit à lui-même, mais si j’ai des commentaires à faire, ils seront en italique…
Bonne lecture… instructive !
 
T. Carlson : Vous décrivez deux systèmes différents, vous dites que le leader agit dans l’intérêt des électeurs, mais en même temps, certaines décisions sont prises par les classes dirigeantes. Vous dirigez le pays depuis de nombreuses années, qu’en pensez-vous, avec votre expérience, qui prend les décisions en Amérique ?
V. Poutine : Je ne sais pas. L’Amérique est un pays complexe, donc conservateur d’un côté et en évolution rapide de l’autre. Ce n’est pas facile pour nous de comprendre cela.
(Voilà, il atteint là son niveau d’incompétence décrit dans le théorème de Peter…
Seconde révélation de ce verbiage…)
Qui prend les décisions lors des élections ? Est-il possible de comprendre cela lorsque chaque État a sa propre législation, chaque État s’autoréglemente et que quelqu’un peut être exclu des élections au niveau de l’État. Il s’agit d’un système électoral en deux étapes, il nous est très difficile de comprendre cela. Bien sûr, deux partis dominent : les Républicains et les Démocrates. Et dans le cadre de ce système de partis, il existe des centres qui prennent et préparent les décisions.
Alors, regardez, pourquoi, à mon avis, une politique de pression aussi erronée, grossière et totalement infondée a-t-elle été menée à l’égard de la Russie après l’effondrement de l’Union soviétique ? Après tout, c’est une politique de pression. L’élargissement de l’OTAN, le soutien aux séparatistes du Caucase, la création d’un système de défense antimissile, autant d’éléments de pression. Pression, pression, pression…
Puis l’Ukraine a été entraînée dans l’OTAN. Tout n’est que pression, pression.
Pourquoi ?
Je pense aussi parce que, relativement parlant, une capacité de production excédentaire a été créée. Au cours de la lutte contre l’Union soviétique, de nombreux centres différents et des spécialistes de l’Union soviétique ont été créés, qui ne pouvaient rien faire d’autre. Il leur semblait qu’ils convainquaient les dirigeants politiques : ils devaient continuer à marteler la Russie, tenter de l’effondrer davantage, créer plusieurs entités quasi-étatiques sur ce territoire et les soumettre sous une forme divisée, utiliser leur potentiel combiné pour la lutte future avec la Chine. C’est une erreur, y compris l’excès de potentiel de ceux qui ont œuvré pour affronter l’Union Soviétique. Nous devons nous débarrasser de cela – il faut qu’il y ait des forces nouvelles, des gens qui regardent vers l’avenir et comprennent ce qui se passe dans le monde.
(Peut-être… Mais sait-il qu’il est devenu un homme du passé ? Voire du passif pour reprendre la formule qui aura porté « Mythe-errant » à l’Élysée en 1981…)
Voyez comment l’Indonésie se développe ! 600 millions de personnes. Où pouvons-nous échapper à cela ? Nulle part. Nous devons simplement supposer que l’Indonésie rejoindra, elle est déjà en train de rejoindre, le club des principales économies mondiales, quoi qu’il arrive – que cela plaise ou non.
Oui, nous comprenons et sommes conscients qu’aux États-Unis, malgré tous les problèmes économiques, il existe toujours une situation normale et une croissance économique décente – une croissance du PIB de 2,5 pour cent, à mon avis.
Mais si nous garantissons l’avenir, nous devons alors changer notre approche face à ce qui change. Comme je l’ai déjà dit, le monde changera encore, quelle que soit la fin des événements en Ukraine. Le monde change. (Normal ! Et principalement sous les pressions démographiques… Or, là, en plus, avec le Japon et la Chine, la Russie est en récession… Masquée pour l’heure, mais en avance vers la « transition démographique »).
Dans les États eux-mêmes, les experts écrivent que les États changent progressivement leur position dans le monde – vos experts eux-mêmes écrivent, je les lis. La seule question est de savoir comment cela va se produire : douloureusement, rapidement ou doucement, progressivement ?
Et ceci est écrit par des gens qui ne sont pas anti-américains – ils suivent simplement les tendances du développement dans le monde. C’est tout.
Afin de les évaluer et de modifier les politiques, nous avons besoin de personnes qui réfléchissent, regardent vers l’avenir et sont capables d’analyser et de recommander certaines décisions au niveau des dirigeants politiques.
 
T. Carlson : Je dois demander. Vous avez clairement dit que l’expansion de l’OTAN constituait une violation des promesses et constituait une menace pour votre pays. Mais avant d’envoyer des troupes en Ukraine, lors d’une conférence sur la sécurité, le vice-président américain a soutenu le désir du président ukrainien d’adhérer à l’OTAN. Pensez-vous que cela a également provoqué des hostilités ?
Vladimir Poutine : Je le répète encore une fois : nous avons proposé à plusieurs reprises de rechercher une solution aux problèmes apparus en Ukraine après le coup d’État de 2014 par des moyens pacifiques (Comme l’invasion de la Crimée ?). Mais personne ne nous a écouté. De plus, les dirigeants ukrainiens, qui étaient sous le contrôle total des États-Unis, ont soudainement annoncé qu’ils n’appliqueraient pas les accords de Minsk – ils n’aiment rien là-bas – et ont poursuivi leurs activités militaires sur ce territoire (Forcément, les séparatistes étaient armés par la Russie et faisaient le forcing…). Et en parallèle, ce territoire était développé par les structures militaires de l’OTAN sous le couvert de divers centres de formation et de recyclage du personnel. Ils ont essentiellement commencé à y créer des bases. C’est tout (Mais bien sûr…)
En Ukraine, ils ont annoncé que les Russes étaient une nation non titulaire et ont en même temps adopté des lois limitant les droits des nations non titulaires. En Ukraine.
L’Ukraine, ayant reçu tous ces territoires du Sud-Est en cadeau du peuple russe, a soudainement annoncé que les Russes de ce territoire étaient une nation sans titre. Bien ? Tout cela a conduit à la décision de mettre fin à la guerre déclenchée par les néo-nazis en Ukraine en 2014, par des moyens armés (Qui ont donc envahi la Crimée, c’est ça ?).
 
T. Carlson : Pensez-vous que Zelensky a la liberté de négocier un règlement de ce conflit ?
V. Poutine : Je ne sais pas. Il y a des détails là, bien sûr, c’est difficile pour moi de juger. Mais je pense que oui, en tout cas, c’était le cas. Son père s’est battu contre les fascistes, les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, je lui en ai parlé un jour. J’ai dit : « Volodia, qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi soutenez-vous les néo-nazis en Ukraine aujourd’hui alors que votre père luttait contre le fascisme ? C’est un soldat de première ligne. » Je ne dirai pas ce qu’il a répondu, c’est un sujet distinct et je pense que c’est incorrect.
Mais quant à la liberté de choix, pourquoi pas ? Il est arrivé au pouvoir parce que la population ukrainienne espérait qu’il mènerait l’Ukraine à la paix. Il en a parlé – grâce à cela, il a remporté les élections avec un énorme avantage. Mais ensuite, quand je suis arrivé au pouvoir, à mon avis, j’ai réalisé deux choses. Premièrement, il vaut mieux ne pas se disputer avec les néo-nazis et les nationalistes, car ils sont agressifs et très actifs – on peut tout attendre d’eux. Et deuxièmement, l’Occident, dirigé par les États-Unis, les soutient et soutiendra toujours ceux qui combattent la Russie – c’est rentable et sûr. Il a donc adopté la position correspondante, tout en promettant à son peuple de mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a trompé ses électeurs (Trop drôle la version « Poux-tinienne », là, qui tord le cou jusqu’à ses propres actes !).
 
T. Carlson : Pensez-vous qu’aujourd’hui, en février 2024, il a la liberté de parler à votre gouvernement et d’essayer d’aider son pays d’une manière ou d’une autre ? Peut-il même le faire lui-même ?
Vladimir Poutine : Pourquoi pas ? Il se considère comme le chef de l’État, il a remporté les élections. Même si nous, en Russie, pensons que tout ce qui s’est passé après 2014 est la principale source de pouvoir, c’est un coup d’État et, en ce sens, même le gouvernement actuel est imparfait. Mais il se considère comme président et, à ce titre, il est reconnu par les États-Unis, toute l’Europe et presque tout le reste du monde. Pourquoi pas ? Il peut.
Nous avons négocié avec l’Ukraine à Istanbul, nous nous sommes mis d’accord, il était au courant. De plus, le chef du groupe de négociation, M. Arakhamia, je pense, est son nom de famille, il dirige toujours la faction du parti au pouvoir, le parti du président à la Rada. Il dirige toujours la faction présidentielle à la Rada et siège toujours au Parlement du pays. Il a même apposé sa signature préliminaire sur ce document dont je vous parle. Mais ensuite il a déclaré publiquement au monde entier : « Nous étions prêts à signer ce document, mais M. Johnson, alors Premier ministre de Grande-Bretagne, est venu, nous en a dissuadé et a dit qu’il valait mieux se battre avec la Russie. Ils nous donneront tout pour que nous puissions restituer ce qui a été perdu lors des affrontements avec la Russie. Et nous avons accepté cette proposition. » Écoutez, sa déclaration a été publiée. Il l’a dit publiquement.
(Exact : C’est donc bien à cause de la Crimée, envahie par « Poux-tine » en contravention avec la légitimité du droit international derrière lequel il se retranche souvent, que la guerre perdure, finalement… S’en rend-il compte ou fait-il une fois de plus un « déni de réalité »)
Peuvent-ils y revenir ou non ? C’est la question : le veulent-ils ou non ? Et après cela, le président ukrainien a publié un décret interdisant les négociations avec nous. Qu’il annule ce décret, et c’est tout. Nous n’avons jamais refusé les négociations. Nous entendons tout le temps : la Russie est-elle prête, prête ? Oui, nous n’avons pas refusé ! Ils ont publiquement refusé (Forcément puisque, jusque-là, quand « Poux-tine » parle de négociation, c’est juste pour admettre, concéder la reddition sans condition de Kiev !). Eh bien, qu’il annule son décret et entame des négociations. Nous n’avons jamais refusé.
Et le fait qu’ils se soient soumis aux exigences ou à la persuasion de l’ancien Premier ministre britannique, M. Johnson, me semble absurde et très, comment dire, triste. Parce que, comme l’a dit M. Arakhamia, « il y a un an et demi, nous aurions pu arrêter ces hostilités, arrêter cette guerre, mais les Britanniques nous ont persuadés et nous avons refusé ». Où est M. Johnson maintenant ? Et la guerre continue.
 
T. Carlson : C’est une bonne question. Pourquoi a-t-il fait ça ?
Vladimir Poutine : Qui diable le sait, je ne le comprends pas moi-même. Il y avait une configuration générale. Pour une raison quelconque, tout le monde a l’illusion que la Russie peut être vaincue sur le champ de bataille – par arrogance, d’un cœur pur, mais pas d’un grand esprit.
(La meilleure façon de ne pas être vaincu sur un champ de bataille, c’est de ne pas engager la bataille… « Poux-tine » admet par conséquent que c’est lui le belliqueux, l’impérialiste, le fauteur de guerre…)
 
T. Carlson : Vous avez décrit le lien entre la Russie et l’Ukraine, vous avez décrit la Russie comme un pays orthodoxe, vous en avez parlé. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Vous êtes le leader d’un pays chrétien, comme vous vous décrivez. Quel effet cela a-t-il sur vous ?
V. Poutine : Vous savez, comme je l’ai déjà dit, en 988 le prince Vladimir a baptisé, il a lui-même été baptisé à l’instar de sa grand-mère, la princesse Olga, puis il a baptisé son escouade, et puis progressivement, au cours de plusieurs années, il a baptisé toute la Russie. Ce fut un long processus – des païens aux chrétiens, cela a pris de nombreuses années. Mais en fin de compte, c’est l’orthodoxie, le christianisme oriental, profondément enraciné dans la conscience du peuple russe.
Lorsque la Russie s’est élargie et a absorbé d’autres peuples professant l’islam, le bouddhisme et le judaïsme, la Russie a toujours été très loyale envers ceux qui professent d’autres religions. C’est sa force. C’est absolument clair.
Et le fait est que dans toutes les religions du monde dont je viens de parler et qui sont les religions traditionnelles de la Fédération de Russie, en fait, les principales thèses, les principales valeurs sont très similaires, sinon elles sont les mêmes. Et les autorités russes ont toujours été très attentives à la culture et à la religion des peuples entrés dans l’Empire russe. C’est là, à mon avis, la base de la sécurité et de la stabilité de l’État russe. Parce que tous les peuples habitant la Russie la considèrent fondamentalement comme leur patrie.
(Il oublie l’époque soviétique, qui a quand même duré de nombreuses décennies où le marxisme dominant combattait les religions, toutes les religions sur son territoire. C’est faire preuve d’autisme…)
Si, par exemple, des gens viennent d’Amérique latine ou d’Europe – un exemple encore plus clair et compréhensible – les gens viennent, mais ils sont aussi venus de leur patrie historique vers vous ou vers des pays européens. Et les gens qui professent des religions différentes en Russie considèrent la Russie comme leur patrie – ils n’ont pas d’autre patrie. Nous sommes ensemble, c’est une grande famille. Et nos valeurs traditionnelles sont très similaires. Quand j’ai dit « c’est une grande famille », mais chacun a sa propre famille, et c’est la base de notre société.
Et si nous disons que la patrie et la famille spécifique sont très liées, alors il en est ainsi. Parce qu’il est impossible d’assurer un avenir normal à nos enfants et à notre famille si nous n’offrons pas un avenir normal et durable à l’ensemble du pays, à la Patrie. C’est pourquoi le patriotisme est si développé en Russie.
(Travail, famille, patrie : On dirait du pétainisme appliqué…)
 
T. Carlson : Si je peux me permettre, les religions sont différentes. Le fait est que le christianisme est une religion non violente, le Christ dit : « tends l’autre joue », « tu ne tueras pas », etc. Comment un dirigeant peut-il être chrétien s’il doit tuer quelqu’un d’autre ? Comment pouvez-vous concilier cela en vous-même ?
(Le tu ne tueras pas, c’est d’abord feuj, non ?)
Vladimir Poutine : C’est très simple lorsqu’il s’agit de se protéger soi-même, sa famille et sa patrie. Nous n’attaquons personne (Rhôôô !). Comment les événements en Ukraine ont-ils commencé ? Depuis le coup d’État et le début des hostilités dans le Donbass, c’est là que tout a commencé. Et nous protégeons notre peuple, nous-mêmes, notre patrie et notre avenir (Oui, mais le Donbass, ce n’est pas la Russie… avec des frontières reconnues par la Russie, jusqu’à récemment).
Quant à la religion en général, vous savez, il ne s’agit pas de manifestations extérieures, il ne s’agit pas d’aller à l’église tous les jours ou de se cogner la tête par terre. Elle est dans le cœur. Et nous avons une culture axée sur les gens.
Dostoïevski, qui est très connu en Occident comme le génie de la culture russe, de la littérature russe, a beaucoup parlé de cela, de l’âme russe.
Après tout, la société occidentale est plus pragmatique. Le peuple russe, le peuple russe pense davantage à l’éternel, pense davantage aux valeurs morales. Je ne sais pas, peut-être que vous ne serez pas d’accord avec moi, mais la culture occidentale est quand même plus pragmatique. Je ne dis pas que c’est mauvais, cela permet au « milliard d’or » d’aujourd’hui de réussir dans la production, même dans le domaine scientifique, etc. Il n’y a rien de mal à cela – je dis simplement que nous nous ressemblons en quelque sorte, mais que nos esprits sont construits un peu différemment.
(On peut dire ça comme ça…)
Et on fait une pose…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)