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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 4 décembre 2025

Une autre « trouveuse » se détourne de la fripe.

Pour nous offrir une analyse pertinente…
 
Même si ce n’est pas « décapent » et en tout cas pas irréfragable, on peut quand même noter qu’en s’impliquant directement dans la guerre que la Russie livre à l’Ukraine, la Corée du Nord renforce l’axe qu’elle forme avec la Russie et la Chine, ce qui d’ailleurs suscite l’inquiétude de la Corée du Sud et du Japon.
Dès lors, ces deux derniers pays se rapprochent de l’Otan comme l’ont fait la Suède et la Finlande.
Du coup, les théâtres européen et asiatique sont plus interconnectés que jamais.
C’est ce qui apparaît désormais plus nettement et nous rapporte la « trouveuse » qui inspire ce billet.
 
On se souvient qu’en octobre 2024, la révélation de la présence de militaires Nord-coréens sur le front russo-ukrainien et de leur engagement aux côtés des forces russes dans la guerre de haute intensité déclenchée par « Poux-tine » a suscité un choc et un vrai malaise.
Dans les mois suivants, les services de renseignement de Séoul et de Kiev ont d’ailleurs évoqué le déploiement de jusqu’à 12.000 soldats Nord-coréens dans la région russe de Koursk, où avait alors lieu une incursion ukrainienne, candidats à se faire tailler des croupières par les soi-disant « néonazis » locaux.
Ou quand des régimes autoritaires disent vouloir piétiner ceux d’un autre siècle : Il y en a qui ne se décident décidément pas à vieillir….
 
Cet envoi de troupes combattantes a révélé l’ampleur de la coopération militaire russo-nord-coréenne et la proximité existante entre les deux régimes depuis la visite de « Poux-tine » en Corée du Nord en juin 2024.
Il était déjà établi que Pyongyang livrait des armes et des munitions à Moscou, mais le flou persistait sur le contenu de leur partenariat stratégique et de leur engagement de défense mutuel.
L’analyse la plus courante était qu’en échange de ses livraisons d’armements, « Kim-Tout-fou » escomptait des transferts de technologies et dexpertise pour ses programmes darmes. Ceci sans négliger une indispensable assistance économique et un approvisionnement dans les domaines de l’énergie et des denrées alimentaires.
On sait désormais que ce « deal » inclut également lenvoi de militaires Nord-coréens sur le théâtre ukrainien.
Un millier dentre eux auraient été tués et 3.000 sérieusement blessés durant les trois premiers mois de leur déploiement.
Ces chiffres très élevés s’expliqueraient par leur manque de familiarité avec le combat actif mais aussi par leur exposition en première ligne par le commandement russe… qui en a abusé.
 
Cinq mille spécialistes du génie et mille démineurs Nord-coréens auraient également rejoint la région de Koursk à partir de septembre 2025.
Parallèlement, le nombre d’ouvriers Nord-coréens envoyés sur les chantiers de construction russes augmente, révélant un peu plus combien les renforts humains que Pyongyang envoie sans s’inquiéter de leur emploi s’avèrent profondément nécessaires pour une Russie qui épuise sa population.
Et dont on sait qu’elle coûte cher alors qu’elle aura bien entamé sa transition démographique avec un peu d’avance sur tout le monde.
 
D’ailleurs, à titre personnel, je m’inquiète : Il y a manifestement un lien de cause à effet qu’on ne veut pas m’expliquer entre le déclin de la natalité dans un pays et son régime politique qui se referme sur lui-même…
Où sont les causes, où sont les effets ?
 
Pour autant, on peut estimer qu’un contingent de 12.000 soldats et officiers constitue une quantité dérisoire pour un pays comme la Corée du Nord, qui dispose de plus d’un million d’hommes sous les drapeaux.
D’autant que cette implication n’a pas vraiment changé le cours de la guerre russo-ukrainienne.
Mais elle n’a pas non plus incité les États européens à s’engager davantage militairement, par crainte de provoquer une escalade russe.
C’était peut-être l’effet recherché, en tout cas à Moscou…
L’année 2025 aura vu tergiverser les occidentaux alors que les États-Unis entamaient un désengagement stratégique assumé avec l’arrivée opérationnelle de « Trompe » à la Maison Blanche, confortant directement la posture russe jusqu’à en devenir le porte-drapeau des exigences moscovites pour un cessez-le-feu…
 
C’est en Asie, à Séoul comme à Tokyo, que cette présence militaire Nord-coréenne sur le théâtre européen a probablement suscité le plus d’inquiétudes et a été perçue comme une menace directe et sérieuse.
On peut aussi y voir le résultat du fiasco diplomatique de l’administration « Trompe » (la première) sur le dossier Nord-coréen, amplifié par l’arrivée en 2022 de l’ultra-conservateur Yoon Suk-yeol à la tête de la Corée du Sud (pays en transition démographique bien entamée, une fois encore…).
Celui-ci, à peine nommé, avait adopté une ligne particulièrement offensive face à Pyongyang, n’hésitant pas à évoquer l’éventualité que son pays se dote de capacités nucléaires.
 
Ces dernières années, humilié par l’absence de résultats après ses deux rencontres au sommet avec « Trompe » en 2018 et en 2019, alors qu’il espérait une levée partielle des sanctions, le dictateur Nord-coréen na eu de cesse de reprendre une stratégie de provocation, notamment vis-à-vis de la Corée du Sud, bouc émissaire tout désigné de sa perte de face qui a l’avantage « tactique » d’être « sur place »…
En plus, ils parlent la même langue, ce qui facilite les choses !
L’épisode de « Conard-virus » et la fermeture totale du régime de 2020 à 2021 n’auront fait qu’accentuer ce retour de balancier vers une diplomatie extrême dont la multiplication des tirs de missiles balistiques tout au long de 2022 aura été une manifestation spectaculaire.
 
Le rapprochement avec la Russie, autre « paria », lui aussi sous embargo et en quête de munitions, aura permis à « Kim-Tout-fou » de raffermir sa stature dhomme d’État et de se poser en allié indispensable de Moscou.
La chaîne de causalités politico-diplomatiques qui aura conduit à cette situation, à bien des égards impensable, ne fait qu’arrimer davantage la sécurité de l’Europe à celle de l’Indopacifique (où la « Gauloisie-Tahitienne » a encore une présence pluriséculaire).
Une équation qui n’a pas été clairement analysée par l’Union européenne et beaucoup de ses États membres, en dépit des ambitions dans le domaine de la sécurité et de la défense affichées dans les nombreuses stratégies indopacifiques publiées à Bruxelles ces dernières années (dont celle de la « Gauloisie-Ruinée », de l’UE, de la « Teutonnie-atone » et des « Bataves-flamands »).
 
L’environnement diplomatico-militaire de ce rapprochement russo-nord-coréen n’est pas sans rappeler la guerre de Corée dans laquelle l’alliance entre Kim Il-sung (le grand-père de l’actuel dirigeant Nord-coréen) et Joseph Staline a joué un rôle majeur. Ce conflit emblématique de la guerre froide, à savoir la guerre de Corée, a pérennisé la partition de la péninsule en deux régimes distincts, fortement opposés, tout en redistribuant les équilibres stratégiques régionaux.
Les États-Unis se retrouvaient durablement ancrés en Asie de l’Est et leurs deux principaux alliés, le Japon et la Corée du Sud, constituaient un front mobile autour d’un bloc communiste formé par la Corée du Nord, l’Union soviétique et la Chine maoïste. La différence majeure aujourd’hui réside dans le fait pour Washington, qu’à l’époque, l’Asie constituait un théâtre secondaire par rapport à la primauté stratégique du « monde occidental »… atlantiste.
 
Or, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les administrations « ricaines » successives n’ont de cesse de réaffirmer l’identité pacifique des États-Unis et l’importance décisive des enjeux indopacifiques. Mais si l’administration « Trompe-bis », focalisée sur la Chine – rival systémique – monnaye désormais son assistance à ses alliés européens, le Japon et la Corée du Sud se montrent particulièrement proactifs dans leur soutien multidimensionnel à l’Ukraine.
La question se pose désormais en Corée du Sud de savoir si le voisin du Nord mène en Russie une guerre par procuration et comment y répondre.
En se servant de l’Ukraine pour se rapprocher de la Russie, Pyongyang opérationnalise ses moyens conventionnels, peu rodés au combat réel, en envoyant ses troupes s’aguerrir sur le front russe.
Conjuguant à terme capacités nucléaires, balistiques et conventionnelles, le régime des Kim gagne en crédibilité face à l’alliance Washington-Séoul-Tokyo : Il démontre ainsi qu’il n’est plus dans une logique de survie mais d’affirmation de puissance aux côtés de ses pairs !
Ce qui change tout…
 
D’autant que durant des années, Pékin a fait ce qu’il fallait en termes d’assistance humanitaire et économique pour éviter que le régime Nord-coréen ne s’effondre et que les États-Unis n’en profitent pour orchestrer avec la Corée du Sud une « réunification » en leur faveur.
Désormais, la Chine doit jouer le même rôle vis-à-vis de la Russie et éviter que celle-ci ne s’épuise dans sa guerre d’agression. Le soutien Nord-coréen est donc bienvenu, dans la mesure où Pékin ne peut trop ouvertement aider Moscou. En revanche, la Chine s’irriterait de ne pas être en position dominante au cœur de cette nouvelle construction triangulaire autour duquel se construit l’alternative supposée multipolaire proposé au « Sud-Global » et aux « BRICS++ » qui tentent de se fédérer.
 
Il n’en reste pas moins que la réalité de cette forte conjonction d’intérêts entre la Chine, la Russie et la Corée du Nord – illustrée notamment par la première rencontre simultanée entre leurs leaders, le 3 septembre dernier à Pékin, à l’occasion d’un défilé commémorant le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale (on vit encore et toujours dans un passé dépassé… ce qui évite d’avoir à faire un bilan sur les futurs annoncés !) – renvoie à une coalition d’opportunité particulièrement dangereuse pour la sécurité européenne.
Des réalités que ni Bruxelles, ni Washington n’ont su, ou voulu prendre en compte pour le second, pour qui l’aide militaire à Kiev s’est en définitive muée en opportunité commerciale.
 
Plus fondamentalement, le rapprochement entre la Chine, la Russie et la Corée du Nord (auquel les cercles stratégistes « ricains » rajoutent l’Iran sous l’acronyme CRINK, China, Russia, Iran, North Korea, à vos souhaits !) tend à constituer un front anti-occidental face à un ensemble euro-atlantique fragmenté.
Il affirme d’ailleurs un certain niveau de cohérence alors que les États-Unis n’entendent plus assumer leur rôle de leader traditionnel du libéralisme international.
Aux côtés de la Chine et de la Russie, la Corée du Nord contribue ainsi au narratif d’un Sud prenant sa revanche contre un Nord donneur de leçons et pratiquant les doubles standards quant au respect du droit international.
 
Et le phénomène le plus marquant résultant de la constitution de l’axe Russie-Corée du Nord-Chine est la porosité entre les théâtres asiatique et européen, les pays d’Asie s’impliquant désormais davantage dans les questions de sécurité européenne.
L’intérêt grandissant de Séoul et de Tokyo envers l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) et leur souci d’accroître la coopération avec l’Alliance en élargissant les interactions conjointes à travers le mécanisme de Dialogue Otan-pays partenaires de l’Indopacifique (Australie, Corée du Sud-Japon-Nouvelle-Zélande) en témoigne.
L’ancien président Yoon (il a été destitué en avril 2025) a manifesté son soutien à l’Ukraine dès 2022 par une aide humanitaire et économique massive, y compris en livrant des équipements militaires non létaux de protection.
La Corée du Sud, qui est un acteur industriel très actif en matière d’exportation d’armements, a diversifié son aide militaire en livrant des équipements lourds (munitions, chars, lance-roquettes multiples) à plusieurs pays européens – Norvège, Finlande, Estonie et principalement la Pologne, comme elle fidèle allié des États-Unis au sein de l’Otan.
La coopération industrielle en matière d’armement entre Séoul et Varsovie devrait par ailleurs se poursuivre, permettant à la Corée du Sud de participer durablement à la sécurité de l’Europe et, plus largement, à celle de l’Otan.
 
Mais la question demeure : Le Japon et la Corée du Sud peuvent-ils s’impliquer davantage dans la guerre russo-ukrainienne et contribuer à une sortie de crise qui déboucherait sur des négociations équilibrées ?
S’il est de plus en plus difficile de nier l’impact de la guerre en Ukraine sur les équilibres stratégiques en train de se redéployer en Asie et de maintenir des partenaires comme la Corée du Sud et le Japon en marge de l’Otan, il devient ambigu de ne pas prendre en compte leurs capacités à renforcer les efforts européens en faveur de la résistance ukrainienne.
Quant à nier la réalité d’un front commun regroupant Russie, Corée du Nord et Chine, ça serait une grossière erreur d’appréciation stratégique qui peut se retourner contre la sécurité européenne alors que le discours chinois sur la gouvernance mondiale s’impose de plus en plus au sein du « Sud Global », notamment autour des « BRICS++ ».
Reste à ouvrir les yeux, « vendre » l’idée à l’opinion publique des démocraties déjà passablement aveuglée et manipulée par les trolls russes et chinois… justement !
Mais c’est encore un autre sujet…
 
Comme quoi, quand ces dames de « sciences-Pô » s’occupent d’autres choses que des fripes de leur contemporaines, elles restent tout aussi intéressantes et … éclairantes à défaut d’être dirimantes !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

mercredi 3 décembre 2025

Autre point de vue…

 Ce que la mode nous dit de la Russie.
 
Vous l’aviez peut-être deviné, je reste un esprit libre qui aime à varier ses sources et qui est capable « d’adapter » ses convictions du moment aux conditions exogènes du moment au fil de mes découvertes du réel…
Du moment que ça n’heurte pas de plein fouet mes convictions profondes à devoir faire des 180° en permanence, j’aime à « m’enrichir » l’esprit.
Bon d’accord, il y a quelques êtres sur cette planète à qui je ferai bien des trous dans la peau, histoire de les faire souffrir assez pour qu’ils gagnent leur paradis avant de rendre leur âme damnée et satanique à leur créateur, mais ils ne sont pas très nombreux… Et puis pour l’essentiel, ils sont déjà morts sans avoir su à quoi ils avaient ainsi échappé…
 
En bref, je suis tombé l’autre jour sur un « papier » publié par « Sciences-Pô » Paris-sur-la-Seine » – Sorbonne Business School, parce que je reste dans leurs listes de diffusion…
Il s’agit d’une « trouveuse » qui, forcément, s’est penchée sur les fripes qui sont vendues à Moscou, là où moâ je m’interroge toujours sur les raisons pour lesquelles les héritiers de la famille Mulliez, celle qui aura créé l’enseigne « Haut-Chant », est restée en Russie à l’époque où tout le monde participait au boycott général…
Vous ne le savez probablement pas mais « Haut-chant » est né d’une reconversion de site. Gérard Mulliez, c’est à l’époque un « fileux » qui hérite de l’entreprise de prêt-à-porter Phildar dans un pays qui file de la laine, de la soie, et du lin en pagaille. Or, en 1961, sa première épicerie s’installe pour une reconversion dans une usine désaffectée de l’entreprise de papa.
Une idée, comme ça : Le bâtiment était trop grand pour faire « pharmacie », alors il a fait épicier. Globalement, c’est le même métier, mais les marges ne sont pas les mêmes…
 
D’une superficie de 600 m², ce magasin était situé dans le quartier des Hauts-Champs, à Roubaix (Nord) à qui l’enseigne doit son nom. Une « boutique » qui a dû être abandonnée dans les années 1980, car il faisait de la concurrence à celle qui avait été construite à Leers et qui sera rachetée par le groupe Intermarché.
Et puis le bâtiment fut rasé pour laisser place à un magasin plus moderne en 2003.
Depuis, « Haut-chant » aura connu des hauts et des bas, pas mal de réussite dans un environnement concurrentiel… « dynamique », avec des enseignes comme « Carrouf’ », Inter, Leclerc, mais également des disparus comme « Continent » et ses « Champion », Rallye, Casino and Co, Cora et quelques autres comme La Moderne et des coopérateurs comme Système U qui aura réussi à placer un des ses anciens Présidents au « ministère de la vie pas chère » en la personne de Papin… qui n’aura d’autres urgences que d’assurer des marges aux distributeurs en faisant la guerre au hard-discounters chinois, au moins dans le Tex-Mail, le 5ème rayon, bazar et non alimentaire…
Bref, « Haut-Chant » a un avenir, mais désormais, seulement à Moscou !
Histoire fabuleuse pour des bourgeois « chtimis », finalement.
 
Mais ce n’est pas le sujet de ma « Trouveuse » de « Sciences-Pô ». Elle, c’est une femme, et les femmes, l’épicerie, les boîtes de conserves et les bouteilles d’huile, ce n’est pas forcément leur bonheur. Le leur, c’est l’apparence – bijoux, maquillage, régime minceur, fripe – dont le secteur de la mode – là elles s’y entendent.
Une activité qui a été profondément affectée par les sanctions décrétées à l’encontre de la Russie au cours de ces dernières années, puisque c’est notre sujet, pour dépasser un peu nos recherches sur ce que nous révèlent les statistiques de chemins de fer russes.
La plupart des marques occidentales ont également quitté le pays, et réciproquement, les marques locales n’ont plus accès aux marchés occidentaux. Contournement des sanctions aidant via le recours à des importations en passant par des pays tiers (Turquie, Péninsule arabique, etc.), développement des compagnies locales et arrivée sur le marché russe d’acteurs issus de pays qui y étaient auparavant peu présents : À l’instar des autres secteurs économiques, l’univers de la mode russe se transforme, mais le modèle occidental continue de fasciner en Russie.
 
En attendant un éventuel retour de la Russie dans la communauté des nations, la vie de la mode continue dans ce pays. Avant 2022, la Fashion Week de Moscou était sponsorisée par Mercedes-Benz. Depuis trois ans, le gouvernement de Moscou a repris l’organisation d’une semaine de la mode désormais indépendante des partenaires occidentaux (dernière édition en août 2025).
Par ailleurs, une Fédération internationale de la mode des « BRICS+ » (l’avenir du genre humain d’après « Poux-tine » et quelques autres) a vu le jour, pour donner suite au sommet de Moscou de l’organisation, tenu en octobre 2024.
Dans un contexte de fortes tensions, la mode devient donc un objet politique à part entière – bien au-delà de sa dimension artistique ou économique.
 
Pour mémoire, les enseignes occidentales ont rapidement investi la Russie (auparavant fermée) lors de son ouverture démocratique dans les années 1990.
Le nouveau millénaire a été marqué par une certaine forme de glamour et d’extravagance, tant dans les vêtements que dans les attitudes. C’était une époque de « nouveaux riches » et de « paillettes à tout-va ».
Nous on avait « Bling-bling » et sa Rolex à 50 berges, depuis il aura tâté de la prison et restera à vieillir avec ses rancœurs mal digérées pour le reste de sa vie.
Une époque résumée par le mot russe de « perebor » (« faire sonner toutes les cloches de l’église en même temps »), autrement dit l’idée d’un style qui n’hésitait pas à « en faire trop » – une esthétique que décrit la journaliste Evelina Khromtchenko en 2008 dans son ouvrage « Russian Style » comme exubérante.
 
Aujourd’hui, toute cette insouciance est bien loin (et « Bling-bling » aura rejoint les bras de « Carlita one », pas l’avion qu’il nous a fait acheter, mais la mère de sa dernière gamine).
Deux exemples parmi d’autres le démontrent : Pendant l’hiver 2023, des jeunes filles en Europe occidentale et aux États-Unis ont lancé une tendance sur « Tik-tak-Tok-Toé » et « Amstram-gramme-pic-et-pic-et-collégramme », celle de la « Slavic Girl », devenue rapidement très populaire. Fourrure, diamants, talons hauts et maquillage flamboyant : Ce phénomène a provoqué des remous un peu partout dans le monde.
Et une partie des internautes y a vu la propagation d’un imaginaire russe honni.
 
En novembre 2022, la maison Dior a même été critiquée pour avoir adopté dans une de ses campagnes une scénographie qui incorporait des éléments d’inspiration russe, présentés dans un décor de type slave avec de la neige et des bouleaux.
Ces éléments ont entraîné une série de commentaires négatifs sur « Amstram-gramme-pic-et-pic-et-collégramme ». Et peu après, la façade d’une boutique Dior à Kiev a été recouverte de graffitis accusant la marque de soutenir la Russie !
C’est dire…
 
En parallèle du recul du soft power de la mode russe, l’écosystème de la mode et de l’habillement en Russie a été profondément modifié par le conflit. Les sanctions occidentales ont entraîné le départ temporaire ou permanent de nombreuses marques internationales : Uniqlo, Marks & Spencer ou encore H&M ont complètement quitté le marché, résiliant leurs partenariats avec les franchisés et leurs baux commerciaux en Russie.
Beaucoup de marques occidentales ont vendu leurs parts russes à des entreprises locales. Le groupe Inditex (Zara) a revendu ses filiales opérationnelles russes à une société émiratie, Daher Group.
Les marques ont changé de nom (Zara est devenue MAAG, Bershka est devenue Ecru, Pull&Bear est devenue DUB). Ces nouvelles boutiques ne vendent plus les produits d’Inditex, mais commercialisent désormais leurs propres lignes de vêtements, fabriquées notamment en Chine et au Pakistan.
 
Toutefois, dans le segment du luxe, le choix des grandes marques occidentales a plutôt été de suivre une stratégie du gel que de partir complètement. Les sanctions européennes contre la Russie interdisent la vente, le transfert et l’exportation d’articles de luxe d’une valeur supérieure à 300 euros vers la Russie.
« Nous vous informons que notre boutique est temporairement fermée pour des raisons techniques. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions de votre compréhension. Nous attendons avec impatience de pouvoir vous accueillir de nouveau et restons toujours à votre disposition », peut-on lire depuis trois ans sur les vitrines des boutiques de luxe à Moscou, dont les grandes maisons européennes continuent à payer le loyer.
En outre, l’enjeu ne se limite pas au marché russe lui-même : En septembre 2025, Brunello Cucinelli a vu son action chuter de 15 % après qu’un fonds activiste spécialisé dans la vente à découvert (Morpheus Research) a publié une enquête affirmant que la marque continuait d’opérer en Russie malgré les sanctions – des allégations immédiatement contestées par la maison.
C’était une manip boursière de vente à découvert assez classique…
 
En réalité, les grands acteurs du luxe ne vendent plus rien en Russie, mais conservent leurs emplacements dans les zones commerciales les plus convoitées. La rue Stoletchnikov Pereoulok, équivalent moscovite de la rue du Faubourg Saint-Honoré, est encore remplie de boutiques Chanel, Hermès, Gucci, etc.
Et le soir, plusieurs s’illuminent. Dans la vitrine d’Hermès, une belle scénographie est même toujours visible.
Les autorités russes favorisent désormais les importations parallèles, permettant de vendre des produits importés sur le territoire russe sans forcément disposer de l’autorisation de la marque.
Les entreprises russes s’adressent pour cela à des intermédiaires turcs, chinois, voire d’Europe de l’Est.
 
Certaines marques occidentales ont aussi conservé leurs boutiques, ainsi que l’activité commerciale via des partenaires indépendants, sous licence de fabrication. Parmi elles, on retrouve Benetton, Guess, Giorgio Armani… ou encore Cacharel Paris et Lacoste, présents dans une dizaine de boutiques ou points de vente à Moscou.
D’autant que de nouvelles marques arrivent également sur le marché russe : En deux ans et demi, les marques turques sont ainsi devenues les leaders parmi les nouveaux arrivants sur le marché russe, tandis que la Chine et l’Italie se partagent la deuxième place.
Il faut avouer que la décision de plusieurs grandes maisons européennes de restreindre l’accès à leurs produits pour les citoyens russes a été très mal perçue par la clientèle russe. Ainsi, Chanel, par exemple, a exigé à certaines clientes russes de signer une déclaration attestant qu’elles n’emporteraient pas leurs achats en Russie, condition nécessaire pour finaliser la vente.
Toutefois, les plus aisés peuvent toujours contourner les sanctions grâce à des services de conciergerie. Mais la disparition de l’expérience en boutique, essentielle dans l’univers du luxe, a conduit une partie de la clientèle à se tourner vers les marques locales.
Du coup, de nombreuses marques russes tirent parti du vide laissé par les enseignes occidentales.
Les premières sanctions, en 2014, ont poussé les entrepreneurs et créateurs russes à prendre conscience de la nécessité de développer la production locale en substitution aux importations.
En 2022, avec le départ des géants de la mode étrangère, les entrepreneurs locaux, qui ont l’avantage de bien connaître la demande de la clientèle dans leur propre pays, ont été prêts à prendre le relais.
Les exemples de succès économiques les plus frappants concernent surtout le segment du mass market.
Un exemple marquant : La marque Lime connaît une expansion rapide et occupe la niche laissée par Zara, avec un chiffre d’affaires qui a triplé entre 2021 et 2023.
 
Mais quel avenir pour les marques de créateurs ? La reconfiguration du marché a plutôt favorisé l’essor de labels qualifiés de « niches », tels que Choux, Walk of shame, Rogov, Glumkimberly, Lesyanebo, Monochrome ou Ushatava, entre autres.
Avant les événements de 2022, la top-model Bella Hadid portait les ensembles de Lesyanebo, et Monochrome collaborait avec Reebok.
Aujourd’hui, ces marques profitent de leur succès en Russie tout en espérant le retour du pays sur la scène mondiale.
Et la véritable question est de savoir si ces labels seront capables de rivaliser avec les grandes maisons européennes si celles-ci reviennent un jour sur le marché russe.
 
Car malgré le contexte actuel, les esprits russes restent tournés vers l’Occident. Les Russes continuent de considérer les diplômes internationaux, du moins dans le domaine des études de mode, comme les plus prestigieux.
Et même si les Russes se sont vite adaptés à la consommation locale disponible, ils n’ont pas décidé de tourner le dos à l’Occident ni à sa culture.
Bien au contraire et ils entendent le discours de « Poux-tine » qui leur explique que la Russie ne veut pas faire la guerre à l’Occident, mais qu’il a hâte que les « néonazis » ukrainiens déposent les armes dans une « opération spéciale militaire » qu’il fallait bien faire pour que les russophones du Donbass et alentours, des frères, des cousins, aient droit à leur langue et culture : Il ne pouvait pas les abandonner !
Tout le monde l’entend bien en Russie…
Et parfois ailleurs mais c’est un autre sujet.
Moâ, ce que j’aurai retenu c’est que l’enseigne « Haut-chant », si elle reste présente à travers quelques franchisés et filiales en Russie, elle va disparaître en « Gauloisie-prospère » après la reprise d’une partie des crevards de Casino, pour devenir des « Intermarché » et des « Netto »…
Y’a-t’il un lien de cause à effet ou seulement une convergence inopportune ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)