Chapitre treizième
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est
qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout
droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute
ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant
existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y
compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement
fortuite !
Car depuis le 8 novembre, c’est un nouveau coup de tonnerre sur les
« plans » élaborés en juin dernier par le « Groupe
Bilderberg » et la « Trilatérale » : l’improbable ticket Mac-Trempe/Mike-Pence
emporte les élections présidentielles aux USA. Et impossible de virer Mac-Trempe
sans avoir à « gérer » pire que lui, son vice-président.
Quoique l’ex-gouverneur de l’Indiana encore récent élu de la Chambre des
représentants des États-Unis est jugé « néocon » (néo-conservateur).
C’est un « faucon » : il votera la résolution permettant
l’invasion de l’Irak en 2002 et plaide inlassablement en faveur de l’augmentation
des budgets militaires. De plus il est présenté comme « un soutien
inconditionnel d’Israël ». Il aura accédé à la présidence du groupe républicain
au Congrès en 2009 et jusqu’en 2011. En 2010, il annonce ne pas souhaiter se
lancer dans la course à l’élection sénatoriale, choisissant plutôt de briguer
le poste de gouverneur de l’État de l’Indiana.
Siégeant à la commission des affaires étrangères du Congrès de 2003 à
2012, il occupe la vice-présidence de la sous-commission Moyen-Orient/Asie du Sud
de 2012 à 2013 où il forme sa réputation d’être « un idéologue conservateur qui a grimpé les échelons du Parti
républicain et non pas comme un stratège de la politique extérieure ». Il
se présente comme un « chrétien, un
conservateur et un républicain, dans cet ordre » et adopte une attitude en
public très différente de celle dont « Mac-Trempe » est coutumier,
assumant même parfois des points de vue autonomes, ce qui permet de tempérer
certains excès du candidat à la présidentielle.
Lui-même reconnu et apprécié notamment par la « trilatérale »,
pour avoir aussi « pour mission » de s’opposer au retour d’un nouveau
« Glass-Steagall Act » introduit à la suite de la crise de 1929 par le
« Banking Act » de 1933 qui aura introduit l’incompatibilité entre
les métiers de banque de dépôt et de banque d’investissement, un système
fédéral d’assurance des dépôts bancaires et le plafonnement des taux d’intérêt
sur les dépôts bancaires (règlementation Q).
Une loi introduite par le sénateur
démocrate de Virginie, Carter Glass, ancien secrétaire au Trésor, et du
représentant démocrate de l’Alabama, Henry B. Steagall, président de la
commission Banque et Monnaie de la Chambre des représentants, votée par le
Congrès à majorité démocrate, puis signée par le président Franklin D.
Roosevelt.
Battu en brèche depuis le milieu des années 1970 et largement contourné
par l’ensemble de la profession bancaire, il est finalement abrogé sous l’administration
Clinton, le 12 novembre 1999 par le « Financial Services Modernization Act »,
dit également « Gramm-Leach-Bliley Act », juste à temps pour
permettre la fusion constitutive de Citigroup.
Depuis, le monde de la finance a accepté de se plier aux critères
« Bâle I » (II & III) pour rassurer les déposants et les « politiques »
sur la solidité et la solvabilité du système bancaire américain et
international ainsi que de se soumettre à des « stress-tests »
réguliers…
Alors que le seul choix possible laissé au peuple des Amériques du nord unifiées
était celui de son adversaire, favorable au retour d’une réglementation plus
« stricte » des professions financières pour éviter un nouveau
« crash-2008 », et pour laquelle il lui avait fallu batailler contre
les mêmes « populistes » de chez les démocrates pendant de longs
mois.
Ce n’est pas une débâcle, mais c’est tout comme et ça promet de joyeuses
journées en perspective.
Le danger « populiste », propre à favoriser tous les trafics
illégaux, toutes les corruptions, incompatibles avec une vie économique
mondiale apaisée et prospère, est bien réel et a été sous-estimé par toutes les
études d’opinion depuis le Brexit.
Il s’agit de s’inquiéter si on ne veut pas que le continent européen se
referme sur lui-même en s’éparpillant, en se balkanisant : ce n’est pas
propice au business mondial que de se couper d’un marché à peu près unifié et
codifié de 512 millions d’habitants, 57 % de plus que les seuls USA, ayant un
PIB par tête parmi les plus élevés de la planète.
Et là, la conclusion qui s’impose, c’est qu’on ne peut décidément pas
faire confiance aux peuples : ils n’en font jamais qu’à leur tête et leur
tête tourne à la vitesse du premier populiste venu qui fait un peu trop de
vent.
On soupçonne d’ailleurs et justement le russe d’en avoir rajouté :
pas un ex-officier du KGB pour rien, celui-là…
Les enquêtes le démontreront par la bande. Mais d’une part celle du FBI
s’enferre dans la multiplication d’une partialité jugée « hors de
proportion », d’autre part des soupçons de manipulation « des
services » n’émanent pas que de Moscou, mais plutôt d’officines très
officielles du Gouvernement britannique du moment, même si, évidemment, rien ne
se fait en Russie sans l’aval du Kremlin, même à travers des
« hackers » et autres sites de « trolls », ces certitudes
arrivent hélas ultérieurement : ça ne changera rien au verdict des urnes
et de ce satané système électoral américain des « pères-fondateurs ».
En revanche, c’est l’occasion de se servir des mêmes « outils »
pour peser sur les élections françaises qui tiennent tant à cœur aux
« Maîtres du monde ».
Que faire pour les « maîtres du monde » en Europe et
plus particulièrement en France et en Allemagne ?
Pour l’Allemagne, la question est réglée rapidement : il faut
renouveler la chancelière sortante, mais lui faire mettre la barre « plus
haute » pour une accélération de l’intégration européenne. Ce sera le rôle
confié au SPD en cas de « Grosse-Coalition » ou d’opposition à
condition que le ministre des finances actuel débarrasse le plancher pour être
jugé trop « psychorigide ».
Toute une opération électorale très complexe : pour bien faire, il
faut la pousser à refaire une « GroKo » (Groβ-Koalition) quitte à en faire
s’évaporer une partie de son électorat vers l’extrême-droite-nationaliste qui a
justement le vent en poupe dans toute l’Europe.
Une manœuvre qui échouera dans un premier temps, où elle tentera de faire
une alliance contre-nature avec les écologistes et d’autres minoritaires alors
que le SPD refuse dans un premier temps de faire partie de cette coalition de
gouvernement pour mieux imposer ses propres objectifs assignés.
En mars 2018, longtemps après la France, la Chancelière aura mangé son
chapeau : elle accepte enfin de « laisser sa trace » dans les
traités européens et l’Histoire sous l’égide des « socialistes »
allemands en relançant l’idée d’une Europe « plus forte » dessinée
autour de « ses priorités », même si elle n’emporte pas l’adhésion de
tout le monde, loin de là.
Les planètes sont « en conjonction », car de son côté, le
partenaire de la rive gauche du Rhin s’est mis « en marche » avec un
an d’avance et des « frémissements » économiques très encourageants.
En France en 2016, c’est d’abord la primaire de droite qui préoccupe les
« maîtres du monde ». On ne veut plus de Krasosky, bien trop
« magouilleur » avec ses financements occultes et qui a laissé un
mauvais souvenir lors de la dernière année de son mandat, trahissant ses
engagements précédents en revenant dessus avec un beau « 180° »
propre aux vraies pirouettes : décidément pas fiable, même s’il a eu le
mérite de faire adopter le traité constitutionnel européen par la bande.
Pas plus de Jupette, trop acoquiné avec le président Rakchi. C’est un bon
cheval, déjà validé par les « Young leaders » de la fondation
franco-américaine, par le Groupe Bildeberg, mais ni par la Trilatérale, ni par
la CIA, ni par les lobbys sionistes et encore moins par les loges-maçonniques.
D’autant qu’il va forcément donner du fil à retordre à l’OTAN comme il l’a
déjà fait dans le passé. Et puis c’est un repris de justice.
Reste Fillette qui a validé par le passé à peu près toutes les étapes, mais
on n’en veut pas notamment chez les frères-maçons du Grand-Orient qui ne
l’apprécient pas beaucoup pour l’avoir eu comme premier ministre pendant 5
ans : eux, ils savent toutes ses turpitudes personnelles restées cachées
pour ne pas nuire à Krasosky (ne jamais injurier l’avenir) et ne le
recommandent pas vraiment.
Quant aux autres, ils ne sont pas crédibles et même « LeMer »
paraît immature : il faudrait qu’il se frotte d’abord « aux vraies
responsabilités » pour finir de se former et être mieux apprécié à sa
juste valeur.
Dès lors, il n’en reste plus qu’un, mais à condition que personne ne puisse
faire d’ombre à celui qui va désormais porter les espoirs de la Trilatérale, du
groupe Bildeberg et de tous les autres : il est « validé » même
chez les sionistes et la CIA n’a rien contre lui. Pas plus que le FSB de Moscou
qui ne le connait pas. Mais pas encore chez les européens, allemands en tête.
Un rapide coup de sonde permet également de le « valider »
pro-européen, malgré quelques solides réticences de la Chancelière allemande
qui ne le supportait plus dans les rencontres bilatérales, et il ne pose aucune
difficulté chez les « frères-trois-points » d’autant que ça fait des
mois et des mois qu’ils le brossent dans le sens du poil, dans la presse et
tous les médias, justement « sur ordre ».
Seul le président du groupe Bildeberg, Le-Castrat, reste à
convaincre : il joue sur la possibilité qu’il devienne ministre des
finances si Fillette atteint le second tour.
La réunion téléphonique suivante tranchera : on laisse sa chance à
Fillette à condition de le faire sortir vainqueur des primaires de droite
prévues en fin de mois.
Mais en coulisse se prépare un « plan bis » qui vise à porter
Makarond directement à l’Élysée très en avance sur le calendrier prévisionnel initial.
Pour cela, il suffit de saboter la candidature de Fillette une fois qu’il
est officiellement désigné à droite. C’est faisable d’autant plus qu’effectivement,
sur le plan de la morale et de l’éthique, le bonhomme est loin d’être tout
blanc et que le calendrier s’y prête.
C’est un « profiteur » doublé d’un pingre notoire selon les
« milieux autorisés » : les dossiers le démontrent à satiété.
Mais pour cela, il faut le soutien des loges, des patrons de presse et
donc des médias.
Choses acquises en quelques rencontres dans le dos de Le Castrat qui ne
repère pas tout de suite la manœuvre et se retrouvera rapidement devant le fait
accompli du lynchage en règle.
Alors que le candidat persiste à se croire « soutenu »…
Naturellement, dans cette nouvelle hypothèse, il faut que Makarond persiste
à ne participer à aucune primaire, même pas à gauche. Là, il l’avait déjà
enregistré, bien compris, aidé en cela par sa « cougar » qui le drive
en coulisse avec les hommes de l’ombre qui s’y entendent à manipuler la
démocratie, notamment J-M. Boléro, son ancien professeur de
sciences-politiques.
Celui-là a lui bâti un système pyramidale inversé dans son business
et il le duplique pour son ancien élève : la démocratie part de la tête et se
décline vers les « bénévoles » de l’association « En marche ! »
et non pas l’inverse (du socle électoral vers le haut de la pyramide, comme
dans toute démocratie élective qui se respecte), alors que l’autre association organise
l’intendance nécessaire avec les fonds qui sont enfin rentrés sous l’effet de
l’été caniculaire. De quoi faire une « vraie » campagne.
Et ceux-là restent actifs, dans les loges maçonniques et dans les couloirs
des allées du pouvoir pour collectionner les ralliements.
Car derrière l’élection présidentielle, se posera ensuite la question des
législatives, qui sont aujourd’hui le levier central de la vie politique du
pays et une grande partie de son financement pérenne, comme l’aura expliqué le
magistrat venu à Berlin en juin dernier.
Pour bénéficier d’une partie des quelques 68 millions d’euros versés chaque
année par l’État, il faut remplir certaines conditions dépendant des
législatives, notamment y présenter suffisamment de candidats qui obtiennent au
moins 1 % des suffrages.
Par ailleurs, en fonction du nombre de députés élus, les partis touchent
également une part de ce financement public.
D’où l’importance pour Makarond de présenter, et de faire élire, des
candidats « En marche ! » à l’Assemblée nationale, en juin. Sur les
577 circonscriptions, le mouvement veut en réserver la moitié à des candidats issus
de « la société civile », des « novices », beaucoup plus
faciles à instrumentaliser.
Par définition des béotiens institutionnels, qui ne connaissent rien au
fonctionnement de la vie politique du pays : exactement ce que fait Boléro
dans ses associations.
Il installe des administrateurs bénévoles de tête qu’il désigne par
cooptation tous les ans par tiers, pour s’assurer de rester le directeur
général. Des personnes issues de « la société civile » et notoirement
irréprochables. Ils restent un an, deux ou trois ans, juste le temps de ne pas
poser trop de questions. Et dans sa pyramide à lui, il a des dirigeants
salariés tout dévoués qui prennent des postes d’administrateur (bénévole) dans
toutes les associations qu’il fédère dans son groupe. Ainsi, exit les
« membres naturels » qui restent « bénévoles » mais sans
aucun poids sur le cours des décisions de leurs associations au motif officiel
de bénéficier de « l’effet de groupe », du statut du groupe, des
relations privilégiées avec les banquiers et fournisseurs, « Mayday-Group »
apportant ses cautions et savoir-faire à ses « affiliés ».
Ceux-là ont le droit de participer, non pas aux assemblées générales, mais
à des « commissions générales » chargées de remonter « des
idées » et de signaler des besoins… locaux et spécifiques.
Exactement, trait pour trait, la même organisation que l’association
« En Marche ! ».
Les futurs députés pressentis se présenteront naturellement sous
l’étiquette « En marche ! », ce qui permettra de générer du
financement au mouvement. En revanche, pour les candidats issus d’autres
partis, qui pourraient assurer à Makarond une majorité s’il est élu, la
question est plus compliquée à trancher, notamment avec les « MoDem »
dont l’appoint pourrait se révéler indispensable. Certains socialistes, par
exemple, seraient prêts à le soutenir, mais aimeraient déposer leur candidature
en préfecture sous l’étiquette PS.
Question d’autonomie politique, mais aussi de financement.
Si la sélection des candidats a commencé, pilotée par un comité
« éthique » qui veille à faire signer un engagement personnel et
inconditionnel aux impétrants d’« En marche ! », d’autant qu’il leur
ait demandé une participation financière quasi-personnelle (à se rembourser sur
leurs futurs émoluments d’élu), tous ceux qui « posent des questions »
étant d’emblée écartés, le mouvement ne s’interdira pas de finaliser les
investitures très tardivement, en partie même après la présidentielle.
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