Mais
le « Beau-raie-l’eau » de « MacRond »… ?
Vous n’avez probablement jamais entendu
en parler, ou si peu. Et pourtant : C’est probablement votre futur ministre
de la solidarité-sociale, si par le plus grand des hasards de la démocratie
élective porte le candidat de « En Marche ! » jusqu’à l’Élysée
en mai prochain.
Le premier est une danse de bal et de
théâtre à trois temps, apparue en Espagne au XVIIIème siècle. C’est
aussi un vêtement que portent souvent nos dames. Le second, c’est un repris de
justice.
Oh rien de très grave,
reconnais-je : J’aurai moi-même pu être piégé de la sorte.
Fils d'un militaire, nous avons le même
âge (à quelques mois près) et c’est d’abord un éducateur spécialisé à 20 ans,
alors que je tapais encore dans le frigo-paternel au même moment.
Personnellement, j’ai fait carrière en
entreprises alors que lui est directement nommé, en 1982, chargé de mission à
la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie
(MILDT).
Au même moment, après avoir servi ma
patrie (celle que j’aime tant) sous les drapeaux et bouclé mes études, du jour
et du soir tout en étant rapporteur auprès du premier ministre, je devenais
patron du service fiscal du 9ème des « big-height ». Lui
fonde deux ans plus tard avec Régine l’association SOS Drogue international –
sous l'égide de laquelle il ouvre des centres de dépistage du sida – et dirige
en parallèle le « groupe Régine ». Puis il crée quelques années après
moi « sa boîte », le groupe SOS, dont il devient président du
directoire.
À ma différence, en 1999, il est
condamné à six mois de prison avec sursis, suite à une saisie d’ecstasy sur un
client du Palace, établissement appartenant au « groupe Régine » dont
il est alors le PDG pour avoir « facilité
l’usage illicite de stupéfiants, en laissant se dérouler et prospérer dans les
établissements dont ils avaient la responsabilité (…) un trafic de stupéfiants constitué par une revente et une consommation
visibles et notoires d’ecstasy ».
Le tribunal a, en effet, considéré que
« les éléments matériels (…) rassemblés permettent de considérer que M. « Beau-raie-l’eau »
a eu connaissance des faits de trafic et
de consommation qui se déroulaient dans son établissement ».
« En
fait, (il) apparaît comme le
gestionnaire d’un groupe commercial (…) dont
le Palace était le “vaisseau amiral” selon son expression. Ce groupe avait
besoin d’un chiffre d’affaires important que le Palace était seul à lui
permettre de réaliser – la relance des ‘‘afters’’ a fait partie de cette
stratégie commerciale. Pour y parvenir, la tolérance à la présence de dealers
qui étaient en même temps des “locomotives” de clientèle était nécessaire. (Il) y a consenti, implicitement sans doute,
mais effectivement » en disaient les juges.
Il a en outre été condamné
solidairement à payer 900.000 francs (137.000 euros) à l’administration des
douanes.
Moi, je n’aurai pas pu…
Personnellement j’avais tous mes points
sur mon permis de conduire et pourtant j’usai une « chignole » tous
les deux ans à parcourir le pays pour redresser des entreprises en désespérance
et sauver leurs emplois : Sportif de piler devant les radars !
Là s’arrêtent les comparaisons…
En 2010, il cofonde le Mouvement des
entrepreneurs sociaux (MOUVES).
En octobre 2016, il devient délégué
national « d’En marche ! », mouvement présidé par votre futur patron
de la République, dont il a été le professeur lorsque celui-ci était étudiant à
Sciences-Pô Paris.
Vous vous souvenez, je trouvais les
filles pas très « abordables » (pour rester polis), préférant celles
de la fac nettement plus agréables à l’œil et au « nerf-honteux ».
Parce que Monsieur enseignait à la
« grande-Ékole » de la rue Saint-Guillaume par je ne sais quel biais,
pendant que je « restituais » de la fiscalité-pointue en universités
et en diverses « Sup-de-Co » à des « boutonneux » pour être
jugé par mes pairs comme « un des meilleurs » (du moment d’il y a
maintenant assez longtemps pour estimer qu’il y a prescription extinctive) en
terme de techniques légales d’optimisation fiscale (et sociale)…
Comme lui, je ne faisais pas que ça –
et heureusement – et j’ai eu à le croiser à plusieurs reprises quand je faisais
encore dans les « petites-crèches » à titre totalement bénévole.
Lui n’a rien d’un benêt-volé. Il fait
plutôt partie des « voleurs » et vous allez voir comment.
C’est ce qui nous distingue, car pour
lui le bénévolat ce n’est pas d’être benêt et se faire voler (son temps, ses
compétences, etc.), mais bien un « métier à part entière » et fort
lucratif. Il est un de ces « voleurs » profiteurs-usurpateurs
qui usent et abusent de la finances-publique, là où je faisais « discounteur »
de la « petite-enfance ».
Probablement le nouvel esprit
« social & solidaire » dominant en quelle que sorte.
Car son Groupe SOS reste la « principale entreprise d’économie sociale et
solidaire française » (15.000 salariés, 800 millions d’euros de chiffre
d’affaires, présent dans 35 pays !) : Un modèle !
Pourquoi
« profiteurs-usurpateurs » ?
Parce qu’en plus d’être un
« donneur de leçons » autour de la notion d’économie solidaire (et
durable) comme d’une alternative à l’économie « capitalistique » qui
se veut crédible, et pour cela il est dans tous les « papiers » des
décideurs comme d’une référence, il a été jusqu’à souffler à son
« brillant-élève » de supprimer le régime de sécurité sociale des étudiants, une
scorie du CNR de 1945.
Rappelez-vous (si vous étiez nés à
l’époque), on créait le régime général d’assurance-maladie. Immédiatement, les
centaines de régimes spéciaux ont souhaité ne pas y adhérer.
Et parmi ceux-là, les autorités créaient
la mutuelle des étudiants, plusieurs fois rebaptisée et que je connais, pour y
avoir cotisé mais aussi parce qu’ils ont été mes clients au moment où j’étais
« l’incontournable » des centres de santé, sous le nom de MNEF.
Une usine crypto-trotskistes à fabriquer des
« soces ». Vous, vous ne connaissez que les dossiers
« Déesse-Khâ », ses fausses facturations d’avocat d’avant de devenir
économiste. Moi, je sais que ce n’est qu’un petit glaçon d’un immense iceberg
où ils ont tous « touché »…
Une formidable ékole du
« gôchisme-appliqué » : Inutile de vous dire que je n’y suis pas
resté très longtemps…
Or, justement, vous a peut-être échappé
que « Manu-MacRond » veut supprimer ce régime pour le faire absorber
par le régime général.
Un vrai coup d’État !
Vous comprenez mieux les enjeux, un
seul parmi tant d’autres, de la prochaine élection présidentielle ?
Et c’est pourquoi, tout d’un coup, je
me suis rappelé de « Beau-Raie-l’eau ».
Il faut dire que les mutuelles
étudiantes, c’est une mine d’or : La cotisation est modérée mais chère
pour ce que ça coûte.
Un étudiant n’a pas droit aux
indemnités journalières et ses soins sont très modestes.
Ce qui coûte, ce sont les médicaments
des épidémies de grippe, les caries, la bobologie et les MST. Les filles
enceintes sont en nombre très modéré.
Au total, rien, surtout si l’étudiant
n’a pas eu la bonté de souscrire une complémentaire proposée par la caisse.
Et à très, très peu de choses près, on
connaît d’une année sur l’autre le nombre d’actes qui seront prescrits, où et
quand : Je sais, j’ai vu.
Le reste, c’est que du bénéfice qui
paye les « frais administratifs », de gestion et d’administration
(dit aussi « frais de siège ») d’autant que c’est intégralement
remboursé par la CNAM (vous, quoi) puisque ces assurances étudiantes sont considérées
comme des « caisses primaires »…
Pour en revenir aux généralités, il
convient de rappeler que l’on estime à 1.300.000 le nombre d’associations
actives en mon pays (celui que j’aime tant…). Du club de pétanque à la
fondation de Gauloisie.
L’ensemble pèserait 85 milliards d’euros,
soit environ 3,2 % du PIB gauloisien, en budget cumulé.
Dans le lot, seulement 165.000
associations sont des associations employeurs, qui gèrent environ 185.000
établissements ou sections d’associations. Et à elles seules, elles emploient
1.800.000 de salariés (environ 7,8 %), à temps plein ou partiel, dont 69 % sont
des femmes. 69 % des associations sont dirigées par des hommes, 63 % des
présidents sont des professions libérales, des cadres moyens et supérieurs et 32
% ont plus de 65 ans.
Mais ce qui fait leur richesse, c’est
qu’elles utilisent les compétences de près de 16 millions de bénévoles
actifs !
Et la croissance en volume du bénévolat
est de l’ordre de 4 % par an, ce qui est considérable.
Seulement voilà, quand il s’agit
d’activité « hors marché », ça ne mange pas de pain et ne fait
concurrence à aucune entreprise en lui ôtant le pain de la bouche (et de celle
de ses salariés).
Mais ce n’est pas toujours le cas, loin
de là…
Par exemple, sur le créneau de SOS
Groupe (aide à la personne, crèche, établissements sanitaires, centres sociaux,
d’éducation, de logement, d’insertion, maison de retraite et autres), on peut
retrouver la puissance publique, là directement concurrent, où quelques
« majors » parfaitement capitalistiques et qui s’en sortent pas si
mal, comme, toujours pour l’exemple, la générale de santé, quelques compagnies
d’assurance, EDF, la SNCF, la RATP à travers leur comité d’entreprise
notamment, des mutuelles et autres « banquiers ».
Tout irait pour le mieux si le
financement de ses activités était équitable. Or, globalement, 49 % des
ressources financières des associations sont d’origine publique (13 % des
communes, 11 % des départements, 11 % de l’État et 9 % des organismes sociaux,
CNAM, CNAV et CNAF).
Autrement dit vos impôts et vos cotisations
sociales…
D’ailleurs, pas si kon, « Beau-Raie-L’eau »
est un « grand-pote » du Dégé de la CNAF…
Et dans les années qui précédèrent la
crise, les financements publics ont augmenté à un rythme annuel moyen de 1,6 %
en 6 ans.
Les financements « privés »
(51 % des ressources financières) proviennent surtout de la participation des
usagers (46 %), puis des dons et du mécénat (5 %) auquel pour ce dernier est
attaché un crédit d’impôt, autrement dit, c’est quasiment 100 % d’argent « subventionné »,
directement ou indirectement.
Ces financements privés ont, quant à
eux, cru à un rythme annuel plus soutenu de 3,5 % sur la même période.
Vous faites les comptes, pour 3,2 % du
PIB gauloisien, l’usager ne paye que la moitié du prix du service obtenu… Ça
vaut en fait 6,4 %, chiffre un peu plus cohérent avec la part dans le monde
salarial (7,2 % rappelle-je).
C’est probablement une nécessité, même
si l’autre moitié est payée par tous ceux qui n’ont rien demandé, comme d’une
« redistribution solidaire ».
Un impôt invisible…
Et quelques inconnus, jamais élus, pour
gérer l’ensemble…
A
priori, je n’aurai rien à dire si tout le monde savait tout ça et si au moins la
moitié + 1 des « Gauloisiens » en était d’accord.
Mais comme ils ignorent que derrière
les « restau-du-Cœur » il y a un business « solidaire »
particulièrement attractif pour une petite-élite autoproclamée, je m’interroge.
Quoique les « restau-du-cœur »,
je ne connais pas bien : Je sais que bien des élites
« bien-pensantes » en font leur alpha et oméga, ça fait bien sur un
CV, mais que ça ne serait rien sans la Banque alimentaire qui est elle-même
financée par l’Europe si décriée…
Ce qu’on sait moins d’une façon
générale c’est que « ces métiers » ont toujours existé depuis le
moyen-âge et persistent à travers de grosses structures cultuelles notamment.
Celles-là n’ont pas de problème de
gouvernance, même quand elles sont laïques. Malheureusement, ce n’est pas le
cas de plus petites structures, souvent d’initiative locale, qui n’ont pas les
moyens humains.
Et c’est comme ça que
« Beau-Raie-L’eau » a bâti son empire.
Pas compliqué et ça ne coûte
rien : Tu installes « tes » administrateurs et tu prends le
chéquier. Et alors, parce que là je peux en témoigner (j’ai vu faire pour une
de mes « petites-crèches »), quand il y a du foncier à récupérer,
c’est du pain béni, même quand c’est limite quant à l’activité à reprendre.
Une fois, on m’a demandé quel intérêt
ils avaient. J’ai répondu que c’est tout simple : Derrière les activités,
du moment qu’il y a une rente de situation à se faire, alors ils y vont.
Ils se payent donc avec ça un loyer
(enfin, un… des centaines voire des milliers à travers des participations dans
des SCI) financés peu ou prou, directement ou indirectement par la finance
publique.
Plus des « frais de siège »
qui payent des salaires de « permanents » qui font
« administrateurs-bénévoles » dans le civil.
Dans les crèches, « Babilou »
(une SAS, celle des frères Karl) fait dans les « frais de siège »
financé par la finance publique, même si c’est dissimulé à travers des appels
d’offre globale.
« Crèche-attitude » et
« Maison bleue » aussi.
Seule l’association sans but lucratif
SOS Groupe fait en plus dans la rente foncière…
Et « Beau-Raie-l’eau » a du
coup une vaste longueur d’avance.
J’imagine que ça ira en s’accélérant
quand il deviendra aussi ministre du « social » sous
« Manu-MacRond ».
C’est « Nanar-Tapis », dont
vous savez que j’ai eu à le croiser plusieurs fois, qui m’avait expliqué que
dans les affaires, à un moment ou à un autre, il faut se mettre à l’abri d’un
mandat politique…
C’est exactement ce qu’est en train de
faire « Beau-Raie-L’eau » sans rien en dire.
Probablement que ça sent le sapin pour
ses miches…
À vous d’en décider.
De décider de persister à vous faire
rançonner ou non.
Sachez que s’il réussit, j’irai le
féliciter de votre part.
Personnellement, je n’ai jamais eu le
culot d’essayer d’être comme lui.
Et heureusement…
Mais je ne me gênerai pas de la ramener
en temps et en heure, soyez-en sûrs et certains.
Je me marre ! Il y a quelques temps je me demandais si je ne vous avais pas vu dans une émission de LCP vers 2012.....En fait c'était de votre homme dont il s'agissait...le nom à consonance italienne dont je ne me souvenais plus du tout et vos activités associatives avaient sans doute provoqué chez moi une étincelle mémorielle....Dedieu, je me souviens seulement de la vista du bonhomme et du parallèle que j'avais fait avec Tapie en pensant qu'il était du bon côté de la force, alors que l'autre non ! Comme quoi....
RépondreSupprimerMoi sur un plateau télé en 2012 ?
SupprimerMais il aurait fallu refaire les planchers des studios et renforcer les ascenseurs !
Impossible avec un double quintal...
Ceci dit, le monde est petit, mais la dernière fois que je l'ai croisé, je lui donnais 10 ans de plus que moi.
En fait pas du tout : Je découvre que je suis plus vieux que lui d'une dizaine de mois...
Par ailleurs, en 2012 et encore demain peut-être, il est probablement du "bon côté".
"Nanar-Tapis" aussi 20 ans auparavant.
Ce qui m'amuse, c'est que finalement le monde bouge, les choses changent, et ce qui était devant devient derrière, ce qui était bon devient mauvais, la roue tourne (en dirait ma grand-mère).
Celui-là, on va le suivre pour voir comment il va s'en sortir, parce qu'à un moment, il va percuter un obstacle et ça va faire mal.
Probablement par où il pèche d'ailleurs, avec un écueil qui reste le régime social étudiant ou tout simplement l'arrosoir de subventions qu'il détourne - légalement - à son profit, je ne sais pas encore.
Donc, à suivre.
Bien à vous !
I-Cube
Un homme inverti en vaut deux parait-il !
RépondreSupprimerQuand il forme "couple"...
SupprimerAutrement dit, c'est comme les particules "intriquées", c'est cela le fond de votre pensée, Cher anonyme ?
Bien à vous !
I-Cube
Comme disait Jean Yanne l'amour c'est du sport surtout quand un ne veut pas
Supprimerhttps://www.liberation.fr/france/2018/12/20/harcelement-sexuel-je-ne-voulais-pas-de-ce-baiser-mais-borello-a-le-bras-long_1699070
Je comprends mieux… Merci !
SupprimerProbablement à rapprocher à ces ignobles rumeurs concernant "Jupiter"... vu, notamment au Queen des Champs Elysées, à la réputation à ne plus faire, du temps où il n'état que "conseiller" de "Tagada-à-la-fraise-des-bois"...
Même qu'un car de flic en stationnement (et protection permanente) avait été attaqué lors de la campagne présidentielle de 2017 et qu'un attentat à la bombonne de gaz a été déjouée un peu plus loin après l'élection…
Le cabaret aura ensuite déménagé à quelques encablures de là…
Comment ces deux-là se connaissent-ils pour "appartenir" à des mondes si différents ?
Reste à en savoir plus sur l'autre : Grangeon, un autre "visiteur du soir"...
Naturellement, tout cela n'est jamais que ragots, "Fakes-news" et "mensongeries" !
C'est épouvantable de pouvoir ainsi diffuser ce type d'information…
Si moâ je le fais, c'est justement pour les dénoncer, bien sûr : Personne n'en doute, n'est-ce pas !
Bien à vous, Anonyme.
I-Cube