L’ADN des « amants de Pompéi » a parlé !
C’est un des « moulages » les plus romantiques qui soit : Un couple étroitement enlacé avait été retrouvé à Pompéi, « statufié » par la lave de l’éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère.
C’est un des « moulages » les plus romantiques qui soit : Un couple étroitement enlacé avait été retrouvé à Pompéi, « statufié » par la lave de l’éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère.
Deux corps se
faisant probablement l’amour avec ferveur, surpris par la soudaineté de la
catastrophe qui a été telle qu’ils n’ont même pas eu le temps de remettre leurs
chaussettes.
Ce qui les a figés
dans une posture qui ne laissait pas beaucoup de doute sur leur « proximité ».
Découvert en
1914 à Pompéi, le moulage était devenu célèbre et les deux silhouettes avaient
vite été surnommées « les amants ».
Pour le régime
fasciste de Mussolini, il s’agissait évidemment d’un homme et d’une femme.
Même si
l’archéologue Vittorio Spinazzola, à l’origine de la découverte des restes,
avait formulé l’hypothèse qu’il s’agissait de deux femmes, évoquant la
possibilité qu’il s’agisse d’une mère et de sa fille.
L’une tentant
de protéger l’autre de son corps.
C’était plus « correct ».
Patatras, les
restes d’ADN présents dans le célèbre moulage ont permis de confirmer qu’ils ne
sont pas de la même famille et que l’âge des individus a été estimé à 18 ans
pour l’un et 20 ans pour l’autre.
Mais, fait
plus inattendu, qu’il s’agit de deux… hommes !
Aïe !
Et Massimo
Osanna, auteur de l’étude pour l'agence Ansa et directeur des fouilles de
Pompéi, a présenté les résultats d’analyses génétiques réalisées à partir des
restes organiques emprisonnés dans le moulage.
Et de devoir expliquer
dans le “Corriere del Mezzogiorno” qu’on « ne
peut pas affirmer que les deux personnages étaient amants, mais compte tenu de
leur position, on peut le supposer. »
Cependant, il
est difficile de le déterminer avec certitude.
Les « amants
de Pompéi » étaient-ils homosexuels ?
Une question
qui n’aura sans doute jamais de réponse.
Flûte alors,
en pense-je : Non seulement on me gâche une belle histoire « fleur-bleue »,
mais en plus on en dit qu’on ne sait finalement pas ce que ces deux-gars
faisaient là avant de mourir.
Kon, n’est-ce
pas…
Je vous laisse
juges de ma désespérance du moment.
RIP !...
RépondreSupprimerSnif ... !
SupprimerBien à vous !
I-Cube