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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 14 août 2018

Premiers contacts budapestois

Chapitre vingt-cinquième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Le règne des Habsbourg a laissé un héritage important à Budapest du point de vue des cafés, restaurants et salons de thé. Certains restaurants ont notamment connu leur apogée pendant la période communiste, à l’instar du Restaurant Gundel situé à proximité d’Hősök tere ou du Mátyás Pince non loin du Danube. D’autres restaurants en cave ou sur les quelques bateaux à quai sur le fleuve sont encore des établissements prisés par les touristes. Les Budapestois fréquentent quant à eux davantage les restaurants de quartier, les kocsma ou les services de restauration rapide. De nombreux établissements Mc Donald’s et Burger King se sont implantés dans la capitale après la fin du communisme. Plus récemment, les grands axes se sont peuplés de nombreuses enseignes de Döner Kebab et de restauration asiatique.
Parmi les autres héritages de l’influence viennoise, Budapest compte également de nombreux salons de thé et maisons de pâtisserie. La plus réputée d’entre elles reste la maison Gerbeaud située sur l’avenue Vörösmarty. Fermé pendant des années pour réfection, le café New York (palais New York) symbolise quant à lui le lustre retrouvé du patrimoine du XIXème siècle.
La ville est connue pour ses fameux romkocsma (littéralement « bar de ruine ») la plupart du temps aménagés dans d’anciens immeubles désaffectés du centre-ville. Ce sont souvent d’anciens logements dont l’agencement respecte la tradition budapestoise des coursives et d’une cour intérieure. L’exemple le plus connu de ces bars, hauts lieux de la vie nocturne alternative, reste le Szimpla Kert situé dans l’ancien ghetto juif.

Le thermalisme était une activité déjà répandue chez la population romaine d’Aquincum (qui signifie littéralement « riche en eaux »). Des ruines des bains construits pendant l’Antiquité tardive sont encore visibles à Óbuda. Entre 1541 et 1686, les Ottomans développent les bains à vocation médicinale, dont certaines sont encore en activité aujourd’hui. La réputation thermale de Budapest s’installe après 1920, date à laquelle un état des lieux du potentiel économique de l’eau thermale est dressé. Dès 1934, Budapest devient officiellement une ville thermale.
La fréquentation des bains font partie intégrante du mode de vie budapestois. Si de nombreuses personnes âgées fréquentent encore des établissements de quartier, la forte augmentation des grilles tarifaires pour le grand public restreint le thermalisme de la capitale à ses vocations touristiques et médicinales (on y soigne les rhumatismes et l’arthrite). Certains établissements organisent des soirées de musique électronique ou de « cinetrip » dans leurs bassins, attirant ainsi une clientèle plus jeune.

Il existe différentes catégories de bains à Budapest. La première est celle des bains turcs, dont les thermes Király (1565) et les thermes Rudas sont les plus emblématiques.
Ils sont structurés autour d’une piscine octogonale coiffée d’une coupole dont les minces trous laissent pénétrer de fins faisceaux de lumière.
La deuxième catégorie de bains date de la monarchie austro-hongroise. Ainsi, les thermes Gellért, de style Art-nouveau attenants à l’hôtel du même nom, sont achevés en 1918. Les thermes Szent Lukács, d’origine turque, restructurés à la fin du XIXème siècle, sont considérés depuis 1950 comme un lieu de rencontres du milieu intellectuel et des artistes budapestois. Enfin, les thermes Széchenyi sont l’un des plus grands complexes de baignade d’Europe et le seul établissement thermal de Pest.
L’intérieur des bains médicinaux date de 1913 et les piscines en plein air de 1927.
Les services qui y sont proposés rappellent à la fois la tradition des bassins romains, des baignoires grecs et le sauna caractéristique d’Europe du Nord. Les trois piscines extérieures sont ouvertes toute l’année, y compris en hiver. À l’intérieur se trouve un vaste complexe de bassins et de salles destinés à des traitements médicaux.
Enfin, la dernière catégorie renvoie aux bassins thermaux disponibles dans les quelques grands bains de la ville, à l’instar du bain thermal Palatinus sur Margit-sziget ou du bain thermal Dagály au Nord de Pest.

Il existe également de nombreux marchés à Budapest, notamment un système de grandes halles, parmi lesquelles les Halles centrales de Budapest situées sur l’avenue Fővám, sont les plus connues. Du côté de Pest, on dénombre cinq halles de taille moindre : les Grandes halles de Hold utca, celles de Hunyadi tér, celles de Klauzál tér et celles de Rákóczi tér. Sur Buda, il n’existe que les Grandes halles de Batthyány tér qui font face au Parlement hongrois au bord du Danube.

Il y a de moins en moins de marchés de plein air à Budapest, du moins dans le centre-ville. Les marchés de Lehel tér (Újlipótváros) et de Teleki tér (Józsefváros) ont laissé place respectivement dans les années 1990 et en 2014 à deux halles couvertes de style contemporain : les Halles Lehel à l’architecture fantaisiste et les Halles Teleki. Le marché paysan de Hunyadi tér, situé juste à l’entrée des Halles du même nom, fait ainsi de plus en plus figure d’exception dans la capitale hongroise.
La pénétration du discours écologiste dans la société hongroise, surtout auprès des classes moyennes diplômées du centre-ville, a suscité un véritable engouement pour les produits de qualité et les circuits courts. En témoigne la création d’un marché paysan dans les murs du Szimpla Kert tous les dimanches matin.

La ville dispose de trois marchés aux puces (bolhapiac en hongrois) très réputés à Budapest : le marché aux puces Ecseri, le plus important d’Europe central, situé dans la périphérie sud de la capitale, est réputé pour les objets qui y sont vendus : des reliques du Troisième Reich aux objets de propagande soviétiques, en passant par des bibelots domestiques ou des objets traditionnels hongrois.
Également le marché aux puces du Petőfi Csarnok. Situé 14 rue Zichy Mihály dans le XIVème arrondissement, dans le Városliget près du Musée hongrois de la technologie et des transports.
Le marché de Józsefváros est devenu au fil des années le territoire des marchands chinois, vietnamiens et turcs de Budapest. On y trouve de nombreux objets de faible qualité importés d’Asie (vêtements, chaussures, accessoires, ustensiles, jouets et autres gadgets médiocres).

Du nord au sud, onze ponts enjambent le Danube à Budapest, dont quatre ayant une vocation de périphérique.
Deux ponts ferroviaires permettent la jonction de la ligne circulaire. Au nord, celui d’Újpest permet de relier Budapest à Esztergom par Dorog sur la ligne 2. Au sud, un deuxième pont dessert la gare de Budapest-Déli.
Du nord au sud, d’amont en aval, le Danube est franchi par sept ponts routiers : le pont Árpád, construit en 1950 et élargi en 1984, relie les 3ème et 13ème arrondissements.
Le pont Marguerite, achevé en 1876, est le deuxième construit sur le fleuve. Cet édifice en métal est un axe important de la ville. Il s’appuie en son milieu sur la pointe sud de l’île Margit-sziget à laquelle il donne un accès.
Le « pont des Chaînes » est le plus célèbre des ponts de la capitale. Il est appelé en hongrois Széchenyi Lánchíd du nom d’István Széchenyi qui a eu l’initiative de sa construction. Construit de 1842 à 1849, il est le premier pont permanent reliant Buda à Pest. Le riche István Széchenyi était resté pour ses affaires à Pest alors qu’on enterrait son père à Buda. Et ce jour-là, le Danube était gelé. Trop pour laisser passer les bacs et embarcations, pas assez pour traverser le fleuve à pied, il n’a pas pu se rendre à la dernière demeure de son père ce jour-là.
C’est de la sorte qu’il a pris l’initiative de la construction de ce premier pont.

Le pont Élisabeth porte le nom d'Élisabeth de Wittelsbach dite « Sissi », impératrice d’Autriche et reine de Hongrie. La nuit, il est rétroéclairé dans les tons verts du meilleur effet.
Le pont de la liberté est inauguré en 1896 à l’occasion des fêtes du millénaire de la Hongrie. Le pont Petőfi, plus excentré vers le sud, est construit en 1930 pendant la crise économique, d’où sa simplicité.
Le pont Rákóczi se situe le plus en aval, juste à côté du pont ferroviaire. Dernier en date des ponts de la capitale, il est inauguré en 1995.
Car la ville se révèle dans toutes ses splendeurs une fois la nuit tombée.
Les monuments et bâtiments, les ponts et les berges, les rues, places et boulevards des quartiers centraux et jusqu’à l’université sont richement éclairés. Féérique !
Outre le château de l’impératrice, qui surplombe le fleuve comme d’une forteresse figée dans la lumière, transformé en bibliothèque, les clochers des nombreuses églises également illuminés, le bâtiment du Parlement, posé sur la rive gauche du Danube, à Pest, bat tous les records de flamboiements.
Une impressionnante bâtisse blanche, construite en style néo-gothique, aux toits rouges qui s’étale en long, en large et en hauteur sous un ruissellement de lumière qui met en valeur ses ors. On peut difficilement égaler ce spectacle offert aux touristes et habitants, blasés, de la ville…

Les filles du groupe « ADN » débarquent en matinée par un ciel couvert, gris. L’aéroport est loin des standards de sécurité des mêmes d’Europe occidentale, mais reste « pratique ». Premiers émois avec le compteur du taxi. Les prix s’affichent en Forin et déjà le type ne prend pas la carte Visa alors que le compteur tourne, tourne jusqu’à afficher, sur un triste parcours en partie tracé le long des voies ferrées et des pancartes vantant la candidature de la ville pour les JO de 2024, le chiffre ahurissant de 8.000.
« Huit mille quoi ? Des Florins ? »
Non des Forins. « Il faut diviser par trois ? »
Mais non ! « Par cent et multiplier par trois ! »
240 euros pour moins d’une trentaine de kilomètres ? Ce n’est pas possible…
Cauchemar : il va falloir trouver une banque qui fasse le change sur la route.
Mais de là à se faire comprendre avec un chauffeur qui ne goûte pas l’humour britannique…
En réalité, la vie est beaucoup moins chère qu’elles ne le redoutaient : Il faut diviser par 300 et de toute façon, tout le monde affiche les prix aussi en Euros. 27 euros, pas plus pour parvenir jusqu’au Hilton City, sis rive gauche, au 1-3, Váci útca (avenue). Un bel ouvrage, confortable et pratique.
Sitôt les bagages posés, elles filent au commissariat central.
Très compliqué de faire savoir qui elles sont et quelles sont leurs requêtes. À désespérer de l’anglais-international. Mais comme elles sont souriantes et avenantes, on finit par leur indiquer que le chargé d’enquête est sur place, à Hotel Andrássy, « ma maison » dans le texte, sur l’avenue du même nom, pour accueillir le père de la raptée, le général Khromaktuthang.
Ce n’est pas très loin à pied, mais il vaut mieux prendre le métro et descendre à la station « Bajza útca », la ligne n° 1, celle qui est classée au patrimoine de l’UNESCO qui suit les « Champs-Élysées » de la ville, une double voie avec contre-allées qui va du centre-ville, jusqu’au parc Vàrosliget où se trouve le plus célèbre établissement thermal de la ville, et un peu plus proche, la plus grande patinoire à ciel ouvert du monde, juste au-delà de la place à laquelle aboutit l’avenue, où se dressent quantité de grandes sculptures de style antique posées en demi-cercle.
Antique, le métro : des rames d’une autre époque, comparables à celles de la ligne n° 10 de Paris, ancienne-mode, à à peine 3 mètres sous la chaussée, des stations toutes en céramiques et poutrelles en fonte, rivetées, d’un effet « rétro » des plus saisissants, pas de tourniquet aux entrées, ni d’appareil à composter, notamment quand on a un pass uniprix. Pas très coûteux, d’ailleurs. Mieux que la « Navigo » parisienne.
C’est que les contrôles dans les rames, trams, trolleys et bus sont nombreux : il vaut mieux en être équipé de son sésame.

Le général vient d’arriver quand elles se présentent. Un homme aux allures de militaire, sec mais habillé en civil, accompagné d’une ordonnance tout en grand uniforme chamarré et froissé du long voyage qui les amènent des Indes, le « jet-lag » entre les dents et le cervelet.
Il prie de remercier son ami l’amiral Morthe-de-l’Argentière pour avoir envoyé ainsi aussi rapidement une équipe de professionnelles.
S’il savait… Peu importe, elles sont là pour ça.
En commençant par une visite des lieux. Évidemment, la police locale aura déjà fouillé l’hôtel, les chambres, entendus le personnel et d’éventuels témoins. Sans résultat.
La camériste, la mère de la gamine, la cantatrice un peu replète, le valet et le garde-du-corps rendent compte pour une énième fois. « ADN » ne comprend pas grand-chose de ce qui se dit. Sauf qu’elles ont l’autorisation d’aller fouiner où bon leur semble. Et elles ne s’en privent pas.
Le premier mystère à résoudre, c’est de savoir par où ont pu passer les ravisseurs et par où ils sont ressortis avec leur proie et ses bijoux. Rien d’autre n’a été volé hors quelques vêtements de Kurjey, la fille. La porte n’a pas été forcée, la fenêtre, qui donne sur un balcon du quatrième et dernier étage où sont posées une table et deux chaises de jardin, non plus. Les vidéos de surveillance du hall d’entrée ne révèlent aucun mouvement suspect et celles surveillant les abords pas plus.
Il y a bien quelques allées et venues sur le parking situé derrière l’hôtel ainsi que le va-et-vient de véhicules de livraison, sans rien faire apparaître de suspect, de même que l’arrivée de clients et/ou leurs visiteurs par l’entrée principale, sur le devant du bâtiment.
De plus, l’hôtel est situé en face de l’ambassade de Corée du sud, où les agents de sécurité n’ont manifestement rien vu d’étrange qui aurait attiré leur attention.
Donc, pas par la fenêtre – les ravisseurs auraient été repérés par les caméras de surveillance de l’hôtel et de l’ambassade – qui est quand même située au quatrième niveau, ce qui exclut des « monte-en-l’air », d’autant qu’il n’y a aucune trace d’effraction ni de désordre, ni par le couloir : le garde du corps de la famille roupillait devant les portes des chambres situées elle-même au bout dudit long couloir bien rectiligne, qui se prolonge au-delà de l’ascenseur et de sa cage d’escalier, posés au centre de l’hôtel.
Mystère total.

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