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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 29 août 2018

Les grandes lignes du projet

Chapitre quarantième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

« La Nasa le teste sur l’ISS. La station qui va d’ailleurs être démantelée tôt ou tard. L’hôtellerie de relai se fera à travers des structures légères et gonflables dans un avenir pas si lointain que ça. Une porte d’accès indispensable à l’espace plus profond. Je passe la main ensuite à vos… investisseurs ! »
Paul leur explique d’ailleurs qu’avec ses tunnels à propulsion électromagnétique, un peu comme ce que savent faire les japonais avec leur « Maglev » à sustentions magnétiques, il est possible de lancer des « conteneurs » de 4,30 m de diamètre pour 10 à 12 mètres de long. « L’alignement est de l’ordre d’un pour mille », ce qui laisse 8,6 mm de débattement pour un tunnel standard de 4,60 m de diamètre.
« Oui mais l’air ? Il est sous vide, ce tunnel de lancement ? »
Non contrairement à ce que fait Elon Musk avec son Hyperloop.
« L’air est poussé devant le module. Il est expulsé au fil des tours via des sortes « d’écopes » à dépression… »
En orbite, le module s’ouvre en deux longitudinalement et se gonfle une structure à double cloisonnement qui offre alors presque 100 m² pour environ 3 mètres sous ferme.
Un beau volume habitable…
« Les structures gonflables, c’est effectivement en cours d’essai » confirme Bill Gates de son côté.
« Je vois ça plutôt comme d’une série de gros engins semi-rigide à double peau gonflable comme autant de compartiment par objet mis en orbite. C’est pour éviter les fuites dues aux micros trous provoqués par de petits objets en orbite de collision. Mais ce n’est pas l’urgence… »
Et il détaille un peu les « profils » de lancement.

Puis la discussion s’oriente, pas vraiment par hasard, sur les changements climatiques en faisant un détour par l’IA avant de revenir sur ce qui intéresse les trois hommes.
C’est vrai que pour l’un comme pour les deux autres, les théories du réchauffement global n’ont pour objectif que de mobiliser les énergies et capitaux publics vers une transition de l’économie mondiale devant assurer le tournant du pic d’extraction du pétrole.
« L’affaire du CO2 à effet de serre est complètement débile, mais les « gogos » y croient ! La gaz carbonique est plus lourd que l’air et plonge au fonds des océans ou les caves à vin. C’est de plus un excellent booster pour la flore qui ne fonctionne qu’avec du carbone comme matière-première pour en faire de la cellulose. »
La cellulose est transformée et concentrée en protéine par les herbivores et, au bout de la chaîne alimentaire, il y a les carnivores, incapables de fabriquer leur propre « matière-première »…

Probablement que de brandir le sort de la planète Vénus transformée en enfer par son épaisse couche de gaz carbonique comme d’un épouvantail ressort de l’escroquerie intellectuelle : plus proche du soleil, elle reçoit nettement plus d’énergie de l’étoile que la Terre et les densités de CO2 dans l’atmosphère vénusienne sont des milliers de fois supérieurs que ceux que connaît la Terre, effectivement.
« Une fois et demi plus dense que notre atmosphère et seulement 0,18 pour mille de l’atmosphère terrestre. Alors que sur vénus le dioxyde de carbone représente 96,5 % de l’atmosphère, soit 5.300 fois plus ! Tout le monde sait cela sauf les imbéciles. Mais notez que le pétrole est une matière première qu’il serait plus utile d’utiliser en tant que telle plus tôt qu’à le détruire pour en faire de la chaleur… »
Et comme d’un autre côté, on finira par découvrir que le pétrole brut n’est pas formé par du plancton fossilisé, mais directement depuis les couches plus profondes du manteau terrestre qui, dans des conditions particulières de pression, de température et de composition chimique, « recharge » à travers des fissures dudit manteau rocheux les nappes existantes, il n’y aura pas d’épuisement, dont la date prévisionnelle est depuis des décennies repoussées année après année.
« En revanche, le besoin en énergie propre ira en augmentant, c’est incontournable et la solution de centrales nucléaires « douces », comme celles que vous financez déjà, Bill, s’imposera comme d’une nécessité au fil du temps. Par conséquent, le réchauffement, même léger, est bien d’origine humaine, puisque toute l’énergie produite et consommée finit en chaleur, c’est incontestable. »

C’est le pari de GE, de Gates et de beaucoup d’autres, en Chine, en Inde et même de quelques entreprises européennes qui orientent leurs dépenses de R&D vers les concepts de mini-centrales.
« Bill je compte sur vous,  et vous remercie de vous êtes joint à nous ce soir. J’ai besoin de vous ou il va falloir que je réinvente une filière. »
Mais c’était prévu : « Vous êtes arrivé à l’improviste, mais Bill était disponible ce soir. Idem, vous m’en aviez parlé, pour Elon Musk, ça va se faire, mais il travaille surtout sur ses voitures électriques, en ce moment… »
Et son lanceur Heavy.
« Ce gars-là va se planter. Il coure trop de lièvres à la fois. Mais je ne veux pas qu’il puisse me bloquer avec ses brevets, c’est tout. »
Pas de souci : « Un brevet déposé, s’il est décidé qu’il est d’intérêt pour la défense nationale, peut toujours être exploité même sans licence, dans mon pays », précise Junior n° 5.
Ah lala, les intérêts de la défense nationale et le droit de propriété intellectuelle, dans ce pays de la libre-entreprise, décidément…
Paul se rappelle que l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991 s’est faite en 6 mois sur le dos d’un brevet détourné par l’industrie pétrolière (et son ministre d’alors, « DLK » en charge du dossier en France) au détriment et dans le dos de l’inventeur du procédé [1]
Une manie bien commode.
« Peut-être, mais je ne suis pas citoyen américain et de toute façon pas en odeur de sainteté dans la future administration républicaine de votre président… »
Qu’il ne parle pas de cet imposteur à Junior n° 5 ! Une claque à toute sa clique et ses « frères-maçons » !

L’échange passe au-dessus de la tête des femmes qui s’impatientent de passer à table : Karen et Vanessa (les deux veuves de Harry Harrison junior quatrième du nom) avaient fait préparer un buffet « hawaïen » et Melinda et Shirley ont les crocs. Alors les discussions d’homme, aussi passionnantes puisent-elles être, notamment pour l’agent de renseignement britannique… devraient passer après les priorités du moment.
Un « buffet-hawaïen », ce sont des amuse-gueules frais privilégiant les fruits et les légumes. Mais aussi des petites brochettes chaudes ou froides, des beignets, des tartines sucées/salées. Pour le coté exotique, il y a certains aliments appropriés comme le poulet (grillé ou en sauce), émincés et carpaccio de poissons du pacifique, des crevettes, du riz, assaisonnés ou non de curry, cumin, lait de coco. Pour les dessert, rien de tel que de bons fruits, de la glace et des gourmandises au chocolat, coco, des fruits de la passion découpés en dés et assemblés avec goût sur des piques et autres douceurs hawaïennes coco-ananas, verrines d’ananas, ou à la mangue et au mascarpone.
Aussi agréable à la pupille qu’à la papille…
Mais les « garçons » continuent de bavasser « business » en sirotant leurs verres.

« Que pensez-vous de l’IA ? » questionne Gates. « C’est un danger pour le genre humain comme le prétend Stephen Hawking et quelques autres, dont Musk, justement, ou non ? »
Bill Gates sonde son vis-à-vis.
« Tout dépend par ce que vous entendez par Intelligence Artificielle… » Et sans laisser répondre Gates, Paul continue : « S’il s’agit de système-experts capables de sonder d’immenses bases de données en quelques fractions de seconde, ce n’est pas un danger. S’il s’agit pour ces mêmes systèmes-experts de proposer des diagnostics avec des chances quasi-nulles de se tromper, alors là, ce sera un véritable bonheur pour l’humanité, une aide précieuse voire indispensable aux experts humains pour valider leurs choix… »
Non pas seulement, mais plutôt la gestion en totale autonomie d’ensembles complexes, sa maison californienne, par exemple…
« Même pas un danger, sauf pour l’emploi, naturellement, du moment qu’il y a un contrôleur humain au bout de la chaîne de robots qui contrôle aussi d’autres robots qui effectuent les tâches déléguées, bien sûr. Histoire d’aider l’humain dans ce contrôle par des systèmes-experts dédiés. En revanche, le jour où il n’y a plus de contrôle humain au bout de la chaîne, celui d’un mec qui risque sa peau et son job s’il fait une connerie, là, vous allez avoir des soucis. »
Qui contrôle les robots-tueurs qui se préparent dans les laboratoires militaires ?
Déjà, les drones-armés…
« Les drones-armés sont déjà contrôlés par des militaires. Et donc le pouvoir politique, démocratiquement élu. Élu ou non d’ailleurs, peu importe, il y a un type qui prend la responsabilité de la décision ultime. Il en sera de même pour vos robots-tueurs : ça changera seulement la façon de mener une guerre mais ça ne les rendra pas plus horribles que celles qui ont déjà été.
Non, derrière votre question, mon cher Bill, il y a autre chose : que se passera-t-il quand les robots se mettront à élaborer de nouvelles solutions à des problèmes nouveaux ou insolubles jusque-là ? Ça, c’est poser la question de la véritable « intelligence » au sens des anciens. »
Oui c’est ça…

Un robot peut déjà battre les plus grands maîtres aux échecs, au Go et même apprendre à bluffer comme au poker, jouer au tennis, au ping-pong ou au tir-au-pigeon.
« Mais il ne peut pas tirer les bons numéros du loto ni faire des pronostics aux courses ou dans les compétitions sportives sans jamais se tromper. On touche là à une des limites de l’intelligence. »
Bien sûr : même l’homme n’en est pas capable !
« Mais l’homme a inventé Dieu, ou s’il existait avant, l’a redécouvert et a rapporté son histoire. Vous croyez qu’un robot intelligent y aurait trouvé une quelconque utilité pour en faire autant ? »
Bien sûr que non…
« Le jour où une intelligence artificielle inventera quelque chose d’inattendu, qui n’existe nulle part ailleurs et qui soit « beau » et reconnu comme tel par une large majorité qui découvrira cette création, un bâtiment, une symphonie, une statue, une peinture, une nouvelle façon de se casser la gueule sur des skis, alors oui, là on pourra commencer à s’inquiéter. »
Ça arrivera tôt ou tard…
« Non je veux dire que votre intelligence artificielle aura dû au préalable apprendre par elle-même le programme qui lui permettra cette création. Pour l’heure, l’inventeur, le créateur dudit programme, ça reste l’homme, l’humain dans tous les cas. »
Pertinent, mais pas forcément rassurant : l’homme peut se laisser dépasser par sa création.
C’est arrivé tant de fois…
Le monde change à une telle allure. Ce qui n’était même pas pensable il y a seulement une décennie devient courant un peu plus tard.
« Et il en sera probablement encore ainsi durant des siècles et des siècles. L’humanité n’en est pas morte pour autant… »

« Car comme partout, il y a des choses utiles et puis d’autres qui ne le sont pas et qui vont disparaître. Monsieur Gates, personnellement je m’inquiéterai beaucoup plus de l’usage que font secrètement de leurs fonds les GAFA. Notez, je ne vous mets pas dedans, mais vous pourriez l’être. »
C’est-à-dire ?
Ils ont inventé des « usines à cash », des montagnes de cash, à partir de rien. Du virtuel, mais du virtuel utile. « C’est la cas de Google et de Facebook. Amazon et Apple, comme Microsoft d’ailleurs, même si Amazon livre des objets et vous des programmes qui vont sur des machines. Les supports programmatiques qui se développent autour de ses objets – beaucoup moins chez Amazon – représente l’essentiel du cash dégagé. Qu’en font-ils ? »
Tout le monde, en tout cas dans les milieux autorisés, le sait : rien d’illégal…
« Certes : les uns, comme vous, veulent faciliter l’activité humaine, voire « améliorer » le sort de l’espèce humaine et de ce point de vue-là je m’interrogerai sur le sort de l’eau, la potable, alors que d’autres s’interrogent seulement et directement de prolonger la vie, rendre les hommes immortels, ou seulement quelques-uns, à « l’augmenter », n’est-ce pas, sans même envisager les dégâts insoutenables à l’environnement ainsi provoqués… Alors que Musk veut l’envoyer vivre sur Mars sans même calculer qu’avec des rationnements exigeants, pour un million de colons sur Mars, il faudra 30.000 m3/jour d’eau à peu-près utilisable et qu’on n’est pas prêt à envoyer des citernes tous les jours, alors qu’il faudra quand même la recycler sur place. C’est ça ? »
Oui, c’est globalement ça.

« Eh s’il y a danger de l’IA, il viendra uniquement de là, soyez-en certain : de ce qu’en feront quelques-uns qui en ont les moyens. »
Paul indique à cette occasion que c’est justement l’eau potable qui va poser des problèmes de « longévité » de l’espèce humaine, bien plus que la disparition des matières premières.
« La planète, bien gérée, a les moyens de nourrir 12 milliards de personnes, c’est la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) qui l’affirme. »
Il y a encore énormément de zones désertiques habitables et « nous avons encore la place pour une croissance démographique raisonnable, le problème est une question d’État de droit et de mode de consommation. »
Mais il est évident qu’on ne pourra pas continuer à consommer l’eau comme nous le faisons aujourd’hui : « On manque déjà d’eau et si l’on veut en réduire la consommation, il faudrait très certainement devenir tous végétariens. Nos modes de vie doivent changer. C’est maintenant que ça se prépare. Les jeunes générations l’ont bien compris et trouvent leur bonheur dans autre chose que l’accumulation des biens matériels. Des révolutions sont en train de se faire, comme le passage à la voiture partagée. Le milliard de voitures existant sur la planète n’a plus de raison d’être : voilà un énorme pan qui va disparaître. »
Justement, « il va falloir non seulement refaire la plupart des réseaux, apprendre à rendre potable l’eau ou à la réutiliser, et tout ça va demander beaucoup d’énergie pas chère et propre en dessalant assez d’eau de mer dans un futur proche », réplique Gates.
« À condition d’être assez proche de la mer… » conclut à son tour Paul.
Sous-entendu, ce n’est pas le cas de Mars et sur Terre, pas vraiment partout.

(1) Cf. « Les milliards disparus de la Division Daguet » par JC Duboc (https://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/1503038017/haddock-21)

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