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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 30 août 2018

Les détails

Chapitre quarantième-et-unième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Propos qui prolongent la conversation que Paul avait à Phillipsburg quelques mois plus tôt avec Junior n° 5, en sa qualité de « Chevalier Kadosh » de la franc-maçonnerie californienne…
C’est lui qui met fin « au test » qui semble, en tout cas à son goût, être assez concluant en changeant de sujet.

« Vous m’aviez affirmé que vous m’en diriez plus sur vos projets… »
Nécessairement, puisqu’ils sont là pour ça.
« Globalement, il s’agit de créer deux vecteurs en projet pour rejoindre une orbite basse circumterrestre. Le premier est destiné à des lancements « lourds » de matériels et ravitaillements comme je l’évoquais tout-à-l’heure. »
Le projet « Chagos ».
« Oui, c’est ça. Une sorte de fronde électromagnétique dans un tunnel sous les flots des atolls. Environ 90 km de circonférence. Des électro-aimants poussent le ou les véhicules qui prennent de la vitesse à chaque tour. »
Et l’air ?
« Il est poussé devant lui aussi, mais pas totalement vous ai-je précisé. Quoiqu’à la longue, on crée forcément une dépression à travers les « écopes-à-dépression » et les deux sorties : une qui file plein-est, dans le sens de la rotation de la terre pour bénéficier des 455 m/s supplémentaires proposés gratuitement par la planète, et une autre pour des tirs en direction du pôle nord, pour les orbites polaires. »
Comment se font les aiguillages ?
« Sur un petit huitième de la circonférence, par basculement progressif vers les profondeurs de l’atoll de l’axe de rotation : on pousse les électro-aimants vers le bas de façon à ce que la route poursuivie s’enfonce assez sur la moitié du parcours restant et remonte ensuite vers la surface pour faire un angle de 45° avec l’horizon à la sortie. Ensuite, le vecteur sort et rencontre les couches épaisses de l’atmosphère, mais se retrouve dans la stratosphère en moins de 4 secondes. La plus forte décélération. Après, moins freiné par les résistances de l’air, l’engin poursuit sa route balistique de façon classique pour sortir de l’atmosphère moins d’une minute plus tard, tout en perdant de la vitesse au fil de sa montée en altitude. »
Un gros canon électrique, en quelle que sorte ?

En quelle que sorte : « C’est un peu ça. Un projet développé par l’US Army, l’US Navy, les Irakiens à une époque reculée et je ne sais pas par qui d’autre encore. En apogée, l’engin dispose d’un moteur chimique classique pour affiner sa trajectoire et rejoindre son point de rendez-vous pour livrer sa charge. »
Il redescend comment ?
« Il ne redescend pas, il est utilisé comme conteneur en orbite. Au pire, il est démantelé et redescend « replié » en étant poussé sur une trajectoire suborbitale où il finira en chaleur et lumière dans les hautes couches de l’atmosphère… Au mieux, il est équipé pour être rendu habitable et aménageable. »
Ah oui, pas idiot : « Mais l’accélération due à la force centrifuge reste insupportable pour un homme », remarque Bill Gates.
« Absolument ! L’équivalent d’une essoreuse classique de machine à laver le linge. On n’envoie pas des hommes avec ça, bien évidemment. Seulement du fret. »
Mais alors avec quoi ?
« Pour ce premier dispositif, j’ai besoin d’une petite-grosse centrale électronucléaire de 30 à 40 Mégawatts. Mais en remarquant que plus on en met, plus on peut envoyer « du lourd » et plus on peut faire circuler plusieurs engins dans le même tunnel les uns derrière les autres qui fait quand même, je le rappelle 90 kilomètres. En fait il faut en compter presque trois avec les tunnels d’éjection. Soit un total d’environ 200 km. Ce qui est déjà pas mal… »
Et tant qu’à faire, des centrales flottantes, pour pouvoir les déménager, comme vont en mettre à l’eau les russes courant 2018.
Sifflement d’étonnement de Junior n° 5.
« Bé oui, avec un maître-bau de 4,60 m, ça fait un tuyau de presque un demi-million de mètre-cubes à dégager, à bétonner et à équiper. Pas la mer à boire, mais probablement autour de 2 à 3 milliards de dollars, plus le coût de la centrale elle-même. »
Re-sifflement…
« Je croyais que vous ne disposiez que d’un seul milliard, mon cher Paul… »
C’est exact. « Je vous ai dit aussi que je ferai appel à des « contrôleurs » qui financeront le reste le moment venu… »
Mais pas tout de suite.
« Exact aussi. Je sais pouvoir autofinancer ce projet, y compris une centrale nucléaire, mais je la veux « propre », un peu comme celles que vous préparez, Bill, mais au thorium, moyennant un « petit-délai ». Le temps de multiplier un peu mes avoirs personnels. »
Et comment ça ? Ça va prendre des années et des années.
« Pas autant que vous le croyez. On se donne rendez-vous dans un an, le temps que j’ai les autorisations de sa royale majesté britannique. Et vous verrez bien… »
Encore une utopie, assène Bill Gates qui, commençant à être exaspéré, fait mine de rejoindre les femmes.

« Non. Je ne vous demande rien, pas un seul cent. Et si vous ne me vendez pas une de vos futures centrales, j’irai les acheter chez les chinois… Mais ce n’est pas tout. Comme vous l’avez fait remarquer, on n’envoie pas des hommes dans l’espace avec ce type d’engin au risque de les broyer. On va le faire avec une autre machine, dont je vous ai apporté les esquisses (Paul déplie alors ses rouleaux de papier tenus jusque-là par un élastique, qui laissent apparaître ce qui pourrait être une sorte yacht à double coque, un catamaran) et qui a été précédé par deux prototypes aux commandes desquels j’ai déjà bouclé deux tours du monde sans ravitaillement : celui de mon record en 12 heures [1] et un vol suborbital et balistique sur la longitude de Chengdu, histoire de tester une rentrée dans l’atmosphère à haute vitesse… » [2]
Oui, oui, Junior n° 5 se souvient de cette histoire-là.
« Donc, une solution comme les développe toutes les agences de fuséologues… » conclut Gates qui s’impatiente de plus en plus.
« Sauf que là, vous le savez, on est face à une barrière technologique qui se résume à une équation : la vitesse finale d’une fusée est égale au logarithme népérien du rapport des masses, de départ, vitesse zéro et vitesse finale, vitesse de mise en orbite – environ 7,5 km/s –, facteur de la vitesse d’éjection des gaz dans une tuyère… »
Il connaît.
« Et qu’on est coincé avec l’hydrogène, le meilleur mélange chimique actuellement accessible, mais seulement capable de sortir du 4 km/s. Soit un Log du rapport de masse de l’ordre de 2 ou quelque 7,39 de rapport de masses. Dès lors, quand on veut en sortir, il faut utiliser du plasma ! »
Ce n’est pas encore au point, et largement en plus.
« Naturellement, On a deux problèmes à résoudre pour ça : les températures dans la tuyère, mais là les solutions existent déjà dans la mesure où on est capable de rentrer dans l’atmosphère avec des vitesses hypersoniques comme pour le programme Apollo, et le second est d’embarquer la source d’énergie primaire avec le véhicule. C’est justement là que j’ai besoin d’une « mini-centrale » au thorium de l’ordre de 3 à 4 mégawatts ne pesant pas plus d’une vingtaine de tonnes hors la masse des protections… » antiradiations, additionnées juste par principe de précaution…
Là, tout d’un coup, Bill Gates s’est rassis pendant que Junior n° 5 en reste bouche ouverte.

« Vous voulez dire un monstre de plusieurs centaines de tonnes. Qui crache du plasma. Mais il emporte quoi comme support ? »
De l’eau.
De l’eau ?
« Abondant et disponible sur presque les trois-quarts de la surface du globe. Réfléchissez, c’est encore tout bête. À 8 km/s de vitesse d’éjection, si on vise un total de 10.000 m/s pour mettre en orbite puis désorbiter dans des conditions, disons… « confortables », pour un engin de 50 tonnes à vide et mettons 10 tonnes de fret, on a besoin de 180 tonnes de flotte, soit un gros bidon de 4 mètres de diamètre pour 30 mètres de long pas plus… On a déjà connu plus gros, n’est-ce pas ? »
Mais alors, pourquoi amener des croquis qui représentent une sorte de catamaran ?
« Parce que l’eau est abondante, mais seulement sur les plans d’eau : il faut donc qu’il puisse amerrir et déjauger facilement pour refaire les pleins, non pas de thorium, la source d’énergie primaire, mais de flotte, le vecteur… »
De toute façon, il avait déjà procédé avec succès à l’essai avec le Nivelle 002 en Chine, à Chengdu, mais là c’était pour faire l’économie de la masse d’un train d’atterrissage solide…
Rien à voir.

« Ah oui… oui, oui, oui ! I see. Il faut absolument en parler à mon ami Allen. Ça va le passionner bien plus que les projets de Richard (Branson), Jeff (Bezos) ou Elon (Musk). »
Paul le connaît [3].
« Mais je ne comprends pas, il faut un bouclier thermique, pour rentrer dans l’atmosphère. Il est où, là ? »
C’est Junior qui s’inquiète. Paul pose son doigt sur l’extrados de l’engin de son croquis.
« Là. C’est toute l’aile entre les deux flotteurs. Et la passerelle de pilotage, montée sur un mât qui bascule, pivotant dessus-dessous vers l’avant sous l’engin, en faisant un demi-tour sur elle-même une fois dans l’espace. Comme il n’y a plus de haut ni de bas dans l’espace, ce n’est pas important et la cabine des passagers fait un demi-tour sur elle-même, comme un cylindre. On retourne ensuite l’appareil et le poste de pilotage dans la stratosphère. Et une fois la vitesse redevenue subsonique et on le pose comme d’un hydravion. Il charge ou décharge sur un port ou une barge au large, il refait ses pleins d’eau en ouvrant les vannes et il repart pour un nouveau tour après une petite inspection de l’extrados de l’aile pour vérifier qu’il n’y a pas d’anomalie. Pareil, une fois dans l’espace, quand l’écoulement autour de l’aile n’a plus aucun intérêt, on remet les choses en place pour une progression dans le vide de l’espace ! »
Génial s’écrie Bill Gates, enthousiaste !
« Tellement simple… »
« J’ai juste besoin de savoir si vous êtes capable ou non de me fournir la mini-centrale d’ici deux ans, ou si je dois aller voir General-Electric ou les chinois ! »
Capable… probablement, mais quand, c’est là la difficulté : il ne peut pas répondre ce soir.
« Alors allons dîner, nos dames s’impatientent. »

Sur le retour vers l’hôtel, Shirley la ramène.
« Alors, rendez-vous concluant ? »
Ça va se faire. Il faut juste que les Mountbatten ne se montrent pas trop rétifs à réduire à néant le bail de la fondation de feu Milton-associate, pour en concéder un autre sur les îles Chagos à Paul.
« Dis donc sir Paul, j’ai rêvé ou les femmes de Harrison te mangeaient des yeux ? J’ai même cru que l’une d’entre elle t’avait mis une main aux fesses. »
Mais c’est exact, même si ça avait été discret. Et l’autre guettait les effets de ses longues jambes fuselées sur le cerveau reptilien de Paul qui s’exprimait dans son pantalon…
« Il te les faudra toutes, même la vioque… »
Mais non : il les a déjà « eu toutes », les trois femmes présentes ce soir-là le laissant butiner sensuellement leurs quartiers de noblesse. Sans même parler de Shirley elle-même…
« Tu n’es vraiment qu’un affreux cochon. Un trou, des poils autour, c’est tout ce qu’il te faut… »
Elle exagère, là : « Une dame ce n’est pas certainement qu’un trou avec des poils autour. D’abord, c’est la moitié de l’Humanité. Et puis ce sont quantités de délicieuses zones érogènes à faire frémir, des caresses toujours différentes, des mots-doux, des regards, des personnalités et des attentes différentes, à découvrir dans un jeu de piste toujours renouvelé. Tu le sais bien : c’est une magnifique raison de vivre et qui se partage, en plus… »
Et puis quoi, il n’y aurait pas de « cochons » s’il n’y avait pas de « cochonnes » : c’est fait pour ça non ?
« Toi-même, je n’ai jamais eu l’impression de te faire céder à mes fantasmes, mais plutôt à assouvir les tiens, n’est-ce pas ? »
« C’est vrai », admet-elle, « je n’ai pas à me plaindre avec toi. J’adore quand tu t’allonges sur moi, quand tu ma caresses le cou, la poitrine, mes fesses, mon ventre. Et j’aime bien quand tu me laisses jouer avec ton sexe, même quand il est repu. »
C’est si étonnant cet organe externe qui n’a pas trouvé de place dans son corps musclé… avec parfois des muscles qui roulent sous la peau, qui sont si impressionnants de puissance alors que la « petite-chose » fait si fragile entre ses doigts !
« Mais je croyais que les projets « Chagos » et « 003 » étaient les seuls à te faisait courir autour de la planète. Je constate qu’il n’y a pas que ça… »
Non bien sûr : « Ma chère ! Ce ne sont que de bons prétextes pour t’emmener faire des folies de ton corps sans aucun préjugé. »
Et sa femme alors ?
« Ciel ! Ma femme… Où ça ? » fait Paul en mimant la surprise du gamin affolé d’être pris la main dans le pot de confiture.
Éclats de rire de Shirley…
Vraiment trop drôle !


(1) Cf. « Au nom du père – tomme II », chapitre XXII (http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/11/au-nom-du-pere-chapitre-xxii-tome-ii.html) publié aux éditions I3
(3) Cf. « Au nom du père – tomme II », chapitre XXXV (http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/au-nom-du-pere-chapitre-xxxv-tome-ii.html), publié aux éditions I3

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