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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 25 août 2018

Détails techniques

Chapitre trentième-sixième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

« Euh… that nay, of course. C’est même tout le contraire. Si j’embarquais de vraies prostituées en chair et en os, je deviendrai un vrai proxénète. Là, c’est l’inverse, le contraire. J’embarque des machines. Des poupées pas vraiment gonflables, ni même en latex mais plutôt en silicone, qui n’auront pas à se déguiser comme toutes les femmes !
Non mais regarde un peu autour de toi : elles passent combien de temps par jour à s’épiler, se maquiller, se grimer, se décorer, se coiffer, se brosser, se laquer, gommer leurs « imperfections » qu’elles ont du mal à supporter, trouver la tenue qui les mettront en valeur, les sous-vêtements irrésistibles qu’elles ne montreront qu’à quelques happy-few pour les rendre encore plus dingues d’elles, pour finir par quoi au juste ?
Toujours la même chose et rien d’autre !
Alors, hein, à mon bord, ce sera autant de moins d’esclaves sexuelles. En revanche, ce sera autant de pervers qui débourseront quelques centaines de dollars pour donner libre cours à leurs pulsions et perversions en toute tranquillité ! »
Justement, c’est faire beau jeu des instincts les plus vils de l’espèce humaine : odieux !
« Peut-être, mais je n’en suis pas responsable. D’abord, ce n’est pas moi qui irais payer une femme pour obtenir ses faveurs et avoir l’autorisation de la faire jouir : je trouve ça déplorable ! »
Ça même été l’inverse dans l’adolescence de Paul [1]
Ah…
« Et ensuite, j’imagine que je suis largement majoritaire dans la population masculine à être de la sorte. Avec ce « business », je m’adresse aux 10 % de détraqués qui font l’inverse, soit parce que ce sont de vrais pervers qu’il serait dangereux de mettre entre les pattes d’une femme et tout autant dangereux de les laisser se guider par leurs pulsions inassouvies. Ils finissent par s’attaquer à plus faible, voire à des gamines même pas pubères, alors, hein, c’est de l’ouvrage de salubrité publique ! »

En fait, le calcul c’est qu’il y a environ 3 milliards de types en activité sexuelle autour de la planète. Que pour la plupart ça se passe très bien avec leur(s) partenaires habituel(le)s. Mais que comme partout, il y a 2 à 4 % de personnes qui n’entrent pas dans « le cadre », les « asociaux ». Et 10 % de ceux-là, soit quand même 6 millions de couillus qui chercheront quelle que part et par tous les moyens à satisfaire leurs perversions.
« Tu n’imagines pas ce que ça donne comme business, celui-là en parfaite légalité, que d’offrir la jouissance d’un robot sexuel « à la hauteur » de leurs attentes à ne serait qu’une toute petite partie de ces types-là. À 500 dollars la journée, avec 100 machines à bord, je fais 18 millions par an. Alors, avec tous mes « gros bateaux », je sortirai presqu’un milliard de résultat net par unité … »
Hors impôt, puisqu’il n’y a pas de service fiscaux en mer…
C’est le prévisionnel…
« Et tout ça en rendant hommage à la beauté de toutes les femmes tout en les mettant à l’abri de tous les tortionnaires disposés à payer sur les 6 millions estimés… »
Vu comme ça…

« Et pourquoi pas tes robots avec des attributs virils ? Il y a des dames qui pourraient être intéressées et des gays qui ont les moyens… »
Dans un deuxième temps, plus tard.
« Les dames, tu le sais peut-être, sont moins brutales que les hommes, elles sont plus « soft », plus sensuelles dans leurs attentes et elles ont d’autres moyens d’obtenir ce qu’elles veulent dans la vie. Les homos, c’est une minorité dans une minorité. En revanche, on aura des robots beaucoup plus rustiques sur mes navires. C’est l’autre axe de développement de tes travaux : faire une armée d’objets dociles et mobiles pour toutes les tâches à faible valeur ajoutée, comme le service de cabine ou la restauration. Ça existe déjà, mais ce n’est pas encore très développé.
Au bout, il doit n’y avoir à bord qu’une vingtaine d’officiers de pont et de machine, une trentaine pour la sécurité du navire et des passagers, et une poignée pour encadrer l’activité des robots qui ont l’immense avantage de ne jamais se fatiguer.
Le vrai modèle économique est là : les machines en contact avec les passagers peuvent être beaucoup plus anthropomorphes, tes fameux 500 équivalent-muscles, parler et comprendre des dizaines de langues, etc. L’objectif est de réduire l’équipage de véritables humains à 1 pour 10 à 12 passagers, ça fera de la place pour en accueillir plus dans un même volume, au lieu de 1 pour 3 ou 4 comme sur la plupart des navires de croisière, mais à mon bord, chacun suppléé par une dizaine de machines plus ou moins spécialisées pour donner cette impression de luxe « facile ».
Alors pourquoi pas quelques exemplaires sexués, effectivement. Mais ça doit rester discret, pas un produit d’appel comme pour les sexy-dolls pour les mecs.
Tu comprends ? »
Pas sûr…

« Oui, mais n’empêche, je ne te dis pas la programmation de l’IA pour rendre l’ensemble, qui doit bouger, articuler membres et expressions, peut-être aussi parler, être en tout cas pro-réactif, bref à peu près concluant et assez bluffant question illusion : la capacité de calcul de tout ça va prendre plusieurs dizaines de livres ! » plaisante-t-elle encore.
Non, pas du tout : « Sois sérieuse, s’il te plaît. L’IA ne sera pas « embarquée » sur tes robots, mais « décentralisée » et communicante via le wifi ou le Bluetooth. Ce qui sera embarqué, ce seront la source d’énergie et la mécanique qui va avec. Le reste, c’est « déporté ». »
Tout ce qu’on demande aux machines, c’est d’obéir à ce que lui dictera l’IA, le système expert en fonction de la situation et des desideratas du client.
Ah, dans ce cas… « Tu vois une autonomie énergétique de combien de temps ? »
Une heure ou deux, pas plus. « De toute façon, si tu n’as pas fait ton affaire au bout d’une heure, c’est que tu as un problème… »
Et les préliminaires, alors ?
« Justement : une heure, voire deux avant de refaire le plein d’énergie. C’est faisable ? »
Oui, bien sûr que c’est faisable.
« Mais je t’assure, c’est une idée démente… »
Pas tant que ça. « De toute façon, si ce n’est pas nous qui le faisons, ce sera d’autres. Alors autant en être, et tant qu’à faire, le faire bien pour devenir leader plus tard. Tu marches avec moi ou je trouve un autre partenaire ? »
Admettons. « Et… les formes ? Je veux dire les mensurations… »
Du classique : « 90/95 bonnets B à D ; 60 à 70 pour la taille, 160 à 175 cm de haut. On n’invente rien. »
Bé si, justement : « Et les visages ? »

Alors là, effectivement, il va falloir être inventif : « L’idéal c’est d’avoir trois formes, peut-être quatre, de visage. Les ronds, les ovales, la mâchoire plus ou moins carrée, plus ou moins triangulaire… Tu feras au mieux, mais essaye donc d’aller te renseigner sur ce que fait le Barcelonais qui tient déjà une boutique de ce type. Il a deux ou trois modèles, pas plus et fait déjà un tabac avec des « sex-dolls ». Mais je crois que le principe c’est que tes modèles ne ressemblent à rien de connu : surtout pas à une vedette de cinéma ou du showbiz, voire un personnage public, car on aurait des emmerdements sans nom, mais plutôt à un mélange de ce qu’il y a de mieux, tout en respectant, surtout en respectant, les proportions idéales d’un visage notamment autour du nombre d’or des anciens. Mais tu n’en es pas encore là… »
Budget ?
« Pas illimité, mais tu peux compter ce que tu veux pour un prototype satisfaisant et dans un délai de 12 à 18 mois. »
Ouh-là ! « Si ça me permet de recroiser ta belle bite en vrai, je veux bien essayer. »
Décidément, une véritable obsédée-contrariée !

Paul n’attendra pas le réveil de la dame pour décoller pour Glasgow à la rencontre de la sœur-aînée de « la châtelaine » et pour refaire les pleins de son hydravion : pas question de passer dans la région sans rendre un hommage appuyé à Lady-Catherin et ses talents de « femme-fontaine ». Elle en aurait fait une maladie peu propice au deal lancé avec sa petite-sœur.
La dernière fois qu’ils s’étaient croisés, elle avait pourtant laissé un goût de cendre écœurant dans l’esprit de Paul qui était accompagné de Lady Joan, dont il compte d’ailleurs croiser le chemin sur la route du retour pour lui confier une autre mission la véritable raison de son déplacement du côté de Londres.
Elle leur avait parlé des « Maîtres du monde » et de leur projet délirant de de mainmise sur l’humanité toute entière et son avenir.
Les choses auront évoluées, entre-temps…
Toujours aussi « appétissante » la miss, même si désormais elle marque un peu plus que son âge.
« Mon beau capitaine ! On est allé payer sa « Margaret-tax » avant de se rappeler sa vieille copine qui frétille toujours aussi sensuellement quand elle te croise ? »
Ah, là, il demande à vérifier…
« Mais pas de problème. Seulement si ma sœurette en a laissé un peu… »
À elle de le vérifier.
Et elle ne se fait pas prier pour envoyer « le grand-jeu » des fontaines des grandes-eaux du château de Versailles…

« Comme ça, tu es paraît-il entré dans le monde restreint de nos « bons-maîtres », ceux à qui on dira tous « Merci » quand ils auront eu jusqu’à nos âmes ? »
Elle veut parler du « club des 1.800 milliardaires », peut-être…
« Je penses que tu t’abuses toi-même avec ces notions… »
Pas du tout : « Je me viens de me soumettre à tes désirs, mon bon-maître ! »
« Arrête avec ça ! Je ne suis pas ton maître. Tu as vraiment l’esprit tordu, toi. Tu ne sais rien de ceux qui nous gouvernent réellement, ceux des « États-profonds », de la complexité de notre monde, de ses forces de toute nature qui le parcourent en tous sens, bienveillantes et d’autres malveillantes qui luttent entre-elles et de l’avenir de l’espèce dans l’immensité du cosmos ! »
Parce que Paul le sait mieux peut-être ?
« Alors, dis-moi, enseigne-moi, mon Maître à moi ! »
Paul en sait beaucoup plus qu’elle ne peut l’imaginer. Mais elle, elle a vraiment une vision totalement déformée de son environnement : ça touche à la psychopathie caractérisée !
« Il faudrait que tu soignes, jeune-fille. La dernière fois que nous nous sommes vus, tu me parlais déjà de ça. Depuis, j’ai mis à bas la fondation Risle qui aurait pu en vouloir à tes organes [2] et je pense que tu étais au courant. J’ai arrêté un djihadiste qui voulait faire sauter Londres avec une bombe nucléaire artisanale à l’occasion des JO et tu sais maintenant pourquoi j’ai été fait pair d’Angleterre. J’ai mis également au point un logiciel qui traque les terroristes qui m’a rendu « hyper-riche » parce que les américains ne veulent pas qu’on puisse s’en servir. Et j’en ai fait tellement d’autres que tu ne peux même pas imaginer qu’il me paraît aberrant que tu puisses penser que tout est déjà défini en termes de domination de tous par quelques-uns ! »
Elle vient pourtant de se donner à corps-perdu (et à cris) à « son maître »…
« Je ne t’ai rien demandé et rappelle-toi, il y a de ça quelques années maintenant, c’était toi qui pensais être « le maître » et moi le « soumis ». Alors arrête et réveille-toi. Tu restes encore et intégralement « libre » de ton corps et de ton esprit jusqu’à ton décès. Aucun « maître » ne viendra te retirer ça ! »
D’autant que les théories du complot, Paul, pour en avoir déjà déjoués quelques-uns, s’il reconnaît leur existence par la force des choses, il ne peut plus laisser croire à un « complot-global » qui expliquerait tous les autres, bien au contraire.

Même si actuellement, il ne peut pas nier voir bien des « mains-invisibles » à l’œuvre qui lui ont retiré l’usage de son logiciel antiterroriste, rappelle Lady Catherin qui rebondit que l’information qu’elle vient de capter.
« Tu n’y es pas. Les « mains-invisibles » dont tu parles nous viennent du futur et elles ne font que préparer, voire réparer leur propre passé. Un passé qui est notre présent et notre futur immédiat. C’est tout. »
Elle marque un temps d’arrêt. « Tu es pire que moi, Paul ! »
Seulement « logique ». « Pas du tout « complotiste » comme toi, même si des « manœuvres » courent toujours tout autour de la planète. Mais justement, on va vers un avenir que tu n’imagines même pas. »
Pour bien faire, il faudrait qu’elle lise et s’imprègne d’un texte absolument extraordinaire : « La prophétie de Jean de Jérusalem. » [3] 
Elle connait.
« Donc tu sais vers quoi tout le monde galope objectivement ! »
Une harmonie générale.
Une harmonie globale qu’il sera difficile d’atteindre et d’entretenir, mais qui avance dans une sorte de consensus général, par petits-pas, par petites-touches éparses.
« C’est vrai que rien ne se fait s’il n’y a pas consensus. Et quand tu n’es pas dans le « consensus », tu te casses la gueule, évidemment. On te remet tôt ou tard dans le bon chemin ou on te le barre ! »
Qui donc « on » ?
« Justement, tes fameux « maîtres » qui n’en sont que des porte-étendards mais ne décident jamais rien personnellement comme obéissant à un plan unique. Il va falloir que tu le comprennes et l’admettes. Petits ou grands, riches ou pauvres, nous sommes tous soumis aux règles de vie en société, à ses principes de base qui préservent chacun et même l’avenir. Et je peux te dire que par ailleurs, plus tu deviens riche, plus tes responsabilités sont grandes et plus « tes maîtres » se font pressants. »

« Mais toi, tu galopes vers quoi, toi ? »
Son destin. « Plus prosaïquement, chez ta copine Lady Joan. J’ai plusieurs deals à lui proposer et elle saura y faire. »
Optimiste ! « Tu sais qu’elle est de nouveau veuve ? »
Non, ça, Paul l’ignorait. Pas de chance : une vraie mante-religieuse, finalement : deux maris décédés, c’est beaucoup pour une seule femme…
« N’abuse pas trop d’elle. On en dit qu’elle a une santé qui est devenue plus fragile. »
Il aurait pu dire qu’il savait, y compris que ce ne sera pas un handicap pour ses affaires à lui.
« Bé t’en fais pas Kat. Le jour où je voudrai me noyer, je reviendrai te voir. En voisin, parce que ta sœurette, je vais être amené à la recroiser. »
Et à propos, où en sont les histoires de whisky et de moteurs surnuméraires de son grand-père ?
« Bé, « Prestige-spirits », depuis l’opération de déstockage de tes tonneaux fait entre trois et quatre millions d’euros par an et progresse de l’ordre de 15 à 20 % l’an en élargissant la gamme. Ça fonctionne tout seul.
Les moteurs surnuméraires, c’est un flop. Le principe est bon, mais la technologie n’est pas à la hauteur. C’est un peu comme Léonard de Vinci qui t’imagine un hélicoptère ou un char-blindé en toile et bois, là où il aurait eu besoin d’aciers spéciaux.
Mais toi-même et tes puces électroniques ? »
Les RIFD ? « On fait désormais des marchés de niche. Ça roule « chugging ». » (Fait teuf-teuf, cahin-caha, quoi…)
Il faudrait qu’elle se tienne au courant des nouvelles technologies quantiques et des prochaines puces « Q-bit ».
« C’est l’avenir. Dès que tu te sentiras prête à faire tes premiers prototypes, tu me passes un coup de téléphone : je financerai ce qu’il faut pour tes recherches. »
Ah là, c’est sympa : « Ça mérite que je te fasse une gâterie supplémentaire ! »
Non, elle lui fera au moment où le deal se nouera lui promet-il pour la motiver un peu. « Là, je dois reprendre mon hydravion : Il faut en laisser un peu pour ta copine Lady Joan ! »
Surréaliste ces femmes-là, finalement…


(1) Cf. « Le Newvox » à paraître aux éditions I3
(2) Cf. « Au nom du père – tome I », chapitre XXXI (http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/au-nom-du-pere-chapitre-xxxi-tome-i.html) publié aux éditions I3
(3) Cf. « Parcours Olympiques », chapitres 5ème et suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/08/jean-de-jerusalem.html) publié aux éditions I3

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