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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 20 août 2018

Arrivée à Reykjavik

Chapitre trentième-et-unième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

L’Islande reste avant tout une sorte d’exception géologique et offre de spectaculaires paysages… désertiques. Rien que la baie de Reykjavik avec ses montagnes enneigées en face de la ville qui s’illuminent à la clarté de la lune, des étoiles et d’éventuelles aurores boréales dans la pénombre de la nuit, c’est déjà saisissant. Globalement, c’est un grand plateau recouvert d’une végétation rase – absence remarquable et quasi-totale d’arbres et de forêt hors les programmes de reboisement gouvernementaux – qui a deux particularités : le pays est coupé en deux par la faille des plaques tectoniques Asie/Europe et Américaine, du nord-est au sud-ouest, se subdivisant en deux sur le bord sud, formant ainsi un « Y » renversé quand on regarde la carte orientée vers le nord. C’est très net et assez marquant : côté Europe, c’est un terrain bouleversé qui s’étale sur 7 kilomètres de large paré de l’immense lac Þingvallavatn de près de 86 km²de surface au meilleur de sa forme. De l’autre côté, la « plaque américaine », un mur de 40 mètres de haut de roches magmatiques, de couleur sombre. Et pas besoin de visa pour passer ce rêve « Trempien ».

La seconde particularité, c’est le nombre impressionnant de volcans, pour la plupart devenus inactifs ou seulement « apaisés » dont quelques-uns sont sous-marins et un grand nombre sous-glaciaires. Ou alors ce sont des « Stratovolcan ». On en compte 47.
Si les plus avertis se souviennent encore de Katia (1.512 m) apparu en 1918, endormi depuis 1977, réactivé en 2011, d’autres et se remémoreront encore l’irruption de l’Eyjafjöll en mars 2010 qui aura paralysé le trafic aérien nord-atlantique à compter du mois d’avril. Un joli nom qui a donné bien du mal aux commentateurs de presse audiovisuelle mondiale, qui peut se traduire par : « Oh oui les montagnes ! ».
L’humour noir islandais…
Mais celui qui actuellement « fait souci », c’est l’Öræfajökull qui donne des signes d’activité depuis quelques mois. Des secousses sismiques ont été enregistrées et le glacier qui recouvre le cratère principal s’est affaissé de 21 mètres. Pour les volcanologues, c’est un indice de plus que la température monte à l’intérieur. Son nom islandais qui signifie « glacier des terres désolées (ou abandonnées) » (toujours l’humour noir islandais…) rappelle son éruption catastrophique de 1362.

Et puis des cascades en pagaille, dont celles du « cercle d’or » (en raison de la lumière du soleil rasant), très bien mises en valeur par l’éclairage nocturne, d’immenses plages de sable noir perlées de glaçons de neige et de verglas et cernées par des grottes de roches magmatiques, notamment près de Vik, des « campagnes » où se nichent fermes et « maisons d’été » (pour ne pas dire « résidences secondaires ») posées au milieu de rien, parfois entourées d’éboulis de roches bien rondes, grosses comme des pachydermes, dans ce qui ressemble à des plaines cultivables.
Il faut dire que si la vie est chère en Islande, les islandais la gagne bien et sont presque tous propriétaires de leur logement (et voitures) : en fait, ils s’endettent sans difficulté sur 40 ans ou plus. Ils restent finalement propriétaires de leurs dettes toute leur vie, jusqu’à l’ouverture de leur succession où leurs maisons et appartements sont remis en vente par les banquiers qui prêtent l’argent nécessaire aux nouveaux acquéreurs… pour les 40 années suivantes !

Paul atterrit sur la piste dont l’approche survole la ville, laissant à sa gauche le clocher de la cathédrale du pays, Hallgrímskirkja, dans l’axe du lac intérieur à la ville, Tjörnin (le lac). Il aurait pu amerrir dans le port, borné par la salle de spectacle étonnante, Harpa, aux façades à éclairage multicolore dynamique, mais il aurait de toute façon fallu refaire les pleins avant d’envisager son retour en Europe : alors autant être sur place.
En revanche Hucyk a dû arriver par l’aéroport international situé à une heure de route de là. En réalité, celui de la ville et ses trois pistes est fermé aux vols long-courriers pour être bien trop proche de et dans la capitale. Les arrivées internationales se font à l’aéroport de Keflavík (en islandais Keflavíkurflugvöllur) et dessert la capitale islandaise, distante de 50 km. Il sert de plate-forme de correspondance pour les compagnies Icelandair et WOW air. Près de 2 millions de passagers transitent chaque année par cette plateforme que les avions abordent en général d’ouest en est.
Il s’agit d’une ancienne base aérienne et le Keflavik Naval Air Station y était également installée jusqu’à sa fermeture le 30 septembre 2006.

Cet aéroport-là a été construit par les forces américaines alors qu’elles occupaient l’Islande durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été ouvert le 23 mars 1943 dans un but initialement uniquement militaire. Après la guerre, il est devenu un point de ravitaillement pour les vols transatlantiques.
Le 11 août 2006, les quatre F-15 de l’USAF présents sur l'île (il y en avait encore 37 en 1990) ont quitté cette dernière et le 30 septembre 2006, la base fut temporairement fermée jusqu’à ce que l’OTAN confirme l’envoi à partir du 1er avril 2008 de chasseurs pour assurer la police du ciel. Les États membres de l’OTAN se relaient pour assurer la défense de l’espace aérien islandais, la République Islandaise ayant la particularité de ne pas posséder d’armée, si ce n’est une unique unité d’infanterie et une cinquantaine de marins. La Défense islandaise est dans la pratique assurée par les États-Unis et le pays a également des accords avec l’armée norvégienne, l’armée danoise et d’autres membres de l’OTAN, dont la France, pour sa sécurité intérieure.

Des policiers et des fonctionnaires armés du pays participent pourtant à des missions de maintien de la paix pour l’ONU depuis 1950. Une unité créée en 1990, l’Unité islandaise de réponse aux crises, forte d’une centaine d’hommes sous les ordres d’un colonel, participe aux missions de l’OTAN et notamment à la coalition militaire en Irak. Les militaires islandais disposent de quelques Nissan Patrol blindées, armées et équipées de pneus plus larges et de nouvelles suspensions adaptées au terrain montagneux.
Le pays dispose néanmoins de quatre stations radars dépendant d’une agence du ministère des affaires étrangères pour la surveillance de son espace aérien, de trois navires garde-côtes et de deux vedettes dépendant du ministère de la justice pour surveiller ses eaux territoriales, flotte jugée suffisante pour contrôler la « guerre de la morue » contre des chalutiers étrangers, en particulier britanniques.

Il s’agit pour Paul et Huyck de retrouver à prendre leurs chambres au « Aparthotel Black Pearl », 18, Tryggvagata. Ils iront chacun en taxi, hors de prix pour les quelques kilomètres à parcourir : bienvenu au pays le plus cher de la planète !
Et c’est « sans luxe » aucun ni même ostentatoire, hors le hall d’entrée où trône une immense horloge murale…
Normal qu’ils « vivent bien », notamment avec des charges sociales de l’ordre de 15 % à tout casser, mais des taux de TVA de 24 % et des impôts divers de 20 % pour les entreprises, variable jusqu’à presqu’un tiers pour les « très hauts revenus », plus une ribambelle de micro-taxes sur un peu tout.
Une « formule » non-fumeur retenue par Élodie, qui a l’avantage de ne pas proposer de restaurant, mais une cuisine toute équipée : kitchenette, réfrigérateur, lave-vaisselle, micro-ondes ainsi que des salles de bains avec des draps de bain, des pantoufles et des robes de chambre, une machine à expresso, une bouilloire, des ustensiles de cuisine, et la possibilité de prendre son petit-déjeuner ou seulement un café/thé dans le lobby, mais avec un supplément.
Plus une femme de ménage pour refaire les lits et un service de chambre (spa, etc.).
Quoiqu’il faille savoir que les islandais sont des personnes très « hygiénistes » : avant d’aller se baigner dans un équipement commun, ils se foutent totalement à poils pour se laver, sans aucune pudeur !
« Tous des pédés exhibitionnistes, dans ce bled ! » maugréera le batave, pas habitué.
On note toutefois que l’usage des rideaux de douche s’est généralisé en Islande… mais c’est seulement pour éviter les éclaboussures !

Inutile de dire que les « latins » et plus particulièrement les français – mais ça, c’est circumterrestre et universel – ayant la réputation d’être sales, ils sont relativement mal vus. Pour être clair, les clichés circulant sur les français ont cours même sous les hautes latitudes : considérés tous comme des râleurs, hautains et orgueilleux. Ils auraient inventé les frites : c’est vrai que si les belges disputent la paternité des frites, la frite est nées sur les ponts de Paris en 1789 en pleine Révolution française sous l’appellation « pommes Pont-Neuf ». La plupart des « non-français » considèrent que ceux-ci ont la peau sur les os contre toute vraisemblance, quoique… à titre de comparaison, 31,8 % des adultes américains sont obèses ainsi que 32,8% des Mexicains !
Chacun considérera les Français comme des paresseux, grévistes et toujours en vacances. Malpolis, les françaises ne se raseraient pas !
Ce qui est le cas des péruviennes (témoignant ainsi de leurs origines espagnoles, jugées « supérieures »). Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’étranger considère aussi que les français se rendent tout le temps…
Ils mangent des grenouilles (« Froggies » pour les brintaniques ; « FroggenFresser » [Bouffeurs de grenouilles] pour les allemands). De toute façon, ils sentent mauvais, se contentant de se laver un jour sur deux (alors qu’ils ne sont que 20 % à zapper la douche quotidienne, 3,5 % ne prenant qu’une douche par semaine et que 11,5 % se douchent plusieurs fois par jour), même si la capitale mondiale de la parfumerie est reste la ville de Grasse, en Provence.
Parmi les clichés tenaces sur les français, on les considère de petite taille depuis Napoléon : il faut dire que pour faire partie de sa « Garde », il fallait être un militaire accompli et mesurer au moins 1,80 m. Ça plus le haut « bonnet à poils de Grenadiers à pieds de la Garde Impériale, modèle 1808 », ça pouvait marquer les esprits.
Enfin, on reste toujours surpris du port du béret, de la baguette sous le bras, de la marinière et de la bouteille étoilée de « gros-rouge » à la main, qui reste un cliché universel…

Le « Black Pearl », avec ses façades sombres de briques volcaniques, est situé dans le quartier central de Reykjavik tout près de l’Asmundur Sveinsson Sculpture Museum, la Nautholsvik Geothermal Beach, le Vulcano House avec son « Fish & Cheaps » attenant tenu par un français exilé (une histoire de femme…) et le Jardin botanique.
À proximité de l’établissement il y a l’ancienne cathédrale, quelques musées. Plein centre de Reykjavik, ce qui ne justifiait pas la location d’une auto : de toute façon, ils ne sont pas là pour faire du tourisme.
Un hôtel, remarquable parmi d’autres par la proximité du port, du seul cinéma et de la seule salle de concert du pays.
C’est le seul à proposer une chambre libre, alors qu’il n’en compte que 12. « Chacune d’elles comprend la télévision par satellite, un coffre-fort pour portable, un ordinateur personnel, un balcon privé et un minibar » aura précisé l’agence contactée par Élodie. Les résidents peuvent apprécier une vue sur l’océan Atlantique depuis leurs chambres… en se tordant un peu un peu le cou : en réalité, il n’y a pas de balcon mais des bow-windows un peu étroites et l’ouverture des fenêtres sont exiguës quand on trouve la façon de les entre-ouvrir. Et si les chambres qui leur sont proposées donnent bien « vers la mer » et le port, la vue donne « sur » la rue et le chantier qui remplace le parking à ciel ouvert d’antan…
Une ville où les grues de chantier, qui travaillent à sous des « spot-lights » même le jour, sont plus nombreuses que les gratte-ciels.
Il leur faut quand même plus de 3 minutes à pied pour joindre la « Volcano House », la « Reykjavik City Library », le musée d’art de Reykjavík : central.
5 pour leur premier rendez-vous sur le port (et encore, en se perdant), le Höfnin.

Et l’important, pour Huyck-le-barbare-batave dans ce pays de vikings, et sa barbe-fleurie, pour l’heure, c’est d’aller boire un coup et de se restaurer : pas de problème, la bière et les alcools sont hors de prix, mais ils adorent ça ! Il y en a pour tous les goûts.
D’ailleurs, tous les 1er mars, ils se font une « méga-teuf de la bière », en commémoration de l’anniversaire de l’abolition de la loi de 1908 interdisant la vente d’alcool en Islande en 1989, le Bjórdagur…
En revanche, question « vin », tout est importé et hors de prix. Il faut dire que les vignobles islandais sont mondialement réputés pour… leur absence totale !
Pas sûr qu’ils sachent en faire pousser dans leurs serres…
Reste que s’ils aiment l’alcool en Islande, ils ont une relation « compliquée » avec.
La bière la plus populaire reste l’Einstok (unique), un breuvage purement islandais.
En revanche, si vous voulez boire de la vodka en Islande, c’est la Reyka (fumé) qu’il faut goûter. Mais il faut aussi goûter au brennivín (esprit : si, si de l’humour islandais !), un alcool local fabriqué à base de pommes de terre, de l’aquavit local !

Ils ont rendez-vous avec Kristbjörn Kirkjubæ, le contact de Huyck, PDG ingénieur d’une boîte locale de développeurs, spécialisée dans le Cloud.
Jusque-là, Paul ne savait pas trop encore, mais c’est bien lui, le troisième cas « KK » dont l’espérance de vie limitée va compliquer l’implantation en Islande et le développement de « BBR 2.0 »…
Un gars, grand, brun et poilu, qui aura peut-être été athlétique dans sa jeunesse mais qui a pris un peu d’embonpoint depuis la quarantaine dépassée. Un « ré-impatrié » qui aura fait ses classes sur la côte californienne avant de venir développer ses solutions avant crise de 2008.
En fait, dans le quartier et baraquement ce sont des « food and drinks » situés près de l’ancienne usine de pêche au sel sur Granda. Ce bâtiment-là a été construit en 1924 dans son architecture traditionnelle et utilisé comme une usine de pêche au sel à la fin des années 1960.  Il est maintenant conservé, comme l’ensemble qui l’entoure, en tant que monument historique…

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