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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 27 août 2018

Aperçu de l’ensemble

Chapitre trentième-huitième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !


« Je t’explique : c’est celui-là qui va coûter le plus cher. Plusieurs dizaines de milliards d’euro. D’où le besoin de démultiplier les acquis sur les crypto-monnaies. »
Elle salive d’impatience…
« Globalement, il y a une série d’atolls qui font une sorte de cercle d’environ 30 kilomètres de diamètre, au ras des flots et à faible profondeur sur les bords. Or, 30 kilomètres, ça fait à peu près 90 kilomètres de circonférence et je compte y semi-enterrer un anneau de vitesse qui va nous servir de fronde pour lancer dans l’espace des charges utiles avec des coûts très largement inférieurs à ce qu’on sait faire actuellement. Même Elon Musk et sa Falcon ainsi que les lanceurs de Jeff Bezos et de quelques nouveaux venus sur le marché, ils ne pourront pas rivaliser et ce, pour deux raisons. »
La première c’est que l’engin lancé n’emporte pas son carburant, seulement lui-même et sa charge utile, car il est accéléré dans l’anneau de vitesse avant de prendre son envol : une sorte de vastes réservoirs d’énergie cinétique en eux-mêmes qui est dispersée en énergie potentielle, pour grimper jusqu’à l’altitude de satellisation et un peu en chaleur pour traverser à très haute vitesse toutes les couches de l’atmosphère.
Une bonne heure à plus selon la charge avant le lancement, pour prendre sa vitesse, plus une vingtaine de minutes pour prendre son orbite. « L’énergie est fournie par un réacteur nucléaire en continue resté au sol, ce qui permet de faire plusieurs dizaines de lancement dans le même tir, comme dans un canon électrique. »
Mais dis donc : « La force centrifuge, j’imagine qu’elle va être énorme ! Elle va tout écraser dans ton vaisseau ! »


Juste : « Tout dépend de la vitesse de lancement et sur un pareil anneau, elle sera inférieur à 550 G en final, ce qui correspond à ce que fournit une simple essoreuse de machine à laver le linge ou seulement un quart d’une bonne centrifugeuse de laboratoire. Évidemment, aucun animal, même humain avec ses masses molles, ne peut encaisser ça sans « exploser », déchiré. Pas même un pilote de chasse bien entraîné. D’autant que là, ça pourrait durer des plombes pour atteindre la vitesse de lancement qui dépend, elle de l’altitude visée qui elle-même détermine la vitesse finale à atteindre, alors même que l’accélération va dépendre de la puissance délivrée et de la masse du véhicule lancé.
Mais deux, il n’est pas question d’y mettre des bonhommes ou des animaux, mais des matériaux inertes de ravitaillement, combustibles, appareils, etc. Les bonshommes, je les envoie avec un vaisseau plus… disons, classique, sauf que lui aussi aura pour énergie primaire une mini-centrale nucléaire mais embarquée à son bord pour fournir de quoi faire des plasmas dans ses tuyères ! »
Ouh là-là ! « Mais tu vas te ruiner avec tout ce tintouin ! »
Bé c’est justement pour ça qu’il faut trouver une compagnie de paquebots qui fasse de la marge…


« Tu ne peux pas faire plus simple et te contenter de faire gérer à millions ta fondation patrimoniale luxembourgeoise ? »
Ça, ça arrangerait toute la clique des financiers du monde. « Mais pour eux, je suis une goutte d’eau après les quantités de QE déversées sur les marchés, qui certes stabilisent les cours des monnaies, renforcent la solidité des banquiers, permet de lever des fonds à « pas cher » pour les États impécunieux, mais se retrouvent aussi sur les marchés boursiers dans les indices-actions. Rajouter mes 18 milliards futurs n’y changera rien. »
18 ? Elle croyait qu’il s’agissait seulement que d’un, et en euro, pas en Livres…
« Pas tout-à-fait un aujourd’hui, mais avec les effets de levier sur les cryptos à faire d’ici un an, on peut multiplier la mise de départ, quand tu auras fait le boulot en novembre/décembre 2017, la compagnie des paquebots et l’acquisition des Chagos, voire 4 fois plus avec les actions achetées en « parking » dans la période intermédiaire. J’insiste : les crypto-monnaies ont des supports en dollar, yen et yuan, mais tu travailleras en euro et en dollar, mais pas Livre. »
Et pourquoi donc ?
« Parce que la fondation patrimoniale luxembourgeoise travaille en euro, que le dollar va s’effriter, devenir volatile, c’est ce que recherchera le président américain tout neuf avec son « first america » et que la livre va être chahutée avec le brexit. Le yuan, les autorités n’aiment pas vraiment les crypto-monnaies. Pareil pour le yen. »
Qu’elle fasse attention aux échéances : « C’est précis, parce qu’après, les cryptos plongent. Et comme je sais que tu vas en jouer toi aussi, tu n’as pas intérêt à trop déraper sur ces supports : ta boîte n’y survirait pas. »
Bé elle qui pensait lever le pied avant le déménagement en Allemagne prévu pour fin 2018 début 2019… même si justement, ça va devenir impératif pour « ce client-là » avec ses futurs 18 milliards potentiels et provisoires en attendant 4 fois plus.
« Tu sais tout ça comment ? »
Il sait, c’est tout. « C’est du raisonnement technico-politique. Un instrument fiable… » fait-il pour la rassurer.
Mais derrière, toujours cette fin de non-recevoir que Paul ressert systématiquement.


« Mais dis-moi, lancer des satellites avec des centrales nucléaires, tu ne crois pas que c’est plutôt de la compétence des puissances publiques ? Ne vont-elles d’ailleurs pas te l’interdire ? »
Au milieu de l’océan indien, le risque est pour le moins très faible pour les populations alentours.
« Et puis, à un moment donné, quand le bidule aura dépassé le stade de l’expérimentation, tes potes financiers accourront pour « en être ». Je vois ça dès 2019/2020. La prochaine décennie. À toi de préparer les émissions de titre : tu en seras chargée. Et une fois que les milliardaires de la planète et quelques États seront ainsi hameçonnés, on ne pourra plus arrêter quoique ce soit.
Au moins, j’aurai fait quelque chose d’utile pour la planète et l’espèce humaine. À d’autres ensuite de faire tourner le truc : les histoires d’intendance, ça m’a toujours emmerdé. »
Bon ok, elle voit le topo et pourquoi ne pas prendre ensuite une retraite anticipée riche « aux as » ?
« Mais je ne vois pas pourquoi tu as besoin d’un paquebot sur place ? »


Tout simplement pour loger les équipes de construction de l’anneau de lancement.
« Avec des robots sexuels ? »
Elle déconne, là ?
« Tu plaisantes, j’espère ! Non, mais simplement parce qu’avec les milliers de tonnes de bétons et d’acier que ça représente, les sous-sols iront en s’affaissant. Ça plus la montée des eaux due au réchauffement climatique et les cyclones de la région, il faut que tout soit « hors d’eau ». Et quoi de plus simple à réaliser quand « ça flotte » correctement ? »
Logique…
« Même ton anneau de vitesse ? »
Non lui sera semi-enterré, lui avait-il dit. Hors les « ouvertures ».
« Il suffira d’ajuster au fil du temps. En revanche, toutes les autres installations flotteront – éventuellement pour pouvoir les déménager, un bon prétexte pour nous foutre la paix sous menace de délocalisation – ou seront posées sur des plateformes sur pilotis, genre plateforme pétrolière. Simple, non ? »
Simple… sur le papier.
« On a deux ans devant nous pour rassembler les pièces du puzzle et ensuite plusieurs années de boulot à fournir. Ça va coûter un maximum. »
Banco en pense-t-elle : son « french stalion » n’est pas seulement « bon au lit », mais dans bien d’autres domaines, manifestement…
Une perle !

Paul rentre ensuite en Normandie, mettre quelques schémas et équations sur le papier qu’il compte présenter lors de ses prochaines visites aux USA. Non sans s’inquiéter du sort de Huyck resté en Islande cornaqué par le groupe ADN.
« Comment ça ils ont arrêté la Kára ? Mais ils sont dingues dans ce pays-là ! » enrage Paul au téléphone avec Gustave, très étonné par le courroux de Paul.
« Mais, mais… ils ont retrouvé l’arme du crime chez elle. Une paire de chaussure à talon qui portait encore le sang de KK. »
Quelle bande de cons ! « C’est son sang, c’est l’arme du crime, mais ce ne sont pas ses chaussures ! Ils ne savent décidément pas mesurer la taille d’un pied ! En plus, l’autopsie de Kára révèlera qu’elle est enceinte de Kristbjörn son boss. Vous avez déjà vu une femme enceinte se suicider, vous ? »
Ça s’est déjà vu, justement, à défaut d’avortement. « Mais elle n’est pas encore morte, que je sache. Du coup… je crois qu’elle n’a pas encore pu être autopsiée ! »
« Pour avorter, il faut déjà savoir qu’on est enceinte. Quant à son suicide, c’est pour bientôt si ce n’est déjà fait. »
Non mais là, il débloque totalement le patron, mais alors complétement, grave, même !
« En attendant, le groupe « ADN » revient sur ses bases. Huyck est sorti de taule et monte un deal sur place avec Tryggva, l’épouse et unique associée héritière. »
Paul sait cela aussi, sans que Gustave sache comment il sait : il ne demande même pas de nouvelles de « l’empreinte corporelle », le deuxième cas « KK » dont le retour au Bhoutan a été « orageux » pour avoir dû affronter la colère paternelle.
« Ça le regarde que de payer deux fois pour la même chose. Il aurait dû débaucher l’équipe pour racheter le Datacenter ensuite. Enfin peu importe, nous aurons les outils pour le « BBR 2.0 », comme prévu. »
Incroyable. Tout ce que veut bien rajouter Paul, c’est qu’il passe à Paris rendre hommage à la mère de ses gosses et qu’il part aux USA.


Le pire dans tout ça, c’est que le groupe « ADN », une fois revenu, se fera rappeler par Huyck pour un complément d’enquête : il y a eu anguille sous roche. Miss Tryggva Vilfríður, une fois les contrats signés et les fonds versés a disparu un avion plus tard, vers une destination inconnue depuis une escale au Canada.
Évidemment, avec son pactole en poche…
« Ce n’est pas clair. Il faut que je joigne Paul pour avoir des instructions ! »
Ah non ! On ne va pas recommencer à lui courir après : il est aux USA en plongée profonde.
« Vous faites ce qui était prévu et vous drivez la boutique de KK. »
Oui mais c’est qui son meurtrier ? « La police locale s’arrête à l’arrestation de la gamine, qui elle-même s’est suicidée en prison. »
Ah oui, déjà ? Et de désespoir face à une ignominie, doit-on imaginer ?
« Je n’en sais rien ! Mais c’est le bordel, ici : ils n’ont jamais vu ça ! »
« ADN » repart, même si c’est sans Anaïs, portée pâle pour s’occuper de sa gamine qui se tape une varicelle, telle que la grand-mère ne peut pas assumer la mission de garde-chiourme de peur de se choper un zona (une forme aggravée de la même maladie virale propre « aux vieux »).
Charmante perspective…
« Notez qu’il vaut mieux qu’Anaïs reste confinée. C’est une affaire à contaminer tout l’avion et au-delà l’île toute entière » tente de rassurer Gustave.
« Elle est pourtant mignonne, Anaïs… »
Huyck ! « Vous faites vraiment chier avec vos réflexions machistes. Et puis vous avez sur place la grosse Fríða ! », l’autochtone exilée à Amsterdam, venait de cracher le logiciel « BBR » 1.0 pour le compte de Gustave.
Huyck ne prend même pas la peine de répliquer. Sa colère est telle qu’il raccroche au nez de Gustave dans un geste tellement rageur du pouce tel que l’appareil lui échappe de la main pour choir sur le parquet flottant !

Ambiance…« Punaise de merde ! On vient juste de rentrer. Et en plus Anaïs s’est démerdée pour ne pas venir. »
Oh hé, « t’as qu’à te faire faire un gosse par ton mec, tu verras, ce n’est pas si facile que ça ! »
Qu’est-ce qu’elle en sait Noeline qui n’a pas de gosse non plus, alors que Delphine s’occupe de ceux de son mec-à-elle, devenus certes et depuis le temps des adolescents accomplis ?
« Euh… on ne va pas recommencer, là ! »
Non. « Du calme. Je ne t’en veux pas. On y va ensemble, alors on essaye de ne pas se fritter sur les sujets qui fâchent, si tu veux bien, ma « collègue » de galère à moi. On est payée pour ça. »
Un suicide en prison, ça ne s’était jamais vu en Islande. Mais pour la police et la presse locale, ça pouvait se comprendre : le trouble majeur de la culpabilité. La réaction quasiment normale dans cet environnement puritain et luthérien à l’extrême pour une jeune fille de bonne famille, petite-fille de pasteur (côté maternel).
Même si pour la veuve du pasteur, c’est tout-à-fait contre-nature avec l’éducation que sa petite Kára avait reçue.

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