Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 3 août 2018

À la conquête du pouvoir

Chapitre quatorzième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Sont ainsi éliminés tous ceux qui ne disposent pas de 50.000 euros de cash, en fonds propres économisés au fil du temps, ou en capacité d’emprunt, le montant plafond des dépenses autorisé pour une candidature au législative étant de 38.000 € majorés de 0,15 € par habitant de la circonscription (art. L. 52-11 du code électoral), ainsi que beaucoup de  « ralliés » de la 25ème heure.
Pour ceux qui hésitent ou n’ont pas les moyens, sachant que les finances du parti risquent d’être à sec fin mai, dans l’attente de la validation des comptes de campagne de Makarond et du remboursement sur fonds publics de ses dépenses pour la présidentielle, il est fait mention de l’argument décisif : « La loi rembourse 47,5 %, même si le candidat n’est pas élu, du moment qu’il dépasse les 5 % des suffrages exprimés ».
Ce qui dans la dernière ligne-droite est plus que fort probable : le banquier du parti sait compter. Sur 50 K€ à avancer il reste autour de 26 à 30 K€ à « autofinancer ». « Au cas où vous êtes battu, ce sera votre perte. Mais au cas où vous êtes élu, en 5 à 6 mois d’exercice du mandat, avec les indemnités reçues, ce sera remboursé en fin d’année, le reste étant pour vous comme d’un job plutôt bien payé »…

Une argutie qui en mettra beaucoup en difficulté financière, dédoublant en les mutualisant les frais d’attaché parlementaire, parce que presqu’un an de galère plus tard, avec les frais de déplacement en circonscription, les frais d’hébergement et de bouche dans la capitale pendant les sessions, plus les frais de séminaires, formation, convention, congrès, le surcoût de la vie et ceux des « petits-inconvénients » imprévus (maladie, mais aussi vacances en famille) les comptes ne sont pas si simples.
Bien sûr, au passage, on donnera la priorité à ceux qui disposent déjà d’une micro-équipe de bénévoles enthousiastes en circonscription qui sera renforcée dans le début de campagne par des « pros » de la politique débauchés chez les « retournés » appelés eux aussi à « mutualiser » les moyens humains…

Pendant toute cette période, Makarond joue à la perfection son rôle et reste donc constant à ne pas vouloir participer à une primaire de gauche alors que les français n’ont d’yeux et d’oreilles que pour les primaires de la droite : le combats des chefs fait des ravages, et les leaders socialistes deviennent inaudibles dans tout ce fracas des coqs sur-vitaminés. Et ça tombe plutôt bien pour la suite et assurer une majorité, même et seulement « relative », à Makarond.
Et tout semble déraper une nouvelle fois tout d’un coup : fin novembre 2016 la droite-républicaine a sélectionné Fillette pour être son champion avec un record de 4 millions de votants : deux euros le bulletin de vote, deux fois, le financement de la campagne ne coûtera rien au parti.
Et c’est la « sortie de route » du 1er décembre quand Landau annonce qu’il « décide de ne pas être candidat ».
Que s’est-il donc passé ?

Ça l’embarrassait d’avoir vu Krasosky se faire éliminer sèchement au premier tour des primaires de droite.
Et alors de se retrouver à disputer la seconde place à Fillette, l’ex-premier ministre du premier, une serpillière sur laquelle Krasosky s’essuyait volontiers les pieds pendant cinq ans, une vraie lavette sans saveur qui se prend pour Don Quichotte, ça le rend malade : il n’a rien à lui dire que son mépris politique.
Pas très « vendeur » et de toute façon, il ne veut pas s’abaisser à ça une seconde fois.
Car, à cette époque-là, le premier tour est déjà plié pour avril 2017 : la blondasse et son armée bigarrée de fascistes en herbe y sera de toute façon présente. Et son adversaire du second tour sera élu.
Prendre le risque de laisser passer Fillette, ce « soldat » de la finance (son ennemi « qui ne vote pas » et à qui il avait pourtant donné une série de gages pour être en position de se représenter : la réforme du droit du travail, la nomination de Makarond, l’enterrement de première classe de la réforme devant séparer les activités de banque de dépôt et d’affaires, une de ses promesses majeures de campagne…) cornaqué par « Le Castrat », président du groupe Bilderberg en exercice pour représenter le pays pendant 5 ans ?
Impensable !
C’est forcément perdu d’avance, il le sait…
Compter sur un des frondeurs pour relever le pays ? Encore plus impensable et de toute façon largement improbable.
Il n’a plus de contact avec son ex-ministre des finances, mais puisqu’en bon soldat il se met en orbite tout seul avec crânerie, autant le laisser poursuivre sa route : ce sera un moindre mal pour le pays, même s’il n’avait pas vu ça de cette façon-là.
Il n’a pas été difficile à convaincre qu’il va pouvoir enfin penser à autre chose au lieu de ressasser ses échecs…

Sitôt l’ex-premier ministre de Krasosky investi par son parti, « l’affaire Fillette » est lancée sur « un détail » de ses financements personnels et privés.
Une première slave sur les travaux de son manoir ne prend pas dans l’opinion. Une seconde relative à des « cadeaux » reçus sous forme de costumes taillés sur mesure chez un des meilleurs fripiers de la capitale, payés par un avocat dont on devinera qu’il pourrait être sulfureux et « en service-commandé » pour être lui-même passé sous le bandeau, commence à agacer une opinion quelque peu déboussolée. Mais une troisième slave sur les rémunérations de son épouse et de ses enfants, et bien que d’autres élus de droite et de gauche en font tout autant voire plus et pire, le décribilisera profondément au fil du temps.
Et plus il se débattra, plus il s’enfoncera dans l’opinion pour avoir eu ce mot à l’adresse de Krasosky lors des de la primaire: « Imagine-t-on le Général de Gaulle mis en examen ? ».
Un timing impeccable pour la suite.
D’autant que quelques procureurs « amis » et « aux ordres » sont prompts à lancer des « instructions judiciaires ». Et le candidat de se ferrer lui-même tout seul en affirmant que s’il était mis en examen, il renoncerait à se présenter.
C’est long une campagne et ça laisse des traces durables.

Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart, journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard.
Le conseiller de Landau, mais aussi camarade de promo de Makarond à l’ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier. C’est un déchaînement des médias sur Fillette, par des journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants mais qui s’en donneront à cœur-joie : un hallali sonnant une curée proche !
En prévenant que surtout ils doivent prendre soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits.
Jupette, pressenti pour servir de roue de secours à la débâcle qui s’annonce est prié d’y renoncer : lui aussi sait pour avoir été « approché » en coulisse par plusieurs, dont le maire du Havre, « un proche », ayant participé à une réunion « Bilderberg » quelques mois plus tôt et il n’a pas du tout envie de se gâcher ses dernières années de vie en bonne santé.
Une génération passe…
L’homme à abattre c’est Fillette. Et comme d’un autre côté, ordre est aussi donné d’axer sur le Front, sachant que lors d’une confrontation Makarond/La Peine, le premier serait élu à coup de « front républicain », la « Machine médiatique » est en route, les magistrats sont dans la course, peu importe si cette campagne est nauséabonde, mais désormais Makarond doit sortir vainqueur et cela, coûte que coûte.

Fin janvier, pour compléter « la conquête » et ouvrir la route à leur poulain, reste à « choisir » le candidat de la gauche qui sera dans la course. Le plus nul sera le meilleur. Le choix est difficile, parce qu’au concours de la nullité, ils se valent tous. Les « majors » tels que quelques anciens ministres et barons locaux – plus ou moins déchus ou « has been » – sont convaincus de ne pas y aller.
Reste le président de l’Union des Démocrates et Écologistes (UDE), ancien secrétaire national des Verts et vice-président du MoDem, un « mange-à-tous-les-râteliers », qui souhaite « proposer une espérance progressiste ».
Il ne peut pas faire d’ombre tellement il fait « pas sérieux » de la girouette, mais c’est un « bon outil » pour disperser les votes.
« Deux-Noix-Âmont » ? Il peut faire de l’ombre à la gauche de la gauche. Mais son idée de taxer les robots est d’une rare absurdité.
Le prédécesseur au ministère de l’industrie de Makarond est totalement déjanté avec son projet anti « austéritaire ».
« Une stratégie de confrontation (avec l’Union européenne) pour une réforme radicale, sans pour autant perdre et abandonner ou sortir de l’euro ».
C’est de la démence en barre, mais il peut être dangereux. D’autant que mettre un « pro-eurosceptique » face à une « souverainiste-europhobe », c’est faire la part un peu trop belle aux « nationalismes » échevelés en jugent quelques-uns…
À éliminer.

L’ex-ministre de l’Éducation nationale nommé professeur associé de philosophie à l’université de Neuchâtel en Suisse reste le plus raisonnable, mais ressort rapidement du domaine du fantasme : lui aussi peut permettre de disperser les voix, ce qui reste l’effet recherché pour imposer un duel final entre l’ex-premier ministre qui s’y voit déjà (le syndrome de Matignon, aucun locataire de la rue de Varenne n’échappe à cette idée d’investir un jour le palais de l’Élysée…) et « le choix » des « maîtres du monde ».
La candidate du Parti radical de gauche, ex-ministre du logement, s’était lancée dans la présidentielle sans passer par la case primaire… Avant de changer d’avis.
Même pas crédible. Elle aussi dispersera les votes.
Le président du « parti Écologiste ! » est soutenu par des anciens d’EELV. Il entend seulement « peser » sur la primaire en mettant « l’écologie au cœur du projet » de la gauche.
Celui-là se ralliera assez facilement pour avoir joué son rôle de « dispersion » bienvenu et à peine télécommandé, peut-être plus tard tellement il pète l’ambition et l’opportunisme des arrivistes.
Le premier ministre sortant, à peine démissionnaire qui veut être le candidat « de la conciliation, de la réconciliation » après avoir consciencieusement fait éclater ses partisans à coups de 49.3 et de menton catalan, est probablement le plus dangereux : il a un compte à régler avec Makarond et c’est réciproque.
C’est lui la cible à dézinguer désignée par « Le Castrat » qui croit encore « piloter » Fillette mais constate au fil du temps que décidément « ça devient impossible ! »
Ce sera donc « Deux-Noix-Âmont » : lui ne fera pas d’ombre à Makarond et il pourrait également « bloquer » la percée de « Peluche » sur sa gauche.
Un coup à deux bandes qui ne peut être que bénéfique.
D’autant qu’en mauvais stratège, celui-là perdra un temps fou à tenter une alliance contre-nature entre un ancien sénateur socialiste qui se croit soutenu par les loges maçonniques pour être lui-même passé sous le bandeau, et un ex-frondeur, au lieu de faire campagne sur le terrain.
Le logiciel anglo-canadien fait le reste : il n’en a pas été fait usage depuis l’élection de Trempe aux USA, même pas pour la primaire de la droite. En revanche, pour celle des socialistes du pays, il montre une certaine efficacité.
À perfectionner avec les données de la data « BBR ».

Entre temps et hors la présence du Président en exercice du « Groupe Bildeberg », lors d’une entrevue, Makarond, le patron de la BCE et « Beau-l’0rée », « Drague-hi » aura eu le temps de lui dire : « Ne brusque pas les français, dis leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste. Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent que tu sentes le pauvre. Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons) comptent sur toi, ne les déçois pas ! Sers-toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes, qui se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers et l’argent, mais qui sont les premiers à faire de l’évasion fiscale. Tu verras ils viendront te lécher les fesses par intérêts, ce sont les pires, je ne les aime pas ! »
Et le patron de presse rajoute : « Le Français veut de l’information instantané, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles, du cul, de la bière et il est heureux, il faut leur servir ce qu’ils veulent ! »

Toutefois, rien n’est joué au début du mois d’avril 2017 : Quatre candidats se tiennent à quelques pourcents d’intention de vote près. Dans un mouchoir de poche.
Une dernière réunion du 11 avril 2017 avec « Le Castrat », le patron de la BCE, Joyeux et d’autres personnages influents se tient avant le 1er tour des élections. La ligne médiatique est arrêtée depuis longtemps mais il s’agit d’organiser la dernière ligne droite et préparer le second tour autour d’un « front républicain » à appeler si leur candidat arrive second.
Si la presse est désormais entièrement dévouée à Makarond, « Peluche » des insoumis inquiète lourdement. Tout va se jouer dans le taux de participation qui pourrait battre des records d’abstention, pour cause de manque de confiance des français envers leurs politiques qui ne les intéressent plus. Une pierre-angulaire du logiciel « Bridge-Field » qui tourne désormais à plein régime. C’est le pari osé, car ça permet à une minorité agissante et mobilisée de creuser l’écart, ce qui a parfaitement fonctionné lors la primaire de gauche (aux USA et en Angleterre lors du Brexit), et le résultat d’années de débâcle, copieusement nourries par le « tous pourris » et le « dégagisme » (qui servent Makarond sans s’en rendre compte, puisqu’il a le « profil-parfait »), dans lequel les extrémistes n’ont pas été les derniers à s’engouffrer : ils auront consciencieusement scié la branche de la confiance qu’ils appellent de leur électorat…
Tout comme aussi le résultat d’une campagne de presse atroce – la « matière-première » – qui aura vu à peu près tous les leaders naturels s’effondrer, disparaître ou salis comme jamais.
En l’occurrence, il faut « blinder » l’entourage des militants, les faire mousser. Avec 400.000 sympathisants revendiqués, si chacun apporte seulement 20 voix, moins de 10 foyers votants, c’est jouable. À condition surtout, de ne pas faire campagne pour la participation : 8 millions de voix diluées dans un fort taux d’abstention, c’est la meilleure façon d’être qualifié.
Le 23 avril 2017 ils sont tous rassurés, Makarond est en tête avec 24 %.
Presqu’inespéré !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire