Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 30 novembre 2019

Non mais !

Qu’on se le dise…
 
Un mariage célébré à Las Vegas peut ne pas avoir de valeur en « gauloisie-impériale », mais à certaines conditions…
 
Il n’y a pas de mariage sans consentement. C'est ce que la Cour de cassation vient de rappeler dans une décision du 19 septembre dernier.
 
Un couple se marie à Las Vegas en 1985 : Félicitations à la dame d’avoir trouvé « un pigeon » et tous nos vœux de bonheur à l’heureux « élu » !
Sauf que sans pour autant divorcer au préalable, Madame se marie une nouvelle fois en « Gauloisie-impériale » en 1995 avec un autre homme…
Une croqueuse insatiable…
 
Son époux découvre finalement par hasard l’existence de cette première cérémonie de mariage à Las Vegas avec un autre que lui-même : Floué !
Il engage d’abord une procédure de divorce puis, finalement, intente un procès contre son épouse pour demander la nullité de leur propre mariage.
Et la Cour de cassation est finalement amenée à trancher le litige.
 
Cour de cassation, première chambre civile
Audience publique du jeudi 19 septembre 2019
N° de pourvoi :18-19665
 
Mme Batut, président,
SCP Lyon-Caen et Thiriez, SARL Meier-Bourdeau, Lécuyer et associés, avocat(s).
 
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
 
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l’arrêt suivant :
 
Sur le moyen unique :
Attendu, selon l’arrêt attaqué (Versailles, 22 décembre 2017), que M. P… et Mme J…, de nationalité française, se sont mariés le 21 juin 1995 à Paris ; qu’en octobre 2009 et janvier 2010, les époux ont tous deux déposé une requête en divorce ; que, soutenant avoir découvert l’existence d’un précédent mariage de Mme J…, célébré avec M. L… à Las Vegas le 8 avril 1981, M. P… l’a assignée en nullité de leur mariage le 3 avril 2012 ; que M. L… a été appelé en intervention forcée ;
 
Attendu que M. P… fait grief à l’arrêt de rejeter sa demande en annulation de son mariage avec Mme J… et sa demande de dommages-intérêts, alors, selon le moyen :
 
1°/ que la recevabilité d’une action en nullité du mariage pour absence de consentement se prescrit par trente ans à compter du jour de la célébration du mariage ; qu’en matière d’état des personnes, les fins de non-recevoir ont un caractère d’ordre public ; qu’après avoir constaté que, « par acte d’huissier, délivré le 3 avril 2012, M. P… a fait assigner Mme J… devant le tribunal de grande instance de Paris afin de voir annuler leur mariage célébré le 21 juin 1995 à la mairie de Paris 2ème arrondissement compte tenu de l’existence d’un premier mariage contracté par Mme J… avec M. L…, le 8 avril 1981 à Las Vegas (Etats-Unis) », la cour d’appel, qui a prononcé la nullité du mariage célébré le 8 avril 1981, soit plus de trente après sa célébration, sans relever d’office la fin de non-recevoir tirée de la prescription de l’action en nullité, a violé les articles 146 et 184 du code civil, ensemble les articles 122 et 125, alinéa 1, du code de procédure civile ;
 
2°/ que le mariage est nul lorsque les époux ne se sont prêtés à la cérémonie qu’en vue d’atteindre un but étranger à l’union matrimoniale, lequel doit être exclusif de toute intention conjugale ; qu’en se bornant à énoncer que les époux ne se sont prêtés à la cérémonie du mariage « qu’en vue manifestement d’atteindre un résultat étranger à l’union matrimoniale », sans préciser quel but étranger au mariage avait pu être recherché par les époux, la cour d’appel a privé sa décision de base légale des articles 146 et 184 du code civil ;
 
3°/ qu’en se bornant à énoncer que « les circonstances tant préalables que postérieures à l’événement célébré à Las Vegas, démontrent que leur consentement à mariage faisait défaut », sans rechercher quelle était l’intention des époux au moment de la célébration du mariage, la cour d’appel a de nouveau privé sa décision de base légale au regard des articles 146 et 184 du code civil ;
 
Mais attendu, d’abord, qu’aux termes de l'article 2247 du code civil, les juges ne peuvent suppléer d’office le moyen résultant de la prescription ; que cette règle s’applique même lorsque la prescription est d’ordre public ; qu’il en résulte que les juges du fond ne pouvaient relever d’office la prescription trentenaire de l’action en nullité du mariage célébré le 8 avril 1981, prévue à l’article 184 du code civil ;
 
Attendu, ensuite, que la cour d’appel a relevé que Mme J… avait présenté la cérémonie à Las Vegas à ses amis comme un rite sans conséquences, que le voyage n’avait pas eu pour but ce mariage puisque les bans n’avaient pas été publiés, que Mme J… et M. L… n’avaient entrepris aucune démarche en vue de sa transcription à leur retour en France, qu’ils n'avaient pas conféré à leur enfant le statut d'enfant « légitime » puisqu’ils l'avaient reconnu, sans aucune allusion à leur mariage dans l’acte de naissance, et qu’ils avaient tous deux contracté des unions en France après ce mariage ; qu’elle en a souverainement déduit que le consentement à mariage faisait défaut, de sorte que, l’union célébrée le 8 avril 1981 étant inopposable, la demande d’annulation du mariage du 21 juin 1995 devait être rejetée ;
 
D’où il suit que le moyen n’est pas fondé ;
 
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ;
Condamne M. P… aux dépens ;
 
Vu l’article 700 du code de procédure civile, rejette sa demande et le condamne à payer à M. L… la somme de 3.000 euros ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, prononcé par le président en son audience publique du dix-neuf septembre deux mille dix-neuf et signé par lui et par Mme Randouin, greffier de chambre, qui a assisté au prononcé de l’arrêt.
 
En voilà un qui va devoir casquer pour pouvoir divorcer…
Car, avec cet arrêt, la Cour de cassation considère que l’annulation judiciaire du mariage est impossible : En effet, l’absence de consentement à mariage rend l’union célébrée à Las Vegas inopposable, c’est-à-dire inexistante.
Et on ne peut pas annuler ce qui n’existe pas.
Question de logique…
 
Et, dans cette affaire de bigamie-avortée, pour caractériser l’absence de consentement à mariage, les juges du fond relèvent à travers un faisceau d’indices l’absence de souhait de s’engager réellement dans les liens du mariage du couple s’étant livré à « ce rituel » (barbare, sectaire ?) d’un autre âge à Las Vegas.
 
Les juges constatent d’abord que le voyage du couple aux États-Unis n’avait pas pour objectif le mariage puisque le couple n’avait pas préalablement publié les bans.
À leur retour en « Gauloisie-impériale », le couple n’avait pas fait retranscrire le mariage dans l’état civil national.
De plus, à la naissance de leur enfant (parce qu’ils ont copulé de façon fertile…), le couple l’a déclaré comme enfant naturel et non comme enfant né du mariage.
Enfin, malgré la cérémonie à Las Vegas, chacun des membres de ce couple s’était finalement marié avec une autre personne sans demander l’avis de personne.
L’histoire ne dit pas si ces autres mariages ont été aussi féconds que le précédent « coïtage ».
Peu importe me direz-vous.
 
Il n’empêche que voilà peut-être bien une histoire de PMA déguisée : Elle veut un gamin, elle trouve un inséminateur, l’emmène à Vegas faire la fête et son enfant devient « naturel ».
Elle lui cherche un père et se marie pour de bon quelques années plus tard.
Mais voilà, « femme folle à la messe », ils se mettent d’accord pour divorcer et tout d’un coup le « futur-ex » se rappelle qu’elle a déjà été mariée par ailleurs : Une vieille histoire dont il ne veut pas assumer la paternité probablement légitime sinon légale…
Le gamin de Madame a alors presque 13 ans quand il épouse la mère et probablement 27 ans – majeur et vacciné – au moment du divorce…
Que voulez-vous que fasse le juge ?
Il n’allait tout de même pas provoquer un « désordre public » en validant une bigamie et une polyandrie en même temps !
Qui de toute façon n’existent pas en droit pour être nulle de nulle existence…
 
Bé justement, il préfère décider que ça n’a jamais existé !
Retour à la case divorce.
D’autant qu’il avait sous les yeux tous les éléments pour se le permettre.
Il n’empêche qu’il est des femmes qui restent redoutables à toujours obtenir ce qu’elles veulent…
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
I3

vendredi 29 novembre 2019

Les « revenues » du moment

Rapportées par Jean-Marc
 
Un journaliste rencontre un entrepreneur qui est devenu immensément riche…
« – Quel est le secret de votre réussite ? De votre richesse ?
– Très simple. Il faut avoir la conviction que l’argent n’a pas d’importance et que le travail acharné est la source du succès. Le travail, c’est la seule chose qui compte.
– C’est comme ça que vous êtes devenu riche ?
– Oui. Quand j’ai réussi à mettre ça dans la tête de mon personnel. »
 
C’est l’histoire d’un bègue, il rencontre un copain et lui dit :
« – Sa-sa-lut, co-co-co-ment vas-vas tu ?
– Moi ça va mais toi, ça ne s’arrange pas, tu devrais aller voir le docteur Martinet, il parait qu’il a une méthode révolutionnaire pour guérir les bègues. Il appelle ça la méthode du réapprentissage de l’alphabet.
– Ha-Ha bon? Je-je-je te-te remercie-cie. Je vais-vais y-y-y al-aller. »
Et il se rend chez le docteur Martinet.
Celui-ci lui dit :
« Je vois votre problème, nous allons commencer la rééducation, passez dans la salle d’examen, déshabillez le bas, installez-vous à quatre pattes sur la table, j’arrive »
Le bègue se demande pourquoi il doit faire tout ça et il s’exécute sans trop comprendre.
Le médecin revient… Le bègue crie AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Le médecin lui dit :
« C’est bien, rhabillez-vous, revenez demain pour le B. »
 
Jean-Marc et Jean-Paul :
« – Qu’est-ce que tu préfères : Avant, pendant ou après ?
– J’aime mieux avant, parce qu’après, c’est pendant… »
 
C’est Jean-Charles qui a très, très mal à la tête.
Quand il se lève le matin, il a mal à la tête.
Dans les embouteillages vers le bureau, il a mal à la tête.
Toute la matinée, il a mal à la tête.
À midi il déjeune seul, forcement il ne peut pas participer aux conversations de ses collègues, car il a mal à la tête.
L’après-midi, il essaie d’oublier qu’il a mal à la tête.
Il rentre tôt pour essayer de se coucher et dormir un peu, mais la nuit le maintient éveillé par son mal de tête.
Ça fait dix ans que ça dure et après avoir consulté plusieurs médecins, Jean-Charles prend rendez-vous chez un spécialiste.
L’homme passe la tête de Jean-Charles au scanner et rend son verdict :
« – J’ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La bonne c’est que nous avons trouvé l’origine de votre mal. La mauvaise, c’est justement l’origine de votre mal.
En fait, vos testicules font pression sur le bas de votre dos. Les lombaires, en réaction, pincent le nerf spinal, lequel remontant le long de la colonne jusqu’à la tête, provoque une irritation permanente du cerveau, d’où vos maux de tête chroniques.
– Euh… Et que peut-on faire pour remédier à ça Docteur ?
– Seulement deux choses : Vous couper les testicules, ou vous laisser vivre avec votre mal. »
Quelques instants de réflexion suffisent à Jean-Charles pour se décider, il a vraiment trop mal à la tête :
« On coupe, Docteur ! » 
Trois jours suffisent pour que Jean-Charles, remis des suites de l’opération, quitte la clinique.
Un monde nouveau s’étale devant ses yeux incrédules : Ses migraines l’ont quitté, ses tempes ne battent plus, ses idées sont claires, les gens lui sourient et il leur sourit enfin !
Toutefois, il a perdu ses testicules.
Passant devant l’échoppe d’un tailleur pour homme de bonne réputation, il décide, pour fêter ça, de s’offrir un nouveau costume sur mesure et pousse la porte du magasin.
« – Bonjour, je veux un habit sur mesure !
– Pas de problème monsieur, je vous propose cette veste en 54 et ce pantalon en 46 qui vous iront parfaitement. »
Un peu étonné d’une telle acuité de jugement, Jean-Charles enfile l’ensemble et force est de constater qu’il lui va comme un gant.
« – Vraiment monsieur, je suis impressionné ! Comment pouvez-vous déterminer ma taille aussi précisément ?
– Le coup d’œil du pro, monsieur, j’exerce depuis plus de vingt ans. »
Emballé, Jean-Charles, avide de compléter ses achats, décide de se faire plaisir en s’offrant un caleçon de marque.
« – Vous avez bien raison monsieur, je vous propose ce modèle a carreau en taille 42.
– Désolé monsieur, mais cette fois vous faites erreur, je porte uniquement du 40.
– Croyez-en le coup d’œil du pro, monsieur. En caleçon, vous faites du 42. »
Jean-Charles insiste :
« – Navré de vous prendre à défaut, monsieur, mais je porte du 40 depuis au moins 10 ans !
– C’est comme vous voudrez monsieur, mais je dois vous prévenir : En portant du 40, vos testicules vont faire pression sur le bas de votre dos et vos lombaires, en réaction, pinceront le nerf spinal qui a son tour vous donnera des maux de tête… »
Dans l’original, c’était « Bling-bling » et sa taille de chemise.
Sauf que lui s’était fait tout retirer : Rate, foie, estomac, intestin, pancréas, reins pour finir par les roubignoles…
 
Jean-Marc et Jean-Paul :
« – On ne le réalise pas assez, mais nos aînés valent cher.
– Ah oui. Comment ça ? Je les imagine plutôt comme des nuisances.
– Ben voyons, il faut y penser : Ils ont de l’argent dans les cheveux, de l’or dans les dents, des pierres au foie, du plomb dans les pieds et ils représentent une source intarissable de gaz naturel ! »
 
Jean-Roger déprime complètement et se dit que sa vie ne vaut plus rien.
Jean-Marc, un de ses copains arrive et lui lance :
« – Allez…. Tu as bien quelque chose de positif dans ta vie ?
– Oui. Mon test HIV ! »
 
« Cher Époux
Je t’écris cette lettre pour te dire que je te quitte pour de bon.
J’ai tenté du mieux que j’ai pu d’être une bonne épouse pendant plus de quinze ans sans avoir grand-chose en retour.
Ces deux dernières semaines ont été infernales.
La semaine dernière, tu es rentré à la maison sans même remarquer que j’avais refait ma couleur de cheveux, mes ongles et cuit ton repas préféré.
J’avais même revêtu un nouveau négligé en dentelle.
Tu t’es assis à la table, tu as mangé le repas en deux minutes et tu t’es couché sans dire un mot après avoir regardé le match de football.
Quand ton patron a téléphoné pour me dire que tu avais donné ta démission ce fut la goutte qui a fait déborder le vase.
Tu ne me dis plus que tu m’aimes, tu ne me touches plus, tu ne me regardes plus.
Alors ou bien tu me trompes ou bien tu ne m’aimes plus du tout…mais peu importe le cas, moi je pars.
Ton Ex-épouse.
P.S. : N’essaie surtout pas de me chercher. Ce n’est pas nécessaire. Ton frère et moi sommes partis aux Caraïbes ensemble.
Adieu. »
 
« Chère Ex-épouse
Rien n’a plus illuminé ma journée que de recevoir cette lettre.
C’est vrai que nous avons été mariés durant plus de quinze ans mais ce serait une extraordinaire exagération que de dire que tu as été une épouse modèle pour moi.
La principale raison que j’écoute autant d’émissions de sport est que j’essaie d’oublier les innombrables reproches que tu me fais.
Malheureusement cela n’a jamais fonctionné. J’ai effectivement remarqué que tu avais changé tes cheveux mais la première pensée que j’ai eue en les voyant fut « on dirait un homme ».
Ma mère m’a toujours dit que lorsqu’on n’a rien de gentil à dire au sujet de quelque chose on se tait. C’est ce que j’ai fait.
Quand tu as préparé mon « plat préféré » tu as sûrement confondu avec mon frère car j’ai cessé de manger du porc depuis plus de sept ans.
Je suis allé me coucher après le sport car le négligé en dentelle dont tu étais vêtue portait encore son prix.
J’ai prié pour qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence que mon frère m’ait empruntée 50 € la veille au soir alors que le prix du négligé était de 49,99 €.
Malgré tout cela, je continuais à t’aimer et je me disais qu’on réussirait à tout arranger quand même.
C’est pourquoi, quand j’ai découvert que j’avais gagné 13 millions d’euros à l’Euromilion, je me suis précipité dans une agence de voyages et j’ai acheté 2 billets pour les Îles Maldives mais quand je suis arrivé à la maison tu étais partie et j’ai trouvé ta lettre.
J’ai compris que tout arrivait pour une raison.
J’espère que tu auras une vie remplie de tout ce que tu as toujours voulu. De mon côté, j’ai consulté mon avocat et il m’a dit qu’avec la lettre que tu m’as laissé je n’aurai pas à te donner un seul sou. Alors prends soin de toi,
Ton Ex-époux
P.S. En passant, je ne sais pas si je te l’avais déjà dit, mais mon frère Denis s’appelait autrefois Denise.
J’espère que ce ne sera pas un problème pour toi. »
 
Un marin rentre à la maison après six mois en mer.
Bien entendu, le couple se lance dans une partie de jambes en l’air…
Tout à coup, un courant d’air fait claquer une porte quelque part dans la maison !
Le marin dit, sans y penser :
« – Ça doit être ton mari qui rentre à la maison !
– Non ne t’inquiète pas, il est en mer pour 6 mois… »
 
Encore une revenue…
Une maman dromadaire et son bébé discutent des mystères de la vie.
« – Maman, pourquoi est-ce que j’ai ces énormes pieds avec trois orteils ?
– Eh bien, c’est parce que lorsque l’on traverse les immensités désertiques, on ne risque pas de s’enfoncer. »
Quelques minutes plus tard, le fils demande à nouveau :
« – Maman, pourquoi est-ce que j’ai ces si longs sourcils ?
– Ces sourcils sont là pour empêcher le sable de passer sous les paupières au cours des tempêtes de sable.
– Ah… d’accord. »
 Un peu plus tard, le petit dromadaire revient à la charge :
« – Dis maman, pourquoi est-ce que l’on a cette grosse bosse sur le dos ?
– La bosse nous sert à stocker l’eau pour nos longues courses dans le désert. C’est grâce à elle que l’on peut se priver de boire pendant plusieurs dizaines de jours !
– Ah… d’accord. Comme ça, on a des pieds très larges pour ne pas s’enfoncer dans le sable, on a de longs sourcils pour ne pas avoir les yeux irrités par le sable, et on a cette bosse sur le dos pour pouvoir stocker de l’eau pour nos longues courses dans le désert… Mais alors maman dis-moi une chose…
– Oui mon fils ?
– Qu’est qu’on fait au zoo de Thoiry ? »
Dans l’originale il s’agissait d’un africain qui questionne Dieu :
« – Seigneur, Seigneur, pourquoi j’ai la peau noire ?
– Pour supporter les rayons du soleil quand tu cours dans la savane.
– Ah bon. Merci Seigneur. »
Puis y revenant :
« – Seigneur, Seigneur, pourquoi m’as-tu donné des cheveux crépus ?
Pour que quand tu cours après un gibier dans la savane, tes cheveux ne s’accrochent pas dans les braches d’arbres.
– Ah bon. Merci Seigneur. »
Puis y revenant une nouvelle fois :
« – Seigneur, Seigneur, pourquoi m’as-tu donné de grandes jambes ?
– Mais mon enfant, pour que tu puisses courir plus vite quand tu chasses dans la savane.
– Oh, merci Seigneur. Tu es bon en tout ! »
Et se ravisant, il pose une dernière question :
« Seigneur, Seigneur, pourquoi je suis né à Sarcelles ? »
 
Bon week-end à toutes et à tous !
 
I3
 
PS : Promotion de la bibliothèque de « mon Gardien »
 

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jeudi 28 novembre 2019

De la pompe à la borne ?…

Le prochain défi des stations-service
 
La révolution « écolologique » n’a pas encore vraiment commencé. Mais elle paraît de plus en plus inévitable.
De toute façon, elle ne sert à rien avant plusieurs décennies…
Et cette simple perspective suffit à influer sur les décisions. « L’absence de cap stratégique face aux questions liées au changement climatique pèse sur l’investissement » en dit la « sinistre des transports ».
Effectivement, comment décider le lieu d’implantation d’une usine, la construction d’une route, l’achat d’avions, le choix d'une technique de production plutôt qu’une autre, sans connaître les nouvelles règles du jeu que vont s’imposer la technologie et les « politiques » ?
 
La question n’est pas seulement d’avenir. L’industrie automobile mondiale a fortement ralenti depuis plus d’un an en raison de l’instauration de normes d’émission de CO2 plus sévères en Chine et en Europe.
Et ce n’est que le tout début.
Et seuls les pouvoirs publics sont en mesure de définir les nouvelles règles.
En accord ou en désaccord avec les populations concernées, une fois de plus, d’ailleurs…
 
Naturellement, on retrouve bien sûr « McDo-Trompe » en travers du chemin. Mais on retrouve aussi la question des inégalités, car les plus vulnérables au durcissement des normes écologiques se trouvent tous, comme par hasard, parmi les moins aisés !
Ah ces salauds de pôvres…
Mais ce n’est plus seulement l’avenir de la planète à long terme qui est menacé, c’est aussi l’avenir de la croissance à court terme qui commence à être impacté.
Or, souvent plus sensibles au court terme de la prochaine élection qu’au long terme des générations futures, les gouvernants trouveront peut-être ici une raison d’agir en attendant de réagir dans… l’inaction apparente qui leur sied si bien : À chaque jour son problème.
Hier c’était les violences faites aux femmes (on parle même de « féminicides » qui ne sont jamais que des homicides féminisés et ne retirent rien aux morts-violentes, quelle qu’en soit la victime), demain ce sera les violences faites aux bestiaux (de ceux qui métabolisent mieux que ne saurait le faire le tube digestif humain « les herbes », sans se soucier des violences faites à celles-ci : Des « herbicides ».
Mais comme le mot est déjà pris, il faudra en inventer un autre…).
Et puis on va reparler de vos retraites, ce qui va faire monter le sang à la tête de beaucoup. Et quand le sang sature le cerveau, c’est l’AVC et on voit « rouge » (coco-stalinien).
 
Notez que si à « Paris-sur-la-plage » 200.000 déplacements quotidiens ont basculé de la « divagation routière » aux déplacements en transport en commun (ce qui assainit l’atmosphère, mais encrasse les réseaux souterrains), la montée progressive et poussive des voitures électriques dans le parc automobile, voulue par le législateur (mais pas pour lui-même ni ses représentants : Les voitures électriques ne répondent pas aux missions de « ces messieurs »), va, de fait, profondément transformer la distribution d’énergie.
 
Engagée au forceps par l’administration contre l’avis des constructeurs automobiles et alors que la demande des clients balbutie à peine, la croissance des véhicules électriques va apporter de profondes modifications aux usages quotidiens.
Ce n’est pas seulement une révolution pour les constructeurs, elle change aussi la donne pour les stations-service, les supermarchés et les centres commerciaux, contraints de s’adapter aux nouveaux besoins de leur clientèle, ont souligné des professionnels de la distribution au salon de l’automobile de Los Angeles.
Eh oui, tout le monde ne peut pas se contenter d’une prise électrique au bout d’une rallonge dans son jardin (il faut déjà posséder un jardin…) et on ne peut pas non plus tirer des rallonges jusqu’au bout de son parcours, surtout quand il est lointain.
Demandez donc ce qu’en pensent les routiers qui traversent le pays (ou le continent) et les « Oui-Bus » (car « Jupiter ») qui n’ont pas de catenaire au bout d’une perche comme les TGV auxquels ils se substituent… parfois !
 
« Je suis dans le secteur des stations-service depuis vingt ans. Il y a encore trois ans, ils ne s’intéressaient pas du tout à la recharge des véhicules électriques », se souvient le directeur exécutif du Fuels Institute, une association interprofessionnelle du secteur aux USA.
« En fait, ils considéraient que c’était la principale menace pour leur modèle économique, mais maintenant ils se rendent compte qu’il s'agit aussi de leurs clients », a-t-il affirmé lors d’une discussion avec d’autres acteurs du secteur de la distribution.
Le problème pour les stations-service traditionnelles, et le problème est identique en Europe, c’est le temps de charge d’un véhicule électrique qui est bien supérieur à celui nécessaire pour faire le plein d’essence : Vingt à trente minutes minimums, même avec des chargeurs ultra-rapides utilisant du courant continu, pour une autonomie de 200 à 300 km futurs…
Et puis panne sèche et que tu ne peux même pas faire du stop avec ton bidon jusqu’à la prochaine station pour refaire les niveaux !
 
En prenant en compte les menus achats effectués en marge du carburant (eau, confiseries, cigarettes…), le temps moyen passé dans une station-service aux USA est d’environ trois minutes et demie.
Ils font fort : Moâ j’en profite pour aller pisser, picoler un café et même passer parfois un coup de chiffonnette sur le pare-brise…
Moins de 10 minutes en comptant le paiement, je ne sais pas faire.
Au-dessus, j’ai l’impression de perdre mon temps.
 
Si dans la majorité des cas, la recharge des voitures électriques se fait à domicile ou au travail, les stations classiques (environ 145.000 aux États-Unis : Un bon « maillage ») pourraient aussi s’équiper de chargeurs ultra-rapides afin d’attirer des clients. Mais elles valent beaucoup plus cher que les bornes standards et impliquent une modification de l’acheminement de l’électricité.
Ce qui n’est pas gagné même chez eux.
Alors en « Gauloisie-électrique », je ne vous raconte même pas…
Déjà que les travaux d’enfouissement des câbles dans les rues de « Paris-sur-la-plage » avaient ulcéré le « parigot-sur-Seine » au moment l’arrivée des voiturettes de « Beau-L’Orée-technologies », je ne vous dis même pas la suite.
 
Une des solutions seraient d’étoffer l’offre de services connexes : Proposer en parallèle de la nourriture « finement cuisinée » ou le wifi gratuit pour inciter le chaland à rester plus longtemps qu’actuellement et élargir ainsi leur modèle économique.
Il faut l’occuper, quoi…
« C’est ce que nous incitons l’industrie à faire. Beaucoup ont commencé et cherchent à comprendre ce que veut leur clientèle », assure-t-on.
Ça me rappelle la cause des buralistes qu’on a encouragé à vendre aussi des timbres fiscaux et des livres…
« Les chiffres que je vois passer suggèrent que, dans vingt ans, 30 % de tous les véhicules en circulation seront des voitures électriques, qui nécessiteront une forme de recharge. Ça va changer nos parcs de stationnement », résume un dirigeant de Kroger, deuxième plus grande chaîne de supermarchés aux États-Unis.
Ils vont surtout avoir besoin d’espace…
En centre-ville, ce n’est pas gagné, vous prédis-je.
 
« Le plus important pour nous est de nous assurer que nous serons en mesure de développer notre réseau de stations de recharge pour éviter tout problème » et faire en sorte que la clientèle roulant en voiture électrique n’aille pas chez un concurrent mieux équipé.
Surtout si la station de recharge du sieur est déjà encombrée…
Forcément.
Mais on n’en est pas encore là en Europe : Même les bornes « Ionity » à très haut débit, les premières installées à Brignoles, ne sont pas encore prises d'assaut loin de là : Tout le monde ne roule pas en Zoé qui est un gros pot de yaourt inconfortable (et hors de prix : Heureusement qu’ils ne comptent pas la batterie…).
« Comment allons-nous modifier notre conception de la dépose des passagers ? Où allons-nous mettre toutes ces stations de recharge ? Combien d’entreprises vont essayer d’avoir leur propre système de recharge, comme Tesla ? Ça va être très compliqué », prévoit celui qui cite aussi le coût élevé de l’installation de ces stations sur les parkings.
 
Aux États-Unis, le deuxième marché mondial derrière la Chine pour les véhicules électriques, l’essentiel des ventes se concentre dans une dizaine de grandes villes des côtes est et ouest, comme en Californie, la faute à Elon Musk et ses Tesla.
Des régions « où nous avons de très petits parkings, en raison des prix de l’immobilier très élevés », ce qui limite d’autant les possibilités d’installer des stations, a révélé le salon de l’auto de Los Angeles.
C’est également un gros sujet de préoccupation pour les centres commerciaux, confrontés parfois à de lourdes contraintes contractuelles et réglementaires, a renchéri le vice-président chargé du développement du groupe Simon Property, numéro un du secteur aux États-Unis.
Chez « Au champ », ceux qui installe la ville à la campagne, ça devrait être plus facile. Quoique…
Plus de 1,18 million de véhicules électriques étaient en circulation aux États-Unis fin mars 2019, selon les statistiques de l’Institut électrique Edison.
Et les ventes américaines étaient en progression de 81 % en 2018 par rapport à l’année précédente, représentant environ 17 % des ventes totales dans le monde.
Mais le parc reste lilliputien.
Alors, investissement rentable ?
 
Pas bien certain.
Pour ma part, je considère depuis toujours que la meilleure façon de stocker de l’énergie électrique pour un usage « de mobilité », ça reste l’hydrogène gazeux.
En réservoir sous pression ou cryogénique, ça ne pose plus de difficulté depuis la conquête spatiale (dont c’est le carburant le plus énergétique à masse comparable et la masse à soulever dans l’industrie aérospatiale, c’est le critère limitant).
Le problème reste que ce gaz est particulièrement léger et demande, même comprimé ou liquéfié, des volumes importants.
Accessoirement, aujourd’hui on le produit à partir d’hydrocarbures, ce qui reste polluant (à forte signature carbone).
Mais il est d’autres façons de le fabriquer, notamment par électrolyse (un débouché pour vos centrales nucléaires indispensable).
 
Quant à l’utiliser pour « reproduire » du courant électrique à animer des moteurs eux-mêmes électriques (un jour peut-être planqués dans les roues de vos « tas de boue à roulettes »), les techniques sont au point depuis des lustres avec l’emploi des piles à hydrogène.
Enfin quoi, qui se souvient encore de ces « lanternes d’alerte » qu’on retrouvait systématiquement sur tous les chantiers routiers dès que la lumière diurne fléchissait ?
C’est le même principe, mais en plus énergétique.
Et globalement, avec 50 à 60 litres d’hydrures gonflés à l’hydrogène, soit 4 kg de ce gaz, vous pouvez déjà faire 300 bornes sans souci.
Dommage que PSA ait abandonné ses recherches sur le sujet.
Mais Hyundai a su reprendre le flambeau et relever les défis technologiques : Même des taxis-parigots circulent avec ce carburant et je n’ai entendu personne s’en plaindre, jusque-là !
 
C’est peut-être ce qui « coince » le neurone de vos « sachants ».
L’hybride de « Toto-Yaya », c’est bien, mais en 2040, ce sera interdit même en « Gauloisie-mobile » : C’est dans la loi « mobilité » votée cette année.
On peut toujours défaire une loi en l’abrogeant me direz-vous : Bien entendu.
Mais l’initiative est lancée.
Car de là à favoriser un seul constructeur, qui plus est non-autochtone, inutile de vous dire que ça en chagrine beaucoup.
Alors aux ingénieurs de « bosse-forer » un peu pour mettre au point ces technologies, à bas coût SVP, parce que les « Gilets Jaunes » ne peuvent pas renoncer à leurs bagnoles dans les campagnes pour aller bosser en ville et qu’ils n’ont pas les moyens de payer plus cher.
Je crois qu’ils l’ont fait savoir bruyamment il y a encore peu.
Et aux réseaux de distribution de récupérer leurs espaces disponibles au moindre coût en s’adaptant relativement facilement.
C’est comme ça que je le vois bien…