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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 3 octobre 2019

Budget 2020 ?

Rien de nouveau depuis 2017…
 
C’est quand même incroyable : Souvenez-vous des primaires de 2016 où ils étaient tous à rivaliser d’ingéniosité pour réduire le train de vie de l’État après le quinquennat lamentable de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » où le « Capitaine-de-pédalo » passait son temps à vous expliquer qu’il « faisait des économies » en augmentant ledit budget : Il se retenait de dépenser encore plus, de cet argent qu’il n’avait pas.
Pas plus que vous d’ailleurs…
 
Eh bien, rien ne change sous le soleil, malgré les promesses « craché-juré » de « Jupiter » sur le même thème (et la réduction des effectifs) !
Même le déficit de la sécurité sociale (branche maladie) est repoussé à 2023 alors que la prochaine réforme des retraites ne démarre pas sous les meilleurs hospices pour ne pas être structurellement à l’équilibre.
Forcément, il y aura des ajustements du « point universel » plus ou moins brutaux une fois celle-ci définitivement accouchée…
Tout le monde le sait bien.
 
La preuve ?
L’État va devoir emprunter beaucoup plus d’argent sur les marchés. 205 milliards d’euros pour l’année 2020.
Un record historique.
On était à moins de 100 milliards en 2007, avant la crise…
Et dans ce contexte de taux négatifs, tout le monde s’en fout.
Le budget 2020 est un budget de campagne électorale. Au détriment de la bonne gestion des comptes de l’État, une fois de plus !
Forcément puisque même le « futur-ex-boss » de la Banque centrale européenne en remet une couche : Il incite même les pays européens à faire de la relance budgétaire car la politique des banques centrales est à bout de souffle.
Et il veut une union européenne budgétaire et fiscale plus étroite.
Une déclaration qui va fait plaisir aux Allemands, déjà que l’une d’entre-elle aura claqué la porte avec fracas…
 
Et au fait, pourquoi se faire caguer le neurone à vouloir réduire la voilure puisqu’on vous paye pour emprunter (avec les taux négatifs) ?
Il y a tellement d’argent disponible qu’on ne sait plus quoi en faire…
Même si ça ne suffit pas à « lubrifier » les rapports interbancaires aux USA qu’ils en ont remis par tombereaux dans l’urgence pour éviter un « big-crunch » menaçant…
Comme quoi, les leçons du passé auront été digérées, pour une fois.
 
On marche tellement sur la tête que les banques centrales finiront bien par vous distribuer directement son pognon « tout chaud » sorti des rotatives jusque sur vos comptes bancaires personnels, plutôt que d’aller alimenter les marchés « actions » qui forment de gigantesques bulles sans mollir, puisque les États ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre le relai.
 
Ça tombe bien : L’économie du numérique, l’Uberisation de l’activité, l’essor vertigineux de l’Intelligence Artificielle n’ont jamais eu d’autres objectifs que « voler le travail » aux laborieux jusque dans leurs bouches affamées et qu’il faudra bien nourrir tout le monde si on veut pouvoir conserver quelques clients solvables pour cette « économie-miroir », ce mirage d’un monde sans travail !
Après tout, ce sont aussi des électeurs qui « légitiment » tout de même tout le reste des « institutionnels » servis par les « sachants » qui vous gouvernent.
Donc, un budget (et on y reviendra), tout dans la demi-mesure : « Jupiter » ne fait pas mieux que ses prédécesseurs !
 
Il n’empêche que derrière les grandes mesures, ce projet de loi de finances cache quelques points et mesures inattendues qui n’avaient pas été mises en lumière lors de sa présentation : J’en rigole, naturellement.
Ce n’est pas ce qui va changer la face du monde.
Il fait l’objet d’un premier débat à la Commission des finances de l’Assemblée nationale.
Et j’ai noté quelques rigolades à venir (et déjà oublié quelques autres incongruités).
 
Côté recettes, on révise aussi les recettes de l’année en cours : On y lit en effet que les recettes fiscales nettes devraient être supérieures de 4,6 milliards d’euros en 2019 par rapport à ce qui était prévu par loi de finances précédente…
Comme quoi, ils ne savent décidément pas anticiper (et on devrait leur faire confiance sur l’avenir de la planète…)
 
Dans le détail, l’impôt sur le revenu devrait rapporter 2,2 milliards de plus qu’attendu pour cette année de bascule vers le prélèvement à la source.
Tiens donc : Ça devait être neutre…
Côté impôt sur la fortune immobilière, c’est 300 millions d’euros en plus que prévu (après le flop de la taxe-bateau).
La « flat tax » sur les revenus du capital rapporterait également 300 millions en plus pas budgétés, et les recettes sur les donations également.
Quant au rendement de l’impôt sur les sociétés, il est revu à la hausse car le bénéfice fiscal des entreprises serait meilleur qu’attendu.
De « l’effet de ruissellement » des mesures « Gilets-jaunes » ?
 
Le tout est contrebalancé par une mauvaise surprise sur le front des contentieux fiscaux : La « Gauloisie-impécunieuse » a été condamnée en 2018 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans son litige relatif au précompte. Coût pour l'État : 1,9 milliard d’euros.
Mais les redressements fiscaux auront été supérieurs (2,2 milliards d’€)…
 
Pour ne rien gâcher, côté surprise et concernant d’abord les indemnités retraites, l’administration veut mettre fin à la possibilité d’étaler sur quatre ans l’imposition des indemnités de départ à la retraite.
« Ces dispositifs ne sont pas adaptés au contexte du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et n’atteignent pas toujours l’objectif de limitation de la progressivité de l’impôt qui leur est assigné », précise-t-on pour en justifier dans le projet de loi.
Moi, je veux bien, de toute façon je ne toucherai rien…
 
Ils avaient déjà tenté de nettoyer quelques « niches fiscales », ils persistent en prévoyant de limiter dans le temps certaines niches fiscales à 2022, dans l’attente d’une évaluation par le Parlement.
Cela concerne le crédit d’impôt famille, évalué à 103 millions d’euros, un avantage fiscal accordé aux entreprises qui financent des places en crèche.
Fin anticipée de mes « actions passées » pour le mécénat de « mes petites-crèches » : Faudra faire des gosses ou travailler encore, tant que vous n’êtes pas remplacé par une IA.
Même sort pour le Crédit d’impôt innovation (166 millions d’euros).
Idem et pour 50 millions d'euros, pour le crédit d’impôt au titre des dépenses engagées pour la formation du chef d’entreprise est lui aussi visé : On n’a plus besoin de les former, voire, on n’a plus besoin de chef d’entreprise. Ils sont déjà en place…
 
Beaucoup plus drôle, le projet de loi de finances prévoit la fin des avantages fiscaux sur le tabac vendu en Corse, qui remontent à la période du Consulat de Napoléon Bonaparte et a été défendu avec vaillance par tous les régimes politiques depuis la Révolution.
Des dérogations qui font que le paquet de cigarettes est en moyenne 25 % moins cher en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » que sur le Continent.
Oh punaise de gourgandine : Voilà qui va redresser les comptes de la Nation !
Avec seulement quelques millions de recette supplémentaires à en espérer.
Mais pas tout de suite…
« Pruneau-Le-Mère » l’avait annoncé l’an dernier lors d’une visite « au pays », tout en proposant des contreparties comme l’augmentation du Crédit d’impôt recherche…
Je te demande un peu, l’Île-de-Beauté future plateforme de « recherches-avancées », voilà qui m’en bouchait déjà un coin.
Mais, prudent, le gouvernement propose de faire cet ajustement sur cinq ans, en commençant en … 2022…
Ce sera donc pour le prochain quinquennat : On a le temps de se retourner…
 
Les « privatisations » ? Et « recettes de poche » : Il était d’usage que le Budget de l’État fixe chaque année le montant des cessions à 5 milliards d’euros. C’est un chiffre conventionnel, dans la mesure où l’État ne peut pas ou ne souhaite pas dire à l’avance quel volume d’actifs il cédera.
Cette fois-ci, le Budget prévoit un volume de privatisations plus conséquent : 10 milliards d’euros de cessions sont inscrits dans le compte d’affectation spécial des participations de l’État pour 2020 !
Et le « sinistre de l’économie » a redit son intention d’engager la privatisation de la « Gauloisienne-des-Jeux » qui traîne un peu depuis le temps qu’on en parle, d’ici la fin de l’année.
Quant à ADP, la procédure est toujours suspendue à l’issue du référendum d'initiative partagée qui se clôturera en mars 2020…
Au 25 septembre, le compteur affichait 822.000 signataires contre ce projet, un niveau inférieur aux 4,7 millions de signatures nécessaires pour entraîner une consultation populaire : Vous n’êtes pas trop mobilisé pour empêcher de vendre à vil-prix ce joyau payé avec vos impôts, vos expropriations, vos préemptions de fonciers et accessoirement vos billets d’avion.
De toute façon, vous finirez tous en vélo ou en TGV et en pédalo à voile pour vos voyages un peu plus lointains que de coutume.
Vous le savez bien…
 
En définitive, même pas un budget « d’acte II ». Une continuité désolante.
Mais il n’y a pas que ça : Nous y reviendrons à l’occasion.
Je voulais juste signaler quelques sujets de rigolades pour alimenter les conversations de votre dîner (si par hasard vous n’avez rien d’autre à vous mettre sous la dent).

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