Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 octobre 2019

Rien ne vous étonne, vous !

C’est où Barisha ?
 
Du côté d’Idleb, voyons donc, nous affirmait-on l’occasion de la récente exécution d’El-Baghdadi, bande de niais (dont je fais partie) !
Ce qui ne répond que partiellement à la question…
Syrie ou Irak ?
Syrie Nord-ouest.
Ah ?
Un coup de « Gogol-Maps » plus tard, effectivement, force est de constater que la bourgade se situe tout près de la frontière turque, sous contrôle d’alliés trucs, nettement plus loin d’Idleb que de la mer.
Alors là, pour une surprise, c’est une surprise…
Comment les hélicoptères de la Delta-force US, partis d’Irak, ont-ils pu survoler le territoire syrien – et son espace aérien « tenu » par les russes – sans la moindre réaction des « forces en présence » ?
Plus d’une heure de vol en territoire « hostile » à l’aller et autant au retour, et seul un chien aurait été blessé…
Voilà que je m’étonne enfin.
Pas vous ?
 
Bon, que l’opération aéroportée ait été « sécurisée » d’une façon ou d’une autre, je veux bien le croire. La preuve.
De toute façon, forcément les russes ont été prévenus pour qu’ils ne réagissent pas.
Probablement, mais c’est moins certain, les syriens tout autant.
Il n’empêche…
Le plus surprenant c’est que manifestement Ankara a été écartée de l’opération américaine qui a abouti à l’élimination du chef de Daech, retrouvé à moins de 5 kilomètres du territoire turc.
Outre la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, l’opération menée samedi par les forces spéciales américaines contre une maison de Barisha, apporte en fait une autre information d’importance : Le « calife-autoproclamé » de Daech, que l’on croyait caché dans la zone désertique entre la Syrie et l’Irak, là même où a pris fin son « califat » en mars dernier, avait en réalité trouvé refuge dans un village de 7.000 âmes depuis au moins 3 mois !
Il se déplaçait quasi-librement, pour un terroriste recherché par toutes les polices du monde, ce n’est pas mal, dites-donc…
 
« La Turquie doit nous fournir des explications », réagit enfin Brett McGurk, l’ancien envoyé de la Maison-Blanche pour la coalition anti-Daech en Irak et en Syrie, dans une tribune au Washington Post.
« Baghdadi n’a pas été retrouvé dans ces régions traditionnelles dans l’est de la Syrie ou dans l’ouest de l'Irak – mais simplement à quelques miles de la frontière turque, et dans la province d’Idleb, qui a été protégée par une dizaine d’avant-postes militaires depuis le début de l'année 2018 », rappelle l’ancien diplomate US qui aura démissionné de son poste en décembre 2018 pour protester contre la décision de « McDo-Trompe » de retirer un premier contingent de soldats de Syrie.
Depuis, vous vous en souvenez sûrement, il retire tout son contingent « tampon » dans la région Kurde, sauf les champs de pétrole… laissant libre cours aux turcs, nos alliés au sein de l’OTAN, envahir la Syrie dans la région.
Là encore, sous le nez des russes (et des syriens) sans plus de réactions que ça tant à Moscou qu’à Damas qui y envoie quand même ses troupes au sol.
Les européens, n’est-ce pas, quasiment aux abonnés-absents, que même « Jupiter » passait du bon temps à Mayotte et à La Réunion.
Moi, je ne sais pas, mais de là à comprendre qu’on ne nous dit pas tout des décisions prises en amont (probablement cet été au G7 de Biarritz), il n’y a pas loin.
 
J’explique : La résidence où a été retrouvé le « calife-autoproclamé » djihadiste appartient à Abou Mohamad Salamé, un membre de Tanzim Hurras ad-Din, organisation issue de Hayat Tahrir al-Cham (HTS) apprend-on dans la foulée.
Anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, HTS s’est allié à partir de 2015 à d’autres groupes islamistes et d’anciens membres de l’Armée syrienne libre pour former l’Armée de la conquête et s’emparer du nord-ouest de la Turquie aux dépens du régime syrien.
« L’Armée de la conquête, dont faisait partie HTS, a été entraînée en Turquie et alimentée en armes et en combattants par Ankara », rappelle un maître de conférences à l’université Lyon-2 et spécialiste de la Syrie.
On savait déjà…
 
Historiquement le dernier bastion des opposants de « Bachar el-Assad-le-chimique », la province d’Idleb a été épargnée par un retour du régime syrien grâce à un accord conclu en septembre 2018 entre la Russie et la Turquie…
Celui-ci a abouti à la création d’une zone démilitarisée à Idleb, ainsi qu’à la mise en place à travers la province de douze postes d’observation contrôlés par l’armée turque pour la surveiller. Mais dans les faits, Hayat Tahrir al-Cham conserve toujours la mainmise sur ce territoire.
Désormais considéré comme une « organisation terroriste » par Ankara, HTS a profité de la fin du « califat » de Daech pour récupérer un certain nombre de ses combattants : « Il existe aujourd’hui des liens établis entre HTS et les services de renseignements turcs du MIT et rien de ce qui se passe dans cette zone ultrasensible n’échappe à leurs oreilles ».
On peut l’admettre…
Selon le New York Times, Abou Bakr al-Baghdadi se trouvait à Barisha depuis plus de trois mois : « Il est donc difficile d’imaginer que HTS n’ait pas su qu’Al-Baghdadi se cachait dans la zone et que les Turcs n’en étaient pas informés ».
C’est probablement plus compliqué que ça puisque même les américains ont expliqué comment, en « soignant » quelques courriers interceptés, ils ont réussi à localiser leur cible (qui se déplace avec femmes et enfants… et toute l’intendance des réseaux qui va avec) tout en évitant les satellites et les drones espions qui surveillent la région.
Même que la CIA a précipité l’opération dans le dos de « Trompe », pour cause de départ inopiné des « boys » dans la zone nord de la frontière turque, au Kurdistan.
Et puis il lui aura fallu lui confisquer son GMS pour qu’il évite de twister avant l’heure comme il en a l’habitude : Dans la « War-room », pas de souci, c’est une cage Faraday d’où rien ne rentre ni ne sort sans autorisation et relai…
 
La Turquie a en tout cas été publiquement remerciée dimanche matin par le Président américain, aux côtés de la Syrie, de l’Irak, de la Russie et des Kurdes de Syrie, lorsqu’il a confirmé depuis la Maison-Blanche l’élimination du patron de Daech.
Mais s’il apparaît que les services de sécurité irakiens et kurdes ont effectivement fourni des renseignements clés à Washington, obtenus de la part d’anciens compagnons de lutte d’Al-Baghdadi, pour permettre de localiser le chef de Daech, il n’en va pas de même pour Ankara, qui a été tenue écartée de l’opération, selon les révélations du magazine Newsweek, le premier à avoir annoncé le décès d’Abou Bakr al-Baghdadi.
 
Plus fort, à en croire le ministère turc de l’Information, il y a bien eu « des échanges d’informations et une coordination entre les autorités militaires des deux pays » en préalable à l’opération américaine. Mais il apparaît clairement que ceux-ci ont uniquement porté sur un mécanisme de « déconfliction » entre les deux pays, c’est-à-dire une coordination entre leurs armées afin qu’elles ne se télescopent pas, ainsi que sur l’ouverture par la Turquie de son espace aérien aux hélicoptères américains de sorte qu’ils puissent pénétrer plus facilement dans le nord-ouest de la Syrie, sans passer par les zones sous le contrôle du régime syrien.
Soit le train-train habituel et tout ce qu’il y a de plus normal pour deux membres de l’OTAN.
 
Toutefois, le plus étrange est le fait que les États-Unis n’aient pas utilisé pour leur opération la base aérienne d’Incirlik, pourtant principal site de l’organisation en Turquie, située à 200 kilomètres de la ville de Barisha, pour privilégier celle d’Erbil, dans le Kurdistan irakien, à 700 kilomètres de là…
Pourquoi faire simple quand on peut se compliquer la vie ?
C’est « révélateur que l’armée américaine ait choisi de lancer son opération à des centaines de miles en Irak, alors qu’elle disposait d’installations en Turquie, un allié de l’Otan, juste de l’autre côté de la frontière », pointe l’ex-diplomate américain dans sa tribune au Washington Post.
Révélateur de quoi ?
 
Bé la Turquie a toujours joué un jeu trouble vis-à-vis des djihadistes dans la crise syrienne. Farouche opposant de « Assad-le-chimique », le président turc Recep Tayyip « Air-dos-Gang » a longtemps ouvert sa frontière aux djihadistes d’al-Nostra et de Daech pour précipiter la chute du président syrien, avant d’être frappé à son tour par plusieurs attentats de l’État islamique sur le territoire turc à partir de 2015.
Impuissant face à la reconquête de la Syrie par le régime syrien et ses alliés russes et iraniens, le turc a dès lors privilégié la lutte contre les forces kurdes syriennes du YPG (unités de protection du peuple, force armée kurde syrienne liée au Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré par Ankara comme terroriste et justifiant l’invasion turque au Kurdistan syrien) plutôt que celle contre Daech, quitte à utiliser pour ce faire des forces arabes djihadistes (non liées à l’organisation État islamique), qui se sont rendues coupables de nombreuses exactions.
Hein ou comment protéger son propre peuple et se retrouver cocu…
Rappelons également que le président américain a promis de « détruire » l’économie turque et que les russes lui ont livré le système anti-aérien Buk 400,
(Le 300 a bien dézingué le MH17 au-dessus de l’Ukraine à partir du Donbass…), alors même que l’aviation turque avait abattu deux pilotes russes un peu plus tôt.
 
Au soir de l’annonce de la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi, « Air-Dos-Gang » aura en tout cas salué sur « twister » un « tournant » dans la lutte contre le terrorisme, non sans ajouter : « La Turquie continuera à soutenir les efforts antiterroristes, comme elle l’a fait par le passé. »
À condition de ne pas se tromper de cible, naturellement.
Ce que je veux également bien comprendre, c’est que le conflit syrien aura jeté quantité de civils sur les routes, direction la Turquie.
Dans le lot, bien sûr, des djihadistes en partance pour l’Europe et quelques Kurdes en conflit avec Ankara.
Souvenez-vous également que l’UE paye cher pour qu’Ankara retienne ses réfugiés sur son sol, fasse la guerre aux passeurs qui ne vont plus au-delà des îles grecques bordant les rivages turcs (les grecs les entassant dans des ghettos et camps comme ils peuvent), et qu’« En-gèle-la-Mère-Quelle » annonce l’impatriation d’un million de réfugiés dans l’économie teutonne en manque de bras (pour payer les retraites de ses seniors) pour soulager l’ex-candidat à l’entrée dans l’UE qu’est la Turquie…
 
Micmac et compagnie : Tout cela révélé à mon « unique-neurone » encore en fonction (celui du nerf honteux…) rien qu’en lisant une carte.
Car n’oublions pas non plus que « McDo-Trompe » redore sa légitimité de « gendarme du monde » au passage, après l’avoir passablement écornée en « laissant tomber » ses alliés Kurdes qui se sont sentis obligés de « fraterniser » avec « Bachar-le-chimique » sous la houlette russe qui reprenait le rôle de « pacificateur » de cette région-là, abandonné par le « ricain »…
Probablement que désormais « Trompe » n’a plus besoin d’une guerre (contre l’Iran ou les Yéménites) pour gagner ses prochaines élections…
Tout comme « Bou-bouche » a pu y songer et que « Baraque-Haut-Bas-Mât » l’a fait avec l’exécution de « Mousse-à-ma-Ben-Laden »… au Pakistan (encore des alliés eux aussi « pas avertis » de l’opération héliportée des Seal à Abbottabad).
 
Notez qu’il y a quantité d’interrogations qui naissent de cette situation : Les Russes sont en mesure de « censurer » le ciel jusqu’au-delà de Tel-Aviv, le Hezbollah pro-iranien reste implanté jusque dans les plaines de le Bekaa au Liban (qui fait grève contre ses élites) et font quelques raids chez les voisins syriens, l’Irak est « en désordre » depuis l’abandon du territoire en rase-campagne par les troupes américaines, là où elles devaient apporter la paix et la démocratie, mais restent présentes autour des nappes de pétrole…
On ne sait jamais : Le pognon y est compté…
Et dans ce Moyen-Orient (on dit maintenant « le Levant » en novlangue) en feu où tous les coups sont envisageables, ce qui m’étonne encore un peu, c’est le calme (relatif) en Jordanie, en Égypte (où les « frères-barbus » sont tenus en laisse) et surtout en Israël.
Il faut dire que ceux-là n’ont plus de premier-ministre non plus, tout comme les libanais…
Et pendant ce temps-là, les britanniques s’apprêtent à voter une énième fois, et « Jupiter » s’annonce à Shangaï et Pékin entre deux « grèves générales » s’arcboutant sur ses dernières réformes (hors la Constitution, semble-t-il, définitivement enterrée par « ses potes trois-points »).
 
Un jour, il faudra qu’on m’explique à quoi ils jouent avec tout le pognon que vous leur versez tous les ans sans rechigner, voire en applaudissant.
D’ailleurs, on y reviendra tôt ou tard : Le bouchon est poussé bien loin pour une économie soi-disant « libérale » (probablement « avancée ») où 57 % des flux passent par la puissance publique : Même l’économie « planifiée » soviétique n’a jamais atteint ce niveau…
À plus tard, donc…

mercredi 30 octobre 2019

« Jupiter » dans l’Océan Indien

Moi, j’adore les Présidents de mon pays !
 
Ils sont une source, non pas d’inspiration, mais de confirmation intempestive de mes élucubrations fictionnelles absolument constante.
Rendez-vous compte que « Bling-bling » (le seul qui) m’a « inspiré » « Opération Juliette-Siéra » avec son « grand-emprunt », et m’a, par la suite, confirmé le « dézingage » de « Déesse-Khâ » à New-York, et dans les grandes largeurs.
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » dans le rôle qui lui va si bien de « Capitaine de pédalo » aura « collé », aux déclarations près, aux aventures de « Charlotte » entre les rumeurs de coup-d’État qu’il inspirait au début de son mandat et la « Manif’-pour-tous », puis le « Logiciel BBR », telles que j’avais pu l’imaginer.
Sympathique de sa part.
Quant à « Jupiter », entre son entrée en campagne et surtout ses financements occultes, il aura persisté comme ses prédécesseurs à vouloir « copier/coller » mes fictions suivantes.
Pas toutes, mais tout de même.
 
Pourquoi croyez-vous qu’il soit allé se promener à Mayotte et à la Réunion ?
La situation est tellement tendue qu’il comptait bien apaiser les esprits par sa seule présence ?
Il n’y a pas plus urgent comme la Nouvelle-Calédonie ou la Polynésie qui l’une et l’autre s’apprêtent en douceur à sortir de l’UE et du giron de la Métropole, alors que le gouvernement ne parvient pas à déminer la « Corsitude » et son « FLNC-Nouveau », ou seulement les « Gilets-jaunes » et la grogne sociale autour de la réforme des retraites même en battant en retraite sans gloire ?
Bé non : C’est juste un déplacement « discret » pour rencontrer Paul de Bréveuil sur son chantier des îles Chagos, figurez-vous.
 
Parce que son voyage n’a pas été de tout repos.
Il a été accueilli dans les deux départements ultra-marins, avec quelques ministres en goguette, par une série de manifestations plutôt bruyantes.
Dans le premier archipel, miné par la pauvreté et l’immigration clandestine, le président a enfin promis des réponses concrètes.
Rappelons que Mayotte, c’est le plus grand bidonville de la « Gauloisie-enchantée ».
La « Jungle de Calais », ou les squats le long du périph’, à côté, ce sont des pistes de danse pour « bobo »…
Quelles réponses, car les associations locales sur place tiquent faute de précision ?
 
On a évité le doigt d’honneur, mais sur la place d’Hamjago, village de la pointe nord de Mayotte, il s’adresse à la populace en bras de chemise, colliers de jasmin autour du cou, vue sur la plage, coucher de soleil à tomber : Une vraie carte postale, mais lourde de sens.
Au loin, se dessinent les côtes d’Anjouan (Comores), d’où partent chaque jour des « Kwassa-kwassa », ces embarcations de pêches devenues bateaux de passeurs qui lui avaient inspiré, en juin 2017, cette plaisanterie douteuse-là…
À Hamjago, sur la commune M’tsamboro, là où le « Air-Haine » prospère à Mayotte, on y nourrit les plus solides espoirs pour les municipales.
Par le choix d’un lieu parce qu’officiellement c’est un déplacement « politique », il persiste à « marquer à la culotte » (terme de rugbeux) « Marinella-tchi-tchi », dans un duel qu’il compte emporter en s’emparant du dossier immigration. Sujet central dans l’archipel où la moitié des habitants sont étrangers.
Et micro en main, « Jupiter » harangue la foule façon meeting électoral : « Mayotte française, c’est plus de sécurité ! Apporter la sécurité, c’est lutter contre l’immigration clandestine ! » clame-t-il.
Le foulard, au passage, ce n’est pas son problème…
 
« Il ne faut pas avoir de discours de haine avec les autres », lâche-t-il. Et il fait applaudir les forces de l’opération Shikandra, nom d'un poisson qui… mord fort quand on approche de son nid.
Il se réjouit de la « forte » augmentation des reconduites à la frontière depuis le début de l’année.
« Vous avez vu le niveau du RN ici ? Vous avez la difficulté économique, l’habitat insalubre… Cela a une résultante, les Mahorais disent : comment je fais pour vivre ? ». D’où la crise du printemps 2018 et la création du Collectif des citoyens de Mayotte.
« Nos parents ont combattu pour que Mayotte reste française. À nous de mener le combat jusqu’au bout pour qu'on le soit pleinement, comme si on vivait en Charente. Et pour ça, on ne peut pas se focaliser que sur l’immigration. L’état des routes, la santé, l’école… On est le seul département sans salle de spectacle. Ça n’existe pas ailleurs ! », témoigne un père de famille à Hamjago.
« Jupiter » en dit seulement qu’il faut « remédier aux doutes sur l’action publique ».
 
Et puis il y a les bains de foule dans des périmètres ultra-sécurisés. Les promesses aussi : Rallonger la piste de l’aéroport et mettre fin aux tarifs prohibitifs des vols vers la Métropole, construire 800 salles de classe d’ici 2022 ou un deuxième centre hospitalier.
Le Père-Noël !
« Non ! Ou alors, c’est un Père Noël qui s’est fait attendre depuis 20 ans. »
Il avait quel âge, à l’époque, au juste ?
Celui d’un jeune kon en prépa…
Voilà pour la « carte postale » politique.
 
En réalité derrière les sourires sur les chaînes d’information, l’ambiance sur l’île est exécrable. Les « autochtones-locaux » dénoncent. Venus pour manifester pacifiquement à son passage ils auront eu la surprise de découvrir une île propre, ce qui est inédit. « On doit dire que d’habitude c’est extrêmement sale. On voit subitement que les services de la police et de la gendarmerie opèrent des ratissages quotidiens. Il n’y a pas un clandestin dans les rues et pour nous c’est assez surprenant car on se réapproprie notre espace public puisque tous les étrangers ont déserté les rues », expliquait la présidente d’un collectif de citoyens de Mayotte.
Et la mobilisation n’a pas été du goût des autorités. Vêtus de blanc pour marquer leur contestation, des militants du collectif des Citoyens de Mayotte ont été interpellés par les forces de l’ordre le 22 octobre.
Relâchée un peu plus tard, la présidente du collectif s’est exprimée à sa sortie du commissariat : « On a été, sous vos yeux, empêchés par la police nationale d’accéder au rassemblement public pour le président Macron (…) Il n’y a aucune justification légale puisque vous savez que l’on a appelé à accueillir le chef de l’État pacifiquement », assurant que la décision avait été prise par le sous-préfet.
Il travaille à son avancement, celui-là.
« Comme vous le savez on a quand même, en France, dans un pays de droit, le droit absolu de s’exprimer librement mais aussi de pouvoir participer à un rassemblement public », a-t-elle insisté.
Et elle affirme avoir été malmenée dans le « panier-à-salade » des forces de l’ordre. « Dans le fourgon de police, certains policiers et une policière étaient en train de me serrer alors que je ne résistais pas (…) C’était extrêmement violent (…) On m’a insultée », a-t-elle argué, prévenant qu’elle porterait « plainte pour violence ».
Qu’elle y vienne faire un stage à « Paris-sur-la-plage », tiens donc…
 
Dès la veille de l’arrivée de « Jupiter », tout avait pourtant été mis en place pour une visite sans couac. Des internautes avaient en effet relevé la présence d’une « balayeuse de voirie », fait rarissime destiné selon eux à « cacher la misère de (l')île » au président de la République.
« Non mais franchement je n’avais jamais vu ce camion dans nos rues (…) Il faudrait peut-être qu’il s’installe à Mayotte, Emmanuel, pour que tous nos problèmes soient réglés. »
Parce que ledit camion va probablement repartir d’où il est arrivé…
Images truquées d’une relation apaisée. « Maoré na Farantsa paka tcho ! » (« Mayotte et la France, jusqu’au bout, à la vie à la mort »), a-t-il lancé à la foule venue l’écouter à Mamoudzou.
Quelle galère pensait-il probablement se remettant à peine du « Jet-lag » intempestif pris entre les yeux.
« Bibi » n’a semble-t-il pas voulu suivre : Ce n’est plus de son âge ces « gamineries-là »…
 
D’autant que pour se rapprocher des « Îles-Chagos », « Jupiter » a poussé jusqu’à La Réunion, autre DOM local, pour une durée de 3 jours (dont tout un week-end de « détente »…).
Et là, grève générale et « Gilets-jaunes » l’attendaient. Les syndicats avaient lancé un appel à la grève, inspirés par les pompiers de l’aéroport de Mayotte.
Les « Gilets-jaunes » avait paralysé l’île durant plusieurs semaines l’année dernière. L’île est toujours dans une situation de crise sociale aigüe.
Eux dénoncent les inégalités sociales et surtout la cherté de la vie.
« Nous entendons ainsi, à l’occasion de la venue du président de la République, alerter sur la situation sociale de La Réunion, l’absence de réponse à la hauteur des enjeux en matière d’emplois, salaires, retraites, vie chère, logement, services publics, indemnisation-chômage,… et sur le fait que les politiques menées aggraveront encore davantage les difficultés sociales de la population », ont-ils indiqué.
Sur les 850.000 habitants que compte l’île, 40 % vit sous le seuil de pauvreté, le taux de chômage atteint 24 %, voire 42 % chez les jeunes.
Et ça plombe les statistiques nationales…
 
Par ailleurs, selon « Lyne-Sait », le coût de la vie pour un budget moyen de ménage réunionnais y est 7,1 % plus élevé que dans l’Hexagone, alors que le revenu médian réunionnais est inférieur de 30 % au niveau national (AFD, 2015).
Avec une inflation record connue en 2018 (+ 1,8 %), les prix continuent d’augmenter en 2019 (+ 0,6 % depuis le début de l'année).
De quoi rassurer « Mariole-Drague-Hi »…
« On comptait nos sous avant les Gilets jaunes, on les compte encore plus maintenant ».
« Jupiter » le reconnaît : « La Réunion a été bousculée par des conflits sociaux très importants », et le problème de « la vie chère reste essentiel ».
« La situation n’est pas facile (…) Mais là aussi, nous avons un engagement, des réponses et une action. Mais parfois les choses prennent du temps et il faut l’accepter ».
20 ans, sera-ce suffisant ?
 
Il n’empêche, il a été obligé de revenir sur les émeutes et violences qui ont émaillé certains des quartiers de la ville du Port jeudi soir.
« J’appelle chacun au calme et à ce que les tensions baissent », a-t-il déclaré après la question d’un journaliste sur le sujet. « Malheureusement ces tensions n’adviennent pas, et ces violences urbaines ne sont pas là, uniquement quand le Président de la République se déplace »…
J’apprécierai à la place des Réunionnais.
Et de saluer au passage « la mobilisation de nos forces de l’ordre qui avec beaucoup de courage et de ténacité ont permis de revenir au calme ».
« Ça ne va sans doute pas assez vite pour eux, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir et le gouvernement est mobilisé pour ce faire. La violence n’a jamais permis d'accélérer les choses, au contraire. Elle rouvre des clivages, parfois des tensions, elle donne une mauvaise image. »
Tiens donc : Philosophe, en plus ?
 
Et de faire une visite surprise jeudi matin aux Camélias, quartier populaire de la ville de Saint-Denis, chef-lieu de l'île, où il a échangé pendant une heure et demi avec des habitants.
Aux Camélias il en dit : « J’ai vu des jeunes qui n’étaient pas contents de leur quotidien, mais qui étaient remarquablement responsables dans un quartier parmi les plus pauvres, et l’un de ceux où le niveau de délinquance est le moins élevé (…) Il y a un autre visage des quartiers ».
C’est dire « tous les autres »…
Ils « Bosphorent » mais n’ont pas de costard pour autant.
Sauf le préfet en grand uniforme, naturellement.
 
Comme il a déjà fait un petit détour aux « Glorieuses », il en fera un autre nettement plus discret.
Comme je vous l’indique ci-avant.
Alors qu’à portée des B52 de Diego-Garcia tout proche, la Syrie s’enflamme, l’Irak s’insurge, l’Iran se braque, Ryad s’inquiète, Jérusalem se prépare et Beyrouth s’insurge (encore une histoire de taxe sur l’essence…) : Jupiter a du boulot en perspective.
Mais il préfère faire du « tourisme-politique » aux frais du kon-tribuable.
Avouez que derrière ce que la presse veut bien vous montrer, ça ne remplit pas vraiment la gamelle.
 
Il me reste à confirmer ce que j’ai pu apprendre sur le séjour estival de « Poux-Tine » autour de la piscine du Fort Brégançon cet été, ce qui « suinte » enfin du G7 de Biarritz derrière les belles déclarations des participants et on va encore découvrir que dans le déroulé international de cette fin d’année, tout s’enchaîne sans qu’il y ait la moindre trace de « hasard-hasardeux ».
Je vous le répète, je les adore : C’est du pain-béni pour un auteur qui fait dans la « fiction-romanesque » sur « faits réels ».
Une fois de plus, « ils » me livrent tous ces fondements inscrits dans les livres d’Histoire à écrire qui me font rugir de bonheur.
Merci à tous (et à « Jupiter » en ce moment) : Ce doit être propre à leur « essence » présidentielle.

mardi 29 octobre 2019

Il n’y a pas lieu de se réjouir de la mort d’un homme

Le califat décapité !
 
Il survivra probablement, mais il a perdu l’essence même de son existence : Al-Baghdadi s’est fait péter la gueule, acculé au fond d’un tunnel sans issu. C’était le calife auto-proclamé qui aura fait régner la terreur ben au-delà de sa province.
C’était un personnage central pour les « croyants » dans la mesure où pour ceux-là, il en faut un certain nombre (je ne sais plus combien) qui succèdent au Prophète pour espérer la fin des temps et le règne de la loi divine sur la planète…
Ce sont des croyances, n’est-ce pas.
Qui en valent au moins autant que d’autres.
Et comme le Brexit, l’échéance sera repoussée quasiment éternellement, une fois de plus.
Mais il y en a qui tuent pour précipiter le mouvement, tiens donc !
 
Abu Bakr al-Baghdadi en 2003, durant l’intervention américaine en Irak, des groupes djihadistes s’étaient organisés pour renverser le gouvernement irakien et mettre en place un régime islamique. Baghdadi est d’abord repéré comme un cadre de Jab’at At-Tawhid wa Jihad (Mouvement pour l’unicité et le jihad) également appelé AT-Tawhid (L’Unicité), fondé en 1999 par le Jordanien sanguinaire Abou Mousab al-Zarkaoui, considéré comme le bras armé de Ben Laden en Irak et en Syrie alors que l’Égyptien Ayman al-Zawahiri en est l’idéologue.
On considère que Zarkaoui est le véritable inspirateur de la méthode de « gouvernement » de Baghdadi. Abou Bakr al-Baghdadi prend alors la tête de l’État islamique en Irak en mai 2010 à la mort de son prédécesseur Abou Omar al-Baghdadi, lors d’une opération militaire. À partir de 2011, l’EI amorce son ascension en profitant de la guerre civile qui fait rage en Syrie. Baghdadi étend son influence en créant le Front Al-Nosra.
En 2013, Abou Bakr al-Baghdadi annonce la fusion du Jabhat Al-Nosra et de l’État islamique d’Irak, qui forment désormais l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).
De son côté, le patron d’Al-Nosra reste fidèle à Al-Qaïda de sinistre réputation.
 
En juin 2014, l’EIIL prend la ville de Mossoul. À partir de 2014, les territoires sous la coupe de Baghdadi sont unifiés. L’influence d’Abou Bakr al-Baghdadi s'étend alors du nord de la Syrie jusqu’à Bagdad. Et il s’autoproclame calife de l’État islamique, rien de moins !
L'idéologue Al-Adnani appelle les musulmans du monde entier à soutenir le nouveau califat. Dès son « intronisation », Al-Baghdadi dénonce « l’humiliation et le massacre des musulmans à travers le monde », notamment en Centrafrique.
Il appelle l’ensemble des musulmans à faire leur hijra (émigration en terre d’islam) au sein du califat et fustige la « Gauloisie-laïque », mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) pour sa législation interdisant le port du voile intégral dans les lieux publics.
 
Mais les États-Unis restent le pays le plus visé par les diatribes de Baghdadi et ses sbires « mon pays » faisant l’objet d’une vindicte particulière. Pour Baghdadi, « Paris-sur-la-plage » était la capitale des « abominations et de la perversion ». S’en est suivi les attentats contre « #JeSuisCharlie » et du « Bataclan & Co ».
Sa haine était toute dirigée vers les Occidentaux : « Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen — en particulier les méchants et sales Français – (…) alors, comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière. »
« Frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec sa voiture, jetez-le d’un lieu en hauteur, étranglez-le ou empoisonnez-le », lâchait-il.
VTFF !
Va te faire foutre…
 
Une stratégie : Des appels aux meurtres avec des moyens sommaires qui permettent de toucher un vaste vivier de djihadistes. Une fois installé, Baghdadi organise son régime de terreur. C’est sa propagande à destination de potentiels djihadistes en Europe et notamment en « Gauloisie-laïque » qui intrigue. L’État islamique, dès 2014, a établi sa stratégie à destination des jeunes Gauloisiens.
« L’organisation d’Abou Bakr al-Baghdadi cherche à convaincre les individus ne pouvant quitter l’Occident de prêter allégeance à l’« État Islamique » et de mener le djihad chez eux », selon la DGSI. À ce titre, les cadres de l'organisation terroriste tentent d'établir un climat de terreur en Occident en médiatisant les actions conduites d’initiative en mettant délibérément en exergue le rôle des Européens convertis dans ses vidéos.
« L’utilisation de combattants français dans des produits de propagande vise ainsi à inciter des ressortissants français, notamment au sein de la population convertie, à passer à l’acte sans avoir préalablement transité par une terre de djihad. »
Même si Mohamed Merah a bien fait le voyage avant de commettre ses crimes.
 
Ainsi en octobre 2014, la mise en scène de djihadistes « Gauloisiens » dans les vidéos de propagande de l’État islamique, à visage découvert, se multiplie. Le djihadiste nîmois Brahim el-Khayari a diffusé une vidéo dans laquelle il critique avec véhémence les bombardements de la Coalition en cours en Syrie et en Irak et déclare que mon pays est désormais en guerre contre un « État islamique ». Citant l’exemple du terroriste Mohammed Merah, il menace la population : « Autant de bombes que vous avez lâchées en Irak et au Sham (Syrie), vous aurez autant de meurtres et autant de tueries. »
Adressant un message à « tous les musulmans » de « Gauloisie-laïque », le djihadiste exhorte à « tuer n’importe quel civil ». Il avertit que les ressortissants Gauloisiens et des autres pays de la Coalition ne seront plus en sécurité, chez eux ni à l’étranger.
On ne les a pas encore vu en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » : Je ne suis pas inquiet…
 
Une autre vidéo intitulée « Wait. We too are waiting » et présentant trois combattants européens, dont le djihadiste francilien Yanis Belhamra, a été diffusée sur Internet. Ces derniers s’en prennent, chacun dans leur langue, à leurs gouvernements respectifs dont ils dénoncent la participation aux actions militaires menées en Irak et en Syrie. Le président « Gauloisien » y est explicitement menacé, en représailles à sa « guerre contre l’Islam ».
La menace aura presqu’été de deux mises à exécution, une en avril 2017 sur les Champs-Élysées qui visait le Queen (une boîte gay) avec des bombonnes de gaz et une seconde en juillet 2017 (méconnue mais qui en a depuis définitivement bloqué à la circulation la rue du Faubourg-Saint-Honoré (devant le Palais de l’Élysée).
S’en est suivi une démission retentissante du CIMA « Deux-Villes-Liées », si vos souvenirs restent encore clairs.
 
Après la décapitation de l’otage américain Peter Kassig en 2014, ainsi que celle de 18 autres individus présentés comme des soldats syriens, « l’État islamique » diffuse une vidéo des bourreaux parmi lesquels figure le djihadiste « Gauloisien » Maxime Hauchard, décédé depuis.
Baghdadi fait initier un appel aux « combattants-gauloisiens » à la fin de l’année 2014 : Cette vidéo mettait en scène trois combattants « Gauloisiens », Quentin Lebrun, Kevin Chassin et Othman Garrido, originaires de Toulouse et Montpellier, dans laquelle ils brûlaient leurs passeports et exhortaient en « francilien-natif » les musulmans de mon pays-à-moi-même à rejoindre les terres de l’« État islamique ».
Et ils appellent ceux qui ne pourront pas émigrer à prêter allégeance à Baghdadi et à mener des attentats dans l’Hexagone selon différents modes opératoires : attaques armées, renversement de piétons en voiture, etc.
 
À partir de 2015, une vague d’attentats touche la « Gauloisie-laïque ». La propagande de Baghdadi à mon intention utilise également les enfants des djihadistes : En 2016, il fait diffuser une vidéo intitulée « Sur les traces de mon père » qui met en scène deux enfants de 12 et 8 ans, fils du djihadiste gauloisien Christophe Margery, présumé mort en Syrie en décembre 2013, proférant des menaces contre vous et s’exerçant au tir sur des effigies d’hommes politiques dont « Tagada-à-la-fraise-bois ». La séquence se termine par l’exécution de deux prisonniers…
 
En dépit de cette attention particulière pour les ressortissants gauloiisiens, de 1.000 à 2.000 combattants issus de l’Hexagone en comptant femmes et enfants ont été recensés ces dernières années sur zone selon le ministère de l’Intérieur ou le parquet de Paris, sur près de 30.000 djihadistes étrangers au sein de l’État islamique. Néanmoins, ils ont longtemps été comptabilisés comme le premier groupe européen au sein de l’État islamique.
 
Ce « calife » là aura déclenché sa ceinture d’explosifs alors qu’il s’est retrouvé piégé lors d’un raid américain dans le nord de la Syrie dimanche.
« McDonald-Trompe » en a fait lui-même l’annonce, ne mâchant pas ses mots : « Il est mort comme un chien », en se faisant exploser, a souligné le président américain.
« Il n’est pas mort comme un héros, il est mort comme un lâche », « comme un chien » : Pas la peine d’en rajouter…
Lors du raid, Abou Bakr Al-Baghdadi a « couru dans un tunnel sans issue, gémissant, pleurant et criant », a affirmé le président républicain, qui a suivi en temps réel toute l’opération depuis la même « Situation Room » de la Maison Blanche grâce à des caméras embarquées sur les forces spéciales comme avait pu le faire son prédécesseur lors de la liquidation d’Oussama-Ben-Laden (pas celui des machines à laver le linge). C’est dans ce tunnel, creusé pour sa protection, que le calife de l’EI s’est tué.
Trois de ses enfants sont morts avec lui.
 
L’observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a confirmé une opération « des forces américaines en coopération avec les Forces démocratiques syriennes », les commandos américains ayant été héliportés et débarqués dans la nuit. Les tirs de huit hélicoptères ont visé après minuit une maison et une voiture aux abords du village de Baricha, à quelques kilomètres de la frontière turque, a précisé le directeur de l'OSDH.
L’opération aurait duré trois heures.
 
Au moins neuf personnes ont été tuées au cours de ce raid, dont deux femmes et un enfant, selon l’OSDH. Aucun soldat américain n’aurait été tué dans l’opération qui avait fait « un grand nombre » de morts dans les rangs des partisans de Baghdadi.
Homme le plus recherché du monde et toujours tapi dans l’ombre, Abou Bakr al-Baghdadi – de son vrai nom Ibrahim Awad al-Badri – cet Irakien, né en 1971, a un temps présidé aux destinées de 7 millions de personnes en Irak et en Syrie, et était considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités dans les deux pays et d’attentats sanglants dans le monde entier.
Qui vit par le glaive périt par le glaive…
 
Le « califat » territorial de l’EI a été déclaré défait par les Américains en mars dans son dernier réduit en Syrie, à Baghouz. En septembre, Abou Bakr al-Baghdadi avait appelé dans un rare enregistrement audio ses partisans à « sauver » les djihadistes détenus dans les prisons et leurs familles vivant dans des camps de déplacés notamment en Syrie et en Irak.
On explique par ailleurs que « l’EI a peut-être préparé un scénario pour la suite. Mais celui-ci doit faire sens pour la communauté djihadiste qui se revendique du califat ». Le successeur d’Abou Bakr al-Baghdadi, qui était théologien et lui-même combattant, devra notamment « posséder une expérience de la guerre et des connaissances religieuses ».
Pour ma part, c’est antinomique… mais on ne sait jamais : Il y aura des retours de flammes.
 
Votre « sinistre de l’intérieur et des cultes » propose une vigilance accrue, les russes « doutent » encore et le secrétaire de la Défense américaine Mark Esper a indiqué avoir eu la confirmation visuelle et ADN de l’identité d’Abou Bakr al-Baghdadi après sa mort.
Et si certains doutent encore c’est que la mort du chef de l’EI a été déclarée plusieurs fois ces dernières années.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a notamment minimisé cette « énième mort » du chef djihadiste, qui, selon lui, « n’a aucune signification opérationnelle pour la situation en Syrie ».
Il n’a pas tort.
 
Au-delà, dirigeants et responsables étrangers, dont plusieurs ont félicité les États-Unis, ont souligné que la disparition d’Abou Bakr al-Baghdadi n’annonce pas la fin de l’EI. « La mort d'al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n'est qu'une étape. Le combat continue », a déclaré « Jupiter ».
 
Moi, je n’en dis rien : Il n’y a pas lieu de se réjouir de la mort d’un homme.
Je note simplement que ça tombe bien pour les « ricains » après l’abandon magistral des « alliés » Kurdes de la région.
Notez que du moment qu’ils gardent au frais les puits de pétrole, on confirme de la sorte et une fois de plus quelle est la priorité de l’Oncle Sam…
Mais curieusement, je ne suis pas triste, loin de là.
Seulement soucieux : Une nouvelle page se tourne.
Et ce n’est pas moi qui écrirais la suivante.