Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 9 juillet 2019

Je ne sais pas s’il y a lieu d’en rire ou d’en pleurer.

Campagne pour remplacer « Théière-Mais »
 
Elle, elle a démissionné mais gouverne encore le pays jusqu’à la fin du mois : On ne connaîtra son successeur que le 22 juillet prochain.
Résultat, elle traite des « affaires courantes » et à la demande de Washington, un pétrolier iranien a été arraisonné au large du Gibraltar, histoire de compliquer un peu plus les possibles pistes de « sortie de crise ».
Bien sûr, l’Iran dénonce un acte de « piraterie » et demande à Londres la « libération immédiate » de son pétrolier affirmant que le navire-citerne arraisonné jeudi l’avait été « dans les eaux internationales ».
Ce qui est faux : Il faisait un peu de vivres, à moins de 2 MN du « Rocher ».
Soupçonné de livrer du pétrole à la Syrie, en violation des sanctions européennes contre Damas, le « Grace 1 », et selon le ministre espagnol des Affaires étrangères Josep Borrell, résulte d’une opération qui aurait eu lieu à la suite d’une « demande adressée par les États-Unis au Royaume-Uni ».
Je rappelle qu’en cas de Brexit-dur, l’Espagne a toujours en ligne de mire la récupération du « Rocher » et s’apprête à y installer une « frontière-dure » avec contrôle et tout le toutim…
 
Cette façon de faire est « absolument identique à la politique brutale des États-Unis contre laquelle les pays européens ont toujours protesté », clame le ministère iranien. Le communiqué précise qu’« il a été remis à l’ambassadeur britannique des documents sur le pétrolier et sa cargaison montrant que l’acheminement du navire était parfaitement légal. »
À les en croire, il ne livre pas de pétrole à la Syrie, mais on ne voit alors pas bien à qui… sauf aux Russes sis en Syrie, justement…
Et dans un message sur Twister repris par l’agence Mehr, un dirigeant iranien ultraconservateur, Mohsen Rezaï, évoque la possible nécessité pour l’Iran d’agir en représailles contre les Britanniques : « Si la Grande-Bretagne ne relâche pas le #pétrolier_iranien, il est du devoir des autorités responsables d’agir réciproquement et d’intercepter et de saisir un pétrolier britannique ». Et comme l’Iran se considère comme le gendarme du Golfe, par où transite environ le tiers du pétrole brut acheminé par voie maritime, voilà qui vous promet un été chaud…
 
Mais ce n’est pas le plus important, me semble-t-il : Deux concurrents pour la dernière ligne droite qui seront départagés par les quelques seulement 160.000 adhérents des Tories. « Bojo » ou « Jerem’-la-Chasse » qui, et c’est là le plus désopilant, se sont lancés dans une surenchère électorale délirante et se disent prêts à affronter un Brexit sans accord !
Ils oublient l’un et l’autre que leur Parlement a exigé un accord avant l’Halloween-day du 31 octobre prochain.
Or, il n’y a qu’un accord prévu, celui de « Théière-mais » dont ils ne veulent pas non plus !
Tous schizophrènes…
Et cascade d’emmerdements en perspective que nous avions anticipée en son temps…
 
Et entre-temps, les deux prétendants – un ancien et l’actuel ministre des Affaires étrangères – vont continuer à mouiller la chemise.  Quitte à se lancer dans une surenchère électorale … absolument délirante.
Chacun s’attache en effet à démontrer qu’il est le meilleur pour « délivrer » le Brexit.
L’un et l’autre n’excluent pas une sortie sans issue (« No deal »). « Bojo » a même déclaré qu’il veillerait à ce que le Royaume-Uni quitte le pays avant la date limite du 31 octobre « mort ou … mort ».
En clair, il se prépare au « no deal ».
Plus prudent « La-Chasse » a lui estimé que le Brexit constituait un « test ultime » pour la démocratie britannique.
C’est le cas de le dire.
 
« Si le 30 septembre prochain j’estime qu’il n’y a pas d’accord possible, je mettrai fin à toutes les discussions avec l’Union européenne et me concentrerai sur les préparatifs du pays en vue d’un non-accord », a-t-il précisé. Bien sûr, jouer la rupture avec l’Union européenne vise à séduire les militants les plus europhobes du Parti conservateur.
« Mais en agitant le chiffon rouge d’un Brexit sans accord, « Bojo » croit (encore) qu’il va faire mettre la pression sur ses interlocuteurs à Bruxelles et les obliger à lâcher du lest. Mais celui qui a le plus à perdre dans cette affaire, c’est la Grande-Bretagne pas l’Union européenne, donc Bruxelles n’a aucune raison de lui faire de cadeau ». Bruxelles considère d’ailleurs qu’il n’y a pas moyen (juridique) d’intervenir dans une crise gouvernementale propre à un État-membre.
« Wait and see » en quelle que sorte…
D’autant qu’on connaît désormais le nouvel exécutif de l’UE et les députés europhobes britanniques tournant le dos à l’occasion de la session d’ouverture du Parlement européen au moment de l’hymne de l’UE n’aura pas fait la meilleure impression sur leurs collègues d’un temps : Vivement qu’ils s’en aillent !
 
Ce n’est pas tout : Selon le chancelier de l’échiquier, Philip « Ham-monday » (Jambon du lundi), un no deal pourrait coûter plus de 90 milliards d’euros au Trésor par an.
Qu’à cela ne tienne! Tous les deux affirment que le pays dispose dune marge de manœuvre budgétaire suffisante pour financer des plans de relance nécessaires pour contrer le choc économique dun départ sans accord !
« Bojo » prévoit ainsi des baisses d’impôts pour les Britanniques gagnant plus de 50.000 livres (56.000 euros), une mesure dont le coût est estimé à 9,6 milliards de livres par an (10,8 milliards d’euros) et qui serait financée en partie par l’argent mis de côté par le gouvernement dans l’éventualité d’un no deal.
Si tel était le scénario, « Bojo » estime que Londres n’aurait pas à payer le solde de tout compte, soit 40 à 45 milliards d’euros, prévu dans le cadre de l’accord de divorce à l’amiable signé par « Théière-mais ».
Soit la moitié de la somme ci-dessus évoquée… une fois et pas tous les ans !
 
Tandis que « Jeremy-la-Chasse » propose, en cas de départ sans accord, un plan de relance à seulement 7 milliards d’euros destiné à protéger la pêche et l’agriculture qui viendrait s’ajouter à une baisse des impôts.
De quoi faire hurler le chancelier de l’Échiquier qui estime que les promesses des deux candidats risquent de mettre en danger les finances publiques : « En comparaison le programme de Jeremy Corbyn (leader du Parti travailliste) devient raisonnable! », ironise-t-on à Londres.
C’est dire… ce qui va se passer aux prochaines élections qui tardent à arriver mais arriveront tôt ou tard…
 
Sur l’épineuse question du retour de la frontière entre les deux Irlande, inéluctable en cas de départ sans accord la Grande-Bretagne quittant de facto l’Union douanière avec l’Europe, les deux rivaux ont chacun leurs solutions magiques.
La première est politique : L’un et l’autre se disent qu’ils vont se rendre à Bruxelles pour rediscuter du fameux « backstop », clause de sauvegarde destinée à empêcher le retour d’une frontière physique.
Mais cette clause implique un alignement réglementaire entre l’Irlande du Nord et l’Union européenne et qui correspond à un lâchage de la province. Ce qui va faire plaisir aux députés d’Ulster qui n’en veulent pas et qui forment pourtant « majorité » actuelle avec les Tories.
 
À l’inverse, le retour à une frontière entre les deux pays fragiliserait les accords de paix du Vendredi saint, qui mirent fin, en 1998, à trente ans de conflit armé entre nationalistes et unionistes en Irlande du Nord.
Pour convaincre, les deux candidats misent sur la technologie, en proposant un système de contrôle des personnes et des marchandises totalement électronique qui la rendrait fluide pour ne pas dire … invisible. « Aujourd’hui, il n’existe aucune frontière de ce genre dans le monde. Mettre en place un tel système prendra plusieurs années », aurait affirmé l’ex-directrice générale de l’organisme chargé de mettre en place les systèmes de contrôle aux frontières dans le cadre du Brexit. Cette dernière a jeté l’éponge il y a quelques semaines face à l’incapacité du gouvernement à prendre les mesures ad hoc pour limiter l’impact d’une sortie sans accord.
 
Désormais on sait qu’en cas de départ sans accord, la violence du choc économique sera aussi fonction des mesures prises par les autorités britanniques pour éviter une pagaille généralisée à partir du 1er novembre, en cas de no deal.
Or, qu’il s’agisse du contrôle des marchandises ou des personnes aux frontières, pour se limiter à ces deux sujets, le compte n’y est pas comme le souligne une note restée confidentielle révélée par le Financial Times le 12 juin dernier : Adressé le 21 mai au cabinet de « Théière-mais », ce rapport précise que si 85% des ministères ont élaboré des plans pour faire face à un départ sans accord, ceux-ci restaient insuffisants. Tandis que l’absence de rapport pour les autres ministères démontre l’état d’impréparation du gouvernement…
Le gouvernement aurait notamment besoin de six à huit mois de discussions supplémentaires avec l’industrie pharmaceutique « pour veiller à ce que des dispositions adéquates soient mises en place afin de constituer des stocks de médicaments d’ici le 31 octobre ».
Mais il lui faudrait seulement « 4 à 5 mois » pour améliorer la préparation des nouveaux opérateurs aux contrôles à la frontière, y compris par la mise en place d’incitations financières pour encourager les exportateurs et les importateurs à s’inscrire pour de nouveaux systèmes.
En outre, toujours d’après cette note, le ministère des Affaires étrangère aurait besoin « d’au moins deux mois » supplémentaires pour aider le million de citoyens britanniques qui résident dans d’autres pays de l’Union face à l’incertitude concernant leur statut futur.
Bref, globalement trop tard…
La publication de cette note a fait réagir le gouvernement. Un porte-parole du secrétaire d’État à la « Sortie de l’Union européenne », « Steph-Barre-clé », a déclaré la semaine dernière que le gouvernement « continuera à faire tous les préparatifs nécessaires » pour limiter les perturbations qui seraient provoquées par un divorce sans accord.
 
Mais à l’impréparation du gouvernement s’ajoute celle des entreprises.
Deux tiers d’entre elles reconnaissent que le no deal aurait un impact très négatif sur leur business, mais la moitié reconnaissent n’avoir aucun plan pour y faire face. « Beaucoup d’entreprises ne font rien car elles estiment ne pas avoir les réponses aux problèmes pratiques, juridiques et réglementaires, et ne peuvent donc pas se préparer de manière pertinente. Alors elles préfèrent attendre le 1er novembre pour s’y mettre, plutôt que de faire des plans sur la comète ».
Ce qui est « de bon sens ».
À ceux que j’ai pu rencontrer, je leur avais dit de faire des stocks : Pas de marchandise, pas de business. Et avec les charges qui courent, c’est le dépôt de bilan assuré au bout du bout.
Ce n’est pas si simple, m’a-t-on rétorqué à plusieurs reprises.
Je veux bien le croire, notamment pour ce qui est de la bière Guinness, leur préférée, brassée à Dublin, mais embouteillée à Belfast…
Et je ne vous raconte pas les soucis de papier hygiénique : Ils vont finir par se torcher dans de la soie et la passer à la machine à laver, s’ils trouvent encore de la « poudre à laver » compatible avec leurs machines…
 
Moi, je quitte la Perfide Albion : Londres est toujours magnifiquement « so British » et la vie à la campagne y est douce. Mais j’en ai ras-le-bol de ces prétentieux qui vous regardent de haut parce que vous leur dites, avec votre épouvantable accent gauloisien que vous êtes européen depuis la bataille d’Alésia (il y a un autre millénaire de ça).
Ils le sont eux aussi et on leur doit énormément jusque dans un passé récent (hors Mers-El-Kébir il y a tout juste 79 ans la semaine dernière et Fachoda le 25 août 1898…), mais ils ont oublié.
Ils vont au-devant de déconvenues inimaginables, par simple attrait de quelques populistes qui font carrière sur la désespérance à venir.
Il y en a partout en Europe et le « bon peuple » se laisse prendre à leurs mensonges.
C’est assez désespérant, finalement : Tout un monde que je comprends plus.
Je suis devenu forcément « has been », à n’en pas douter…
En attendant, je ne sais pas s’il y a lieu d’en rire ou d’en pleurer.
Probablement les deux à la fois.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire