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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 22 avril 2019

Les humains augmentés

À propos d’un article de « The Conversation »
 
Voilà un post qui est repoussé jour après jour depuis le mois de février. Je profite de l’occasion d’un jour férié pour vous le poster, histoire que vous y réfléchissiez aussi un peu :


À l’heure où certains envisagent le trans-humanisme comme un nouvel âge de l’humanité grâce aux technosciences, l’impression d’une absence de contrôle domine. Quelques expériences scientifiques spectaculaires, à la limite du fait divers, confortent cette impression, témoin l’affaire récente des jumeaux génétiquement modifiés en Chine…
Est-ce à dire que la voie pour augmenter l’être humain est totalement libre ?
Serons-nous bientôt tous des cyborgs ?
Répondre d’emblée positivement reviendrait à oublier un peu vite que le droit et les juristes délimitent la marche du progrès et prohibe certaines pratiques.
Censeur de « la doxa » technoscientifique contemporaine, il érige même en infractions certains comportements contraires à l’éthique médicale.
 
La régulation des activités biomédicales d’amélioration humaine est assurée par le droit de la bioéthique parfois appelé « bio-droit ». Il s’articule autour de deux principes juridiques majeurs, la liberté et la dignité, et se fonde notamment sur les lois bioéthiques adoptées en 1994 et sur des textes internationaux comme la Déclaration universelle sur le génome humain ou la convention d’Oviedo relative aux droits de l’humain et à la biomédecine.
 
Plusieurs pratiques relevant de l’augmentation humaine font donc déjà l’objet d’un encadrement juridique à l’instar de l’assistance médicale à la procréation, du diagnostic préimplantatoire, du clonage, de l’eugénisme, des greffes, etc. En d’autres termes, même s’il n’existe pas de texte général sur l’augmentation humaine ni de modèle bioéthique global, des ressources juridiques sont d’ores et déjà à notre disposition pour régler certaines des questions soulevées par l’amélioration de l’être humain.
 
Si le droit de la bioéthique détermine les principes cardinaux devant être respectés en matière d’amélioration de l’humain, d’autres branches du droit traitent d’aspects plus pragmatiques dans ce domaine. Le Code pénal incrimine ainsi ceux qui dépasseraient certaines limites : Celui, par exemple, qui prélèverait un organe à une personne non consentante pour le greffer sur une autre.
Le droit du sport traite du dopage, forme d’augmentation contraire à l’idéal sportif.
Le droit des personnes, le droit des biens et le droit des obligations ont également un rôle à jouer pour déterminer le statut des prothèses et autres dispositifs d’augmentation du corps humain.
S’agit-il de choses comme les autres ?
Comment répare-t-on le préjudice découlant de la perte d’une prothèse ?
Des juridictions ont été confrontées à la question de savoir comment traiter, lors de compétitions sportives, le porteur d’une prothèse qui pourrait l’avantager.
Rappelons à ce sujet, que le Tribunal arbitral du sport a estimé que les analyses scientifiques ne permettaient pas de conclure que les prothèses Flex Foot Cheetah d’Oscar Pistorius (le mek qui a tué sa meuf) l’avantageaient par rapport à un athlète valide.
 
L’article 16-3 du Code civil permet de porter atteinte à l’intégrité du corps humain en cas de nécessité médicale pour la personne ou dans l’intérêt thérapeutique d’autrui. C’est dire que certaines augmentations individuelles sont d’ores et déjà légales.
Si l’on pense en priorité aux formes réparatrices qui visent à replacer un individu malade ou blessé dans un état aussi proche que possible de son état initial, on s’aperçoit vite que les formes non réparatrices sont elles aussi admises.
Le Code de la santé publique consacre ainsi des dispositions spécifiques à la chirurgie esthétique qui n’a pas à poursuivre de but thérapeutique (la chirurgie réparatrice) mais peut être motivée par de simples convenances personnelles (se faire tirer la peau des fesses ou gonfler ses seins).
De façon plus générale, d’autres procédés relevant plus de l’anthropotechnie que de la médecine traditionnelle sont également légales : C’est déjà le cas des techniques contraceptives, qui ne soignent pas de pathologies mais permettent de maîtriser la reproduction, sans avoir à faire abstinence.
 
Bien qu’il n’existe pas de statut juridique de « l’humain augmenté », les juristes ne sont pas démunis pour contrôler l’anthropotechnie. Tout d’abord, la déontologie médicale semble incompatible avec un recours non maîtrisé à l’anthropotechnie.
Selon le deuxième alinéa de l’article R 4127-8 du Code de la santé publique, le médecin « doit, sans négliger son devoir d’assistance morale, limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l’efficacité des soins ». En outre, selon l’article R 4127-40 du même code, « le médecin doit s’interdire, dans les investigations et interventions qu’il pratique comme dans les thérapeutiques qu’il prescrit, de faire courir au patient un risque injustifié ».
Est ici mise en valeur l’obligation du médecin de ne pas prendre de risques et de limiter ses pratiques aux seuls soins, lesquels n’incluent évidemment pas les pratiques augmentatives.
Et Dieu sait comme je reste étonné des performances de la médecine curative : J’en suis une preuve (encore) vivante !
Pour la prédictive, il reste encore du chemin à faire.
 
Les droits fondamentaux et certains principes fondateurs du droit de la bioéthique, parmi lesquels l’égalité et la dignité, font ensuite obstacle à la réification des individus à laquelle l’hybridation de la chair avec la machine pourrait mener. De même, la primauté de la personne humaine énoncée par l’article 16 du Code civil, mais aussi le respect dû au corps, son inviolabilité et sa non-patrimonialité affirmés par l’article 16-1, semblent s’opposer aux tentatives trop radicales d’amélioration individuelle. En outre, si certaines formes d’anthropotechnie venaient à être assimilées à des soins, ce qui est déjà le cas de la procréation médicalement assistée et de la contraception, le principe d’égal accès aux soins et celui de non-discrimination devraient permettre de garantir l’égal accès à ces techniques.
 
Enfin, de façon plus prospective, l’extension du principe de précaution pourrait constituer une limite sérieuse aux techniques augmentatives dangereuses. Dégagé par Hans Jonas dans son ouvrage intitulé « Le principe de responsabilité : Une éthique pour la civilisation technologique », ce principe qui consiste à s’attendre au pire est connu du droit, mais seul le Code de l’environnement le prévoit pour l’instant.
Son application en droit de la santé permettrait une reformulation de la bioéthique autour de l’idée centrale de responsabilité et condamnerait les pratiques présentant des dangers.
 
Bien qu’il accepte certaines pratiques anthropotechniques à l’échelle individuelle, le droit semble donc plutôt défavorable à l’amélioration de l’espèce dans son ensemble. Divers indices révèlent cette position.
 
Un premier signe est la prise en compte légale de l’intégrité de l’espèce humaine. L’article 16-4 du Code civil prohibe expressément les atteintes à l’intégrité de l’espèce humaine, l’eugénisme, le clonage et les transformations des caractères génétiques visant à modifier descendance d’une personne.
Le message est clair : L’espèce humaine ne doit pas être modifiée.
 
Un deuxième indice est l’incrimination des crimes contre l’espèce humaine comme le clonage reproductif et l’eugénisme qui sont punis de trente ans de réclusion criminelle et de 7.500.000 euros d’amende.
 
Un troisième indice repose sur la prise en compte émergente des générations futures à l’égard desquelles les générations actuelles auraient des responsabilités. Bien que la normativité de ce concept soit encore incertaine, il pourra peut-être servir à empêcher la modification de l’espèce humaine.
 
« En définitive, on a sans doute trop tendance à oublier le rôle du droit dans l’évolution sociale. À tous ceux qui ont l’impression que notre société est dépassée par le fait biotechnologique, on peut rappeler que les juristes tentent de veiller sur les droits fondamentaux des individus et sur l’intégrité de l’espèce humaine, quitte à se transformer en éthiciens. »
Sauf que les choses ne vont pas se passer comme ça.
La loi gauloisienne est ce qu’elle est, tout comme la loi européenne.
Pour s’en affranchir, il suffit de passer une frontière, voire seulement un océan.
C’était d’ailleurs l’hypothèse retenue dans le roman de l’été dernier « Ultime récit – suite ».
 
Le rêve des « Maîtres du monde », c’est d’accéder à l’immortalité de la chair (ou seulement de l’esprit), toutes maladies et handicaps vaincus… pour une « élite éclairée » seulement.
Puisqu’il n’y a pas de place pour tout le monde.
La planète étant « finie », les « inutiles » n’auront pas leur place sur le bout de caillou perdu dans la galaxie, car ils le salopent jusqu’à épuisement.
Constat clair que vous serinent quelques « experts » du GIEC (prix Nobel de la paix tout de même…), par exemple, et quelques autres dans leur sillage…
Quoiqu’il s’agit peut-être seulement de « décartonner » les activités humaines en avance sur le pic d’extraction toujours repoussé…
 
Vous n’avez pas votre place sur la planète.
Au mieux, peut-être, sur une autre, ce à quoi des types comme Elon Musk s’attellent, bien persuadés qu’il ne peut pas en aller autrement.
Mais ce sera réservé à une toute petite partie de votre descendance d’ici à quelques décennies seulement.
Et tous les moyens sont bons pour qu’il en soit ainsi : Les milliards accumulés n’ont pas d’autres objectifs. Planqués dans les paradis-fiscaux, ils ne servent à rien !
À rien d’autre.
 
Naturellement, comme vous, je m’insurge.
Mais j’ai « lu l’avenir ».
On a désormais les moyens technologiques (et financiers), au moins dans nos cultures occidentales, de surmonter les handicaps de la vie.
Voire même « d’augmenter » les survivants.
Quand il ne s’agit que poser une prothèse, même intelligente, quand il s’agit d’implanter des puces, voire de faire de la thérapie-génie et même désormais de modifier dès la conception des caractères génétiques pour améliorer les « homos-ultras » à naître (et nés en Chine…), c’est accessible à la technologie ambiante.
Naturellement, il faudra une génération entière pour consolider les résultats, mais c’est désormais en cours.
 
Interdire ne sert à rien : Une règle nouvelle, c’est mettre en place un mécanisme nouveau de contournement « licite ».
Rien n’est parfait.
Mais à l’époque où l’intelligence artificielle fait des séries de bonds en avant, améliorer les performances cognitives de l’espèce humaines n’a plus rien d’impossible.
Vous savez ce que je pense de l’IA : Ce n’est jamais que le reflet de l’expertise d’un, ou d’une équipe d’experts, avec leurs biais et leurs faiblesses.
Mais ce n’est qu’une opinion parmi d’autres et je n’ai pas la science infuse (à ma grande désolation, croyez-le bien).
Le « deep-learning » n’en est qu’à ses balbutiements, certes spectaculaires, mais quand la machine sera seulement capable de comprendre ce qu’elle fait, on entrera dans une nouvelle ère.
Et elle serait proche en prévoient certains, même si je m’obstine à penser que ça na rien d'évident : Il faudrait déjà que nous-mêmes comprenions tous nos actes et on en est encore bien loin !
Pour l’heure, je n’ai vu, dans les rues de London, qu’une Telsa conduite par un chien promenant leur propriétaire assoupi sur la banquette arrière, probablement jusqu’à sa résidence secondaire dans le Suffolk…
Car quand un pilote-automatique percute un navire au mouillage au large de la « Corsica-Belle-Tchi-Tchi » dans le golfe de Gênes, ça n’étonne plus personne…
 
Le « monde d’après » qui se prépare sous vos yeux ébahis, est terrible. Certes, il y a des « nuisibles » qui tirent la couverture à eux en laissant cours aux « forces centrifuges » qui tentent de détruire les consolidations du siècle précédent parce que ça ne leur convient pas.
Mais quand les « innovations » génétiques viennent d’un « BRICS », en l’occurrence le « C » de la Chine, première puissance économique mondiale, il y a de quoi laisser à réfléchir.
Le continent australien restant « protégé » par son excentricité géographique, le continent d’Amérique du sud se déchirant entre les pays du « pacte de Lima » et le Venezuela (hier, c’était la Colombie, ses cartels de la drogue et ses Farc qui faisaient l’actualité…), le « nouvel ordre » fait le ménage pour échapper au génocide à prévoir.
Il aura donc probablement lieu dans l’hémisphère nord en incluant le continent africain et en excluant, au moins partiellement, la Chine qui reste, avec l’Inde, la densité majeure de la population humaine avec leurs problèmes démographiques : En première ligne pour concevoir l’avenir de l’espèce.
 
Reste à se montrer « plus intelligent ». Notre monde a su faire jusqu’à imposer son calendrier à la planète entière et même la façon dont tournent les aiguilles d’une montre (une histoire de Soleil qui passe par le Sud et dont l’ombre porte au Nord du midi de vos cadrans portatifs).
Quelle que part, il me semble qu’il y a urgence à imposer une « éthique-globale ». Il est d’ailleurs peut-être trop tard tellement celle-là a pris de coups de hache depuis quelques siècles…
 
Ce n’est pas facile de se montrer « intelligent », mais je reste indécrottablement optimiste dans l’espèce humaine : Elle a su faire face à bien d’autres défis.
À condition de savoir poser les problèmes, les bonnes questions, d’où émergent naturellement les solutions idoines.
L’eugénisme à venir est d’essence dictatoriale. Il faut y répondre de façon humaniste voire libertaire. Comme face à tous les autres antérieurs.
Sinon l’amour d’autrui, au moins son respect irréprochable, doit s’imposer pour le plus grand bien de la collectivité de tous.
Ne rien n’imposer, même pas interdire : les choix individuels feront le reste, comme toujours.
Le « marché » fera ses arbitrages… une fois de plus.
 
Hélas, dans l’urgence, on n’en prend pas la direction ni même la mesure.
D’autant que ce n’est même pas un sujet de « Grand-débat » qui se contente de recettes de cuisine, alors qu’on peut penser qu’il y a le feu dans la kitchenette…
Quand même assez extraordinaire, finalement !
Heureusement, vous n’êtes pas dupes, et il s’agit seulement de rester très vigilant.
Au moins pour vos « nichées »…

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