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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 25 avril 2019

Le sac de nœuds

Qui va payer ?
 
Vous le savez déjà, d’une façon ou d’une autre, c’est vous exclusivement et ils ne vous diront même pas « merci ».
Au contraire, ce sont eux, « vos maîtres », qui attendent que vous les remerciiez vivement.
De quoi s’agit-il ?
De se payer une nouvelle flèche à Notre-Dame de « Paris-sur-la-Seine » ?
Même pas…
Non, de votre « mobilité » !
On va payer à tout le monde des trottinettes électriques ?
Même pas non plus, les chinois s’en chargent…
 
La loi mobilités prévoit ainsi plein de « trucs » dont vous vous passiez jusque-là très bien mais dont les « sachants » ont jugé qu’ils deviendraient insuffisants et obsolètes. C’est comme ça…
On vous a demandé votre avis ?
Même pas !
De toute façon, quand le peuple est consulté, il ne décide que des konneries…
Vous avez eu le « Grand-Paris-sur-la-Plage », les travaux perpétuels sur chaussées, les voies rapides construites à grands-frais mais bouclées au profit des seuls piétons, des vélos et autres « bidules » à se casser la gueule, il va y avoir les JO réputés tellement mondiaux que vous avez échappé à l’expo-universelle de 2025, mais pas à quelques coupes du monde du ballon rond ou ovale, je ne sais plus, histoire de vous donner un avant-goût des « muscles en action » de quelques athlètes qui font métier de s’exhiber en culottes courtes !
C’est t’y pas merveilleux la gloire d’aller plus vite que son voisin ?

Certes, c’est éphémère, alors que pour ce qui est de compter et de réfléchir, les « Gauloisiens » sont plutôt nuls montés sur leurs ergots à donner des leçons « de lumières » à toute l’humanité accueillie à bras ouverts juste quelques jours, tel que personne ne se rend compte que si un ordinateur est kon comme mes pieds, question vitesse, il sera toujours imbattable !
Jusqu’au moment où vous deviendrez tous des « inutiles », comme de plus en plus de personnes, venant de tous horizons, essayent de vous l’expliquer.
C’est dire que vous êtes nuls, puisque vous ne comprenez rien…
Passons.

Car si vous aimez bouger encore un peu, il va falloir de très nombreux investissements à venir, mais les « auto-rités » n’ont pas un sou.
D’où le sac de nœuds en préparation.
Car il va donc falloir « compenser » pour faire face à ce drame de l’immobilité et « Jupiter » et ses sbires vous auront concocté une jolie petite loi (une règle) pour y parer, mais pas encore la façon dont vous allez être rackettés.
C’est dire comme il leur manque une case, voire même la moitié du cerveau : C’est le propre des autistes-trisomiques diplômés.
On sait ce qu’on va dépenser, mais on ne sait pas encore avec quel argent !
Un détail…
Quand je vous dis que la Raison devrait leur commander de déterminer d’abord combien de sous on peut extirper de votre porte-monnaie sans que vous ne creviez de faim et seulement ensuite ce qu’on en fait, ils n’ont toujours pas évolué.
Échec et mat à la théorie darwinienne…

Notez que comme ils ne savent pas faire autre chose, leur spécialité c’est d’imaginer financer ces grands investissements dans vos infrastructures en inventant de nouvelles taxes… avant d’augmenter celles-ci pour, en réalité, abonder le budget général ou les dépenses de fonctionnement des administrations ou entreprises publiques qui gèrent les transports publics, comme d’habitude puisqu’ils ne savent pas faire autrement.
C’est la seule chose qu’on leur apprend à l’ENÂ et même si elle disparaît, de toute façon, ça ne changera rien puisque le moule le plus simple à réinventer, c’est cette façon absurde de penser…

Car, soyons fous (du moment qu’ils ne payent pas de leur poche, comme tous ces mécènes déclarés pour la Cathédrale), sur le papier les ambitions sont grandes.
Et les financements rares.
Risque avéré ? Qu’après le vote de la loi ressurgisse, dans le budget 2020, une nouvelle vignette ou une écotaxe poids lourds, par exemple.
Mais ils ont l’imagination fertile, sauf qu’on vous a expliqué qu’il n’y aurait pas de taxes nouvelles durant le quinquennat, en 2017 et que vous avez voté pour ça (même si vous n’étiez pas très nombreux ce jour-là !).

Le projet de loi comporte cinquante articles traitant de très nombreux sujets : Pouvoirs donnés aux collectivités pour encadrer l’usage des trottinettes et des vélos (vachement important : Avec ou sans port du casque ?), réglementation sur les drones, surveillance des passages à niveau, etc.
En parallèle, la loi prévoit surtout un effort massif d’investissement dans les infrastructures de transports du quotidien (à la fois dans le rail, la route et le transport fluvial… Bé oui, pour les « palmeurs » du dimanche…) pour… 13,4 milliards d’ici à 2022, et une planification jusqu’en 2027.
Problème simple : Pour financer ce plan, il n’y a pas de ressources alors que la ministre des Transports parle d’un besoin de recettes supplémentaires à hauteur de 500 millions/an.

Pour l’instant, les investissements en infrastructures doivent être portés par l’agence de financement des infrastructures de transport (AFITF) dont les financements sont hypothétiques et fluctuants (amendes radars et une part de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – TICPE – prévue en baisse de 1,2 milliard d’euros en 2019 à 526 millions d’euros en 2022 : C’est vous dire le sac de nœuds à venir…).
Les sénateurs, alarmés par le fait que le plan d’investissement souffre d’un grave défaut de financement, ont proposé de flécher l’augmentation de fiscalité supportée par les professionnels de la route en 2014, en contrepartie de la suppression de l’écotaxe « portique », soit environ 400 millions vers les infrastructures.
Une proposition totalement anachronique…
D’autant plus que les taxes sur les usagers de la route sont déjà de 45 milliards d’euros par an !
Peut faire mieux ?
Non : Plus !

Car au ministère des transports, on souhaiterait désormais renvoyer ce dossier sensible à la loi de finances pour 2020. Avec les pistes suivantes comme créer une vignette (taxe à la durée de présence sur le réseau national non concédé sans tenir compte du kilométrage parcouru : De l’utilité des « portiques », mais à l’envers…) ou augmenter la fiscalité du gazole pour les professionnels du transport routier (alors que ces derniers ont déjà du mal à être compétitifs).
Anachronique, vous dis-je…

De leur côté, les collectivités souhaitent également des moyens nouveaux pour étoffer leur offre de transport.
Leur solution ?
Augmenter (tiens donc !) le versement transport qui coûte déjà 8 milliards d’euros par an à vos entreprises de plus de 11 salariés…
Et que vous retrouvez dans votre gamelle sans le savoir.
Notez que, au bout du bout, c’est vous qui payez à travers vos achats (quand il vous en reste assez pour « consommer », bande d’inutiles !)
Là encore, cette contribution initialement destinée à financer l’investissement dans les transports publics urbains finance aujourd’hui de plus en plus l’exploitation.
Cette taxe suscite à juste titre un fort mécontentement du côté des entreprises, elle est la première des « taxes sur la production » qui plombent leur compétitivité.
Mais si : Le plus difficile c’est encore de trouver des clients « solvables » et comme ils vont devenir de moins en moins nombreux… ce n’est pas gagné !

Difficile dans ces conditions d’en rajouter me direz-vous !
Penses-tu : Le financement de la politique de transports est rendu de plus en plus difficile car la part des dépenses des administrations en faveur du fonctionnement a crû fortement tandis que les investissements ont stagné, voire plutôt reculé et ça fait du bien par où c’est « siphonné », pensez bien.
Depuis 2007, les chiffres parlent d’eux-mêmes : Les investissements par an sont passés de 19 à 15 milliards d’euros et les dépenses de fonctionnement de 36 à 48 milliards…
Peut faire mieux ?
Bé oui, plus ben sûr : Sur la même période, les impôts et taxes de la route sont passés de 38 milliards à 45 milliards, rien de moins…

Du coup, je m’interroge pour ma part sur l’utilité d’un du canal Seine-Nord au bord du fleuve, sur la route Toulouse-Castres, sur la liaison ferroviaire Paris-Clermont-Ferrand, sur un second aéroport à Nantes sur le troisième aéroport parigot (abandonné en rase campagne, terres préemptées ou invendables) et quelques autres encore…
Beaucoup auraient une légitimité mais une question reste en suspens : Qui va payer ?
Vous au final, mais par quelle intermédiaire entre les collectivités, l’État, régie, concessionnaire, agence « turlututu-chapeau-pointu », comité « Théodule » ?
Eh dites donc, et si les mêmes, et/ou les entreprises de transports, se lançaient dans un programme d’économies sur leurs dépenses de fonctionnement ?
Ce serait tellement mieux que de taxer (encore) vos entreprises.
Mais non, ce n’est pas prévu…
(Principe de « l’avantage acquis », à savoir la reconduction des budgets passés réactualisés à la hausse…)

Personnellement, j’aimerai bien voir, au moins une fois et avant de mourir, un mek qui dit « je renonce, c’est trop cher ! » quand il s’agit de votre pognon.
(Le mien, je m’en fous, je n’en ai plus… Ils m’ont déjà tout piqué ou presque… et pour ce qui me reste à vivre…)
Alors c’est vrai, ils ne sont pas capables de vous fournir des voitures de train, de bus ou de métro à peu-près « fréquentables », ils sont incapables d’éviter des incendies, mais ils sont aussi incapables de se modérer leurs dépenses somptuaires quand il s’agit de votre « bonheur-futur » : Il est tellement beau, figurez-vous.

À si, je vous mens par omission : L’aéroport de Nantes ! Ils y ont renoncé, mais justement parce que ça ne leur coûtait rien puisque c’était concédé à Vinci.
Dites donc, même quand « ils » ne font rien, bé ça vous coûte bonbon avec les indemnités à allonger après coup !
C’est comme les barrières des « bonnets-rouges » : Un pognon monstrueux décaissé pour monter les portiques, une seconde addition à payer au « Ritaux » pour arrêter les frais et il y en aura une troisième pour démonter lesdits portiques.
Quoique justement, justement : Ils ne sont pas démontés (on préfère se payer des radars tout neuf et inviolables) c’est qu’ils vont servir…

Belle perspective que j’adore : Quand il s’agit de se foutre de votre gueule, ils sont pas mal du tout !

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