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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 9 avril 2019

« Jupiter » en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » ?

Une histoire de drapeau !
 
Il aura terminé son « tour des popotes » dans le cadre de son « Grand débat » par plusieurs « ratés » !
Le malheureux-autiste que voilà…
Déjà, les élus « natios » ils se touchaient le neurone pour savoir s’il fallait être présent ou pas… avant même que « Jupiter » ait posé le pied à Aiacciu !
Grosse rigolade en perspective…
Il faut dire que lors de la dernière visite de « Jupiter », ils en disent que « on ne peut pas dire que ça s’était bien passé. Cette fois-là, des élus nationalistes avaient été fouillés à l’entrée. Pire : le drapeau corse n’avait pas été autorisé à la tribune. »
 
Il se trouve que les syndicats et les différents « ultras » avaient appelé soit à la grève soit à une journée « île-morte ». Résultat, les pompiers de l’aéroport ne bossaient pas ce jour-là, malgré les réquisitions : Tous portés pâles !
Du coup, tous les vols ont été annulés.
Il aura fallu que ce soit les pompiers de la Légion qui fassent le boulot…
Pas bien grave, il a fini par arriver avec un peu de retard.
Précédé par plus de huit compagnies complètes de CRS et de gendarmes mobiles qui campaient sur la route des Sanguinaires avant de se déployer, non pas sur Ajaccio, mais tout du long du parcours jusqu’à Cozzà.
Pourquoi ce village de montagne archi-bouclé ?
Parce que c’est  une commune « start-up », qui vise le « zéro-carbone », qui câble tout le monde, s’imagine « positive en énergie-renouvelable » (dans longtemps) et qui connecte ses plantations et ses cochons !
Super !
 
Sauf que pour s’y rendre, même la presse n’a pas pu…
On ne sait jamais.
C’est qu’il y a aussi eu cette histoire de drapeau à l’Assemblée Territoriale.
Pas question de voir celui de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », au motif qu’il n’y a que deux drapeaux reconnus par la République : Le tricolore et le drapeau européen !
Je ne sais pas où « Jupiter » aura vu ça, mais il se trouve que les porte-drapeaux des bâtiments officiels ont tous trois hampes.
Et en général trois drapeaux, partout en « Gauloisie-pavoisée », dans n’importe quelle région, n’importe quelle ville : L’européen, le national et le local, ville région, département.
C’est comme ça depuis toujours !
Mais là, il te nous leur a fait son caprice de gamin…
Donc, donc… pas de réception à l’hôtel de région et pas de rencontre avec les élus territoriaux.
Point-barre : Tout le monde cantonné en montagne !
Et la route, je ne vous raconte pas…
De toute façon, avec tous les barrages filtrants, c’était le boxon jusque sur le front de mer…
« Île-morte », bé y’avait qu’à laisser faire les pandores !
 
Sauf que mes « cousins » ont quand même pavoisé dans la nuit tout le parcours présumé (il n’y en a qu’un…) d’affiches, les « Bandere », représentant la « Tête de Maure » insulaire à l’occasion de la pause vespérale et nocturne des flics qui jalonnaient le même parcours.
Il y en avait partout, sur tout ce qui tenait debout, poteaux télégraphiques, électriques, panneaux routiers, barrières, portes de bergerie, arbres…
Une nuée jusque sur les abribus de la cité Napoléonienne où les services municipaux ont été débordés (et parfois insultés par les passants qui passaient : L’occasion d’ITT pour cause de stress…).
C’est parti d’un « twist » : « Macron interdit notre drapeau lors de sa venue en Corse », publié le 23 mars dernier et partagé près de vingt mille fois en seulement quelques jours, pour allumer le feu aux poudres, ce qui, là-bas, n’augure généralement rien de bon.
D’ailleurs, il y a eu quelques villas qui n’auront pas attendu pour voler en éclats !
 
Pour rester franc, devant l’ampleur du « retwistage », le Château aura démenti l’affirmation, mais de façon tellement maladroite que s’en fut gaguesque : « Il n’y a aucune interdiction pour les particuliers de se promener dans la rue avec des drapeaux corses. »
C’est bien aimable…
On laisse bien la jeunesse footballeuse arborer leurs couleurs et parader dans les rues parigotes les jours de matchs ou de manifestations, avec des drapeaux… algériens !
Maladresse de l’Élysée qui tente ensuite de temporiser : « Si le Président s’exprime en Bretagne, il n’y a pas de drapeau breton à la tribune. S’il s’exprime en Guyane, il n’y a pas de drapeau guyanais non plus. »
Fume mon gars, c’est du belge !
Peut-être étonné de voir ses compatriotes comparés à des Guyanais – pas de doute, les conseillers de « Jupiter » sont de fins psychologues au bord du « burn-out » –, le « natio » Jean-Guy prévient tout de suite : « On ne va pas l’accueillir avec des fleurs comme des Néo-Calédoniens. Il faut qu’il comprenne que c’est mal, ce qu’il a fait. Il a tourné le dos à la Corse, alors la Corse lui tourne le dos. »
 
De toute façon, Jean-Jacques Ciccolini, maire de Cozzano, où le Président est attendu, annonce que « sur le monument aux morts, il y aura les trois drapeaux ».
Même son de cloche chez celui de Sampolo, Jean-Baptiste Leccia : « Sur la façade de la mairie, il y a trois drapeaux, le corse à droite, le français au milieu et l’européen à gauche. C’est comme ça sur toutes les mairies corses. »
Qu’en pense-t-on, sur le continent ?
À en croire cet édile : « Personne ne m’a demandé de retirer le drapeau corse, et d’ailleurs, je ne l’aurais pas fait. »
On le croit volontiers…
« Jupiter » était censé aller prendre un verre à « L’Onda », un chouette bar de Sampolo, ce qui devait lui permettre de fraterniser avec l’indigène-autochtone-local devant les micros et les caméras.
Pas de chance, la patronne de l’estaminet aura annoncé aux journalistes de Corse-Matin qu’elle n’entendait rien changer à la décoration de son établissement.
Et là, c’est déjà du plus lourd avec, en plus des drapeaux corses, affichettes nationalistes et autres de ces autocollants exigeant « l’amnistie générale » pour tous les « prisonniers politiques ».
Du coup, je n’ai pas su si, journée « île-morte » oblige, la boutique était fermée ou non…
 
Résultat, à Cozzà et par mesure de sécurité, les poubelles – comme les journalistes – ont été retirées des rues du village avant le passage du président et les rares habitants auxquels les journalistes ont eu l’autorisation de parler ont bien sûr tous confié leur « fierté » d’accueillir « Jupiter ».
Les autres avaient interdiction de circuler…
De mémoire de professionnel local, on n’avait jamais vu un tel zèle, une telle volonté de contrôler – surtout de contraindre – les faits et gestes des journalistes…
Il fut impossible d’aller à la rencontre des habitants, impossible de prendre la température de lieux mis en coupe réglée par les hommes et femmes en charge de la sécurité : Ils interrompaient systématiquement et à de nombreuses reprises les échanges entre journalistes et Cuzzanacci qui confiaient leurs impressions.
Pas d’échanges possibles.
 
Et puis alors, le final…
C’était a priori une bonne idée de clore la tournée du grand débat en « Corsisca-Belal-Tchi-Tchi » parce que les « Gilets jaunes » n’y ont guère prospéré. « La Corse a une identité forte, où la crise de la solitude que traverse notre pays se fait moins ressentir », observait la « sinistre de la Cohésion des territoires », « Goure-haut », ce qui explique en partie, selon elle, pourquoi le mouvement y a été « assez faible ».
Mais c’est pour initier un dialogue de sourds : « C’est un territoire sensible car singulier et notre responsabilité à tous est que la violence ne réapparaisse pas ».
Les « élus-natios » se targuaient de marquer de leur côté leur « volonté commune d’initier le dialogue pour l’Histoire ». Un vocabulaire de « loge-maçonnique » qu’empruntait « Jupiter » lui aussi, revendiquant « sa disponibilité ».
Mais les désaccords de fond demeurent.
« On attend de lui qu’il ouvre le dialogue sur notre projet ».
Soupirs à « Paris-sur-la-plage », en songeant aux « totems » de ce projet : co-officialité de la langue, autonomie fiscale, prisonniers, etc.…
« Il y a un regain de tension dans l’île parce que la collectivité territoriale a promis des choses qui n’avancent pas suffisamment vite… ».
« Ils sont toujours sur les mêmes sujets » et rien d’autre, relève une source gouvernementale, affichant volontiers l’intention de travailler avec l’ensemble des élus locaux de l’île.
« Faire sans nous, c’est possible, mais pas en Corse ! » en dit le patron du CTC
 
Ça, c’était avant. Parce qu’après avoir dit que « Jupiter » regrettait que les Corses n’aient jamais formulé le moindre regret quant à l’assassinat du préfet « Érignac », la réplique a été cinglante : « Le président de la République a fait le choix de stigmatiser la Corse et les Corses lors de sa précédente visite (en février 2018) ».
Et il aura remis ça !…
« Pour les 20 ans de l'assassinat du préfet Érignac, il a fait un discours très martial. Il a culpabilisé le peuple corse, il a humilié la ville corse en imposant une fouille systématique à l’entrée de la salle (où il prononçait son discours). Cette humiliation, nous ne l’avons pas supportée. C’est quand même extraordinaire de voir l’arrogance de ce président de la République envers les élus que nous sommes ».
Même procédé, mêmes effets…
 
« Jupiter » déplore « ne pas avoir entendu de ‘‘regrets’’ » sur l’assassinat du préfet Érignac, ce qui risquent fort de faire « bégayer l’histoire », affirmant toutefois que « les Corses méritent mieux que des guerres de tranchées ».
« Profondément injuste » et « absurde ».
« Aujourd’hui on va refuser de dialoguer avec nous parce qu’il y a eu l'assassinat du préfet Érignac ? C'est invraisemblable, c’est un argument dépassé qui ne résiste pas à l’examen », aura réagi Gilles Simeoni.
 
« Demander à expier de façon collective – ce qui n’a aucun sens, ni au plan éthique, ni au plan juridique, encore moins au plan politique – un assassinat, qui reste dans la mémoire de tous les Corses et au-delà comme un moment particulièrement douloureux, est malhonnête et irresponsable ! Les évènements ont un temps. Ils ont marqué durablement la mémoire collective. Ils ont donné lieu à des manifestations monstres que le président Macron lui-même avait notées dans son allocution, l’année dernière. Ils ont donné lieu à des successions de procès avec des propos qui ont été tenus et, dans le même temps, à un certain nombre d’évolutions politiques.
La paix est intervenue et dure depuis 2014, bien que récemment contrariée par un certain nombre d’actions. On sent bien la volonté générale d’apaiser. Et voilà que dans ce moment-là, dans ce contexte-là, le président de la République reparle de l’affaire Érignac en des termes comminatoires qui devraient consister pour nous en un repentir collectif alors même que les Corses ont tourné cette page en gardant à l’esprit l’ensemble de ses conséquences. Cela ne me paraît, ni logique, ni normal ! » en dit un autre, leader du PNC…
 
Et de rajouter : « Conditionner l’ouverture d’un dialogue à je ne sais quel repentir à ce sujet, c’est éliminer toute volonté de dialogue sincère ! Nous avons, à l’époque, les uns et les autres, en tant que militants, dit notre analyse de ces faits. Nous avons tous été marqués par cet événement, en même temps que par la période. Les choses doivent être considérées globalement. Il y a certes eu l’assassinat du préfet Érignac qui demeure, pour nous tous, un drame, mais il y a eu aussi des dizaines de personnes de Corse et d’ailleurs qui ont eu à souffrir du conflit qui nous oppose à l’État depuis près d’un demi-siècle pour la période contemporaine.
Nous sommes, donc, partisans d’un acte de mémoire, d’un acte de réconciliation qui associe, en un même élan, toutes les victimes du conflit entre la Corse et Paris, mais prendre un bout de mémoire, un bout de drame, pour l’isoler et l’instrumentaliser contre une des deux parties au conflit ne nous parait rendre service à personne. »
 
C’est clair, le « pas d’amalgame » aura vécu dans la tête de « Jupiter » : Les Corses sont tous les assassins d’Érignac !
Perso, je ne me sens pas l’âme d’un assassin, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs…
Je constate seulement trois choses qui se confirment sous vos yeux :
1/ Mes « cousins-natios » sont bien les cocus de la « Jupitérie » (vous étiez prévenus…).
2/ « Jupiter », malgré toutes les précautions prises, aura raté « sa sortie » du grand-débat.
Pas étonnant, finalement : Ce n’était jamais qu’un « one-man-show » sans queue ni tête qui n’apportera rien que quelques justifications aux tours de vis à suivre…
3/ « Jupiter » se retrouve toujours plus isolé et sur tous les fronts à la fois : La mayonnaise n’a pas pris entre lui et « son » peuple qui « pue-la-clope-et-le-diesel ».
Elle prend de moins en moins avec « sa majorité » (mais j’attends qu’on me confirme ce qui se trame au palais des Bourbons pour vous en parler…).
Elle ne prendra jamais et il ne pourra se maintenir dans son fauteuil (« fonction et grade ») que par les mêmes manœuvres qui l’ont porté au pouvoir !
C’est dire la fin proche de la démocratie-élective de ce beau pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal…) qui plonge tous les jours un peu plus dans la « démocrature » assumée…

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