Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 avril 2019

« Jupiter » battu par Coluche !

Un petit mot des élections de la semaine dépassée en Ukraine.
 
Si notre « Jupiter » a mis plus d’un an à se faire élire par des « princes de l’ombre » après avoir été « conseiller » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » puis « sinistre de « Menuet-Valse » », balayant tout sur son passage, boulversant de paysage politique traditionnel de la « Gauloisie-éternelle », Volodimir Zelenski aura mis seulement quatre mois, après être entré en politique par une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre, a imposé une cuisante défaite au président sortant Petro Porochenko !
Pas un pli : 73,22 % des voix, contre 25 % au président sortant…
Pour une claque, c’est une claque.
 
Donc, après « Rit-Gagne », acteur de far-West de  série B, élu ensuite président des USA, après les tentatives malheureuses d’Yves Montant et de Michel Colucci – mais l’un, très sérieux, c’était juste pour payer ses arriérés d’impôt et l’autre, c’était « pour de rire » –, Volodimir Zelenski est un humouriste, comédien de 41 ans sans aucune expérience politique.
Et il a largement remporté l’élection présidentielle en Ukraine. Le chef de l’État sortant n’a d’ailleurs pas attendu la publication des premiers résultats partiels pour reconnaître sa défaite face à un adversaire qui l’avait déjà nettement devancé au premier tour.
 
Un vrai gag comme on n’en voit plus beaucoup : Non seulement « Jupiter » s’est fait rouler comme un bleu en tutoyant le nouvel élu par deux comiques russes, mais l’autre n’est « entré en politique » qu'avec une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre et ne doit sa popularité à une série télévisée à succès « Serviteur du peuple », dans laquelle il incarne un professeur d’histoire devenu chef de l’État, qui se joue des bassesses de politiciens corrompus et d’hommes d’affaires véreux.
Prémonitoire ou simplement s’est-il pris au jeu de son personnage jusqu’à l’incarner dans « la vraie vie » ?
Fils de parents juifs-russophones, chercheurs scientifiques, dans une ville Ukrainienne russophone, diplôme en droit, en poche, il fait ses débuts à la télévision ukrainienne 2003.
Une simple participation au jeu télévisé KVN le lance jusqu’à fonder la société de production « Kvartal 95 ».
Il suscite déjà la controverse pour gérer ses sociétés de production via des sociétés offshore basées à Chypre.
Mais à partir de 2015, il incarne un professeur d’histoire devenu par hasard président d’Ukraine dans cette série télévisée « Sluha Narodu » qui l’aura rendu célèbre avant l’heure. Son personnage de chef de l’État idéal et son retrait du monde des affaires en Russie en 2014 lui assurent une forte popularité au sein de l’opinion publique ukrainienne.
 
Il fonde en mars 2018 « Serviteur du peuple », un parti attrape-tout portant le même nom que la série télévisée dans laquelle il joue.
Le 31 décembre 2018, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. Principalement soutenu par des jeunes et des citoyens apolitiques, il s’impose comme le favori du scrutin, bénéficiant de sa notoriété médiatique et du rejet des personnalités politiques traditionnelles.
Il mène alors une campagne atypique, parfois qualifiée de « non-campagne », refusant les entretiens au profit des réseaux sociaux et entretenant la confusion avec ses performances humoristiques.
Jugé flou et simpliste, son programme prévoit de lutter contre la corruption, un cessez-le-feu dans le Donbass et un référendum sur l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN.
Se prononçant davantage en fonction du clivage générationnel que du traditionnel clivage Est-Ouest, il n’est finalement pas considéré comme nationaliste et est parfois perçu comme étant pro-russe.
Mais même les russes en doutent…
Ses concurrents critiquent bien entendu son manque d’expérience en politique et l’accusent d’être une « marionnette » de l’oligarque Ihor Kolomoïsky, qui est le propriétaire de la chaîne « 1+1 », la deuxième chaîne de télévision du pays en termes d’audience.
D’ailleurs, cette chaîne accorde à Zelensky une couverture médiatique importante et largement positive.
Ça ne vous rappelle rien ?
Mais si, vous savez la campagne de « Jupiter », enfin voyons !
 
Lors du premier tour de scrutin, il arrive en tête avec 30,2 % des voix, devant le président sortant Petro Porochenko (15,9 %) et Ioulia Tymochenko (13,4 %), longtemps donnée favorite de l’élection.
Dans l’entre-deux-tours, alors qu’il continue à communiquer uniquement sur les réseaux sociaux, les médias l’appellent à s’exprimer auprès d’eux dans un souci démocratique.
Il déclare alors se montrer favorable à la légalisation du cannabis médical, de la prostitution ou encore des jeux de hasard. Il s'engage également à fixer le salaire mensuel des professeurs à 4.000 euros.
Même pas « populiste », seulement « démago » à la Coluche (qui était même en avance sur son époque pour avoir mis en scène son mariage [pour tous] avec Thierry le Luron)…
 
Le 21 avril 2019, bénéficiant du rejet massif du président sortant dans la population, il remporte nettement le second tour avec un score le plus élevé d'un vainqueur d’une élection présidentielle depuis l’indépendance de l’Ukraine.
Les « sachants-analystes » précisent cependant qu’il ne suscite guère l’enthousiasme de ses électeurs, étant ainsi un choix par défaut face aux politiques traditionnels.
Ça ne vous rappelle toujours rien, d’un fameux 7 Mai, où vous aviez le choix qu’entre « Jupiter » et la « peste-blonde » ?
 
Alors qu’il s'exprime généralement en langue russe, il réalise ses meilleurs scores dans les régions considérées comme pro-russes.
Lors de son discours de victoire, il promet de relancer le protocole de Minsk et d’œuvrer pour le retour des Ukrainiens emprisonnés en Russie.
Il sera investi avant le 31 mai 2019, la date du 28 mai est évoquée par son équipe de campagne, et dans ce cas, il aurait jusqu’au 16 juin pour dissoudre la Rada, soit six mois avant le terme de son mandat pour une dissolution anticipée.
C’est là que se jouera l’avenir de l’Ukraine, car le Président a nettement moins de pouvoir qu’il peut en réunir en « Gauloisie-triomphale ».
 
Naturellement, ce scrutin a été suivi de près par les chancelleries occidentales, qui ont pris fait et cause pour l’Ukraine dans son conflit avec Moscou. L’hypothèse d’un retour dans le giron russe semble pour l’heure écartée mais, ignorant tout de Zelenski, elles redoutent d’avoir affaire à une personnalité imprévisible.
À Moscou aussi on s’inquiète : « C’est un peu tôt pour évoquer des félicitations et une possibilité de travailler ensemble », souligne le porte-la-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Trop tôt, et pas sûr que les prochains mois permettent d’y voir plus clair.
Bon nombre de nominations gouvernementales requièrent le feu vert du Parlement. Or les élections législatives n’auront lieu qu’à l’automne sauf dissolution anticipée et tout laisse penser que Zelensky devra s’appuyer sur une coalition qui reste à former.
 
Autre handicap et de taille : L’absence de vision de Zelensky sur le conflit ukrainien. « Il va devoir pourtant avancer avec des propositions », souligne l'expert Andreï Kolesnikov, du Centre Carnegie, « car Poutine n’a pas intérêt à bouger. »
Évidemment, pour l’heure il est en position de force.
D’ailleurs ses propositions ressemblent davantage à des doléances. Sa priorité ? Obtenir la libération des 24 marins ukrainiens capturés en novembre 2018 par les garde-côtes russes en mer Noire. Une faveur que Moscou ne concédera qu’avec des contreparties.
Ensuite, il entend relancer le processus de paix dans l’est de l’Ukraine (le Donbass) à travers le format Normandie regroupant la « Gauloisie », la « Teutonie », l’Ukraine et la « Popovie-éternelle » de « Poux-tine ».
Pour faire quoi ? L’intéressé n’a jamais précisé ses intentions, ce qui laisse ouvert tous les champs du possible.
 
Dans le même temps, le grand voisin accentue la pression en se disant prêt à distribuer des passeports russes aux habitants du Donbass actuellement sous le commandement des séparatistes pour pouvoir justifier ensuite de voler au secours de citoyens russes, bien sûr.
Ça, je trouve que c’est une bonne idée qui devrait inspirer mes « cousins-Natio » Corsi : Distribuer des passeports Corses à tous les touristes du continent !
L’idée fumeuse…
Pour « Poux-tine », il s’agit d’une mesure qui signerait le début d’un rattachement à la Russie…
Tu imagines, dans la même ligne, un passeport Corse où la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » annexerait la « Gauloisie-Jupitérienne » et à défaut de co-officialité de la « Lingua corsa » refusée par « Paris-sur-la-plage », l’officialiserait par décret assumant que la langue « Gauloisienne », qui n’est jamais jusqu’alors que « francilienne-native » (un idiome local du moment), deviendrait langue officielle de la République (donc sans changer le texte de la constitution…) !
 
Pour l’heure, face au pedigree atypique du nouvel élu le pouvoir russkoff refuse donc de se prononcer : « On jugera sur les faits », poursuit-on au Kremlin.
« On a été refroidis par le mandat de Trump, dont on attendait beaucoup de choses », explique le politologue Alexeï Moukhine, un ancien du Kremlin.
« Celui qui avait promis d’améliorer les relations entre nos deux pays n’est toujours pas au rendez-vous. »
Il a d’autres chattes à fouetter…
 
Signalons toutefois que dans les rues de Moscou, l’arrivée au pouvoir du comédien laisse aussi souvent de marbre : « Je m’en fous… On a assez de problèmes à régler chez nous. »
« Tout ce qu’on veut, c’est pouvoir revoir régulièrement nos proches installés en Ukraine », en dit un autre.
La leçon démocratique donnée par l’Ukraine intrigue, en revanche, davantage : « Ils ont réussi à organiser un débat et à élire un nouveau visage, je rêve de ça ici, moi qui n’ai vu que Poutine toute ma vie », en dit une jeunette.
« Tu peux toujours espérer. En Russie, ça passera, comme d’habitude, par une révolution » s’entend-elle répondre…
Du moment que ça se fait sans effusion de sang, comme a su le faire Gorby avec sa « reconstruction » et sa « transparence », même si bien des oligarques en ont profité pour piller le pays à leur profit au passage, c’est tout de même pas mal !
On ne sait pas en faire autant en « Gauloisie-impécunieuse » où tout passe par le racket fiscal de jusqu’aux générations futures, celles pas encore conçues !
 
En bref, il se passait quelque chose d’important à Kiev, et sans effusion de violence.
Un amateur béotien qui a bien étudié son personnage se retrouve à la tête de l’État, que même Coluche n’osait pas en rêver.
Ce sont les Gilets jaunes qui devraient se réjouir, finalement : Car c’est possible !
Une époque décidément formidable…
Ça valait la peine de le souligner.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire