Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 avril 2019

« Jupiter » battu par Coluche !

Un petit mot des élections de la semaine dépassée en Ukraine.
 
Si notre « Jupiter » a mis plus d’un an à se faire élire par des « princes de l’ombre » après avoir été « conseiller » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » puis « sinistre de « Menuet-Valse » », balayant tout sur son passage, boulversant de paysage politique traditionnel de la « Gauloisie-éternelle », Volodimir Zelenski aura mis seulement quatre mois, après être entré en politique par une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre, a imposé une cuisante défaite au président sortant Petro Porochenko !
Pas un pli : 73,22 % des voix, contre 25 % au président sortant…
Pour une claque, c’est une claque.
 
Donc, après « Rit-Gagne », acteur de far-West de  série B, élu ensuite président des USA, après les tentatives malheureuses d’Yves Montant et de Michel Colucci – mais l’un, très sérieux, c’était juste pour payer ses arriérés d’impôt et l’autre, c’était « pour de rire » –, Volodimir Zelenski est un humouriste, comédien de 41 ans sans aucune expérience politique.
Et il a largement remporté l’élection présidentielle en Ukraine. Le chef de l’État sortant n’a d’ailleurs pas attendu la publication des premiers résultats partiels pour reconnaître sa défaite face à un adversaire qui l’avait déjà nettement devancé au premier tour.
 
Un vrai gag comme on n’en voit plus beaucoup : Non seulement « Jupiter » s’est fait rouler comme un bleu en tutoyant le nouvel élu par deux comiques russes, mais l’autre n’est « entré en politique » qu'avec une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre et ne doit sa popularité à une série télévisée à succès « Serviteur du peuple », dans laquelle il incarne un professeur d’histoire devenu chef de l’État, qui se joue des bassesses de politiciens corrompus et d’hommes d’affaires véreux.
Prémonitoire ou simplement s’est-il pris au jeu de son personnage jusqu’à l’incarner dans « la vraie vie » ?
Fils de parents juifs-russophones, chercheurs scientifiques, dans une ville Ukrainienne russophone, diplôme en droit, en poche, il fait ses débuts à la télévision ukrainienne 2003.
Une simple participation au jeu télévisé KVN le lance jusqu’à fonder la société de production « Kvartal 95 ».
Il suscite déjà la controverse pour gérer ses sociétés de production via des sociétés offshore basées à Chypre.
Mais à partir de 2015, il incarne un professeur d’histoire devenu par hasard président d’Ukraine dans cette série télévisée « Sluha Narodu » qui l’aura rendu célèbre avant l’heure. Son personnage de chef de l’État idéal et son retrait du monde des affaires en Russie en 2014 lui assurent une forte popularité au sein de l’opinion publique ukrainienne.
 
Il fonde en mars 2018 « Serviteur du peuple », un parti attrape-tout portant le même nom que la série télévisée dans laquelle il joue.
Le 31 décembre 2018, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. Principalement soutenu par des jeunes et des citoyens apolitiques, il s’impose comme le favori du scrutin, bénéficiant de sa notoriété médiatique et du rejet des personnalités politiques traditionnelles.
Il mène alors une campagne atypique, parfois qualifiée de « non-campagne », refusant les entretiens au profit des réseaux sociaux et entretenant la confusion avec ses performances humoristiques.
Jugé flou et simpliste, son programme prévoit de lutter contre la corruption, un cessez-le-feu dans le Donbass et un référendum sur l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN.
Se prononçant davantage en fonction du clivage générationnel que du traditionnel clivage Est-Ouest, il n’est finalement pas considéré comme nationaliste et est parfois perçu comme étant pro-russe.
Mais même les russes en doutent…
Ses concurrents critiquent bien entendu son manque d’expérience en politique et l’accusent d’être une « marionnette » de l’oligarque Ihor Kolomoïsky, qui est le propriétaire de la chaîne « 1+1 », la deuxième chaîne de télévision du pays en termes d’audience.
D’ailleurs, cette chaîne accorde à Zelensky une couverture médiatique importante et largement positive.
Ça ne vous rappelle rien ?
Mais si, vous savez la campagne de « Jupiter », enfin voyons !
 
Lors du premier tour de scrutin, il arrive en tête avec 30,2 % des voix, devant le président sortant Petro Porochenko (15,9 %) et Ioulia Tymochenko (13,4 %), longtemps donnée favorite de l’élection.
Dans l’entre-deux-tours, alors qu’il continue à communiquer uniquement sur les réseaux sociaux, les médias l’appellent à s’exprimer auprès d’eux dans un souci démocratique.
Il déclare alors se montrer favorable à la légalisation du cannabis médical, de la prostitution ou encore des jeux de hasard. Il s'engage également à fixer le salaire mensuel des professeurs à 4.000 euros.
Même pas « populiste », seulement « démago » à la Coluche (qui était même en avance sur son époque pour avoir mis en scène son mariage [pour tous] avec Thierry le Luron)…
 
Le 21 avril 2019, bénéficiant du rejet massif du président sortant dans la population, il remporte nettement le second tour avec un score le plus élevé d'un vainqueur d’une élection présidentielle depuis l’indépendance de l’Ukraine.
Les « sachants-analystes » précisent cependant qu’il ne suscite guère l’enthousiasme de ses électeurs, étant ainsi un choix par défaut face aux politiques traditionnels.
Ça ne vous rappelle toujours rien, d’un fameux 7 Mai, où vous aviez le choix qu’entre « Jupiter » et la « peste-blonde » ?
 
Alors qu’il s'exprime généralement en langue russe, il réalise ses meilleurs scores dans les régions considérées comme pro-russes.
Lors de son discours de victoire, il promet de relancer le protocole de Minsk et d’œuvrer pour le retour des Ukrainiens emprisonnés en Russie.
Il sera investi avant le 31 mai 2019, la date du 28 mai est évoquée par son équipe de campagne, et dans ce cas, il aurait jusqu’au 16 juin pour dissoudre la Rada, soit six mois avant le terme de son mandat pour une dissolution anticipée.
C’est là que se jouera l’avenir de l’Ukraine, car le Président a nettement moins de pouvoir qu’il peut en réunir en « Gauloisie-triomphale ».
 
Naturellement, ce scrutin a été suivi de près par les chancelleries occidentales, qui ont pris fait et cause pour l’Ukraine dans son conflit avec Moscou. L’hypothèse d’un retour dans le giron russe semble pour l’heure écartée mais, ignorant tout de Zelenski, elles redoutent d’avoir affaire à une personnalité imprévisible.
À Moscou aussi on s’inquiète : « C’est un peu tôt pour évoquer des félicitations et une possibilité de travailler ensemble », souligne le porte-la-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Trop tôt, et pas sûr que les prochains mois permettent d’y voir plus clair.
Bon nombre de nominations gouvernementales requièrent le feu vert du Parlement. Or les élections législatives n’auront lieu qu’à l’automne sauf dissolution anticipée et tout laisse penser que Zelensky devra s’appuyer sur une coalition qui reste à former.
 
Autre handicap et de taille : L’absence de vision de Zelensky sur le conflit ukrainien. « Il va devoir pourtant avancer avec des propositions », souligne l'expert Andreï Kolesnikov, du Centre Carnegie, « car Poutine n’a pas intérêt à bouger. »
Évidemment, pour l’heure il est en position de force.
D’ailleurs ses propositions ressemblent davantage à des doléances. Sa priorité ? Obtenir la libération des 24 marins ukrainiens capturés en novembre 2018 par les garde-côtes russes en mer Noire. Une faveur que Moscou ne concédera qu’avec des contreparties.
Ensuite, il entend relancer le processus de paix dans l’est de l’Ukraine (le Donbass) à travers le format Normandie regroupant la « Gauloisie », la « Teutonie », l’Ukraine et la « Popovie-éternelle » de « Poux-tine ».
Pour faire quoi ? L’intéressé n’a jamais précisé ses intentions, ce qui laisse ouvert tous les champs du possible.
 
Dans le même temps, le grand voisin accentue la pression en se disant prêt à distribuer des passeports russes aux habitants du Donbass actuellement sous le commandement des séparatistes pour pouvoir justifier ensuite de voler au secours de citoyens russes, bien sûr.
Ça, je trouve que c’est une bonne idée qui devrait inspirer mes « cousins-Natio » Corsi : Distribuer des passeports Corses à tous les touristes du continent !
L’idée fumeuse…
Pour « Poux-tine », il s’agit d’une mesure qui signerait le début d’un rattachement à la Russie…
Tu imagines, dans la même ligne, un passeport Corse où la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » annexerait la « Gauloisie-Jupitérienne » et à défaut de co-officialité de la « Lingua corsa » refusée par « Paris-sur-la-plage », l’officialiserait par décret assumant que la langue « Gauloisienne », qui n’est jamais jusqu’alors que « francilienne-native » (un idiome local du moment), deviendrait langue officielle de la République (donc sans changer le texte de la constitution…) !
 
Pour l’heure, face au pedigree atypique du nouvel élu le pouvoir russkoff refuse donc de se prononcer : « On jugera sur les faits », poursuit-on au Kremlin.
« On a été refroidis par le mandat de Trump, dont on attendait beaucoup de choses », explique le politologue Alexeï Moukhine, un ancien du Kremlin.
« Celui qui avait promis d’améliorer les relations entre nos deux pays n’est toujours pas au rendez-vous. »
Il a d’autres chattes à fouetter…
 
Signalons toutefois que dans les rues de Moscou, l’arrivée au pouvoir du comédien laisse aussi souvent de marbre : « Je m’en fous… On a assez de problèmes à régler chez nous. »
« Tout ce qu’on veut, c’est pouvoir revoir régulièrement nos proches installés en Ukraine », en dit un autre.
La leçon démocratique donnée par l’Ukraine intrigue, en revanche, davantage : « Ils ont réussi à organiser un débat et à élire un nouveau visage, je rêve de ça ici, moi qui n’ai vu que Poutine toute ma vie », en dit une jeunette.
« Tu peux toujours espérer. En Russie, ça passera, comme d’habitude, par une révolution » s’entend-elle répondre…
Du moment que ça se fait sans effusion de sang, comme a su le faire Gorby avec sa « reconstruction » et sa « transparence », même si bien des oligarques en ont profité pour piller le pays à leur profit au passage, c’est tout de même pas mal !
On ne sait pas en faire autant en « Gauloisie-impécunieuse » où tout passe par le racket fiscal de jusqu’aux générations futures, celles pas encore conçues !
 
En bref, il se passait quelque chose d’important à Kiev, et sans effusion de violence.
Un amateur béotien qui a bien étudié son personnage se retrouve à la tête de l’État, que même Coluche n’osait pas en rêver.
Ce sont les Gilets jaunes qui devraient se réjouir, finalement : Car c’est possible !
Une époque décidément formidable…
Ça valait la peine de le souligner.

lundi 29 avril 2019

Acte II de la « Jupitérie » ?

Même lui n’en veut pas !
 
Cinq mois après le début de la crise des « gilets jaunes », trois mois de consultations « tous azimuts » et une première conférence de presse pour vous remettre la piqûre et c’était jeudi dernier.
Chapeau !
Il aura fallu que je décale mon vol vers Nice pour voir (et écouter… quoique je n’ai pas eu de son dans la première minute) en direct « Jupiter » tourner et retourner la tête de droâte à gôche pendant plus d’une heure. Il paraît que ça eut été nettement plus long…
On vous nous avait annoncé 20 à 30 minutes de propos liminaires, il double la dose et on dit que c’est moâ qui ne sait pas faire « concis » …
Enfin passons : J’ai été obligé de couper à la troisième question, je n’avais rien compris à la réponse de la deuxième.
Mais j’ai eu le temps de l’entendre dire qu’il découvrait lors de ces trois mois du grand débat « un profond sentiment d’injustices fiscale, territoriale, sociale » mais aussi un « sentiment de manque de considération », notamment de la part des « élites, toutes les élites », et lui-même « au premier chef ».
Ah, il est « d’élite », alors ?
 
Heureusement qu’il aura découvert le pays à travers les propos de son chef de gouvernement (il disait « pareil », même avant le début de ce « Grand-Débat » en décembre) : Il était temps qu’ils s’ouvrent aux « réalités-vraies » du pays, ces « sachants-là » !
« Est-ce qu’on a fait fausse route ? Je crois tout le contraire » : Bien entendu !
Il ne va tout de même pas se renier aussi vite que ça et virer tout le monde pour prendre un virage sur l’aile : Quand on est autiste-trisomique, pas de raison de devenir autre chose que trisomique-autiste, voyons donc !
« Les mesures n’ont pas été suffisamment rapides, humaines, radicales, mais je crois profondément qu’elles ont été justes (…). Les transformations en cours ne doivent pas être arrêtées. »
Ah flûte, ils n’ont pas été assez brutaux, violents, absurdes, radicaux si je comprends bien ?
Et il s’est remis en campagne électorale en présentant quatre « grandes orientations pour une nouvelle étape », sur les thèmes de la démocratie et des institutions, de la justice fiscale, du climat et du « projet français ».
Rien de neuf, effectivement…
Lui qui aurait affirmé ne même jamais penser à sa réélection en 2022… sait-il que le prochain scrutin est pour la fin du mois prochain et qu’il s’agit de battre le « Air-Haine » ?
Mal barrée, cette affaire-là, à mon sens…
 
En revanche, dès le lendemain, vous avez eu droit au « résumé » des annonces et réactions reprises par toute la presse.
Je ne vous le refais pas…
Parce qu’entre ce qu’on savait déjà (baisse « significative » des impôts, cinq milliards d’euros, dont on sait désormais que 15 millions de personnes vont en bénéficier, soit 333 euros par tête de pipe, financés par la suppression de certaines niches fiscales à l’adresse des entreprises, la réduction des dépenses publiques… et « la nécessité de travailler davantage » (nous y reviendrons ultérieurement) ; suppression un jour férié supplémentaire ; allongement la durée de cotisation retraite ; retraite minimale à 1.000 euros ; ré-indexation des retraites de moins de 2.000 euros en 2020, les autres en 2021 ; suppression de l’ISF évaluée en 2020 ; reconduction de la prime exceptionnelle défiscalisée ; les mères célibataires, etc.) on a eu toutefois quelques nouveautés et précisions sur d’autres mesures :
 
– Création d’une Convention citoyenne de 150 citoyens tirés au sort pour réfléchir à la transition écologique (Pourquoi pas… sinon de valider les choix présidentiels ?)
– Création d’un Conseil de défense écologique (pardon ? C’est la guerre ?)
– Il souhaite aussi négocier un prix minimum du carbone et une taxe carbone aux frontières : Là, ça, c’est nouveau.
On va y revenir.
 
– Une réforme constitutionnelle d’ici cet été ;
– Pas de vote obligatoire… ni de comptabilisation du vote blanc dans le vote exprimé : Très bien, j’approuve, mais pas pour les mêmes raisons que lui qui en dit : « On doit choisir le moindre mal ou le mieux possible (…) Quand on vit une période difficile, blanc ça ne décide pas. C’est trop facile ».
Personnellement je m’arrête à la simple logique arithmétique : Celui qui a un bulletin de plus que ses adversaires, il est élu, point-barre.
Blanc ou pas blanc, abstention ou non : Tiret-à-la-ligne.
– Jusqu’à 20 % de dose de proportionnelle à l’Assemblée nationale là où on tablait sur 15 %…
C’est une ânerie : Pour faire un gouvernement solide, on va se retrouver comme en « Teutonnie » à voler sur tapis-vert leurs suffrages aux électeurs pendant des mois et des mois de négociations absurdes et fragiles.
On le voit bien en « Ritalie » où ils se sont violés pour faire le mariage de l’extrême-droâte et des « 5 étoiles », et finalement ne rien faire d’autre que de s’agiter dans leur bocal en se neutralisant tus les uns les autres !
– Un Parlement réduit de 30 % à 385 députés et 232 sénateurs… (Bof !)
– Une révision du RIP où des pétitions à un million de citoyens suffiront. Mais toujours pas de référendum si le Parlement se saisit de la proposition citoyenne, même pour la recaler !
– Quant au (RIC), ok s’il est local « avec un certain seuil qui reste à définir » : À suivre…
– Le CESE inclura 150 autres personnes tirées au sort dans un « Conseil de la participation citoyenne » (ouais-ouais…).
– Une réforme de la haute fonction publique dans le sillage du « supprimer l’EN » pour mettre fin aux « grands-corps » : Il va nous faire l’ISF à la place, l’Institut Supérieur des Fonctionnaires…
Une idée à moâ quand je voulais créer l’Institut Supérieur de la Fiscalité… et puis la vie en aura décidé autrement, tellement j’étais très ambitieux dans ma jeunesse-perdue !
 
Plus rigolo l’idée de mettre fin à la « protection à vie » (qui ne serait plus indispensable pour les protéger dans leurs décisions locales parfois difficiles) des fonctionnaires et en renvoyer une certaine partie sur le terrain : « Il y en a trop dans les administrations centrales à Paris » et pas assez en Province qui… renvoie tous les arbitrages aux ministères forcément parigots.
C’est ce qu’il nomme « un nouvel acte de décentralisation » adaptée à chaque territoire et portée « sur la politique de la vie quotidienne » comme « le logement, le transport, la transition écologique pour garantir des décisions prises au plus près du terrain » : Pourquoi pas… Ce serait enfin un achèvement entamé avec « Gastounet-de-Fer » de l’ère « Mythe-errant ».
Peut-être qu’on en vendra un jour ou l’autre à reprendre l’idée du Général qui aura échoué avec le référendum de 1969 : Il ne faut pas désespérer les trisomiques…
 
Naturellement, confirmation du « pas de fermeture d’écoles ou d’hôpitaux sans l’accord du maire jusqu’en 2022 » ; pas plus de 24 gamins par classe en grande section de maternelle, CP et CE1.
Faute de personnel et de classe en nombre suffisant, vous aurez droit à des classes « ingérables » en CE2, CM1 et CM2 : Logique.
Et plus que deux ans pour acquérir la lecture, l’écriture et le calcul.
Ceux qui n’y arriveront pas, ils seront ainsi définitivement déclassés…
De la future main-d’œuvre « pas chère », taillable et corvéable à merci pour les « industrieux » qui viendront concurrencer leurs robots…
 
Nouveauté : Pas 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique. Aux « sinistres » concernés de lui expliquer si cet objectif est tenable ou non.
Sur plus de 5 millions de concernés, ça ne va pas être facile de trancher, soyez-en sûrs !
Mais des maisons « France services » dans chaque canton d’ici 2022 à moins de 30 minutes de tous.
À pied, à cheval ou à vélo ?
 
Et puis quelques envolées : Combattre « l’islam politique » !
Voilà l’ennemi expiatoire enfin désigné (pas d’amalgame, n’est-ce pas) !
Selon lui, la question de la laïcité n’est pas l’enjeu central : « La loi de 1905 est notre pilier. Elle est pertinente, doit être réaffirmée et pleinement appliquée ».
Ce qui reste inquiétant – inquiétant seulement –, c’est le communautarisme pourtant mis en exergue depuis « Touche pas à mon pote » par les « forces de progrès » (socialisantes depuis « Mythe-errant ») et la « sécession qui s’est sournoisement installée » dans certains quartiers.
Tiens, tiens…
Il en appelle à un chantier de « reconquête républicaine » dans des zones « abandonnées » et à un combat contre les tenants d’un « islam politique »
À l’occasion il découvre enfin le fil à couper le beurre : Contrôler les « financements étrangers » !
 
Dans le chapitre des niaiseries, il appelle à un droit d’asile refondé et commun « où chacun prend sa part » : Lutter contre les filières de passeurs (ces esclavagistes modernes) et réformer l’espace Schengen, « quitte à avoir moins d’États » dedans.
Mais nouveauté, il y aura un débat chaque année au Parlement sur la politique migratoire : Intéressant, n’est-ce pas que de constater les dégâts une fois par an !
Je ne sais pas de quoi ils vont causer, sauf à faire le tri entre vrais problèmes et fakes-news sur le sujet…
 
Dans ces inventaires à la Prévert, deux points m’interpellent (plus que d’autres et j’ai pu ne pas tout entendre : La liaison internet n’était pas terrible…)
L’idée de réduire les impôts en supprimant des niches et celle de coller une taxe carbone aux frontières de l’Union douanière.
Moâ, pour faire plaisir à « Marinella-tchi-tchi », j’aurai mis une taxe sur les visas d’entrée et l’obligation du paiement « d’un quitus » élevé (à titre conservatoire, donc à restituer à l’occasion d’expatriation future) à tout impétrant à l’impatriation.
Mais même elle n’y a pas pensé…
Lui en revanche, il te vous propose de mélanger ma « CSPM » (Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés) à une sorte de droit de douane qui ne dit pas son nom, à hauteur de la signature carbone supposée d’un bien importé.
Pas kon.
Surtout si c’est cher, naturellement…
 
D’autant qu’entre les droits qui existent déjà, les frontières sont un barrage de « normes » destinées à vous protéger : Les droits de douane « qualitatifs » !
Ils sont pagaille et tu ne peux pas exporter jusqu’en Europe si ta production n’est pas « normée » et conforme.
Clair et simple.
Mais ça ne marche pas pour les « services » qui relèvent du « virtuel ». Un « Call-Center » peut travailler sur le territoire depuis n’importe où au monde, tu télécharges ce que tu veux depuis où que tu veux, là où les « normes » n’existent pas, puisqu’il n’y en a pas.
Et personne ne se gêne pour autant pour te faire payer… « hors droits de douane » et « carbone » !
Rajouter une « norme-carbone » est donc juridiquement possible sans chambouler les accords douaniers. En revanche, un tee-shirt reste un tee-shirt qu’il soit fabriqué en Chine, à Troyes ou Cholet. La seule différence tient dans le carburant brûlé pour vous l’amener en boutique… et là, il n’est pas bien sûr que de Garonor à votre fripier de Montauban, la signature-carbone soit forcément inférieure à celle d’un conteneur de Hong-Kong à Garonor où il est dédouané…
Question de nombre d’unités.
 
Quant à réduire les taux d’imposition en réduisant les « niches fiscales », c’est assez marrant en soi.
Un, c’est reconnaître que les taux sont bien trop élevés (mais ça on savait déjà « l’enfer fiscal »), d’où des tas de conséquences notamment quant au « consentement à l’impôt », le niveau de fraude, etc., mais deux, faire disparaître les « niches » conçues justement pour réduire l’impôt final, c’est un peu piocher dans la poche droâte pour remplir la poche gôche.
Foutaises rigolatrices.
 
Ceci dit, je vous expliquais aussi au mois de décembre dernier, que finalement, celui qui supporte le « poids fiscal » de la « niche », c’est justement celui qui n’en bénéficie pas…
Pour simplifier, la « niche fiscale » profite « aux riches » qui ont les moyens de se la payer (mais ils rendent service à l’intérêt général bien compris : Cf. la Niche Notre-Dame-de-Paris à venir et ce qui reste « mécénat », plus tout le reste), non pas au détriment du « pôvre » qui de toute façon n’a même pas les moyens de payer autre chose que la TVA à taux réduit sur ce qu’il consomme encore avant d’en crever, exonéré de fait de tout autre impôt et taxe tellement il est « pôvre », mais de la « classe moyenne », pas assez riche pour se permettre de se rincer à la douceur « des niches », pas assez « pôvre » pour ne plus rien payer…
Autrement dit, ce n’est pas si kon que ça au nom de la grande « exaspération fiscale » diagnostiquée ci-avant.
Personnellement, j’aurai fait en plus « brutal », en suspendant, seulement suspendre, les effets des niches, avec pour bénéfice de faire disparaître en un coup de baguette magique les déficits courants.
Quitte à « endetter » le pays non plus auprès des « financiers internationaux » et autres fonds de pension des retraités « ricains », mais directement auprès du kon-tribuable… qui n’est pas éternel !
Passons.
 
Car là où ça reste le plus drôle, c’est qu’avant cette conférence on vous aura bassiné sur la « trajectoire » des baisses d’impôt de l’ordre de 36 milliards d’euros sur le quinquennat, dont 11 seraient déjà actés.
Je ne sais pas où, mais admettons…
Sur un budget de 328 milliards (en progression là où il n’y a jamais eu de baisse depuis que je suis né), que voilà que « Jupiter » n’aura causé que de 5 milliards.
Même pas un pet sur un toile cirée !
Fabuleux.
 
Et outre la « dépense fiscale » réduite que représentent « les niches fiscales » (c’est leur nom officiel…), bé sur le reste, on est resté « sec » sur le train de vie de la machine étatique.
Enfin si : Tout va finalement reposer sur les « décentralisations » à venir.
Même plus sur les effectifs à déployer.
Pas banal : Ils ne renoncent pas à persister de claquer votre pognon sans vous demander votre avis sur bien des gabegies et autres dépenses somptuaires, non ça, jamais !
Ce sont eux les seuls « sachants » qui sachent tout de votre bonheur… futur !
 
Parce que bon, votre bonheur du moment, c’est juste pour amuser la galerie et meubler la conversation…
D’ailleurs, ça m’a fait rire aux éclats : Si j’ai bien compris, « Jupiter » aura parlé de la dépendance, du grand-âge (il va avoir à gérer ça à la maison…), des « mères-célibataires » obligées de jongler seules et sans le sou entre boulot, lessive, ékole et collège.
Mais, sauf erreur ou omission, les histoires de crèches, qui ont été « prioritaires » sous « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et même « Bling-bling », plus un mot alors qu’il manque toujours 400.000 places identifiées sous « Tabac-Rot » (rapport de 2008 déjà !)…
Il n’y a pas l’argent pour, tout simplement.
 
Bref, beaucoup de « blancs », des approximations en nombre, je reste comme les deux-tiers du pays « pas convaincu ».
Juste une séance de verbiage pour dire que depuis deux ans qu’on aurait déjà dû voir tout ce qu’on devait voir, qu’il n’y aura rien de plus à voir jusqu’à la fin du quinquennat.
C’est le cinquième que je vois passer de la sorte et ça coûte toujours plus cher à mes compatriotes.
À mon sens, tout cela finira mal, probablement plus rapidement qu’on ne l’imagine encore aujourd’hui…

dimanche 28 avril 2019

Y’en a qui se réfugient dans les drogues-dures

Notamment chez les « GAFAM »
 
Ça boosterait la créativité des « pisseurs de ligne » et leurs boss ferment volontiers les yeux sur ces pratiques prohibées-là.
C’est d’ailleurs courant dans les milieux financiers, notamment chez les traders et autres brokers jusqu’à London-city (et partout ailleurs), mais là, c’est pour supporter et évacuer le stress.
D’autant que chez eux, avec leur « Brexit » qui leur monte au rachis, ils ne savent même plus comment ils s’appellent : Ça rajoute au stress !
 
Pas grave : Ils sont payés cher pour se fournir en camelote, ça fait marcher le commerce des fonds à blanchir ensuite (une spécialité britannique) et ils finissent en « épave » sur le coup des quarante balais. Ça coûte un peu en soins intensifs, mais ça équilibre les régimes de retraite : Moins de pensions à provisionner…
J’en connais plusieurs comme ça.
Idem donc chez les « créatifs » : La plupart sont totalement déjantés dès les trente ans révolus.
Alors, on cherche des palliatifs.
Et quand un chercheur trouve enfin, je vous en fais part, tellement c’est beau !
 
Leur dernière trouvaille, c’est la marche à pied !
Pas le jogging, le footing, pas les taxis, Uber, ou le métro, pas les escaliers à monter, le jardinage, le sport (c’est trop violent…), non, la marche !
Car si on évoque souvent les bienfaits de l’activité physique sur la santé physique et mentale, eh bien ils nous en apportent une nouvelle preuve avec cette étude sérieuse qui suggère que la marche à pied, même à faible intensité, stimule la créativité !
Trois kilomètres par jour, pas beaucoup plus…
 
D’une part, entre musiciens, écrivains, philosophes ou scientifiques, ils sont nombreux à avoir témoigné de s’être livrés à leur art après leurs promenades quotidiennes, si bien qu’on en arrivait à se demander si le secret de leur inventivité ne vient pas de ces randonnées.
Peut-être bien que si, à en relire une étude parue en 2014 dans « Experimental Psychology : Learning, Memory and Cognition » qui vient d’être confirmée.
Qu’ont en effet en commun Rousseau, Tchaikovsky, Beethoven, Dickens, Socrate ou Darwin ?
Peut-être doivent-ils leur génie à leur goût pour la marche à pied, tout simplement.
Tous aimaient déambuler plusieurs fois par jour dans les rues de la ville ou à la campagne.
À tel point qu’une légende est née autour des bienfaits de la randonnée sur la réflexion et la créativité.
 
Mais jamais cette idée reçue qui traverse les âges n’a été vérifiée selon un protocole scientifique, même par moâ-même : C’est trop fatigant !
Trois kilomètres, non mais… en une semaine, peut-être et encore…
Au mieux, des études ont effectivement montré que l’activité physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme.
Sans parler des bienfaits pour le reste de la santé.
Perso je me contente de « sport en chambre » pour le plus grand bonheur de « mes » dames…
Alors, la primo-étude de l’université Stanford (San Francisco, États-Unis), avait voulu confronter cette hypothèse populaire à des méthodes rigoureuses.
Avant de la valider devant les évidences constatées.
 
En tout, 176 étudiants de la prestigieuse université californienne avient joué le jeu.
Plusieurs petites expériences ont été menées afin de tester l’aptitude de ces jeunes à la pensée divergente, processus permettant de tester la créativité, avant ou après une petite balade, à l’intérieur ou en plein air.
Ces exercices ont été réalisés assis, ou après une session sur un tapis roulant, tandis que d’autres se promenaient sur le campus, sur leurs pieds ou poussés dans un fauteuil roulant, pour tester si c’était seulement l’air extérieur constituait le facteur stimulant.
 
Parmi les expérimentations proposées, l’une d’elles consistait à trouver un maximum d’utilisations à un objet en 4 minutes.
Exemple : À quoi peut servir un bouton ?
Bé… à boutonner ou appuyer dessus !
Mais pas seulement : Il fait aussi office de poignée de porte dans une maison de poupée, ou peut aussi bien remplacer un œil manquant sur une peluche.
D’autres peuvent s’en servir comme passoire de poche, ou les laisser tomber derrière soi pour retrouver son chemin, comme les cailloux du Petit-Poucet.
L’imagination pouvait suivre son libre cours, mais dans une certaine limite : Celui qui répondait qu’un pneu pouvait faire office de bague de fiançailles n’était pas pris au sérieux.
Et là, surprise, avoir marché même dans une pièce exiguë sur un tapis roulant accroissait la créativité de 60 % !
 
Une autre tâche demandait même une inventivité plus poussée encore, au cours de laquelle il était demandé aux participants de former une analogie complexe à partir d’une expression.
Ainsi, lorsque la suggestion était un « coffre-fort volé », les volontaires devaient trouver une belle métaphore associée.
Ceux qui pensaient à un soldat revenu traumatisé, marquant le sentiment de perte et de violation de l’humanité, marquaient davantage les esprits que ceux qui ne songeaient à rien d’autre qu’à un portefeuille perdu.
Dans ce cas de figure, 100 % des cobayes ayant fait quelques pas ont trouvé au moins une analogie de qualité, contre 50 % pour ceux qui n’ont pas bougé de leur chaise !
Moa, j’aurai pensé à la subime Kim Kardashian qui s’était faite « hold-upper » à Paris plusieurs bijoux qu’on n’a jamais retrouvé…
L’effet de mon « unique-neurone » en action !
 
Enfin pour couronner le tout, une autre expérience, mais de pensée convergente cette fois : Dans ce cas, il n’y a qu’une seule bonne réponse à trouver.
L’exercice consistait à trouver le point commun entre une suite de mots.
L’exemple repris dans cette étude est celui de trois mots : Cottage (petite maison), Swiss (Suisse) et cake (gâteau). La bonne réponse était cheese, le fromage, pour fromage blanc (cottage cheese) et fromage suisse et le cheesecake, les célèbres gâteaux au fromage.
Et, à cet exercice, les marcheurs ont fait moins bien que les sédentaires !
CQFD…
 
La créativité semble donc générée par une succession d’étapes, depuis la génération de l’idée jusqu’à son exécution.
Néanmoins, ne deviendra pas Léonard de Vinci qui veut. Mais en cas de besoin, une petite promenade au fil de l’eau pourrait bien générer un concept spontané et prometteur plutôt que de rester assis dans son sofa !
Constat frappant… mais qui ne s’explique pas encore.
 
Les auteurs de l’étude manquent donc d’imagination pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène.
À mon sens, ils devraient sortir de leurs labos et aller promener leur chien, puisque si les activités physiques de faible intensité peuvent produire un tel flot de créativité, pourquoi se sont-il arrêtés là ?
Quand même dommage pour des « trouveurs »…
Quel protocole utiliser pour remplacer le crack, la coke, les hallucinogènes ?
Un jour, il faudra que j’aie un chien pour stimuler la recherche des thèmes de mes romans d’été.
 
Pour l’heure, quand je me balade, c’est en avion : Pas suffisant et pourtant la reprise des dernières heures de l’actualité « underground », notamment autour de l’empoisonnement des Skripal l’année dernière d’avant, ça m’en fout déjà pour déjà 35 chapitres et je n’ai pas terminé, alors que je visais seulement 30 ou 31 !
C’est très drôle d’ailleurs : Tu imagines un scénario. Tu te renseignes sur les « à-côtés », tu te mets devant ta page Word et l’écriture s’emballe toute seule que tu ne t’en sors plus…
L’histoire que tu racontes prend le dessus sur ta plume et ton imagination et te guide de façon tellement impérieuse que tu es vite débordé à aborder des détails qui en « rajoutent » alors qu’ils n’étaient pas du tout prévus.
Et qui étaient parfois inimaginables de prime abord…
 
Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, mais bien la dixième d’affilée et sans psychotrope, pas même un verre de glaçons mouillés à de l’alcool-fort…
Comme quoi, je ne serai jamais un « auteur génial »…
C’est comme ça, mais continuez de marcher : C’est l’époque qui veut ça depuis que « Jupiter » s’est mis « en marche » (même pas en rêve…) !
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
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