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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 11 mars 2019

Pays de dingues !

J’ai appris avec stupéfaction que…
 
… 55 % des « Gauloisiens-trisomiques » souhaitaient ne plus changer d’heure à partir de 2021 (si la mesure est adoptée par l’UE – ou ce qu’il en restera à ce moment-là) et RESTER À L’HEURE D’ÉTÉ TOUTE L’ANNÉE !
Alors là, ils sont fabuleux…
« Non mais allo quoi ? » comme disait l’autre !
 
J’en reste sur le kul: Mettre midi à 14 heures, voilà bien une idée de dingue !
Et après on s’étonne qu’ils ne racontent que n’importe quoi…
Normalement l’heure, c’est midi quand le soleil est au plus haut dans le ciel, son zénith.
C’est d’ailleurs comme ça qu’on calcule une méridienne.
Mais plus personne ne calcule une méridienne, tout le monde se sert d’un GPS…
Tout se perd.
Une civilisation d’aculturés.
Logique, finalement…
 
Le calcul d’une méridienne, c’est de se pointer environ un quart d’heure avant le midi-solaire local avec son sextant en main et d’aligner la base du soleil avec l’horizon perceptible grâce à un jeu de miroirs semi-réfléchissants, de filtres (pour éviter de se brûler la macula) et de molettes graduées du sextant du bord.
Tu notes l’heure à la seconde près de la toquante du bord les données recueillies et tu recommences toutes les minutes jusqu’à environ 5 à 10 minutes après… pour être sûr.
Car la bonne mesure est celle où le soleil est au plus haut, mais tu ne le sais pas tout de suite, et surtout pas à quelle heure précise.
Or, c’est important : En mer, une seconde, ça peut faire 1,8 km d’écart !
 
Il faut quatre ou cinq mesures pour être sûr que tu as passé la méridienne qui reste étale trois ou quatre minutes durant (au mieux en fonction de la précision de tes relevés qui dépendent de la météo : Pas facile quand la mer bouge ou que l’horizon est bouché par des nuées… qu’en fait, dans ces conditions, ça peut durer nettement plus longtemps !)
Et avec ça, tu te précipites sur ton bouquin qui recueille tes éphémérides et tu tournes les pages des longitudes pour trouver à la date du jour quelle que chose d’approchant à tes valeurs notées préalablement.
Là, il te faut corriger tes mesures de ton altitude présumée (moins d’un mètre sur un voilier, mais au moins un décamètre sur une paquebot ou un roulier), parce que figurez-vous que la réfraction de l’air atmosphérique n’est pas la même d’un point à un autre et en hauteur, que ça dévie les rayons lumineux et les conséquences de tes mesures. Tu te plonges dans la calculette « quatre opérations-basiques » que tu lui chauffes la puce, ça te donne à la fois ta longitude et ta latitude.
Bref, en une heure de calculs, tu sais à la dizaine de kilomètres près où tu étais sur le globe il y a environ une heure de ça et que tu peux mettre une croix (en fait un rond) sur une carte à l’aide de ton compas à pointe sèche et de ta règle Cras.
 
Et là, on parle bien de l’heure Universelle du méridien de Greenwich (London – UK).
Là où le soleil se lève au solstice d’hiver autour de 7 h 24 année après année avec « l’heure légale » locale et se couche à 14 h 52 là où à Paris il faisait le même sport à 8 h 41 et 16 h 55, « heure toujours légale ».
Bé rigolez pas, demain, vos gosses ne verront le soleil poindre au solstice d’hiver que vers 9 h 40 mais seront heureux de se plonger dans la nuit un peu avant 18 heures !
Toute une matinée à vivre dans la nuit avant d’émerger !
Fabuleux…
 
Je ne te vous raconte même pas les effets sur les brestois : Il sera 10 heures et 4 minutes quand ils pourront enfin « se réveiller » à la lumière diurne après avoir passé 4 heures à se lever, se laver, s’habiller, trottiner vers là où on les attend pour bosser un peu jusqu’à la pause méridienne avant de rentrer faire leurs corvées pré-vespérales et se reposer d’une journée « d’enfer » la nuit tombée à 20 h 30.
L’heure de la pub en fin de JT…
Sympa l’heure des courses dans les centres commerciaux où les premières séances « nocturnes » du cinoche en plein jour finissant… !
Déjà qu’ils se plaignent de seulement 19,5 heures de soleil pour tout le mois de décembre 2018 contre habituellement 31,4 heures, pour le précédent record de 2002, qu’ils ont donc pulvérisé.
La « norme » en décembre est de 65 heures.
Il faut dire que les trois premières semaines de décembre dernier ont été perturbées et humides tandis que l'anticyclone a piégé l'humidité dans les basses couches fin décembre.
Si en plus, ils se lèvent trop tôt pour être rincés en fin de journée, tiens donc qu’ils vont faire la gueule…
Mais ce que j’en dis, n’est-ce pas…
 
Et tout ça pour que quelques « bobos-parigots » aillent bien se vautrer au soleil en terrasse sur les avant-postes du Sud-est pendant leurs étés. 5 h 47 à menton, c’est du gâchis même en juin, alors que profiter des derniers rayons de soleil jusqu’à 21 h 16 à la terrasse d’un restaurant devant un verre de mojito, c’est qu’en même plus sympa quand on se pose à Menton du 26 juin au 30 juin…
Notez qu’à Strasbourg – là où voteront la mesure vos prochains euro-députés – en juin, s’il y a session et qu’ils se lèvent vers 6 heures pour se raser et se doucher, il fera jour depuis 5 h 27 !
Et ils pourront faire « session-nocturne » jusqu’avant 21 h 34, mais pas plus tard pour espérer capter encore les derniers rayons du soleil en juin. En revanche, en décembre, il fera nuit jusque vers 9 h 21 et jour jusqu’à 17 h 42 : Il s’agira de booster un peu les travaux des commissions vespérales…
 
Moâ, je ne comprends pas bien.
C’est vrai que je peste des changements d’heure deux fois par an.
Tous les ans et j’ai des raisons !
Que ça m’aura gâté ma « belle jeunesse » tout au long de ma vie depuis 1976.
À chaque fois, il me faut plus d’une semaine pour me remettre les yeux en face des trous.
Mais j’y arrive en râlant…
C’est très bien qu’on arrête de faire caguer l’univers avec ça : Il y a des pays où on ne bascule pas les horloges inopinément, et ils ne s’en portent pas plus mal.
Y’a qu’à faire comme les antiques – qui ne manquaient pas de sagesse – et en rester à l’heure solaire.
Ceux qui veulent se lever avec les poules, comme moi, ils se lèvent avec la lumière et se couchent avec la nuit tombée : C’est nettement moins stressant !
Les autres, ils font des « absences pour cause de panne d’oreiller » et n’ont qu’à se mordre les doigts de « dénuiter » tous les soirs (ou faire des « siestes-coquines » réparatrices).
 
Je ne sais pas, mais s’il leur ait plus agréable de vivre la nuit noctambule, ils n’ont qu’à imposer une heure légale de 6 heures du matin à midi et on n’en parlera plus !
D’autant mieux s’ils sont les plus nombreux : Je m’inclinerai à la loi de la majorité, en bon démocrate que je reste.
Qu’attend-on au juste ?
Au moins, on aura des croissants chauds-et-croustillants le soleil au zénith (bien pour les boulangers) et sauter le repas de midi : Très bon pour le régime de nos dames !
Et puis le soir solaire et durant leur nuit-nocturne d’activités ludiques, on devra faire tourner les centrales nucléaires (ou à charbon en « Teutonnie ») plus longtemps que ça donnera plus d’endettement, plus de pollution et tout le monde sera content.
 
Bon d’accord, ça n’empêchera pas la planète-finance de tourner 24 heures sur 24 (le soleil ne se couche jamais sur celle-là, pas plus que celle des « militareux »), mais au moins ça fera quelques voix de « d’écololo-bobo » en plus pour celui qui aura le courage de l’imposer à la planète entière comme d’un « modèle universel » à « prosélyter » tout autour du globe !
Je propose d’ailleurs que « Jupiter » s’en occupe en urgence : Ça fera des vacances à tout le monde, puisqu’il va même faire de la politique « intérieure-Gauloisienne » jusqu’en « Ritalie ».
Où le soleil se lève aussi tard que vous (heure légale, mais plus tôt heure solaire), même qu’ils sont calés sur l’heure de Berlin…
« L’axe », vous vous souvenez, ce n’est pas que des fariboles historiques…
C’est ça l’Europe des Nations oui ou non ?
Alors au boulot et qu’on se sorte définitivement de ce basculement biannuel !
 
Mais ce que j’en dis depuis toujours, c’est qu’à partir du moment où on laisse les gens décider pour tous les autres, comme d’habitude, ils ne décident que des âneries (ce qui nous change des « énâreries » de vos « sachants », même si ça reste toujours aussi débile).
C’est quand même malheureux de perdre le sens commun du bon sens et de se retrouver à l’heure de Moscou toute l’année, mais c’est comme ça.
Quand les « sachants » ne sachent pas, les manants sont appelés à la rescousse et ils ne sont pas meilleurs : Ça ne peut que conforter les premiers, c’est tout ce que j’en dis.
On n’a jamais collectivement que ce qu’on mérite, après tout, pas mieux, pas pire.

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