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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 18 mars 2019

L’autre fois, c’était la « journée de la femme »…

J’ai failli vous en faire une « Histoire d’en rire » !
 
Et puis, finalement, ce n’est franchement « pas drôle ».
D’abord « Julie » venait de mourir en Balagne (« Corsica-Bella-Tchi-Tchi ») sous les coups du père de ses gamins (devenus orphelins de mère… avec un paternel en taule, je ne sais pas, je ne sais pas comment ils vont vivre…).
Incroyable, stupéfiant…
Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.
C’est 120 morts de trop : Absolument écœurant !
 
Il est tout à fait invraisemblable qu’il faille « une journée des femmes », UNE SEULE sur 365 que compte une année !
Renversant…
Chez moi, c’est tous les jours et toutes les nuits qu’elles sont au centre de mes attentions les plus douces dont je suis capable.
Pas une seule seconde sans que je ne pense pas à elles toutes avec tendresse…
Mais chez tous les autres « kouillus », une seule journée (et sans la nuit) et ils sont contents.
Bon, en fait ils se rattrapent aussi à l’occasion de la fête des mères, celles des grand-mères et puis le jour des « catherinettes », le 25 novembre…
Bref, le contexte n’appelle pas à en rire, même si… tout de même.
 
C’est aussi après « #metoo » comme d’une prise de conscience collective et salvatrice pour la moitié de l’humanité (celle qui nous a accouché), après les révélations autour de la « Ligue du LOL » le mois dernier, qui agitent toujours les médias et ont permis de faire un premier nettoyage dans les rédactions, l’enquête #EntenduALaRédac, implique ainsi plus de 200 titres…
De chez les « faiseurs d’opinion » quand ce n’est pas directement l’outil de formatage, franchement, il faut le faire…
Un ramassis de goujats à haute densité absolument épouvantables !
 
Pendant 10 jours seulement, 1.837 journalistes et étudiantes en journalisme, démontrent que les violences sexistes et sexuelles ne sont pas des cas minoritaires (contrairement à ce que le « Figue-à-rots » avait pu affirmer en février dernier).
Heureusement initiée par les collectifs de journalistes féministes « Prenons la une, #NousToutes et Paye Ton Journal », c’est une enquête édifiante qui en ressort spontanément.
200 rédactions « d’intox » sont impliquées dans 3.000 cas de violences sexistes et sexuelles recensées, tous médias confondus (presse écrite, régionale, nationale, quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, radio, télévision et pure players).
Bravo les meks !
 
Il en ressort que parmi les cibles des harceleurs, les minorités en font d’abord les frais gratuitement : Les femmes « racisées » (ex-minorités visibles, puisque le mot « race » est supprimé) sont plus souvent victimes de propos à connotation sexuelle que la moyenne.
64 % des femmes « racisées » déclarent dans l’enquête avoir été victimes de propos à connotation sexuelle alors que c’est le cas pour seulement 49 % des autres « répondant.e.s ».
Fabuleux de crétinerie !
Et chez les hommes victimes de harcèlement sexuel, 1 sur 3 est homosexuel, prouvant un climat d’homophobie qui règne encore sur tout le pays…
 
En plus de mesurer l’ampleur des violences sexistes et sexuelles, « #EntenduALaRédac » s’est également intéressée à la façon dont les rédactions réagissent en interne face aux faits. Et le constat est vraiment très alarmant, tant les systèmes de protection des salariés en interne sont désuets et les paroles des victimes, passées sous silence la plupart du temps.
Effarant : Dans 83 % des cas de violences sexuelles, la direction et les ressources humaines n’ont pas été informées.
Et lorsqu’elles le sont, dans 66 % des cas, elles n’ont pris aucune mesure et enfreignent donc le code du travail.
Et sur les bancs des ékoles, même constat : 62 % des étudiantes indiquent avoir été témoins ou victimes de propos sexistes au sein même de leur institution, et 28 %, témoins ou victimes de propos à connotation sexuelle.
Résultat, seulement 10 % échappe à ce qui va au-delà de la grivoiserie…
Dingue !
 
« Combattre le sexisme ordinaire, c'est promouvoir l’égalité hommes femmes ».
Pas seulement : C’est promouvoir l’humanité toute entière, de mon point de vue.
« Le sexisme est quotidien et continu pour les femmes », expliquait en janvier la présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Selon son premier rapport sur l’état du sexisme en « Gauloisie-patrie-des-droits-de-l’Homme », 89 % des victimes d’actes sexistes sont des femmes.
Que 11 % pour les hommes ?
C’est curieux…
 
Et de faire le tri des réflexions sexistes qui les énervent le plus.
Parce que repérer le sexisme, « c’est une première étape pour le combattre et arriver, un jour peut-être, à une véritable égalité entre les hommes et les femmes. »
Peut-être, peut-être pas : Pour ma part – et la science nous l’affirme – puisqu’elles ont un matériel génétique mieux fourni que celui des « machos » avec la ridicule paire « xy » rachitique par rapport au « normal » « XX », elles restent indéniablement « supérieures ».
Et probablement inconsciemment, les « kouillus » compensent à leur offrir un environnement sociétal dégradé.
Je ne vois pas d’autre explication logique.
 
Ceci dit, comme l’humour reste le seul outil dont l’Intelligence dispose pour être capable de rendre un puissant hommage à l’insupportable condition humaine, j’ai pu relever quelques citations qui démontrent l’abysse de la niaiserie.
Il vaut mieux en rire avant d’en mourir étouffé de honte.
 
– Les femmes et les enfants (citations) :
 
« Changer les couches, ça sera ton rôle car vous les femmes vous avez l’instinct maternel. »
Hein, c’est puissant comme raisonnement, non ?
 
« À la naissance de notre fille, notre premier enfant, cette dernière pleurait. Elle avait mangé, sa couche était sèche, propre, etc. Et là mon mari me regarde et me demande ce qu’on devait faire. Je lui réponds que je ne sais pas. Et là il me sort : ‘‘Oui mais c’est toi la mère !’’. Je lui ai rétorqué que c’était aussi mon premier enfant et que je n’avais pas la science infuse. »
Torché…
 
« Je trouve que les femmes qui ont des enfants et qui travaillent ont beaucoup de courage. Moi, j’ai de la chance, ma femme n’a pas à travailler et peut s’occuper des enfants. »
Lucide ?
 
« Pourquoi tu bosses avec quatre enfants ? Reste chez toi, ta retraite est payée. »
Pas sûr que ce soit aussi simple…
 
« Quand mon mari appelle son travail pour dire qu’il prend un congé enfant-malade, il lui est souvent répondu ‘‘Ta femme ne peut pas garder ton fils ?’’ »
Moi, je télé-travaillais où, en situation extrême, j’emmenais « ma nichée » avec moult précautions au bureau…
 
– Les femmes à la maison :
 
« Tu devrais apprendre à cuisiner pour satisfaire ton futur mari. Tu sais ma fille, les hommes tu les gardes de deux façons : en leur remplissant l’estomac et en vidant leurs bourses ».
Ce qui est forcément d’une « grande-sagesse » intergénérationnelle, suppose-je…
 
« Les femmes sont plus minutieuses c’est pour ça qu’elles sont bonnes pour le ménage. »
En fait, ce n’est pas vrai : Les hommes ne voient pas les mêmes saletés avec autant d’acuité !
Une de leurs nombreuses faiblesses natives…
 
« J’ai faim, qu’est-ce qu’on mange ? »
Va mettre la tête dans le congélateur et fais-toi un steak ou ouvre une boîte de ravioli, tiens donc !
 
« Je t’ai fait la vaisselle. »
C’est le « t’ai » qui est affreux : Moi, j’ai une machine qui « me » fait la vaisselle.
 
« En tant que femme qui ne travaille pas tu devrais être une fée du logis. »
Grossier, déjà qu’elle lui pompe le dard sans rechigner…
 
– Les femmes et la voiture (tout un roman) :
 
« Je suis arrêtée par la gendarmerie au volant de la voiture de mon mari.
Voiture que je conduis rarement. Mon mari est à côté de moi, la plaque d’immatriculation est cabossée et un chiffre peu lisible.
Remarque des gendarmes à mon mari : ‘‘Il faudra refaire la plaque, on ne vous met pas d’amende, c’est madame qui a dû frotter et elle n’a pas osé vous le dire’’. »
Logique frelatée, les condés !
 
« Nous allons en famille nous renseigner pour l’achat d’une voiture.
Le vendeur ne me regarde pratiquement pas, ne semble ne pas entendre quand je lui pose une question technique. Mais à la fin de la conversation, il se tourne vers moi et me demande tout sourire : ‘‘Et pour la couleur, c’est la dame qui choisit ?’’
Et bien la dame, elle a eu sa voiture chez un autre vendeur, avec le moteur qu’elle voulait, les options qu’elle voulait, et en plus c’est son mari qui a influencé le choix de la couleur ! »
Chez moâ, personne ne choisit rien : Je prends la première qui est disponible quand je casse la précédente.
 
Notez qu’il manque – dans ce relevé tronqué – la fameuse réplique à une « fausse manœuvre » : « Si tu baises comme tu conduis, ne t’étonnes pas d’être cocue ! »
Ça fait rire même les dames…
 
– Les femmes au travail ?
 
« Pourquoi tu bosses avec quatre enfants ? »
Eh dukon, il faut les nourrir !
 
« Je vais gérer la négociation, toi tu es une femme, tu es trop émotive. »
Franchement kon de chez kon, le dukonno !
 
« Je suis cheffe d’entreprise. Lorsque je décroche le téléphone, il y a toujours une gentille voix pour demander le responsable… car évidemment je ne peux être que la secrétaire.
Et lorsque je réponds ‘‘c’est moi’’, il y a souvent un moment de gêne et ‘‘Ah je pensais que c’était un homme’’. »
Moa, je serai une femme, je raccrocherai : De toute façon, faire de la prospection sans un minimum de renseignement, la boîte qui a embauché ce « niais » ne peut pas proposer un bien ou un service à la hauteur de « ma boutique » !
Notez qu’il m’est arrivé de récupérer l’ancien numéro d’un abonné : Une fois, deux fois, ça va, mais passé la troisième fois, bonjour les dégâts.
« – Pour votre prochaine commande, vous en prendrez dix, comme d’habitude ?
– Dix ? Mais ça va être insuffisant… Mettez-en 20, non 50 s’il vous plait !
– Très bien Monsieur ! »
 
« Je suis menuisière. Une fois sur un chantier, un plombier est venu me voir et m’a dit : ‘‘Qu’est-ce que tu fous ici, tu devrais être chez toi à t’occuper de tes gosses et à faire le ménage’’. »
Mais non, l’heureuse-dame a un esclave-mâle qui fait tout ça à sa place…
 
Summum de la goujaterie, rapporté ce propos :
« Après avoir appris la grossesse de trois employées, ‘‘humour’’ d’un responsable : ‘‘Vous allez toutes écarter les jambes, je vais vous poser moi-même le stérilet’’.»
 
« Bon, on va mettre ça sur le compte des hormones. »
Un classique !
Moâ, je parle de la « Lune ».
Et ça « fonctionne » même pour les populations-mâles « colorées » : Dans une « boutique », je pouvais prédire sans me tromper les « mouvements sociaux » et/ou « la casse » rien qu’en regardant un calendrier annonçant les phases lunaires…
 
– Les femmes et leur apparence : Autre domaine de mufleries hilarantes !
 
« – Tu as un rencard ?
– Non pourquoi ?
– Tu as mis du rouge à lèvres, c’est érotique. »
Et les bas-résille, alors ?
 
« – Tu ne voudrais pas t’habiller de manière un peu plus féminine ? »
Il veut voir son kul ou quoi ?
 
« Regarde celle-là avec son slim, elle n’a qu’une envie : c’est de se faire prendre. »
Sauf que c’est parfois un « repoussoir »…
 
– Les réflexions faites aux enfants :
 
« On fait des réflexions à ma fille de 5 ans parce qu’elle aime Spider-Man, parce qu’elle se déguise en pompier ou qu’elle grimpe aux arbres. Des adultes lui disent ‘‘Ah non mais ce n’est pas pour les filles ça !’’ »
Et jouer à la poupée pour un garçon ?
 
Justement : « Tu es un grand garçon, maintenant, tu ne dois pas pleurer. »
Une fille en revanche, elle peut ?
Pour ma part, je chiale toujours quand j’évoque trop longtemps « mon papa à moi-même »…
 
Et les hommes ?
 
« Non mais vous avez vraiment une bite à la place du cerveau, vous ! »
Ça, c’est bien vrai, ça…
 
« Tu es un homme, tu ne sais pas faire deux choses en même temps. »
Ça, c’est bien vrai, ça…
 
« Tu t’occupes bien de ta fille pour un homme. Et tu es vachement doux pour un homme. »
Ça, c’est normal…
 
Et il y en a d’autres, bien sûr…
Vous voyez, Jean-Marc (des « Histoires d’en rire ») aurait été complètement dépassé !
 
En bref, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir seulement « un peu éduqué » et respectueux dans ce foutu pays qui est le mien (que j’aime tant mais qui me le rend si mal…).
Alors, une seule journée, il a de quoi en être révolté, finalement !

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