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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 7 janvier 2019

Vœux « Jupitériens »

Je ne sais pas pourquoi je regarde encore ce genre de chose…
 
Probablement parce que je dressais la table du réveillon chez quelques amis qui me faisaient l’honneur de m’avoir invité à festoyer avec eux et que la télé était « en marche » dans mon champ de vision.
Désolant, mais je n’allais pas rouspéter, tellement ils étaient contents d’avoir lu « mon bouquin » (eux, alors que tant d’autres en sont encore privés…).
 
Debout, avec un ton plutôt offensif, loin de la séance de mea-culpa de la dernière fois, il est d’abord revenu sur l’année écoulée pour rappeler notamment la réforme sur le travail et celle sur les « chemins de fer » : Des chantiers qui ne « peuvent pas donner de résultats immédiats », malgré « l’impatience » des « Gauloisiens ». Mais c’était pour mieux en dire la nécessité d’en engager de nouvelles… Notamment les « règles d’indemnisation du chômage » (je me demande si finalement il ne s’agit pas d’une escroquerie : Tu t’assures contre un risque et, de façon unilatérale, l’assureur change sa prestation en cas de survenance du risque…), de parvenir à rendre le « service public plus efficace » (c’est une évidence, mais à mon sens, personne n’entend la même chose derrière ce terme), alors eu pour lui il en dit que « nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux (…) nous assurer que nos services publics restent présents partout où nous en avons besoin. Que les médecins s’installent où il en manque, dans certaines campagnes ou dans des villes ou des quartiers où il n’y en a plus » (ils rigolent là ? Les « no-go-zones » et les milieux ruraux où même les rebouteux ont fermé boutique … ?) et d’offrir des « retraites plus justes » (bé oui, quand tu ne cotises pas assez, c’est clair qu’il est « injuste » de recevoir trop).
 
Si encore on laissait les gens décider pour et par eux-mêmes avec les mêmes avantages fiscaux (déductibilité des cotisations de l’article 83 du CGI et non-imposition chez les bénéficiaire) au lieu de laisser errer les « travailleurs » dans l’article 82 (revenu-différé imposable directement comme un salaire une première fois à la constitution, au moment de la cotisation, et imposition une deuxième fois au moment du versement de la prestation…) au lieu de décider d’emblée pour eux…
Passons.
 
J’ai noté que sans citer jamais les « gilets jaunes », il a également évoqué dans son allocution « de grands déchirements et une colère qui venait de loin : colère contre les injustices, contre le cours d’une mondialisation parfois incompréhensible, colère contre un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance, colère aussi contre des changements profonds qui interrogent notre société sur son identité et son sens. »
Et de faire preuve d’une cécité sidérante : « Cette colère a dit une chose à mes yeux, quels que soient ses excès et ses débordements : nous ne sommes pas résignés. Notre pays veut bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d’être ensemble. Telle est à mes yeux la leçon de 2018 ».
Mais non, pas du tout !
Elle veut dire que plus personne ne fait confiance aux « autorités » pour affronter 2019 (et les années à suivre) qui vont être un tournant difficile à négocier…
Alors même qu’il en dit que : « Nous vivons dans l’une des plus grandes économies du monde, nos infrastructures sont parmi les meilleures au monde, on ne paye pas ou presque la scolarité de nos enfants, on se soigne à un coût parmi les plus faibles des pays développés pour avoir accès à des médecins d’excellence », ce qui n’est pas faux.
« Nous dépensons pour le fonctionnement et en investissement pour notre sphère publique plus que la moitié de ce que nous produisons chaque année ».
Encore un qui n’a pas appris à compter…
Re-Passons.
 
D’ailleurs, au lieu de nous parler du monde et de ses secousses prévisibles, sa seule annonce concrète, c’est de prévenir qu’il écrirait à tout le monde afin de préciser les modalités du débat national qui doit s’ouvrir d’ici quelques semaines : « Le débat national qui s’ouvre doit nous permettre de parler vrai et je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes ».
Ses attentes, pas les miennes !
Ne t’en fais pas que je vais te répondre, parce que je te parie que tu vas encore être « hors-sujet », coco !
 
« Nous ne vivons libres dans notre pays que parce que des générations qui ont précédé se sont battues pour ne subir ni le despotisme, ni aucune tyrannie. Et cette liberté, elle requiert un ordre républicain, elle exige le respect de chacun et de toutes les opinions », aura-t-il dit.
Je veux et on doit bien ça à nos ancêtres que d’avoir su reconnaître en l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme de 1789 que la « résistance à l’oppression » est un droit inaliénable au même titre que le liberté, la propriété et la sûreté…
Et qu’il s’agit de les faire vivre.
« Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple : mais lequel, d'où, comment ? Et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France ».
D’où ce que les juifs sont assimilables à des journalistes, au juste ?
Serait-ce un propos antisémite parce que les uns et les autres seraient tous « de la même bande » ?
Je rigole, je rigole…
 
Visant sans les nommer les partis extrêmes et certaines actions et prises de parole en marge du mouvement des « Gilets jaunes », « Jupiter » a rappelé au passage les règles de la démocratie et de l’État de droit : « Le peuple est souverain, il s’exprime lors des élections, il y choisit des représentants qui font la loi. Précisément parce que nous sommes un État de droit, l’ordre républicain sera assuré sans complaisance car j’attends de chacun ce respect indispensable à la vie en société. »
Chacun et même « tous », rajouterai-je…
Y compris le premier d’entre tous.
 
Enfin il aura annoncé qu’il proposerait « dans les prochaines semaines » son « projet européen renouvelé » censé en finir avec le « sentiment d’impuissance » pour « mieux protéger les peuples ».
Le sien de projet, pas le mien, parce que je ne suis pas bien sûr qu’on puisse parler d’impuissance « européenne ».
C’est qu’à cinq mois des élections européennes – son premier vrai test électoral depuis son accession à l’Élysée –, il s’est une nouvelle fois livré à un plaidoyer en faveur d’une refonte de l’Europe à l’heure où « montent les partis extrémistes » et les « égoïsmes nationaux ».
On dit « populiste », désormais…
« Ce que nous voulons profondément, c’est retrouver la maîtrise de notre quotidien et de notre destin, ne plus subir, c’est cela qui doit guider nos choix pour le pays et les grandes décisions pour l’année à venir… ».
On en reparlera, parce qu’il est également clair que les « nuages de Tchernobyl » ont pris la mauvaise habitude de franchir le Rhin sans vergogne et depuis… toujours !
Mais lui, il se noie dans les détails : « Retrouver la maîtrise de notre vie, c’est choisir notre alimentation, c’est assurer la justice fiscale, c’est nous protéger contre nos ennemis, c’est investir pour innover, c’est apporter une réponse commune aux migrations ».
« Je crois très profondément dans cette Europe qui peut mieux protéger les peuples et nous redonner espoir (…) Au mois de mai prochain, nous aurons à nous exprimer sur ce choix européen ô combien important, nous voulons en finir avec le sentiment d’impuissance à tous les niveaux, c’est une tâche d’une ampleur inédite mais elle est à notre portée ».
Écoutez, s’il ne se voit pas déjà finir président d’une « Union des États Européens » aussi forte que les USA ou la Fédération des Russies tsaristes, je ne vois pas bien quel plan il tire sur la comète, là.
 
Bref, il bosse son plan de carrière : « Je suis au travail (…) Je crois en nous », a-t-il conclu sans pupitre (mais probablement avec un prompteur sous les yeux), en agitant beaucoup ses mains (et ses doubles alliances aux doigts qui m’énervent : Une, c’est déjà beaucoup !)
Ceux qui l’imaginaient amoché par la crise du dernier mois où ils se voyaient tous plus ou moins au bout d’une pique en sont donc pour leurs frais : Il n’était pas « droit dans ses bottes », mais bien posé sur ses deux jambes, tel un garde républicain, donc inflexible, ferme et déterminé, tout en tenant un discours quasi « Mythe-errandien ». Celui du grand rassembleur.
Sa gestuelle en disait long. Ses mains, souvent serrées devant lui, rappelaient étonnamment le fondateur du « Parti Soce », l’homme d’Épinay (vous n’étiez pas nés, je sais, mais vous pouvez vous souvenir comme je le fais).
Autre signe d’un changement profond de communication, mais pas de politique : La disparition dans la rhétorique présidentielle du « Moi je » au profit du mot « France », martelé avec une conviction toute fringante.
Son credo ? Ah, cette « Gauloisie-triomphante » si forte, si belle, si généreuse, que tant de nations nous envient, trop souvent critiquée par les esprits ronchons !
Il faut l’aimer davantage, la respecter, la valoriser toujours plus.
Petit clin d’œil appuyé à JFK et son : « Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais ce que tu peux faire pour ton pays. »…
 
Le « gamin », le débutant en politique, le « non-élu », jamais militant, a bénéficié d’une formation accélérée pour commencer à comprendre son pays, celui qu’il faut manier avec délicatesse et doigté. Mais aussi dans une forme d’autorité naturelle. Sans sur-jouer. C’est au fond ce qu’il a fait ce soir-là.
Son exhortation à défendre l’ordre républicain et l’État de droit était aussi une manière de délivrer son message subliminal : « À ceux qui me croient à terre, blessé par les humiliations subies, les haines qui se sont abattues sur ma personne, je réponds que je suis touché, mais pas coulé ».
En deux mots, le seul message clair de « Jupiter » est de dire qu’il y a toujours un pilote dans l’avion. Il n’y aura pas de fuite de Varennes, ni de voyage secret à Baden-Baden (vous n’étiez pas nés, je le sais aussi…).
Il aura donc brutalement mûri. Fini le « Jupiter » et ses coquetteries de premier de la classe. La récré est terminée. Il sera enfin devenu vraiment Président.
 
À mon sens, c’est le vrai message de ses 16 minutes-là.
Le message n’était pas pour « le peuple », ces « gueux-sans-dents » qui « puent la clope et le gasoil » : Il ne leur doit rien et n’attend rien d’eux.
Et ils leur ont bien rendu.
Il était pour d’autres téléspectateurs anonymes, ses vrais commanditaires : Après les « hors d’œuvres » des 18 premiers mois, le trou normand qui aura tourné à la tête du dernier trimestre, on attaque le plat de consistance avec résolution : Vous allez voir ce que vous allez voir !
On y va, et ça va saigner, promis, craché, juré.
Y’en a qui se disait qu’il était temps.
D’autres qui auront avalé leur repas du soir de la Saint-Sylvestre sans se rendre compte.
Et puis les autres qui auront immédiatement « twisté » leurs konneries habituelles, encore plus autistes que les trisomiques qui les entourent.
 
Moi, je veux bien (d’ailleurs la langouste était excellente), mais avec ce qui se prépare en mer de Chine, à Washington, autour de Jérusalem et encore en Crimée, voire plus certainement sur les « marchés » et à Londres, l’année 2019 sera « rodéo », bien plus que 2018, vous précise-je.
Car personne ne vous aura inquiété (loin de là), mais les rumeurs courent d’une série d’attentats « sous fausse bannière » qui se prépare en Europe se font de plus en plus insistantes.
Quel pays (quelle politique, quel dirigeant) sera visé, cette fois-ci ?
Telle est la question à laquelle il n’a pas été répondu.

2 commentaires:

  1. Pas de TV allumée chez mes amis! Même les enfants n'ont pas joué sur une de leur console! Qu'est-ce qu'il à se préoccuper de notre alimentation? Bonne année à toi!
    Vlad.

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    1. Bonne année à toi aussi, Vlad !

      Il s'occupe de ton bonheur, à ta place et avec ton pognon, que crois-tu !
      C'est la mission que les "Maîtres du monde" ce sont donnés depuis toujours...
      Et tu seras priés de leur dire "MERCI !"

      Les consoles étaient encore empaquetées ?
      Au pied du sapin, naturellement...

      Ceci dis, tu blogues où désormais ?
      Terrible internet : Chez Over-blog, dès que tu ne payes plus, ils t'éliminent et récupère l'adresse pour un site de pub.
      Remarque, moi je n'ai jamais payé (anonymat obligeait) et ils te m'ont foutu plein de pubs indésirables...
      Un aspect dégueulasse.
      Et puis, entre octobre et décembre, je n'ai même plus accès à mon compte d'administrateur pour reporter mon "dernier post" d'adieu : Grosse surprise !
      Des enfoirés !

      Bonne année à toi et aux tiens !
      Pace è salute !

      I-Cube

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