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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 17 janvier 2019

Un marathon de plus de six heures !

Et le ton est donné…
 
« Jupiter », en parfait « premier de la classe » qu’il se veut, de ceux qui sont aussi « fort en thèmes », il te vous nous aura fait la démonstration qu’il est capable de repasser, et haut la main, le « grand oral » des épreuves d’admission de l’EN !
Et nous aura révélé son « plan de bataille » du « Grand-Débat » : 1 – J’écoute, je prends des notes ; 2 – J’apporte des réponses – dans l’ordre chronologique des questions (peu importe les thèmes abordés, je suis « fort en thèmes ») et je retombe sur mes pieds (après avoir tombé la veste…) !
Lui qui n’a jamais pris part à un débat parlementaire, ça doit lui manquer…
Alors il compense comme il peut.
 
Il s’est même permis une improvisation (probablement finement préparée) sur le « Brexit » au moment où on venait d’apprendre la déconvenue de « Théière-Mais » à la Chambre des communes.
Juste une aparté de ma part, parce qu’on y reviendra très probablement ultérieurement tellement c’est « traumatique » vu de Londres (même si London, ce n’est pas l’UK) :
« Première option : ils vont faire le no-deal, donc ils disent : il n'y a pas d'accord. Ça fait peur à tout le monde. Les premiers perdants de ça, ce sont les Britanniques. Donc dans ce contexte-là ils vont devoir, sans qu'il y ait de période de transition, de toute façon renégocier une relation future ».
Sûr.
Et d’imaginer une période transitoire… ce qui est moins sûr.
« Deuxième option, ils disent : on va essayer – à mon avis c’est ce qu’ils vont faire, je les connais un peu – d’améliorer ce qu’on peut obtenir des Européens et on va revenir faire le vote ».
Il n’y croit pas parce qu’on était déjà au bout de ce qu’on pouvait faire dans l’accord. « Et on va pas, pour essayer de régler un problème de politique intérieure britannique, ne pas défendre les intérêts des Européens ».
Logique : Ce sont eux qui ont fait des pieds et des mains pour être accepté dans l’UE, pas l’inverse, faut-il se rappeler.
« Il y a une troisième option qui est de nous dire – et à mon avis ils vont commencer par la deuxième et ça finira par la troisième, on prend les paris, je prends mes risques – ils vont dire : au fond, on va prendre plus de temps, donc ils vont demander à avoir un plus grand délai pour renégocier quelque chose ».
Quitte à sauter les élections européennes et renégocier avec un nouveau Parlement (voire une nouvelle commission), bien plus tard.
Fume mon gars : Ils vont droit au « no deal ». Techniquement, il n’y a pas d’autres solutions. Même un nouveau référendum, même des élections anticipées toutes consultations populaires aux résultats parfaitement aléatoires, dépasserait la « deadline » que s’était choisie « Théière-mais » (et ce n’est pas pour rien…)
Après, effectivement, c’est le « no limit », l’Écosse qui fait sécession, un mur de partition en dur entre les deux Irlande, des conflits qui renaissent de leurs cendres dans un contexte de contraction économique…
« Jupiter » ne sait pas tout, finalement.
 
Mais standing-ovation tout de même pour la performance…
« Moâ », j’ai dû en faire deux ou trois dans toute ma vie, mais les plus nombreux c’était un amphi de fiscalité de seulement environ 200 personnes. Et encore, je faisais un remplacement sur le pouce (et au doigt mouillé), en totale improvisation…
J’ai bien aimé.
Alors 600 d’un coup, il pouvait remercier (même si ce n’était pas chaleureusement) pour ce « moment de grâce » !
Ceci dit, il a quand même « planté » sur un truc que je ne savais même pas que ça existait et lui non plus d’ailleurs.
 
Pour le reste, c’était du grand « bla-bla-bla-cha-bada-bada : Pas une seule fois il n’a tenté de répondre aux 32 questions de son questionnaire (ou alors j’étais allé pisser à ce moment-là…).
Quand même pas croyable la détresse existentielle qui doit l’animer, quand il fait la démonstration qu’il sait tout, a réponse à tout, en profite pour vanter son bilan des premières années du quinquennat, le remettre en perspective en donnant « la piqûre » à des élus de terrain (pour la plupart bénévoles) isolés face à leurs problèmes locaux et en appeler au peuple pour savoir si on doit ou non tondre la pelouse de votre jardin !
Et vous aurez noté comme moi que si il emploie volontiers les mots « tout est ouvert », « il  n’y a pas de tabou », « ce n’est pas un totem », pas une seule fois il a présenté ses mesures (hélas et encore) futures pour réduire le train de vie de la puissance publique pour, in fine, réduire la masse des prélèvements obligatoires, celles qui plombent l’activité des « forces vives » du pays.
Pas une seule fois…
(Ou alors j’étais allé pisser…)
 
Pourtant, il n’est pas avare des mots « économies » et « pauvreté ». Il parvient même (ou alors je l’ai rêvé) à faire le lien entre les deux notions et de parler de pauvreté, ce qui n’est jamais dans son questionnaire envoyé par voie de presse aux « Gauloisiens-magnifiques » (sans dents et qui puent la clope et le gasoil…).
Par la poste, c’est 10 M€ et par les tempos qui courent, est-ce bien raisonnable de faire de la com’ à ce prix-là ?
Il ne doit pas savoir ce que c’est, la « pôvreté ».
Il n’a jamais été calmer un gamin qui a des crampes d’estomac dues à la faim qui lui tord les entrailles…
C’est terrible le jeu des sucs gastriques, même si ça ne dure que 48 heures et vous empêche de dormir : Je sais, j’ai déjà fait !
Il ignore totalement ce que c’est que de commencer à faire « la fin de mois » le 5 du mois…
Un maire à même seulement évoquer le « 20 du mois »… Les ignorants !
Moi, j’ai (hélas) déjà fait et encore, à plusieurs reprises, qu’on se demande si la solution ce n’est pas de mettre fin au calvaire en se jetant de la fenêtre d’un étage élevé ou de se précipiter sous un camion, un bus, un métro ou un train qui passe (un cycliste ou un avion, finalement je ne l’ai jamais envisagé, je ne sais pas pourquoi, notez bien…)
 
Enfin passons : Il ne connaît de la vie que ce qu’il y a dans les bouquins !
Or, les bouquins racontent tous « un récit ».
Et seulement un « récit », qu’il soit vrai ou faux, constellé de « faux-nez » dans une bouillie de « vérités-éclairantes », qu’on y adhère ou non, ce n’est jamais qu’une histoire.
Ce n’est pas « la vie », en tout cas pas celle des « pôvres gueux » qu’on rançonne « légalement » jusqu’à ce que mort s’en suive.
Et encore…
Après le décès s’ouvre la succession. Vous avez déjà vu pleurer votre mère parce qu’elle allait se faire expulser de « son foyer » déserté par votre père à peine déjà raide et froid ?
Non, alors ?
Vous avez déjà joué au « tourniquet » avec des huissiers pour éviter de les croiser.
Non, alors ?
Bref, de grosses lacunes tout de même, mais on a sa méthode en prime.
 
La méthode ? Tout est déjà arrêté, ficelé, empaqueté, mis en cohérence, même si on peut discuter de tout, voire de rien : Ça ne changera de toute façon pas le calendrier.
Et pour les « sans-dents », absolument rien ne sera changé !
Ils continueront à se faire arnaquer comme au coin du bois grâce à une admirable administration qui défend, becs, ongles, griffes et crocs, son bifteck et sa raison d’être et d’exister : C’est de « l’intérêt général » bien compris (par eux)…
On sait depuis 1789 qu’une Révolution (et toutes les autres) ne change jamais le sort des sans-culottes, traine-savates et autres dépenaillés sans cravate.
Quoi pour les « laissés-pour-compte », les personnes réduites à l’indigence par les aléas de la vie, la maladie, l’accident, le handicap, la castration sociale, le déclassement économique ?
Rien, nada, nothing, nunda di, niente, nenio, nichts, ensemble vide…
C’est quand même extraordinaire…
 
Je me souviens encore de mon « premier boss », un conseiller d’État, lui aussi prof à l’ENÂ, un « juriste-pointu », où nous œuvrions sous la présidence du doyen Vedel (le type qui aura formé au moins deux générations d’étudiant si ce n’est plus).
Il me disait : « Il y a deux indignations. Le chômage des jeunes et l’indigence de masse ».
Depuis on a eu « Le Chi » qui avait fait campagne (réussie) sur le thème de la « fracture sociale ». On a eu des alternances politiques, trois cohabitations et… « Jupiter » !
Aucune formation politique n’a su endiguer ni l’une ni l’autre de ces indignations.
Et le nouveau venu l’ignore superbement !
Ah si, je suis mauvaise langue : « Jupiter » ne l’imagine que comme à sanctionner ceux qui « déconnent »…
Je serai Maire, je l’aurai hué !
Et eux lui font une « standing ovation ».
Avouez qu’on marche sur la tête : Ce n’est pas sérieux…
Et tout ce quinquennat risque d’être comme ça, même si au bout du spectacle (car c’était une pièce de théâtre : Il a eu un bon prof’), l’objectif est que « Jupiter » soit reconduit dans ses fonctions !
Fabuleux.
 
Alors j’ai réfléchi (eh oui ça m’arrive aussi…) : Je vais répondre à son questionnaire.
Je vais même faire mieux : Je candidate pour devenir son « conseiller omnipotent » afin d’aider à redresser ce pays que j’aime tant (même s’il me le rend si mal…), tellement tous les autres, « sachants » et hommes de l’ombre sont finalement nuls pour le pays.
Je veux dire, je serai dans ses pattes : Lui préside. C’est « l’actionnaire » élu par l’Assemblée Générale. Il a un « CoDir » (Comité de Direction), son premier ministre qui travaille avec ses directeurs de services (les ministres).
Il lui manque un « CoPil » (Comité de Pilotage) chargé des mutations à entreprendre.
C’était un de mes métiers passés.
Et je sais qu’on ne peut pas « piloter un changement » sans les instances du personnel.
Une fois, une seule fois, j’ai voulu piloter un changement avec des « volontaires » auto-désignés issu des personnels : Je me suis pris dans la gueule une volée de bois vert pas possible de la part des élus du comité d’entreprise. Enfin, même pas, eux aussi était invités « à débattre », mais des délégués des sections syndicales EDF-GDF (les « permanents » de la CGT payés dans vos factures d’électricité) extérieures à l’entreprise qui s’étaient invités d’office…
Pénible.
J’ai franchement eu du mal à remonter le handicap.
 
Il me semble que « Jupiter » fait la même erreur de béotien que j’ai pu faire alors : Le dialogue direct avec le citoyen de base (le questionnaire), voire une poignée d’élus sans pouvoir sur les grandes décisions (les maires), ce n’est qu’une pièce de théâtre qui vous raconte « un récit » (toujours aussi faux que le reste, constellé de faux-nez et caviardé de faux-fuyants), mais « cohérent » (en vue de l’adhésion ultérieure).
Ce n’est pas comme ça qu’on redresse quoique ce soit : Les « actionnaires » (les prochaines échéances électorales qui fourniront un « vote sanction ») et le « personnel » se braquent (les « gilets-jaunes ») et il faut tout reprendre à zéro.
 
Mon constat ?
On vient de perdre 18 mois, même si on a remis un peu d’huile dans les rouages.
Mais rien d’essentiel n’a été fait.
Mon pronostic ?
On va perdre encore 18 mois à tourner en rond en « ajustements » divers.
Mais rien d’essentiel ne sera fait.
Quand donc nous présentera-t-on un « vrai » plan de redressement des financements et de l’organisation de la puissance publique ?
Il est où, s’il vous plaît, le plan de réduction des dépenses superfétatoires et dispendieuses, l’urgence depuis au moins deux quinquennats ?

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