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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 16 janvier 2019

Mobilité

Et la ruralité, alors ?
 
Si la capitale perd près de 12.000 habitants chaque année, un phénomène qui va durer au moins jusqu’en 2025 d’après « Lyne-Sait-tout », les deux autres capitales les plus touristiques d’Europe suivent des tendances totalement opposées.
Les Londoniens auront dépensé 33 milliards d’euros cette année pour acquérir un logement hors de prix dans leur très chère capitale !
Un pic jamais atteint depuis 2007.
Il faut dire qu’un Londonien sur trois dépense plus de la moitié de ses revenus en loyer, et que les prix à l’achat atteignent des sommets : Un logement vaut en moyenne 525.000 € à Londres, le double de la moyenne britannique. À ce prix-là, seuls les plus riches et les habitants de logements sociaux peuvent encore se loger dans leur taudis.
Conséquence : la CBI, le Medef britannique, s’inquiète des difficultés de recrutement dans la capitale.
Une malchance pour les « outsiders » malgré le très dense réseau (et plus ancien) de transport en commun en ces temps de « Brexit » qui voient la main-d’œuvre qualifiée s’exiler sur le continent.
La tendance devrait donc s’inverser (peut-être de façon dramatique) d’ici à deux ans, quand les « impatriés » sauront à quelle sauce ils vont être dévorés…
 
Quant à la capitale allemande, elle gagne elle de nouveau des habitants, après plus de 20 ans de stagnation démographique.
Au cours des cinq dernières années, la population a crû d’environ 40.000 personnes par an.
Avec 3,7 millions d’habitants, Berlin reste néanmoins très sous-peuplée par rapport à d’autres métropoles (4.200 hab/km² contre 21.000 pour Paris).
Elle compte toujours un million d’habitants de moins qu’avant la guerre (la dernière). Il faut dire qu’elle a du mal à se remettre de sa partition de durant un demi-siècle, mais s’y emploie fermement.
Mais avec plus de 30 millions de nuitées par an, elle est devenue la troisième destination touristique européenne après Londres et Paris.
Alors même qu’à Paris, « Sœur-Âne » serre la vis aux locations saisonnières et de courte durée de particuliers au motif que ça « pique » 60.000 logements à ses électeurs (rendus insolvables par les pouvoirs publics et les impôts locaux, sans même parler de l’endettement de la ville qui a triplé en un seul mandat…) et fait flamber le prix du foncier… qu’elle préempte à tour de bras, faut-il rajouter !
C’est la nouvelle mécanique de la nationalisation d’inspiration « soce » : Tu payes, cher, pour te faire racheter à vil-prix !
Sympa…
Je ne te dis pas les conséquences à l’avant-veille des JO de 2024…
Notez qu’elle aussi s’en contre-cogne le clitoris : Elle ne sera plus là pour l’inauguration du grand foutoir…
 
Mais ailleurs ? Dans la « Gauloisie-profonde » que visitent, parfois, quelques « sinistres-gouvernementaux », qu’est-ce qui se passe qu’ils passent leurs samedis autour des ronds-points ?
Bé forcément, les villes rurbaines et le milieu rural, ils gagnent en hébergement de résidents.
Et même que d’après l’Union routière de « Gauloisie-roulante » (URF), plus de 90 % des ménages qui vivent dans des communes de moins de 5.000 habitants (moyenne des trois dernières années) sont motorisés !
Voilà qui est fort éloigné des préoccupations des « écololos-bobos-parigots » qui imposent depuis les bureaux ministériels leur dictature « anti-diesel-&-clope ».
La question des mobilités en zone rurale aura effectivement et jusqu’ici été largement sous-traitée par les pouvoirs publics. Pourtant, la loi d’orientation des mobilités espère apporter des solutions alternatives au tout-voiture. Mais le problème semble être bien plus profond que ça.
 
« Qu’ils roulent à l’électricité » (alors qu’on ferme les centrales électriques). Avec les « Gilets jaunes », c’est le prix du carburant qui semble avoir en effet cristallisé la colère du peuple, comme si le gouvernement avait sous-estimé la dépendance d’une partie d’entre eux aux motorisations thermiques.
Pourtant, beaucoup de « Gauloisiens » s’étaient déjà émus de la décision de limiter à 80 km/h certaines nationales, assimilée à la vision d’un « président des villes » (qui persistent à rouler à 50 km/h contrairement à ce que je pensais, voire même à 30 km/h), comme le premier symptôme frappant d’une fracture territoriale béante.
Une fracture qui se retrouve de manière implacable dans les chiffres.
Si d’après l’URF, plus de 90 % des ménages vivant dans des communes de moins de 5.000 habitants sont donc motorisés, 50 % de ces mêmes ménages sont même équipés d’un deuxième véhicule, les gueux !
Alors que pour les 70 % des ménages de l’agglomération parisienne est équipé d’un seul véhicule, le pôvres biquets…
Voire, et d’après la ville de Paris-sur-la-plage soi-même, ce chiffre tomberait à 37 % des ménages parisiens intra-muros… incapables de garer leur « tas-de-boue-à-roulette » dans leur cave (ou jardinet) !
Voilà que tout s’explique, surtout quand le décisionnaire roule avec chauffeur et escorte dans une voiture payée par vos impôts (y compris locaux pour « Sœur-Âne » et beaucoup de ses adjoints) : C’est plus facile d’emmerder les « sans-dents », dans ces conditions-là !
 
Le constat est clair : Les zones rurales sont totalement dépendantes de la voiture, avec tous les inconvénients que cela comporte pour le budget, l’environnement, mais également pour les populations fragilisées !
Le patron irano-américain d’Uber racontait encore récemment que si 90 % des taxis new-yorkais ne faisaient de courses qu’à Manhattan, ses chauffeurs à lui en faisaient 50 % dans les autres quartiers, moins denses en infrastructure de transport public : Il n’y a décidément pas de hasard…
D’après Wimoov, un organisme qui promeut les mobilités auprès des populations fragilisées, les seniors sont dès lors moins mobiles en zone rurale qu’en agglomération. Ils sont ainsi 49 % à se déplacer quotidiennement, contre 65 % pour ceux installés dans les grandes villes.
Pas de hasard non plus.
 
Pour tous les observateurs, la question de la mobilité motorisée est quasiment consubstantielle à la vie en zone rurale. Pour « Marie H. », chercheuse de métier en on ne sait pas quoi sauf elle, associé au CNRS, « la voiture c’est satisfaisant, facile, rapide et encore peu chère pour de nombreux ménages. En zone rurale, il y a une culture automobile qui se traduit par un usage automatique de la voiture ».
D’après elle, il y a une fatalité pour ces ménages à être équipé d’une voiture même s’il faut relativiser son usage : « Il est difficile d’envisager la disparition de la voiture aujourd’hui, mais il est possible d’en limiter son usage en développant des solutions multimodales comme le vélo ou la marche à pied, pourvu que les collectivités locales sécurisent des voies spécifiques comme des pistes cyclables ou tout simplement des trottoirs, et accompagnent leur usage ».
Je voudrais la voir sur la montée vers Lumio (Balagne) sur la nationale aux larges bas-côtés : Un « truc » qui n’en finit pas que t’en as plein les mollets une fois arrivé au bout.
Et que tu sais que tu vas remettre ça un peu plus loin, car le village est bâti au-dessus de la route, le long de la montagne …
 
Reste la solution des transports en commun… Or, pour les communes, c’est un immense casse-tête économique. Elles ont eu beau s’associer à travers des communautés de communes pour mutualiser les moyens, ramasser les élèves qui se lèvent à pas d’heure, la mayonnaise n’a jamais pris…
D’après l’observatoire de la mobilité créé par l’Union des transports publics, l’espace desservi par les transports en commun a augmenté de 25 % entre 2014 et 2016 pour atteindre les 40.000 km². Mais, paradoxalement, la population desservie n’a quasiment pas augmenté. Résultat : Le coût des transports en commun a explosé mais sans effet sur la population.
 
Pour Jean-Marc (pas le mien, mais un député « LaRem-même-pas-en-rêve » des Bouches-du-Rhône, nommé Zulesi), les pouvoirs publics ont tardé à prendre la mesure du problème : « Aucun gouvernement n’a su jusqu’ici apporter une réponse satisfaisante, il y a pourtant urgence à répondre aux problématiques posées par les mobilités en zone rurale ». Optimiste comme on lui a appris à l’ékole des « députés-tout-nouveau-tout-beau », il fonde quand même de grands espoirs sur la loi d’orientation sur les mobilités (LOM) qui est actuellement en cours de discussion au parlement.
Il espère (sans y croire ?) que celle-ci permette notamment de « faciliter l’expérimentation de solutions de mobilités en zone rurale », explique-t-il dans la « presse-aux-ordres ».
Il a bien sûr participé aux assises des mobilités pour préparer la LOM comme on lui avait suggéré au lieu de se la couler douce au chaud et à « Paris-sur-la-plage » autour du « Palais-des-Bourbons », et rappelle que désormais les collectivités territoriales peuvent être assistées dans leurs initiatives en matière de mobilités.
Assistées, mais pas financées : Le car pour Lumio, il ne passe que deux fois par jour et te dépose en bas du village…
 
« Nous avons fondé French Mobility, un guichet unique pour faire remonter les verrous réglementaires à l’expérimentation. French Mobility déploie aussi des appels à manifestation d’intérêts en coordination avec l’ADEME afin d’accompagner les collectivités désireuses d’expérimenter une solution innovante de mobilité. »
C’est comme ça que la Société Nationale de Casse et de Fauche (SNCF) va enfin privatiser ses TER déficitaires et même ses « grandes-lignes » (seulement transversales), si un glorieux kouillon se risque à perdre de l’argent à sa place…
Belle initiative que cette « ouverture au marché » !
Car jusqu’ici, les Mobitechs, ces startups spécialisées dans les solutions de mobilité, ont surtout émergé en agglomération pour profiter d’une densité de population très forte, seul moyen de mutualiser les usages et amortir les investissements.
C’est vrai pour « l’autopartage » mais également pour le covoiturage qui a besoin de massifier les flux pour créer un usage et des points de contacts pertinents, à défaut de se désoler de voir ses places de stationnement « d’autolib’ » phagocytées pour rien le long des trottoirs parigots pour des prunes.
Ce Jean-Marc-là, pas « allumé » pour un sou, pense que cette dernière solution est parfaitement transposable en milieu rural : « Nous avons démontré que le covoiturage était tout à fait opérationnel grâce à des expérimentations, il faut maintenant vaincre l’obstacle des mentalités ».
Il faut dire que la Cour de cassation vient de confirmer le licenciement pour faute lourde du salarié d’une entreprise qui le gâtait avec une voiture de fonction : Il l’utilisait aussi régulièrement en covoiturage à l’occasion de ses déplacements professionnels pour arrondir ses fins de mois.
 
Ce député croit également à la navette autonome qui peut permettre de « résoudre la question du dernier kilomètre ». Mais il reconnaît que « cette solution en est encore au stade expérimental ».
C’est vrai que je me vois mal descendre du car en bas de Lumio et faire appel à une navette pour grimper le dernier kilomètre…
En réalité, les Mobitechs sont encore très peu nombreuses à avoir trouvé des modèles pertinents y compris en agglomération et le fameux enfer du dernier kilomètre (ce casse-tête logistique, notamment dans le foutoir parigot) : Ça marche « sur le papier », mais pour le reste, ça fait des générations qui s’épuisent à passer dans le monde réel !
C’est très drôle, pour les spécialistes, l’étalement urbain est ainsi un autre obstacle au développement de mobilités alternatives. La densité de population des zones rurales est extrêmement faible, par conséquent il y serait très difficile d’y développer une capillarité de transports en commun qui soit efficiente et rentable.
Alors que pour les « futurologues » (qui ne disent que des konneries, c’est bien connu) voient les villes capter toujours plus de monde (déjà plus de 50 % de la population mondiale), obligée de « pousser » à la verticale par défaut de foncier, ce qui obligera tôt ou tard la place à des modes de transports « verticaux »…
(Comme à Monaco où même les limousines crèchent dans le salon… si, si, je vous le jure, même si ce n’est pas partout encore, loin de là !)
D’où la recherche-appliquée à brides abattues autour des véhicules autonomes – parce que rouler en Telsa (ordinateur à roues) sur une autoroute, ça n’a pas beaucoup d’intérêt sauf à se faire tuer par surprise – et qu’il faudra bien intégrer tôt ou tard la troisième-dimension !
Or, les licences de pilotes d’avion restent plus rares que le permis de conduire…
 
« Historiquement, cela a commencé dans les années 1960-70 avec la démocratisation de la voiture et l’installation des ménages dans des espaces de plus en plus éloignés des pôles urbains. Aujourd’hui, les territoires ont été construits autour de la voiture », en dit Marie-la-chercheuse.
D’après elle, « les plan locaux d’urbanisme ont souvent été très permissifs quant à l’urbanisation de nouveaux espaces », avant de relativiser : « Je pense que les discours évoluent, mais le travail est loin d’être terminé ».
Pour elle, la culture du tout voiture n’est pas un problème mais une conséquence d’une politique urbanistique. Il faut donc traiter le problème à la racine : « Il s’agit de sortir du modèle de l’étalement urbain pour adopter notamment une stratégie de réhabilitation des centres-bourgs, et remettre en cause le modèle du lotissement très consommateur d’espace » végétal.
Avant de passer à la voiture volante-électrique, la voiture individuelle à moteur thermique comme totem des mobilités en zone rurale a donc encore de beaux jours devant elle, si je ne m’abuse…
D’où les rassemblements autour des ronds-points (il y en a tellement, plus de la moitié qu’en compte l’univers, paraît-il, rien qu’en « Gauloisie-valseuse »).
 
En bref, quoiqu’en décide « Jupiter », on est au croisement des utopies : Et c’est ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer) qui a encore raison (une fois de plus) : Non seulement, si « Benne-Allah » continue de pourrir la vie de « Jupiter » (et surtout de « Bibi » son épouse), il va mal finir sur une route quelconque (c’est hors sujet, mais ça sort comme ça, puisqu’on parle de bagnole…), mais on finira tous cloîtrés chez soi !
Ne sortant plus même pour les courses du quotidien, la peur au ventre de se faire agresser, puisque même le courrier arrive dans votre boîte aux lettres. Alors pourquoi pas la demie-baguette et le litron de pinard ?
Tout le reste est déjà dématérialisé, y compris votre pognon… et depuis belle lurette pour ce dernier.
Elle en cause comme d’une experte : Quand elle va bosser, c’est tout juste si elle ne prend pas ses pantoufles avec elle !
Et je dois vous avouer que durant des années, j’ai bien parcouru près de 10.000 km par mois sur les routes du pays, mais je m’admire quand je traverse trois rues londoniennes pour aller au turbin.
Le panard, c’était à Venise : Imaginez le bonheur perdu de faire un peu moins de 15 minutes de marche-à-pied entre sublimes palazzi historiques et musées en traversant quelques canaux pour rejoindre les locaux de son bureau…
Et sans croiser une seule voiture, mais seulement quelques gondoles et vaporettos !
L’avenir en avance, en somme…
Encore faudrait-il que la mer monte jusqu’à vous.

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