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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 janvier 2019

Le Davos de mon boss

Pas grand-chose à dire de l’édition 2019
 
Il a plutôt été avare de commentaire, sauf autour du brésilien venu vendre son pays redevenu libre (sous contrôle des USA et de la Trilatérale), au moment où les héritiers de Chavez vont s’étriper sous peu. Même pas moyen de savoir ce qu’il avait pu manger, alors que l’année dernière, j’avais été très prolixe sur les menus servis à l’hôtel matinal, dans « la cantine » méridienne et dans les restaurants vespéraux.
Rien sur ses « sorties » non plus, alors qu’il y a de quoi se distraire entre « petits-comités » d’initiés et activités ludiques (de drague pour l’essentiel) : Il a dû être sevré par la compagnie de sa fille (l’héritière) qui a dû s’emmerder parquée loin de « sa nichée ».
Tout ce qu’on aura su (au bureau, mais il suffisait de lire les dépêches des agences de presse), c’est qu’il a fait un froid polaire, alors qu’une des priorités (des sujets à débattre) était l’avenir de la planète. Or, pas loin de 1.500 jets privés de toutes tailles, transportant les participants au sommet se sont présentés cette semaine-là dans les aéroports voisins de la station suisse…
C’est 200 de plus que l’année dernière et c’est un record !
Bonjour la signature-carbone…
 
Pourtant, si c’est un sommet souvent critiqué comme étant le sommet des riches et de l’entre-soi, c’est aussi, par sa dimension internationale, un marqueur unique des tendances de l’époque (vu les échecs « des autres », Davos du désert, celui de Russie, etc.)
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aurait été en phase avec le climat économique mondial.
Apparemment, rien à voir avec l’euphorie qui régnait l’année dernière…
Juste, à l’ouverture du sommet, « Kri-kri-La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », la présidente du FMI, qui aura affiché la couleur et donné le « la » : « Une récession mondiale n’est pas au coin de la rue, mais le risque d’un recul plus prononcé de la croissance mondiale a augmenté », a-t-elle indiqué en commentant la nouvelle révision à la baisse des prévisions de l’institution.
C’est le moins qu’on puisse en dire…
 
Résultat, un moral des patrons en chute libre, selon la traditionnelle enquête de PwC auprès des CEO : 29 % des 1.300 dirigeants de 91 pays interrogés anticipent un recul de la croissance mondiale en 2019, c’est six fois plus que début 2018.
Seuls 42 % (contre 57 % l’an dernier) continuaient d’espérer une amélioration.
Comme ceux-là se sont plantés l’année dernière, on ne peut pas dire que ce soit de « grands-prévisionnistes », loin de là.
Ont-ils anticipé correctement les difficultés quand le boss de Tyson, un « brexiter-assidu » aura annoncé le déménagement de son siège social et de quelques-unes de ses installations loin des rives de la Manche ?
 
En fait, le pessimisme règne dans toutes les régions du monde et les inquiétudes sont multiples (et y compris sur les marchés qui persistent à faire du yoyo autour des « résistances »).
En numéro un vient l’excès de réglementation, en lien avec la montée du protectionnisme commercial, mais aussi la pénurie des talents.
Aïe-aïe-aïe !
Si les jeunes ne sont pas au niveau de leurs aînés, où va-t-on ?
Déjà que les « seniors-sur-le-départ » (dont moi-même) n’ont finalement pas brillés…
 
Selon PwC, sept des dix préoccupations majeures ont un lien avec les politiques gouvernementales (réglementations, politique commerciale, populisme), et « cela pousse les entreprises à consolider leurs positions plutôt que de chercher à conquérir de nouveaux territoires ».
Il faut dire qu’à part la face cachée de la Lune et un hypothétique raid sur Mars, les « nouveaux-territoires » ne sont pas si nombreux que ça à se mettre sous la dent…
 
D’ailleurs et pour la première fois depuis sa création en 1971 par le professeur Klaus Schwab, qui voulait en faire une plateforme de rencontres entre les politiques, les entreprises et la société civile, le World Economic Forum a été davantage commenté pour ses grands absents que pour ses présents.
« Mac-Donald-Trompe », le président américain, avait annulé son voyage en raison de l’interminable shutdown de l’administration américaine qui lui pourrit la vie et a refusé la venue du secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.
Quant à son opposante, elle est interdite de sortie du territoire US…
Encore une prisonnière politique !
Seul le secrétaire d'État, « Mike-Pompe-à-eau », est intervenu, mais seulement en vidéo depuis Washington.
 
Deuxième absent de marque, Xi Jinping, le président chinois, qui avait en 2017 vanté le libre-échange comme une forme de contrepied à la nouvelle stratégie américaine, a quand même délégué son vice-président avec une importante délégation chinoise, signe du basculement du monde vers l’Est.
Ils en auront dévoilé un peu plus sur la nouvelle « route de la soie » de… l’énergie (électrique) pour cette occasion.
C’est que les chinois sont en difficulté sur le sujet. Ils produisent beaucoup d’électricité, mais au nord-est du pays, alors que les besoins (population et entreprises) sont situés au sud-ouest, le long de la côte pacifique…
D’accord, ils polluent beaucoup vos « délicates alvéoles pulmonaires » dont les microparticules font le tour de la planète grâce aux vents dominants, mais justement l’énergie « nouvelle » et garantie « Bio » entre maxi-centrales solaires, éoliennes, nucléaires et barrages hydroélectriques géants.
Et avec leur technologie à ultra-haute-tension (mise au point pour alimenter les côtes), ils peuvent l’exporter jusqu’en Europe sans « perte en ligne » dirimante à des prix 10 à 15 fois inférieur à ce que vous fait payer EDF !
Vos « sachants » ont du souci à se faire quand au moins un des trois projets aura trouvé ses solutions « politiques »…
 
Du côté européen, « Théière-Mais », empêtrée dans l’impasse du « Brexit » (la faute aux unionistes irlandais), aura décliné l'invitation, de même que « Jupiter » qui a sans doute pensé que sa présence à Davos, ce « temple du capitalisme libéral et de la mondialisation » triomphant, était un peu incompatible avec sa tentative de renouer le dialogue avec les « Gauloisiens-de-Gauloisie » » en pleine crise des « Gilets jaunes ».
Il faut dire que les agendas des deux lascars sont surchargés : La britannique ne sait même plus s’il y aura bien « Brexit » ou non, en tout cas dans les délais fixés (alors que ses propres « Gilets-jaunes » défilent devant la statue de Churchill pour exiger le départ le plus vite possible) et que « Jupiter » affronte les siens escorté de dizaines de compagnie de CRS : C’est dire comme il se sent en sécurité, celui-là !
Les « foins », qu’il a désormais…
À le traumatiser lourdement.
 
De fait, à Davos, on n’aurait parlé que des « absents », et plutôt en mal.
La rivalité entre les États-Unis et la Chine est au centre du jeu et l’on se préoccupe de la dégradation rapide des relations entre les deux pays, à l’image de l’affaire Huawei, le groupe chinois de télécoms soupçonné d’être le cheval de Troie de l’espionnage chinois, mais très présent pourtant à Davos avec un espace dédié démesuré sur « la Promenade », la rue centrale, et la venue de son président, Liang Hua.
 
Pendant ce temps-là, les japonais, plutôt discrets, ne savent même plus comment gérer l’affaire du pédégé de Renault-Nissan…
Pas bon pour leur image.
Le proc’ finira par obtenir des aveux ou faire crever le « gardé-à-vue » dans sa cellule, et ainsi obtenir une condamnation qu’on anticipe déjà sévère.
Je n’ai pas pris parti jusque-là, mais il faut dire qu’à la vue des éléments d’accusation accumulés, s’ils s’avèrent être fondés, ce gars-là ne mérite pas plus que mon mépris authentique pour avoir détourné autant de « faveurs » à son seul profit.
Personnellement, je n’ai jamais tapé dans la caisse de mes boss successifs, je n’ai jamais abusé d’avoir eu « la signature sociale » (le centime manquant à mon arrivée dans la caisse y est toujours) et de l’accès aux comptes bancaires, ni même abusé des largesses de tel ou tel : Au contraire, même les boîtes de chocolats annuels, je les redistribuais au personnel, aux comités d’entreprise ou, par faveur, à mes secrétaires (qui gardent les secrets… les miens et ceux de la boutique).
 
Ces absences remarquées auraient résonné comme un signe supplémentaire du déclin du monde occidental, paralysé par l’essor des populismes et tenté par la fermeture des frontières, face à l’inexorable montée des pays émergents, Chine et Inde en tête, qui professent strictement l’inverse, comme un retournement de l’histoire.
Paradoxal.
D’autant que si les USA ont a géré l’afflux de réfugiés d’Amérique centrale (et bientôt du Venezuela) alors que les européens gèrent ceux venus de Syrie et d’Afrique, les chinois font l’inverse : S’ils sortent de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, ils investissent en Afrique et se heurtent pour le moment aux Bosniaques. Ils veulent bien construire un pont en mer Adriatique, mais à condition que ce soit avec leurs « prolétaires » à eux, logés sur des paquebots, pas avec les feignasses locales !
Ambiance.
Les africains n’ont pas autant de prétentions…
 
Et comme chaque année, mais plus encore pour cette édition, beaucoup prédisent que le monde de Davos touche à sa fin, que ce forum de la mondialisation malheureuse sera peut-être l’une des dernières éditions.
Le 17 janvier, l’ancien chroniqueur du New York Times « Anand-GiriGuiri-dar-à-das », qui est aussi l’auteur de « The Winners Take All », appelait sur Bloomberg à « annuler Davos, la réunion de famille des gens qui ont cassé le monde ».
La raison ? Le fossé entre les plus riches et les plus pauvres n'a jamais été aussi grand.
L’enquête d’Oxfam selon laquelle 26 milliardaires ont une fortune équivalente à ce que possède la moitié de la population mondiale – même si la méthodologie est plus que critiquable sur le fond pour être un « faux-nez » – a mis l’accent sur une réalité incontournable : Jamais, depuis l’orée des années 1930, le fossé entre les plus riches et les plus pauvres n’a été aussi grand !
Comment s’étonner dans ces conditions de la montée de la révolte, qui n’est pas que celle des « Gilets-jaunes » en « Gauloisie-magnifique », mais un phénomène mondial que les progrès technologiques risquent d’aggraver encore plus en creusant le fossé entre les travailleurs capables de s’y adapter et les autres ?
 
Comme d’un symbole de plus, le « sinistre de l'Économie », « Pruneau-Le-Mère », a été le seul à faire le voyage à Davos pour plaider pour un capitalisme (d’État) à l’européenne, alors que le monde est « pris en tenaille entre une croissance qui ralentit et des inégalités de plus en plus insupportables ».
Le « sinistre » a aussi défendu sa taxe sur les géants du numérique, mais la « Gauloisie-isolée » toute seule ne peut réguler un système qui a engendré des monopoles mondiaux.
Pire, la taxe « Le-Mère » risque de se retourner contre les champions gauloisiens du numérique dont le développement mondial risque d’être entravé par cette fiscalité sur le chiffre d’affaires…
Rien qu’avec « Gogol » et son amende d’un demi-milliard d’euros infligé par la CNIL, qui ne paiera pas pour faire appel de la décision, on n’est pas au bout de nos peines (et de ses rêves).
Mais le pays portera le même message au G7 dont elle assure cette année la présidence à Biarritz : Elle pourra dire qu’on aura tenté de faire quelque chose.
 
Personnellement, je me bidonne…
J’ai lu le communiqué autour du projet de loi (taxe-GAFAM) qui sera déposé : C’est une taxe sur le Chiffre d’affaires, comme je le propose avec ma « CSPM » (Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés) !
Portrait craché.
Et je me suis senti tout d’un coup « valorisé au plus haut niveau »…
Sauf que pour lui il ne s’agit pas de taxer « tout le monde sauf… », sans même aucune référence à un quelconque Label de qualité ou d’origine, mais de ne « taxer que… » les plus grosses entreprises mondiales du secteur !
Je ne savais pas qu’il avait fait l’ENÂ ce gars-là, pour avoir retenu qu’il était sorti de la rue d’Ulm (école normale supérieure), en général des gars qui ont fait « leurs humanités », la tête sur les épaules.
Eh bien il aura fait les deux écoles et ça l’aura gâché : Il comprend tout à l’envers !
Dommage.
 
Et la seconde raison c’est que, comme j’animais loin de « mes bases » un séminaire (sous des trombes de froidures-neigeuses), je n’ai guère eu le temps de suivre « mon gardien ».
Je rentre et il m’informe qu’il vient de mettre en vente un premier épisode des « Histoires d’en rire », une compilation des aventures de « Dumé & consorts », sur Amazon, avec un site dédié sur « Gogol » !
Le fabuleux pied-de-nez !…
Je vous en reparle à l’occasion, le temps de vérifier que « ça fonctionne » mieux que l’éditeur retenu pour « Opération Juliette-Siéra ».
Ça fera de la lecture pour vos soirées d’hiver (qui est bien arrivé entre-temps)…

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