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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 26 janvier 2019

Cour de cassation, 1ère ch. Civ. 5/12/18 ; n° 17-28345

Il y en a qui ne manque pas d’air…
 
Heureusement, la Cour de cassation veille. Mais ça vaut le détour dans le cadre de « la vie des bêtes »…
 
Mme Batut (président), président
SCP Gatineau et Fattaccini, SCP Waquet, Farge et Hazan, avocat(s)
 
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
 
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l’arrêt suivant :
 
Sur le premier moyen, pris en sa première branche :
 
Vu les articles 270 et 271 du code civil ;
 
Attendu que les juges du fond n’ont pas à tenir compte de la vie commune antérieure au mariage pour déterminer les ressources et les besoins des époux en vue de la fixation de la prestation compensatoire ;
 
Attendu, selon l’arrêt attaqué, qu’un jugement a prononcé le divorce de M. C... et de Mme Y... ;
 
Attendu que, pour allouer une prestation compensatoire d’un certain montant à Mme Y..., l’arrêt retient que si le mariage n’a duré que deux ans jusqu’à la date de séparation, il résulte du dossier que la vie commune a duré environ six ans et ajoute que Mme Y... a assisté son mari dans son activité professionnelle ;
 
Qu’en statuant ainsi, la cour d’appel a violé les textes susvisés ;
 
PAR CES MOTIFS et sans qu’il y ait lieu de statuer sur les autres griefs :
CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu’il condamne M. C... à payer à Mme Y... la somme de 12.000 euros à titre de prestation compensatoire, l’arrêt rendu le 19 octobre 2016, entre les parties, par la cour d’appel de Saint-Denis de La Réunion ; remet, en conséquence, sur ce point, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Saint-Denis de La Réunion, autrement composée ;
Condamne Mme Y... aux dépens ;
Vu l’article 700 du code de procédure civile, rejette les demandes ;
Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l’arrêt partiellement cassé ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du cinq décembre deux mille dix-huit.
 
Au-delà de la décision qui vise à fixer le montant d’une prestation compensatoire (dont je rappelle qu’elle est exonérée d’IR si elle est versée en moins de 12 mois, mais n'est pas, dans cette hypothèse, déductible chez le débiteur comme une pension) due à l’épouse en ne tenant pas compte de la vie commune d’avant le mariage détruit et qui n’aura tenu que deux ans alors que les ex-futurs-époux concubinaient depuis 6 ans, il faut lire les motifs qui te nous raconte une belle histoires « des îles ».
 
Les « ex » crée une microentreprise « A’PIC » dont Madame est gérante et qui plombe ses comptes en 2008. Sieur C… (Erwann Jean Charles) en créée une autre en 2014, mais elle n’a jamais fonctionné, donc il n’en retire aucun revenu.
Il paraît qu’il est SDF, sans revenu – même pas le RSA-îlien –, mais possède 4 immeubles et une maison à travers une SCI alors que le logement des ex-époux a été vendu, le prix ayant été consigné entre les mains du notaire qui a réalisé la transaction, en vue du paiement de « l’indemnité compensatoire ».
Madame Y… (Sylvie B… Andrée) a créé depuis une société SBICS qui a été radiée en 2008. Des doués du business-local…
Depuis, elle ne perçoit que l’APL et le RSA, soit 668,65 €/mois, elle est hébergée par sa fille et supporte la charge de son fils de 19 ans, né des échanges féconds de précédents coïts, peut-on supposer.
Bref, elle n’a pas de formation, mais manifestement elle a acquis du « savoir-faire ».
 
Et pas seulement : Te la voilà draguant un micheton qui « a du bien ». Elle te le mitonne à petit feu comme elle a appris à le faire et ils se lancent tous les deux « dans les affaires ».
Pas idiote, c’est elle qui drive le « bidule » qu’elle est tellement douée qu’elle est incapable de sortir un salaire (avec cotisation de retraite attachée), voire seulement un dividende et pousse son « associé de patron » à la marier.
Lui, il se laisse bêtement faire, glissant doucement vers la faillite personnelle, ses biens-propres ne rapportant pas de quoi survivre qu’il en vend sa maison, domicile du couple.
Coup de Jarnac, elle te lui colle une procédure de divorce sur le dos, une liquidation de la communauté (dont le domicile conjugal) et, à défaut de pension (rien n’est dit à ce sujet, de toute façon Erwann Jean Charles est insolvable et il n’y a pas d’enfant commun à entretenir), elle exige le versement d’un capital, la prestation compensatoire…
 
La prestation compensatoire concerne celui des ex-époux qui a des revenus « bien inférieurs » à ceux de son conjoint pendant le mariage : L’idée du législateur (dans sa très grande sagesse) est de compenser la perte de son niveau de vie suite au divorce. C’est l’exemple typique d’une femme qui s’arrête de travailler pour s’occuper de ses enfants pendant le mariage et qui se retrouve sans revenus après le divorce.
Je n’ai pas encore vu le cas de l’époux qui sacrifie sa carrière pour s’occuper de ses gamins et obtient « compensation » de son épouse fortunée, mais ça doit aussi exister.
Et il faut qu’il y ait de fortes disparités financières entre les époux, ce qui n’est pas le cas dans le litige rapporté ci-dessus (même si…)
Le juge sollicité observe alors plusieurs critères, comme les revenus de chaque époux, la durée du mariage, l’âge des époux, leurs droits respectifs à une pension de retraite, etc.
Et les disparités dans les conditions de vie sont observées au jour du divorce et non de la séparation de fait.
J’ai déjà vu le cas du mek qui touche un gain au loto avant le prononcé de son jugement de divorce qui traînait depuis plusieurs années… Ce kon cherchait à établir la faute de son épouse qui le cocufiait depuis toujours : Il n’avait qu’à pas la marier, elle aurait trouvé un autre pigeon !
 
Voilà qui rappelle « Jeff Bezos » (le petit libraire qui a réussi) et va perdre son rang de « première fortune mondiale ») : Règle absolue et incontournable ne jamais marier une collaboratrice (secrétaire, supérieure hiérarchique, associée, ou n’importe quelle autre dinde) !
Ça finit toujours à la ruine (du ménage et des affaires).
Plus généralement, tu ne touches pas aux « pouliches » que te croises autrement qu’avec les yeux, ou alors, si c’est avec l’un des 21 doigts  dont t’a doté la nature, seulement après lui avoir fait signé la « CONVENTION DE LIBRE COÏTAGE ».
Flûte, ce n’est pas pour rien qu’elle a été façonnée par mes bons soins !
Alors il faut en user et en abuser.
 
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
 
I3

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