Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 janvier 2019

Le Davos de mon boss

Pas grand-chose à dire de l’édition 2019
 
Il a plutôt été avare de commentaire, sauf autour du brésilien venu vendre son pays redevenu libre (sous contrôle des USA et de la Trilatérale), au moment où les héritiers de Chavez vont s’étriper sous peu. Même pas moyen de savoir ce qu’il avait pu manger, alors que l’année dernière, j’avais été très prolixe sur les menus servis à l’hôtel matinal, dans « la cantine » méridienne et dans les restaurants vespéraux.
Rien sur ses « sorties » non plus, alors qu’il y a de quoi se distraire entre « petits-comités » d’initiés et activités ludiques (de drague pour l’essentiel) : Il a dû être sevré par la compagnie de sa fille (l’héritière) qui a dû s’emmerder parquée loin de « sa nichée ».
Tout ce qu’on aura su (au bureau, mais il suffisait de lire les dépêches des agences de presse), c’est qu’il a fait un froid polaire, alors qu’une des priorités (des sujets à débattre) était l’avenir de la planète. Or, pas loin de 1.500 jets privés de toutes tailles, transportant les participants au sommet se sont présentés cette semaine-là dans les aéroports voisins de la station suisse…
C’est 200 de plus que l’année dernière et c’est un record !
Bonjour la signature-carbone…
 
Pourtant, si c’est un sommet souvent critiqué comme étant le sommet des riches et de l’entre-soi, c’est aussi, par sa dimension internationale, un marqueur unique des tendances de l’époque (vu les échecs « des autres », Davos du désert, celui de Russie, etc.)
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aurait été en phase avec le climat économique mondial.
Apparemment, rien à voir avec l’euphorie qui régnait l’année dernière…
Juste, à l’ouverture du sommet, « Kri-kri-La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », la présidente du FMI, qui aura affiché la couleur et donné le « la » : « Une récession mondiale n’est pas au coin de la rue, mais le risque d’un recul plus prononcé de la croissance mondiale a augmenté », a-t-elle indiqué en commentant la nouvelle révision à la baisse des prévisions de l’institution.
C’est le moins qu’on puisse en dire…
 
Résultat, un moral des patrons en chute libre, selon la traditionnelle enquête de PwC auprès des CEO : 29 % des 1.300 dirigeants de 91 pays interrogés anticipent un recul de la croissance mondiale en 2019, c’est six fois plus que début 2018.
Seuls 42 % (contre 57 % l’an dernier) continuaient d’espérer une amélioration.
Comme ceux-là se sont plantés l’année dernière, on ne peut pas dire que ce soit de « grands-prévisionnistes », loin de là.
Ont-ils anticipé correctement les difficultés quand le boss de Tyson, un « brexiter-assidu » aura annoncé le déménagement de son siège social et de quelques-unes de ses installations loin des rives de la Manche ?
 
En fait, le pessimisme règne dans toutes les régions du monde et les inquiétudes sont multiples (et y compris sur les marchés qui persistent à faire du yoyo autour des « résistances »).
En numéro un vient l’excès de réglementation, en lien avec la montée du protectionnisme commercial, mais aussi la pénurie des talents.
Aïe-aïe-aïe !
Si les jeunes ne sont pas au niveau de leurs aînés, où va-t-on ?
Déjà que les « seniors-sur-le-départ » (dont moi-même) n’ont finalement pas brillés…
 
Selon PwC, sept des dix préoccupations majeures ont un lien avec les politiques gouvernementales (réglementations, politique commerciale, populisme), et « cela pousse les entreprises à consolider leurs positions plutôt que de chercher à conquérir de nouveaux territoires ».
Il faut dire qu’à part la face cachée de la Lune et un hypothétique raid sur Mars, les « nouveaux-territoires » ne sont pas si nombreux que ça à se mettre sous la dent…
 
D’ailleurs et pour la première fois depuis sa création en 1971 par le professeur Klaus Schwab, qui voulait en faire une plateforme de rencontres entre les politiques, les entreprises et la société civile, le World Economic Forum a été davantage commenté pour ses grands absents que pour ses présents.
« Mac-Donald-Trompe », le président américain, avait annulé son voyage en raison de l’interminable shutdown de l’administration américaine qui lui pourrit la vie et a refusé la venue du secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.
Quant à son opposante, elle est interdite de sortie du territoire US…
Encore une prisonnière politique !
Seul le secrétaire d'État, « Mike-Pompe-à-eau », est intervenu, mais seulement en vidéo depuis Washington.
 
Deuxième absent de marque, Xi Jinping, le président chinois, qui avait en 2017 vanté le libre-échange comme une forme de contrepied à la nouvelle stratégie américaine, a quand même délégué son vice-président avec une importante délégation chinoise, signe du basculement du monde vers l’Est.
Ils en auront dévoilé un peu plus sur la nouvelle « route de la soie » de… l’énergie (électrique) pour cette occasion.
C’est que les chinois sont en difficulté sur le sujet. Ils produisent beaucoup d’électricité, mais au nord-est du pays, alors que les besoins (population et entreprises) sont situés au sud-ouest, le long de la côte pacifique…
D’accord, ils polluent beaucoup vos « délicates alvéoles pulmonaires » dont les microparticules font le tour de la planète grâce aux vents dominants, mais justement l’énergie « nouvelle » et garantie « Bio » entre maxi-centrales solaires, éoliennes, nucléaires et barrages hydroélectriques géants.
Et avec leur technologie à ultra-haute-tension (mise au point pour alimenter les côtes), ils peuvent l’exporter jusqu’en Europe sans « perte en ligne » dirimante à des prix 10 à 15 fois inférieur à ce que vous fait payer EDF !
Vos « sachants » ont du souci à se faire quand au moins un des trois projets aura trouvé ses solutions « politiques »…
 
Du côté européen, « Théière-Mais », empêtrée dans l’impasse du « Brexit » (la faute aux unionistes irlandais), aura décliné l'invitation, de même que « Jupiter » qui a sans doute pensé que sa présence à Davos, ce « temple du capitalisme libéral et de la mondialisation » triomphant, était un peu incompatible avec sa tentative de renouer le dialogue avec les « Gauloisiens-de-Gauloisie » » en pleine crise des « Gilets jaunes ».
Il faut dire que les agendas des deux lascars sont surchargés : La britannique ne sait même plus s’il y aura bien « Brexit » ou non, en tout cas dans les délais fixés (alors que ses propres « Gilets-jaunes » défilent devant la statue de Churchill pour exiger le départ le plus vite possible) et que « Jupiter » affronte les siens escorté de dizaines de compagnie de CRS : C’est dire comme il se sent en sécurité, celui-là !
Les « foins », qu’il a désormais…
À le traumatiser lourdement.
 
De fait, à Davos, on n’aurait parlé que des « absents », et plutôt en mal.
La rivalité entre les États-Unis et la Chine est au centre du jeu et l’on se préoccupe de la dégradation rapide des relations entre les deux pays, à l’image de l’affaire Huawei, le groupe chinois de télécoms soupçonné d’être le cheval de Troie de l’espionnage chinois, mais très présent pourtant à Davos avec un espace dédié démesuré sur « la Promenade », la rue centrale, et la venue de son président, Liang Hua.
 
Pendant ce temps-là, les japonais, plutôt discrets, ne savent même plus comment gérer l’affaire du pédégé de Renault-Nissan…
Pas bon pour leur image.
Le proc’ finira par obtenir des aveux ou faire crever le « gardé-à-vue » dans sa cellule, et ainsi obtenir une condamnation qu’on anticipe déjà sévère.
Je n’ai pas pris parti jusque-là, mais il faut dire qu’à la vue des éléments d’accusation accumulés, s’ils s’avèrent être fondés, ce gars-là ne mérite pas plus que mon mépris authentique pour avoir détourné autant de « faveurs » à son seul profit.
Personnellement, je n’ai jamais tapé dans la caisse de mes boss successifs, je n’ai jamais abusé d’avoir eu « la signature sociale » (le centime manquant à mon arrivée dans la caisse y est toujours) et de l’accès aux comptes bancaires, ni même abusé des largesses de tel ou tel : Au contraire, même les boîtes de chocolats annuels, je les redistribuais au personnel, aux comités d’entreprise ou, par faveur, à mes secrétaires (qui gardent les secrets… les miens et ceux de la boutique).
 
Ces absences remarquées auraient résonné comme un signe supplémentaire du déclin du monde occidental, paralysé par l’essor des populismes et tenté par la fermeture des frontières, face à l’inexorable montée des pays émergents, Chine et Inde en tête, qui professent strictement l’inverse, comme un retournement de l’histoire.
Paradoxal.
D’autant que si les USA ont a géré l’afflux de réfugiés d’Amérique centrale (et bientôt du Venezuela) alors que les européens gèrent ceux venus de Syrie et d’Afrique, les chinois font l’inverse : S’ils sortent de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, ils investissent en Afrique et se heurtent pour le moment aux Bosniaques. Ils veulent bien construire un pont en mer Adriatique, mais à condition que ce soit avec leurs « prolétaires » à eux, logés sur des paquebots, pas avec les feignasses locales !
Ambiance.
Les africains n’ont pas autant de prétentions…
 
Et comme chaque année, mais plus encore pour cette édition, beaucoup prédisent que le monde de Davos touche à sa fin, que ce forum de la mondialisation malheureuse sera peut-être l’une des dernières éditions.
Le 17 janvier, l’ancien chroniqueur du New York Times « Anand-GiriGuiri-dar-à-das », qui est aussi l’auteur de « The Winners Take All », appelait sur Bloomberg à « annuler Davos, la réunion de famille des gens qui ont cassé le monde ».
La raison ? Le fossé entre les plus riches et les plus pauvres n'a jamais été aussi grand.
L’enquête d’Oxfam selon laquelle 26 milliardaires ont une fortune équivalente à ce que possède la moitié de la population mondiale – même si la méthodologie est plus que critiquable sur le fond pour être un « faux-nez » – a mis l’accent sur une réalité incontournable : Jamais, depuis l’orée des années 1930, le fossé entre les plus riches et les plus pauvres n’a été aussi grand !
Comment s’étonner dans ces conditions de la montée de la révolte, qui n’est pas que celle des « Gilets-jaunes » en « Gauloisie-magnifique », mais un phénomène mondial que les progrès technologiques risquent d’aggraver encore plus en creusant le fossé entre les travailleurs capables de s’y adapter et les autres ?
 
Comme d’un symbole de plus, le « sinistre de l'Économie », « Pruneau-Le-Mère », a été le seul à faire le voyage à Davos pour plaider pour un capitalisme (d’État) à l’européenne, alors que le monde est « pris en tenaille entre une croissance qui ralentit et des inégalités de plus en plus insupportables ».
Le « sinistre » a aussi défendu sa taxe sur les géants du numérique, mais la « Gauloisie-isolée » toute seule ne peut réguler un système qui a engendré des monopoles mondiaux.
Pire, la taxe « Le-Mère » risque de se retourner contre les champions gauloisiens du numérique dont le développement mondial risque d’être entravé par cette fiscalité sur le chiffre d’affaires…
Rien qu’avec « Gogol » et son amende d’un demi-milliard d’euros infligé par la CNIL, qui ne paiera pas pour faire appel de la décision, on n’est pas au bout de nos peines (et de ses rêves).
Mais le pays portera le même message au G7 dont elle assure cette année la présidence à Biarritz : Elle pourra dire qu’on aura tenté de faire quelque chose.
 
Personnellement, je me bidonne…
J’ai lu le communiqué autour du projet de loi (taxe-GAFAM) qui sera déposé : C’est une taxe sur le Chiffre d’affaires, comme je le propose avec ma « CSPM » (Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés) !
Portrait craché.
Et je me suis senti tout d’un coup « valorisé au plus haut niveau »…
Sauf que pour lui il ne s’agit pas de taxer « tout le monde sauf… », sans même aucune référence à un quelconque Label de qualité ou d’origine, mais de ne « taxer que… » les plus grosses entreprises mondiales du secteur !
Je ne savais pas qu’il avait fait l’ENÂ ce gars-là, pour avoir retenu qu’il était sorti de la rue d’Ulm (école normale supérieure), en général des gars qui ont fait « leurs humanités », la tête sur les épaules.
Eh bien il aura fait les deux écoles et ça l’aura gâché : Il comprend tout à l’envers !
Dommage.
 
Et la seconde raison c’est que, comme j’animais loin de « mes bases » un séminaire (sous des trombes de froidures-neigeuses), je n’ai guère eu le temps de suivre « mon gardien ».
Je rentre et il m’informe qu’il vient de mettre en vente un premier épisode des « Histoires d’en rire », une compilation des aventures de « Dumé & consorts », sur Amazon, avec un site dédié sur « Gogol » !
Le fabuleux pied-de-nez !…
Je vous en reparle à l’occasion, le temps de vérifier que « ça fonctionne » mieux que l’éditeur retenu pour « Opération Juliette-Siéra ».
Ça fera de la lecture pour vos soirées d’hiver (qui est bien arrivé entre-temps)…

mercredi 30 janvier 2019

Ils l’ont signé.

Le traité d’Aix-la-Chapelle
 
Reste à le faire adopter par leurs législateurs réciproques. Le traité « Gaulo-Teuton » a été signé dans la salle du couronnement de l’hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle, ville où Charlemagne avait établi sa cour et le siège de son Empire d’Occident.
Tout un symbole…
C’était le 22 janvier sous le blason de Charlemagne, qui unit le lys gauloisien à l’aigle allemand, devrait mériter au moins un peu plus d’enthousiasme pour venir en relai de celui de l’Élysée de 1963. Car ce n’est jamais qu’un relai.
Il me semble limité dans son ambition, marqué par toute une série de réserves et finalement moins concret que son aîné.
Mais je crois que ce texte recèle aussi quelques points importants.
 
On peut en dire que la première d’entre-elle est de resituer le « Gaulosien-Teuton » dans le contexte actuel. Il permet d’affirmer, haut et fort, combien la nécessaire coopération entre « Paris-sur-la-plage » et Berlin est nécessaire et utile aussi pour les tous les Européens.
Avec le départ du Royaume-Uni, les deux principales puissances de l’Union européenne rassemblant près d’un Européen sur trois… C’est dans ce cadre que se situent désormais leurs actions et non plus seulement dans leur dialogue.
C’est l’élément fondamental qui distingue à 55 ans de distance le traité de l’Élysée de celui d’Aix-la-Chapelle.
« L’amitié étroite entre la France et l’Allemagne demeure un élément indispensable d’une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte », est-il indiqué.
Première erreur (outre la tautologie) : La souveraineté est un attribut d’une Nation.
Or, jusque-là, l’Europe n’est pas une Nation, mais une Union de Nations…
Pas plus qu’un État…
Même « McDo-Trompe » ne s’y est pas trompé en « jetant » la représentation diplomatique européenne de ses « petits-papiers »…
 
« Paris-sur-la-plage » et Berlin s’engagent ainsi à « renforcer leur coopération » en matière de politique étrangère, de défense et de sécurité intérieure « tout en renforçant la capacité de l’Europe à agir de manière indépendante ».
Parfait.
En matière de défense, ils s’engagent à la fois « à renforcer la capacité d’action de l’Europe » comme à « investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires » dans des projets industriels, etc.
Très bien…
 
Par ailleurs ce texte met les points sur le « i » sur quelques difficultés qui empêchent jusqu’alors d’avancer. Il entend ainsi jeter les bases d’une approche commune plus serrée entre les armées gauloisienne et teutonne. La volonté « d’instaurer d’une culture commune » est affirmée, tout comme celle « d’opérer des déploiements conjoints ». C’était déjà l’esprit du traité de l'Élysée, au moins pour la partie doctrinale.
Même si d’un point de vue « pratique », c’est resté pour une large part « lettre-morte ».
Car on ne peut pas dire que les réalisations suivantes, notamment la création de la brigade mixte « Gauloisienne-Teutonne » aient produit l’effet escompté : Les « doctrines » d’intervention restent largement différentes. Même si les deux armées se retrouvent souvent sur les mêmes terrains (Afghanistan, Mali…), ce sont souvent des déploiements juxtaposés que des déploiements conjoints. Y arriver va nécessiter beaucoup d’efforts de part et d’autre.
C’est une vraie gageure.
 
« Beauté cachée » : La mise en place d’une « approche commune en matière d’exportation d’armements » ! Là non plus, ce n’est pas gagné en pleine guerre commerciale pour la vente de navires et sous-marins.
D’autant que les règles teutonnes sont plus strictes que les règles gauloisiennes.
Et que le contexte politique national outre-Rhin est plus sensible à certaines exportations que ce côté-ci du Rhin.
Mais c’est une nécessité à la fois politique et économique. Certes cette approche n’est valable que pour les « projets communs », et chaque pays restera maitre chez lui pour des projets purement nationaux, mais, du moins pour les investissements lourds, l’investissement en commun va devenir la règle.
Entre l’avion de transport militaire, A400M, les hélicoptères d’attaque Tigre ou de transport NH90, le futur char lourd, l’avion du futur (l’après Rafale) et le drone de surveillance européen (Eurodrone MALE), les occasions ne manqueront pas.
 
Quatrième engagement, « plus fort » : La volonté commune de défendre les frontières de l’autre s’il venait à être agressé. Les pays entendent se garantir mutuellement « aide et assistance éventuelle en cas d’attaque armée de leurs territoires ». Et ce « par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée ».
Rien de nouveau en apparence, sauf que c’est tout naturellement la répétition du cadre des clauses dites de « défense mutuelle » ou « d’assistance mutuelle » prise dans le cadre de l’OTAN (qui pourrait devenir obsolète) ou de l’Union européenne, avec toutes les limites qui s’imposent.
L’assistance mutuelle ne se déclenche ainsi qu’en cas d'évènement très grave : Une attaque armée, venant de l’extérieur, sur le territoire « européen » d’un des deux pays. Cette clause est plutôt une « double » assurance, qui n’aurait à s’actionner que si, pour une raison ou une autre, l’OTAN serait paralysée.
Et là, c’est à la fois nouveau et un pas de plus vers une défense commune, celle du feu traité de la CED.
Mais en matière militaire, le superflu est parfois nécessaire…
 
Dernier point important du texte : Défendre la revendication allemande d’avoir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Ce n’est pas illogique au regard du poids économique et politique de l’Allemagne.
Cette « avancée » est cependant liée à une réforme plus globale du Conseil de sécurité des Nations-Unies que les deux pays s’engagent à pousser.
C’est en fait un cadeau fait à la coalition au pouvoir à Berlin qui a fait de cette présence un des points clés de sa politique étrangère.
Or, comme « Jupiter » n’entend pas céder son siège permanent au Conseil de sécurité et son droit de veto, c’est donc du ressort de la puissance diplomatique hexagonale.
On est là face à des contradictions de la relation bilatérale autour du Rhin qu’il faudra bien résoudre un jour ou l’autre.
Sauf que ne siège de façon permanente et avec droit de veto que les vainqueurs de la dernière-guerre et les cinq puissances nucléaires avérées…
Autant que je sache, la « Teutonnie » ne remplit aucune de ces conditions pour accéder à ce statut « hors-normes »…
 
Ce qui fait dire à certains que plusieurs clauses du traité ne sont pas conformes à la Constitution.
Il mettrait en marche une « intégration » qui a essuyé un rejet massif quant à la « Constitution européenne » le 29 mai 2005 par voie de référendum.
Notez que depuis, le traité de Lisbonne y aura mis bon ordre et la Constitution aura été « adapté » par « Bling-Bling » en 2008.
Mauvais argument.
 
Par ailleurs, l’article 14 institue « un comité de coopération transfrontalière comprenant des parties prenantes ». Le traité les énonce, ajoutant à chaque État, « les collectivités territoriales, les parlements et les entités transfrontalières comme les eurodistricts et, en cas de nécessité, les eurorégions intéressées ».
C’est là que « Du-kon-Gnan-gnan », « Marinella-tchi-tchi » et quelques autres ont fait circuler quelques fakes-news bien curieuses et alarmistes…
Est-ce que la future « collectivité européenne d’Alsace » sera une des parties de ce traité international qui est conclu et ne peut être conclu qu’entre deux États souverains, en méconnaissance du caractère constitutionnellement unitaire de la République Gauloisienne (article 1er de la Constitution) ?
Alors qu’au surplus, l’État admet d’insérer ces collectivités territoriales et autres personnes publiques dans le champ des relations internationales qui sont partout un monopole de l’État (comme l’a souligné le Conseil constitutionnel dans sa décision du 12 février 2004).
 
De plus, la revendication du bilinguisme apparaît au détour de l’article 15 du traité d’Aix-la-Chapelle, d’ailleurs réduite à un objectif dans les territoires frontaliers.
Bien entendu, il ne s’agit nullement ici de rattacher l’Alsace à l’Allemagne comme j’ai pu le lire ou, même, de « germaniser la plaine » : Il faut savoir raison garder. Mais la langue de la République est bien le « francilien-natif » de Mazarin, comme le Conseil constitutionnel a eu l’occasion de l’affirmer dans sa décision du 15 juin 1999, et l’exclusivité de la langue gauloisienne vaut dans toute la sphère publique, ainsi qu’il l’a souligné dans sa décision du 29 juillet 1994.
Même si en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » l’emploi du Corse est assez courant, jusque sur les panneaux routiers sans que ça ne gêne ledit Conseil Constitutionnel…
Or, quelle garantie, autre que celle de la Constitution, peut être donnée contre le recours à l’allemand dans les services déconcentrés de l’État en Alsace-Moselle, mais aussi dans ceux des communes, établissements publics de coopération intercommunale ou départements ?
Et la même question vaut d’être posée pour les services des eurodistricts ou eurorégions, sur le territoire gauloisien, ainsi que pour ceux de la prochaine « collectivité européenne d’Alsace », qui est peut-être une nouvelle tentative de suppression des départements du Bas-Rhin et du Rhin, pourtant refusée par référendum local, le 7 avril 2013…
 
Enfin, selon l’article 24 du traité d’Aix-la-Chapelle, « un membre du gouvernement d’un des deux États prend part, une fois par trimestre au moins et en alternance, au Conseil des ministres de l’autre État ».
Or, le Conseil des « sinistres gauloisiens » a des attributions constitutionnelles, comme par exemple de délibérer un projet de loi (article 39 de la Constitution) ou pour autoriser le premier ministre à engager sa responsabilité sur un texte (article 49). Il y aurait donc là une atteinte aux conditions essentielles d’exercice de la souveraineté nationale.
Sauf que, « le » membre ne pèse rien au sein du Conseil : Il ne faut pas dékonner !
En revanche, sur des questions communes avec les Teutons, le point de vue des uns et des autres peuvent, à cette occasion se rapprocher utilement, par un « éclairage croisé ».
Alors quid ?
Une critique probablement malvenue.
 
Pour Bernard de Montferrand, ancien ambassadeur de Gauloisie en Teutonnie, ce nouveau traité de coopération et d’amitié aura probablement plusieurs impacts.
La vision stratégique du Traité de l’Élysée avait été modifiée par le préambule qu'y avaient ajouté les Allemands de façon unilatérale. Cela n’avait pas empêché la procédure de consultations systématiques qu’il organisait de faire progresser de façon spectaculaire la relation bilatérale.
« Cette fois-ci, les analyses stratégiques se sont rapprochées et cela devrait faciliter des avancées dans plusieurs des domaines qui ont été définis comme prioritaires. » C’est le cas du sujet capital de la défense mais aussi du digital, de l’intelligence artificielle ou encore de celui de l’espace.
« Cela concerne également de façon très concrète tout ce qui concerne la coopération transfrontalière qui est en quelque sorte un laboratoire de ce que pourraient être à l’avenir les relations futures entre citoyens et sociétés civiles à l’intérieur de l’Europe. »
Peut-être un rêveur…
 
« Pourtant, construire au jour le jour restera difficile compte tenu des rivalités et des intérêts industriels et scientifiques comme, par exemple, dans le domaine de l’espace. (…) Il faudra aussi mettre des moyens considérables pour atteindre les buts fixés et que ceux-ci soient relativement équilibrés entre les deux pays. Il faut enfin dépasser des différences de culture profondément ancrées dans nos mentalités comme en matière de défense et d’économie. Il faudra donc une volonté politique de tous les instants pour remplir le cadre fixé par le traité. C’est aux actes qu’il devra être jugé. Au moins avons-nous des priorités précises. »
Admettons.
 
Il note pour sa part quant à l’entrée de la « Teutonnie » dans le cercle fermé des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU que « cela fait de nombreuses années que la France soutient avec vigueur une réforme des Nations Unies pour les adapter à un monde profondément différent de ce qu’il était en 1945 et par conséquent un élargissement du Conseil de sécurité à plusieurs pays dont l’Allemagne. Le système multilatéral, si attaqué aujourd’hui, sera d’autant plus fort qu’il sera légitime et reflétera le monde du XXIème siècle ».
Lui, c’est un rêveur, vu que le droit de veto a plutôt enlisé les conflits dans des statu quo ingérables, générant des guerres locales épouvantables.
Le traité ne fait que réaffirmer cette volonté.
Et puis à New-York les délégations prennent souvent des positions identiques même s’il arrive dans de rares cas que les votes différent.
La coopération existe déjà…
 
Ce « traité intervient à un moment où nous vivons une révolution stratégique avec l’imprévisibilité radicale des États-Unis, la posture systématiquement agressive des Russes, l’ambition farouche de la Chine et le comportement bien peu ‘‘multilatéral’’ de nombreux acteurs, ceci alors que le Brexit est un défi pour l’Europe mais surtout où le monde bascule vers l’Asie au détriment des classe moyennes occidentales. ».
Personnellement je verrais plutôt « l’empire du milieu » basculer vers son couchant, plutôt que l’inverse…
Mais bon, je ne suis pas diplomate non plus.
 
« Cette nouvelle donne met en évidence les intérêts propres des Européens et rend illusoire tout « cavalier seul » ou « Alleingang » de l’un d’entre eux, quel que soit sa taille. Autrefois, on savait qu’il ne fallait jamais demander aux Allemands de choisir entre l’Europe et les États-Unis. Aujourd’hui, il y a une conscience très forte qu’il faut combiner une véritable autonomie européenne avec l’alliance américaine. Bien sûr, le danger en pousse certains à rester exclusivement sous l’aile américaine, même si c’est pour y recevoir de méchants coups de bec, mais les choses changent. »
Alors, autant les y aider.
Et c’est tant mieux, même si ça n’était que le seul intérêt de ce traité.
« Cette évolution ouvre de vraies perspectives pour définir des positions communes et en particulier pour doter l’Europe de capacités de défense. S’y ajoute la nécessité. C’est le cas du développement de l’Afrique. Jusqu’ici, nous agissions trop peu en commun. Le défi migratoire et les risques de crise nous y contraignent. »
Constat de pur fait s’il en est…
 
« Sur le fond, les approches « fédéralistes » et « de l’Europe de Nations » qui étaient la marque de l’Allemagne et de la France se sont beaucoup rapprochées dans les faits, malgré parfois des « postures » différentes. »
Des rapprochements fructueux si l’on regarde avant tout les réalités et si l’on garde un lien étroit avec les opinions populaires sur les deux rives du Rhin.
Deux conditions hélas pas toujours remplies…
« La mise en place, parallèlement au traité, d’une assemblée commune au Bundestag et à l’Assemblée nationale paraît un rappel salutaire de la légitimité irremplaçable et de la proximité des représentations nationales. »
Mais à 200 et à parité, je ne sais pas de quoi ils vont causer.
Ni quel sera le poids de leurs débats et décision…
 
En fait, ce traité n’est jamais  qu’un « renouvellement » de ce qui avait été initié sous De Gaulle et Adenauer (deux anciens combattants qui se sont affrontés à deux reprises au cours d’un même siècle d’Histoire déchirée, en plus de la guerre de 1870). Alors quand j’entends « Du-kon-Gnan-gnan » affirmer à la fois être « le dernier gaulliste authentique » et réfuter la portée (améliorée) du traité de l’Élysée, j’aurai tendance à me bidonner : Ce n’est jamais qu’un outil de plus, comme d’un marteau, et tout dépend de ce qu’on va en faire.
Soit enfoncer des clous, soit se taper sur la tronche.
Quant à « Marinella-tchi-tchi », c’est de l’atavisme familial, on a toujours eu une dent contre « le Général » et ses décisions…
Alors…
À suivre… Car de ce traité « renouvelé », il peut aussi en sortir le meilleur.

mardi 29 janvier 2019

Liste « gilets-jaunes » et « Foulards-rouges »

Ils sont tombés dans le piège…
 
En fait, il y en avait plusieurs.
Les « Gilets-jaunes » poursuivent leur mouvement avec l’acte XI. Ça ne faiblit qu’aux entournures, mais ça persiste à exister, avec son lot de violences et destructions ici et là et ça s’est poursuivi par une « nuit-jaune » place de la République, avant dispersion musclée par les forces de l’ordre…
Les « Foulards-rouges » ont fait « une première », pas vraiment un succès (personne ne sait combien ils étaient, entre 4.000 et 10.500 : Je me renseigne d’ici la semaine prochaine auprès de participants de mes connaissances), mais pas non plus un échec : De toute façon on est loin, très loin, de la descente des Champs-Élysées soutenant le Général De Gaulle en 1968, avec un cortège d’un million de personnes.
Seul Jean-Michel Jarre avait su en réunir autant, mais de l’Etoile aux abords de la Seine, à Neuilly-sur-la-Seine…
Et « sans violence ».
 
Au-delà des chiffres (qui restent tout relatifs), c’est le « avec et sans » violence qui était « piégeux » : Il y a bien volonté (de qui ?) de « saboter » le mouvement des « Gilets-jaunes » et d’encourager les « suppôts jupitériens ».
Dont acte…
 
Deuxième piège : Entrer dans le champ « politique » des « Gilets-jaunes » avec une, puis deux prochaines listes aux européennes !
Un, les dissensions internes entre « radicalisés » et « complicité » pourrait faire éclater le mouvement.
Disons l’affaiblir.
Est-ce « acté » ?
Pas bien sûr : On attendra le scrutin du mois de mai pour en savoir.
Deux, une liste, ce sont des compromis (la démocratie sur « tapis-vert » liée au mode de scrutin proportionnel) et donc un programme…
Deux listes, c’est le boxon assuré.
Pas facile à arrêter au moment où circulent les « cahiers de doléances » à travers tout le pays qui vont donc dépouiller le mouvement de ses fondements à travers les mesures qui seront reprises par « Jupiter »…
 
Troisième piège : Celui-là, il est « finement ciselé » et n’apparait qu’à travers les sondages d’opinion. « Veaux-Qui-est » et « Mes-Luches » avaient très vite perçu la colère qui grondait, mais aucun des deux n’est parvenu à s’imposer dans le débat, profitant pour l’instant et pour l’essentiel au « Air-Haine » de « Marinella-tchi-tchi-La-Peine ».
Il faut dire qu’ils n’ont pas non plus le même électorat, l’un visant les « classes-moyennes » devenues fachos et rétives à toute remise en cause de leur statut de classe, l’autre seulement les « derniers-de-cordées » (qui restent nombreux et dont on peut présumer que le nombre augmente après la saignée fiscale de ces dernières années…)
 
Or, ceux-ci sont le fonds de commerce de « Marinella-tchi-tchi » qui, justement parce qu’on l’entend moins depuis le début maintient ses positions dans l’opinion publique, alors que les deux autres se sont pris les pieds dans le tapis (l’un avec un « gilet-jaune » sur le dos avant d’avoir nié en avoir endossé, l’autre en se prenant pour la République à lui tout seul et finalement apparaissant comme au moins aussi tordu que « Fifi-le-souteneur » : Après tout, les sous publics de sa campagne de 2017 ont aussi servi à enrichir sa dulcinée du moment, rien de plus…)
Du coup, l’annonce d’une liste de « Gilets-jaunes », puis deux, constitue une formidable aubaine pour « Jupiter », qui va, évidemment, siphonner un bon nombre d’électeurs  du « Air-haine » et « l’Insoumise », lui permettant ainsi probablement une défaite honorable.
D’ailleurs, à l’occasion d’un détour dans la Drôme, le leader de « Républicains-démocrates » s’est entretenu en huis-clos avec « Jupiter » durant 50 minutes…
Un Yalta électoral aurait-il été conclu ?
Une « paix des braves » puisqu’il ne faut pas l’oublier, « Jupiter » a recruté massivement chez les « ex-UMP » pour former ses gouvernements.
Mais « pas que », naturellement…
 
Quatrième piège probable : Si au cas où les listes de « Gilets-jaunes » ne font qu’un score relativement faible, « Jupiter » aura beau jeu de dire, « vous voyez bien que les gilets jaunes ne représentent personne ou presque ! ».
Juste un « mouvement de mauvaise humeur » passager qu’on va enterrer en reprenant quelques-unes des mesures « à débattre » devant la députation avant que tout le monde parte en vacances (ou ne passe ses examens de fin d’études…)
D’autant plus que l’Europe n’est absolument pas un sujet de revendication majeure des « Gilets-jaunes », loin de là.
 
Le porte-la-parole du gouvernement a d’ailleurs estimé qu’il s’agissait d’un « processus intéressant ». Les chefs de file des sénateurs et députés LR ont aussi salué « une bonne initiative ».
On constate moins d’enthousiasme chez le « Air-Haine ».
« Dukon-Gnan-gnan » s’est lui interrogé sur un possible « coup politique avec Nanar-Tapis », qui avait prêté début janvier les locaux du journal La Provence à des « Gilets jaunes », dont Ingrid Levavasseur, la tête de liste de l’une d’elle.
Vraiment trop kon ce mek…
 
Mais surtout, cette liste a été très critiquée par certains « Gilets-jaunes » qui en ont fait (déjà) une dissidente.
« Voter Gilets jaunes, c’est voter Macron » a prévenu dans un communiqué « La France en colère !!! ». Sur Facebook, plusieurs internautes dénoncent l’utilisation du terme « Gilets-jaunes » ou ciblent le profil des candidats, comme celui de cet ancien soutien « d’En Marche-même-pas-en-rêve ».
Il faut qu’entre la rouquine et la « cheveu d’argent », il y a de quoi faire : La seconde, Jacqueline, est une habituée du « verbe haut » et du mysticisme qui n’a que le mérite d’être une quinqua assez séduisante pour réveiller mon « nerf-honteux », la première l’émoustille notablement plus, mais…
Elle commence par se planter sur le nom choisi : « Ralliement d’Initiative Citoyenne », autrement dit « RIC », comme pour « Référendum d’Initiative Citoyenne ».
Une erreur ou un sigle de ralliement ?
Alors que la seconde fait un peu comme « Mes Luches » et autre « manif’ pour tous » en innovant avec un nom attractif et porteur d’une situation nouvelle : « Les émergeants ».
Pas mal…
 
Levavasseur, j’en connais au moins une : Une dame qui occupait l’hôtel particulier voisin de l’appartement de mes parents. L’épouse d’un margoulin de promoteur immobilier qui aura fini en prison.
Rien à voir avec le « belle rouquine » d’Ingrid.
Dommage, j’aurai eu 30 ans de moins, j’aurai bien occupé les nuits torrides de cette mère-divorcée…
Alors que Jacqueline (j’en connaissais une également, assez marrante…) elle porte un nom qui fait penser à « Mourons » : Pas de bol !
 
Si tout le monde connait la seconde, puisque c’est elle qui aura lancé, par mégarde, le mouvement avec un « twist » provocateur, laa vocation de « gilet jaune » de la rousse a commencé sur le péage d’Heudebouville sur l’A13 situé sur un plateau, à 93 kilomètres de Paris, deuxième barrière à franchir pour les enragés du week-end Deauville-Trouville, qui lui a servi pendant une semaine de camp de base avant son ascension des sommets médiatiques : C’est plus sérieux.
C’est là qu’elle a gagné ses galons de leader, sortie du rang.
Après avoir abandonné son emploi dans les soins palliatifs éprouvant, elle se préparait à suivre une formation d’auxiliaire ambulancière : Chapeau la gamine !
Cette originaire de l’Eure aurait poussé très loin dans ses interventions, et avec un certain art, le concept de « réponse de Normand », consistant à s’en tenir toujours à des considérations évasives et à plusieurs sens : Elle peut contester un jour la légitimité de « Jupiter » et révéler le lendemain qu’elle a voté pour lui mais en ajoutant : « Je ne regrette pas mon choix. »
À la demande de BFMTV, elle a même failli exploiter ce talent de pouvoir dire tout et son contraire comme chroniqueuse, mais les intégristes du culte des ronds-points l’en ont empêchée, menaces à l’appui.
La politique lui offre une occasion unique de constituer pour les européennes une liste sans programme mais qui ne laisse pas sans voix ses anciens camarades de combat, furieux contre sa trahison !
Pas mal pour « une novice »…
Alors que l’autre, c’est une bretonne, têtue comme un âne-Corsu, qui se voit voler la vedette par plus coriace qu’elle.
Mon cœur balance…
 
Je vous avoue que, les « Gilets-jaunes », les « Gilets-bleus », les « Foulards-rouges », les « Stylos-rouge », tout ça me laisse plutôt relativement indifférent, comme un temps les « Nuits-debout » et les « Nuits-bleues » de mes « cousins-natio ».
Ce sont des épiphénomènes qui ne montrent qu’une chose : Une certaine faillite de ce pays qui reste le mien (que j’aime tant et qui me rend si mal…) à être géré de façon rationnelle dans la durée.
Notez qu’à London, ce n’est pas mieux : Tout ce que j’en sais, c’est que je suis autorisé à y rester, même sans y payer d’impôt que des taxes à la consommation…
Eux sont devenus schizophrènes, incapables de mettre en place les mesures qu’ils ont voté il y a deux ans et demi.
Faut le faire…
C’est pareil en « Gauloisie-magnifique » : La moitié du corps électoral se désigne un Président, et c’est l’autre moitié, celle qui ne s’est pas déplacée, qui en dit qu’il est « illégitime » !
Fabuleux, non ?
 
À quoi servent des élections dans une démocratie représentative si les résultats sont contestés dès après ?
Aura-t-on besoin d’élections, dans le futur, pour proroger indéfiniment une « technostructure » qui a pris le pouvoir de l’État-profond depuis des décennies ?
Non bien entendu… Et vous savez – en venant me lire – que c’est ce qui vous pend au nez : « Jupiter » préfère donner la parole, le pouvoir de la parole, à quelques « happy-fews » préalablement et soigneusement choisis par son appareil étatique.
Notez que c’est aussi dans les statuts de son parti : Un quart des membres de ses « assemblées générales » sont tirés au sort !
Les autres, les trois-quarts, sont ceux qui exercent un mandat ou une responsabilité au nom de « Jupiter », eux-mêmes désignés par les instances des dirigeants dudit parti…
La démocratie élective, capturée, mise sous tutelle, on ne fait pas mieux depuis les Bolcheviks-staliniens.
 
Oui mais « Ingrid » occupe quoi comme créneau électoral ?
13 % des intentions de vote, parait-il, à se partager…
Déjà ?
Alors que plus la moitié des « Gauloisiens-magnifiques » se disent favorables à l’émergence d’au moins une liste…
Je n’ai même pas encore participé à leur financement…
 
En fait, ce sont les scories du « dégagisme » qui a fait élire « Jupiter » contre « Marinella-tchi-tchi » : Il fallait bien que ça revienne en boomerang un jour ou l’autre !
Mettez un peu en perspective les trois dernières années : Élimination de « Fifi-le-souteneur », et de « Jupette », dépeçage des « Républicains-démocrates » avec les « reconstructifs », les « ralliés », les « transfuges » et je ne sais quoi d’autres ; euthanasie dans les règles du « P. Soce » avec son président élu en 2012 sur le « dégagisme » visant « Bling-bling », « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qui ne pédale plus dans la semoule que pour faire la tournée des libraires (que même « Juju-Galet », elle aurai intérêt à l’accompagner dans ses hôtels de province…) ; absorption des « centres multiples et variés », le seul restant mais sur la touche en « coupeur de citron », étant « Bébé-Roux » ; disparition du PCF sur lequel planait une OPA de « Mes-Luches » ; asphyxie des « écololo-bobos » : Non seulement c’est le financement de la « transition énergétique » qui aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, mais en plus « Nico-Hurle-haut » s’est cassé.
Il fallait d’urgence créer un adversaire.
 
Et il a été tout trouvé : Parce que « Jupiter », qui aura glandé pendant une séquence anormalement longue « d’état de grâce », il n’a pas abouti sa « transformation » attendue du pays.
Certes, des réformes majeures ont vu le jour (SNCF, Code du travail, etc.), mais il reste une montagne à digérer : Réforme des retraites, de la Sécurité sociale, du mille-feuille administratif, etc., avant de s’attaquer à l’essentiel, les « institutions à réformer » pour poursuivre vers sa réélection.
Alors pour quelle raison se priver d’un outil de désagrégation des « politiques » traditionnels avec les « Gilets-jaunes » ?
 
Reste plus à eux qu’à courir après un peu de « légitimité » avec un programme cohérent et à vocation europhile (ce qui ne va pas être évident à faire… mais ça va venir) et à trouver une solution contre « les casseurs » : La tactique de la « dispersion » en de multiples points de blocage (les ronds-points) était innovante et fructueuse : C’est en venant défiler dans les centres villes que les « Gilets-jaunes » se sont fait hacker leur mouvement par les émeutiers professionnels, venus sur place pour « casser du flic ».
Normalement, ceux-là vont voir leur nombre décroître avec les premières condamnations en justice : Ça déblaye l’horizon…
Un retour vers « le politique » n’est donc pas plus mal.
Et ça ouvrirait effectivement un boulevard à « Jupiter », débarrassé de tous ses opposants institutionnels au fil du temps.
Il faut saluer la performance : J’adore, même si ça reste à suivre… une fois de plus.