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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 4 octobre 2018

L’arnaque

Outre le « billet » de lundi prochain,
 
Je m’amuse comme un « petit-fou » ! Figurez-vous qu’entre l’annonce de « Théière-mais » qui se réclame d’un « accueil bienveillant » pour les impatriés de « haute valeur ajoutée » (style moâ, mais ça reste à préciser…) au détriment de la main-d’œuvre « low cost » (tant pis pour ses agriculteurs…), mon cœur balance…
 
Car le dernier texte de la loi de finances présenté à la presse par les ministres « gaulosiens » prévoit notamment :
– La mise en œuvre progressive du remboursement intégral (reste à charge zéro) de certaines lunettes, prothèses dentaires et auditives (fixation de tarifs plafonds). Il paraît que les murs de la kapitale-parigote se couvre d’affiche vantant le système pour un grand « lunettier ».
– La fusion de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). On ne sait pas encore de combien.
– La mise en place d'un véritable parcours de soins pour les enfants de 0 à 6 ans afin d’intervenir le plus rapidement possible en cas de suspicion d’un trouble en lien avec l’autisme : La tuberculose et la maladie des os de verre, une autre fois !
– Le redéploiement des examens médicaux obligatoires pour les enfants et les adolescents : Le carnet de santé du bambin, ce sésame indispensable pour accéder aux « ékoles-pue-bliques ». C’est mieux que le casier judiciaire des parents et de la fratrie voulue par « Bling-bling »…
– L’extension à 2 nouvelles régions de la vaccination contre la grippe par les pharmaciens : Les autres attendront !
– Le renforcement de l’accès rapide aux médicaments innovants pour les patients, alors que la pénurie des traitements « classiques » se profile…
– Une baisse du remboursement des patients refusant les médicaments génériques sans justification médicale : Un classique !
– La revalorisation de plus de 4 % par an pour le minimum vieillesse et de 1,5 % pour le revenu de solidarité active (RSA) et l’allocation de solidarité spécifique (ASS) : Ils vont être heureux avec ça…
– La hausse de 0,3 % des pensions de retraites et des allocations familiales : Le bonheur des seniors !
– La majoration du montant du complément mode de garde pour les familles ayant un enfant bénéficiaire de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) : Les autres suceront des « glaces à l’eau ».
– Le droit à bénéficier, pour les travailleuses indépendantes du même congé maternité que les salariées : Les conjoints paternels attendront encore un peu.
– L’exonération de la hausse du taux de la contribution sociale généralisée (CSG) pour les retraités modestes : Ça, on savait déjà. Sauf que, seulement pendant deux ans, l’exécutif ne va pas appliquer à cette prestation la traditionnelle revalorisation annuelle basée sur l'inflation…
De quoi relativiser son augmentation exceptionnelle prévue sur la même période. Et les bénéficiaires en-dessous de d’un demi smic vont même y perdre.
Le même tour de passe-passe est prévu pour l’AAH et le minimum vieillesse.
 
Alors que c’est « la » mesure sociale affichée par le gouvernement : Augmenter certaines prestations. Notamment la prime d’activité, l’allocation pour les adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, ex-miminum vieillesse) qui doivent être « très significativement revalorisées », comme promis fin août, par le « Premier des sinistres ».
 
Une promesse bien présente dans le projet de budget 2019 : Après une première revalorisation exceptionnelle prévue en novembre de cette année, la prime d’activité́, qui permet au travailleur modeste (jusqu’à 1.300 euros) d’arrondir ses fins de mois, sera à nouveau augmentée… de 20 euros, par exemple, pour un salarié au smic.
L’AAH connaîtra, elle aussi, deux revalorisations successives : 41 euros en 2018 puis 40 euros en 2019, pour atteindre 900 euros par mois.
Enfin, il est prévu que l’Aspa augmentera de 35 euros pour une personne seule (54 euros pour un couple) au 1er janvier prochain.
Ça, c’est ce qui est écrit sur les documents du gouvernement transmis à la presse…
Vous savez, le pognon de dingue… eh bien on en rajoute !
Parfait : Ce n’est pas perdu pour tout le monde…
 
Mais lorsqu’on se penche attentivement sur ce projet de loi de finances (PLF) pour 2019, on découvre que l’exécutif va supprimer les revalorisations annuelles de ces deux prestations, aujourd’hui indexées sur l’inflation…
Un mécanisme qui permettait jusqu’ici de garantir le pouvoir d’achat des « sans dents » lorsque les prix augmentent.
En cassant cette tradition, l’État devrait économiser quelques dizaines d’euros par bénéficiaire : En clair, il va reprendre d’une main tout ou partie de ce qu’il s’apprêtait donner de l’autre. Et à la fin, certains – notamment ceux qui perçoivent moins d’un demi-smic – se retrouvent carrément perdants.
Effectivement, comme prévu, l’article 82 du PLF 2019 annonce bien la revalorisation de 20 euros de la prime d’activité : « Afin de soutenir davantage le pouvoir d’achat des travailleurs modestes, il est proposé de créer une seconde bonification individuelle intégrée au calcul de la prime d’activité » dont le « montant maximal (20 euros) sera atteint à un smic ».
Le gouvernement s’engage ainsi à « offrir un gain de pouvoir d’achat » aux bénéficiaires de la prime d’activité, « pouvant atteindre 80 euros (en 2021) pour les travailleurs rémunérés » au smic.
Là, à première vue, la promesse du gouvernement est donc respectée.
 
Mais si on remonte les articles du projet de loi adopté lundi en Conseil des ministres et sur lequel plancheront les députés tout l’automne, on tombe sur un autre article, le 65, intitulé « augmentation maîtrisée des dépenses sociales ».
Et on y découvre que « les prestations centrées sur la reprise d’activité (prime d’activité) ou les ménages pauvres exposés au handicap (allocation aux adultes handicapés) et à la vieillesse (allocation de solidarité aux personnes âgées) ne connaîtront pas de revalorisation légale ».
Comme indiqué ci-avant, la prime d’activité ne sera donc plus indexée sur l’inflation durant deux ans. Même chose pour l’AAH en 2019 (au printemps 2020, elle bénéficiera d’une « moindre hausse » de + 0,3 %).
Or et pour rappel, l’Insee prévoit fin 2018 une augmentation des prix (hors tabac) de 1,6 % (+ 1,3 % en 2019 selon les documents budgétaires de Bercy).
 
Vous aurez donc noté que si le gouvernement avait décidé de maintenir les revalorisations annuelles, une personne bénéficiaire de l’AAH aurait eu droit à près de 14 euros par mois de plus au printemps 2019. Un salarié célibataire au smic éligible à la prime d’activité aurait, lui, reçu, à la même époque, 10 euros supplémentaires par mois. Si l’exécutif avait choisi (comme il l’a fait en 2018) de cumuler en 2019 ce « coup de pouce » automatique avec les bonifications exceptionnelles annoncées, l’État aurait versé près de 54 euros de plus par mois à notre bénéficiaire de l’AAH et 30 euros à notre célibataire au smic…
Et non pas seulement « 40 euros » et « 20 euros » pour ce qui est de nos deux cas et comme l’affichent fièrement les ministres.
Notez que si ça a un impact pour es « sans dents », pour les finances publiques, c’est donc 26 euros de gains par bénéficiaire de l’AAH et 10 euros pour chaque bénéficiaire de la prime d’activité au smic.
J’adore…
Par ailleurs, l’exécutif a prévu un mécanisme similaire pour le minimum vieillesse : L’Aspa va ainsi augmenter, mais tout en étant, lui aussi, désindexé en 2019 et 2020.
 
Le magnifique de l’affaire – mais il n’y a pas que ça – c’est que c’est présenté comme des « revalorisations exceptionnelles (qui) intègrent les quelques euros que les bénéficiaires auraient reçu avec la revalorisation basique » en dit-on à Bercy. « Ces augmentations sont sans précédent. »
Non, sans rire ?
Ils se sont « touchés » ou quoi ?
D’autant que, précisent les textes budgétaires, la nouvelle « bonification » de la prime d’activité ne sera pas la même pour tous : Très soucieux de privilégier l’emploi tout en pénalisant les petits temps partiels, le gouvernement a choisi de mettre le paquet sur les salariés au smic, seuls à bénéficier de cette bonification à « taux plein » de 20 euros par mois.
Au-delà, ce montant « sera décroissant ».
Quant à ceux qui gagnent moins d’un smic, ils seront moins bien servis : La bonification diminuera avec le salaire !
Arrivé à un demi-smic, les bénéficiaires de la prime d’activité n’auront droit à rien du tout. Pour eux, c’est donc la double peine !
Non content de passer à côté du coup de pouce exceptionnel, ils vont voir leur prime d’activité stagner, puisqu’elle ne suivra plus la hausse des prix. Résultat : leur pouvoir d’achat sera en plus rogné par l’inflation.
Hein, question, foutage de gueule, ce n’est pas mal.
 
Et alors, dans l’autisme-ambiant, le gouvernement se défend en expliquant que d’autres prestations « ciblées sur les ménages les plus exposés à la pauvreté », comme le revenu de solidarité active (versé aux personnes sans activité) et l’allocation spécifique de solidarité (pour les chômeurs en fin de droits) « seront revalorisées à taux plein ».
Pour les « rêveurs En Marche », « l’ensemble des engagements gouvernementaux seront respectés » puisque la prime d’activité et l’AAH « feront l’objet de revalorisations exceptionnelles annoncées » en disent-ils.
Mais pour maintenir sa trajectoire de réduction du déficit public sous la barre des 3 % de PIB, l’État a donc choisi de désindexer aussi ces prestations sociales, en catimini.
Ça plus votre taxe d’habitation exonérée qui n’est pas exonérée du tout (cf. post de jeudi dernier), l’augmentation de la CSG compensée avec retard… « en même temps », l’armée des cocus, « mis » bien en profondeur, va enfler de façon démesurée : Un choix « éclairé », suppose-je.
 
Ceci dit, ce texte de loi de finances 2019 est à rapprocher avec un autre : La loi « Pacte » qui va décoiffer de chez « décoiffé ».
Le texte propose tout simplement d’exonérer de cotisations vieillesse les salariés expatriés qui reviennent en « gauloisie-fiscale » ou les collaborateurs étrangers appelés par une entreprise gauloisienne.
Ces travailleurs sont regroupés sous l’appellation d’impatriés : « Cet article reflète la volonté de poursuivre le renforcement de l’attractivité de Paris comme une place de repli pour les cadres de la finance installés à Londres » explique un associé fondateur d’un cabinet en gestion de patrimoine concurrent de mon « boss-à-moi ».
Toutefois, la dispense de cotisation sera limitée à trois ans, renouvelable une seule fois : Le régime des « détachés » et autres « expatriés ».
Et elle est soumise à plusieurs conditions : Concrètement, il ne faudra pas avoir été affilié au cours des cinq dernières années à un régime gauloisien obligatoire et de justifier d’une contribution minimale versée au titre d’une assurance vieillesse dans un autre pays.
Quant au montant de cette contribution, elle sera fixée par décret.
L’équivalent du régime « ritalien », en somme…
Sauf qu’en « Ritalie », les impôts directs vont réellement baisser, pas en « Gauloisie » où pour que ce soit indolore, on va vous les piquer sur la feuille de paye (traitement, rente et autres pensions).
 
Et pendant cette période d’exonération, aucun droit à la retraite ne sera ouvert, c’est-à-dire qu’aucun trimestre ne sera considéré comme cotisé.
Pas de cotisation, pas de prestation : Logique.
Pour éviter qu’un employeur n’impose un choix, la demande d’exonération devra se faire de manière conjointe entre l’employeur et le salarié. Cette exemption, accordée aux impatriés, pourrait être mise en place rétroactivement à compter du 11 juillet 2018, date de l’annonce par le Premier ministre de cette mesure.
Ainsi, les cotisations versées entre cette date et l’entrée en vigueur de la loi Pacte seraient annulées.
« Avec cette mesure, l’État fait un calcul sur le long terme ». Les sommes perdues dans le cadre de l’exonération de cotisations devraient être largement compensées par l’arrivée d’acteurs de la place financière sur le long terme.
À condition – répète-je à moi-même – de payer de l’IR ailleurs comme en Irlande par exemple…
Ce qui ne va pas être facile.
Et par effet rebond, cette exonération de cotisations vieillesse pourrait aussi avoir des répercussions sur le milieu du football dans lequel beaucoup de joueurs sont des impatriés : « Cet avantage devrait permettre aux clubs français d’être plus compétitifs et de proposer des salaires plus attrayants aux joueurs ».
 
« Jupiter » n’est-il pas magnifique, finalement ?
D’un côté, il appauvrit les « sans dents » et de l’autre il crée « une niche » sociale de plus (une « sortie du régime obligatoire » pour tous) mais uniquement aux « grosses-têtes » et au « forts-du-ballon-rond »…
Pas vraiment les plus « en manque ».
Franchement, si c’est avec ce genre de « simplification » qu’il compte redresser le pays, il va falloir qu’il retourne prendre des leçons de logique en ékole maternelle : Manifestement, sa cougar n’y suffit plus.
En attendant, personnellement je rigole : Entre les deux rives du « Channel », ils pètent tous d’autisme accablant.
C’est magnifique…

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