Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 31 octobre 2018

Joyeux anniversaire !

Quinze ans et toutes ses dents…
 
Au Royaume-Uni, il y a des limitations de vitesse. Dans les centres urbains, la vitesse maximale est 30 mph (48 km/h). Sur les routes d’une seule voie, elle est de 60 mph (97 km/h) pour les véhicules légers et 40 mph (64 km/h) pour les poids lourds de plus de 7,5 tonnes. Ce qui fait que tout le monde conduit à cette allure-là tellement il est parfois difficile d’effectuer un dépassement en toute sécurité.
Sur les « motorways » (autoroutes) et sur les routes en deux voies, la vitesse maximale est 70 mph (113 km/h) (sauf indication contraire sur les panneaux de signalisation).
Et c’est sur les autoroutes qu’on rencontre le plus de « radar-tronçon » : On te photographie à l’entrée (les appareils sont situés au-dessus de la chaussée) et on te vous flashe sans te le vous dire à la sortie…
Alors que je n’en ai rencontré que sur la route de Saint-Malo en « Gauloisie-perverse ». Mais il paraît qu’il y en a d’autres ailleurs. D’où l’intérêt du régulateur de vitesse…
En UK, si la limite de vitesse est dépassée de 10 % + 1 mph (ex : dans une zone 60 mph, 60 + 60/10 + 1 = 67 mph), l’utilisateur court le risque d'être condamné.
Et les amendes vous poursuivent jusque sur le continent.
En « Gauloisie-sécuritaire » elle est de 5 km/h (6 à partir de 110 km/h, 7 à partir de 130…)
 
En « Gauloisie-routière », il y a quinze ans (c’est ce que l’on fêtait samedi dernier), un lundi de grisaille, « Bling-bling », alors « sinistre de l’Intérieur & des cultes » inaugurait le premier radar automatique fixe sous le pont sur la N 20 à La Ville-du-Bois (Essonne). C’était le 27 octobre 2003…
Toujours en service, ce vaillant vétéran a crépité 33.171 fois en 2017 ! Si à l’époque, cet outil de « contrôle automatisé » avait les faveurs de deux tiers des Gauloisiens, depuis les proportions se sont inversées. Et cet été, après la mise en place de la limitation à 80 km/h, beaucoup ont été tagués, brûlés, vandalisés.
En « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » ils servent de cible pour des tirs au « gros pruneau » ou au plomb de chasse : C’est plus sympa !
Ils ont pourtant indéniablement fait baisser la mortalité. « En 10 ans, entre 2003 et 2012, les radars ont permis de sauver 23.000 vies », assure-t-on mordicus à la sécurité routière. Mais on reste loin de l’objectif de 2.000 décès pour 2020 : 3.684 personnes ont été tuées sur les routes l’an dernier et l’effet radars semble désormais s’essouffler.
« Avec le déploiement de mobiles ou des leurres qui par principe ne sont pas localisés au même endroit, on assume d’installer des radars pour faire baisser la vitesse », pointe le délégué interministériel à la sécurité routière. « Chaque radar implanté sur des axes à fort trafic ne sera peut-être pas à l’endroit qui a totalisé le plus de morts. Mais c’est scientifiquement prouvé, moins les autos roulent vite et moins il y a de morts sur les routes. »
Rhôôôô la lapalissade.
Quand les autos ne rouleront plus, il va se passer quoi si chacun sera cantonné dans son « sweet-home » ?
Et l’envolée des royalties alors ?
 
 
Notez qu’en « 2013, les Bonnets rouges ont détruit les radars bretons. La mortalité n’a pas bondi pour autant sur ces zones. C’est la preuve que les radars ne servent à rien. En tout cas pas à sauver des vies », tranche l’association 40 millions d’automobilistes qui plaide pour qu’on les démonte.
Au contraire, la Ligue contre la violence routière réclame des appareils embarqués plus nombreux et plus efficaces. Particulièrement sur les nouvelles portions à 80 km/h. « Sinon nous allons manquer l’objectif de cette mesure. À savoir 400 morts en moins. »
Alors quid ?
 
Les radars ont-ils fait baisser le nombre de morts sur les routes ?
« Sans aucun doute, l’effet des radars a été et reste bénéfique », assure un « chercheur » de l’Institut gauloisien des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Iffstar). Avec un de ses collègues il a calculé que, à la suite de leur installation, le nombre de blessés a baissé de 7,3 %.
Yes !
Pas énorme…
D’autant que maintenant ils se tuent à patinettes électriques….
Mais lui-même nuance son assertion : « Il semble que cet effet ralentisse. »
Ah oui, c’est comme le chômage, cette histoire-là ?
 
Les automobilistes ont appris à contourner le système. Les gendarmes parlent d’« effet splash » : Les fraudes se déplacent vers les zones moins contrôlées.
Personnellement, je me demande comment ils savent (puisqu’ils ne sont pas là) ? Alors les autorités ont dû innover. D’abord avec les « doubles faces », capables de flasher par-derrière pour pincer les deux-roues, qui n’ont pas de plaque à l’avant. Puis avec les dispositifs furtifs dans des voitures banalisées…
Des effets de l’imagination au pouvoir…
 
Par ailleurs, les flasheurs sont logiquement positionnés sur les routes où l’on a enregistré le plus de tués ou de blessés. C’est la règle, mais ce n’est pas la seule. On les installe aussi de manière préventive pour faire baisser la vitesse avant un virage en épingle par exemple. Et à proximité des ponts et tunnels ça crépite dur. « Parce que dans ces lieux sensibles, chaque accident peut entraîner une catastrophe, personne ne veut se retrouver avec un nouveau tunnel du mont-Blanc » sur les bras, vous expliquera-t-on.
Celui du « sous la Manche », bien sûr, ça n’a rien à voir…
 
Au centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), on ausculte aussi les radars. « On compare le nombre d’accidents à proximité de la zone contrôlée 5 ans avant sa mise en service et 5 ans après ». Et, surprise, « selon l’analyse de notre cellule data, les données étant très lacunaires, ces évaluations sont à prendre avec des pincettes. »
Kon, ça…
On ne saura pas.
 
Mais tout cela reste imprécis : « Les axes où l’on meurt le plus ne sont pas ceux que l’on pense » souligne un accidentologue. « Une belle nationale toute droite avec une bonne visibilité rassure les automobilistes, mais la mortalité est plus importante sur ces belles routes qui sont très passantes. »
Encore une lapalissade…
La Sécurité routière le sait et aura donc tendance à les truffer de « flasheurs », plutôt que de les répartir sur une route de montagne.
 
Et alors, qu’est-ce qui justifie leur présence sur les autoroutes pour le moins les mieux sécurisées des routes ? C’est l’un des reproches des antiradars, « la preuve que ces moyens de contrôle sont surtout des moyens de racket » puisque rapporté au nombre « d’usager », le risque d’accident est plus faible que sur une nationale ou une départementale, alors que le trafic très important a un effet multiplicateur : On y installe donc ces instruments de contrôle seulement pour réduire la vitesse.
Par ailleurs, chaque année, une poignée de radars seulement sont désactivés ou déménagés, presque toujours quand on crée un rond-point ou des dos-d’âne qui obligent à ralentir. Les enquêtes montrent pourtant qu’il y a parfois plus d’accidents autour de certains radars qu’avant leur implantation.
Un hasard ?
Ça me fait penser à ce feu-rouge installé à Calvi (il y en a eu deux), parce que « une sous-préfecture qui se respecte, ça doit avoir un feu-rouge ! »
Deux morts plus tard là où il n’y en avait jamais eu, des heures d’embouteillage là où il n’y en avait pas, la mairie a fini par les démonter : De l’argent foutu par les fenêtres.
 
Mais tout le monde est d’accord pour dire qu’ils font baisser la vitesse. Entre 2002 et 2012, ceux qui roulent 40 km/h au-dessus des limites autorisées ont quasi disparu. La vitesse moyenne a plongé, passant de 89,5 km/h à 79,3 km/h, ont calculé des chercheurs. Même s’il semble que les « Gauloisiens » ont un peu ré-appuyé sur le champignon depuis…
Curieux, non ?
Toujours à Calvi, la route nationale devant le campement de la légion est passé de 90 à 70 km/h depuis des années (une zone d’expérimentation) a été équipée d’un rond-point et d’un radar (pour protéger l’approche d’un passage-piéton) : Il y a toujours trois morts par an…
 
En 2016, par rapport à 2011, le compteur moyen avait grimpé de 6 km/h sur les autoroutes. « On est face à l’effet saut de kangourou. Parce qu’ils connaissent l’emplacement des radars sur leur trajet quotidien, parce qu’ils sont signalés sur leur téléphone, beaucoup ralentissent dans la zone de contrôle puis foncent après. »
Toujours aussi pressés, finalement.
 
En 2017, les recettes des radars se sont élevées à 1,013 milliard d’euros. Selon le projet de loi de finances, l’État pense empocher 1,23 milliard d’euros en 2019. Soit + 56 % en quatre ans !
Mazette…
Et les autorités prévoient que la modernisation du parc avec des engins plus performants rapportera encore plus gros !
Sans compter que, sur le réseau passé de 90 à 80 km/h, le nombre d’amendes devrait bondir.
Mais non, pas du tout « pompe à fric » : On l’a dit, pas d’impôt nouveau (une promesse de « Jupiter ») mais une augmentation des taux !
Autre source de revenu, les étrangers verbalisés en hexagonie, de plus en plus nombreux à être contraints de payer leurs prunes, grâce à des accords internationaux.
 
On sait par ailleurs que les dix radars les plus « performants » sont tous situés sur des autoroutes. Le champion toutes catégories se trouvant en Haute-Savoie, sur l’autoroute A40, dans le sens Chamonix-Mont-Blanc – Mâcon. Il a crépité… 125.074 fois en 2017. Soit l’impressionnante moyenne de 340 fois par jour !
Tous les jours… qu’il vente ou qu’il pleuve.
Il est suivi d’un radar installé en Meurthe-et-Moselle sur l’A31 (120.991 dossiers) et d’un autre sur l’A10 dans l’Essonne. À l’inverse, le moins actif, sur la D 534 au niveau de Lamastre (Ardèche), n’a flashé qu’une seule fois en 2017 !
De l’argent qui tombe des poches des contribuables comme s’il en pleuvait (tellement ils sont riches…) qui, paraît-il sont allées à 91,2 % à la lutte contre l’insécurité routière (soit 924,5 millions d’euros), assurait encore la semaine dernière le ministère de l’Intérieur.
En fait, ça va aux sociétés concessionnaires qui exploitent le bidule et « l’investissement contre l’insécurité routière » sert à entretenir les machines dégradées et à en acheter de nouvelles !
Le reste désendette l’État…
 
En réalité, dans un rapport publié en mai, la Cour des comptes constate que si, certes, la majorité de l’argent a bien été affecté à l’Agence de financement des infrastructures de transport de Gauloisie (Afitf) et aux collectivités locales, rien ne dit qu’elles ont effectivement utilisé ces sommes pour rendre les routes plus sûres.
Exception notable : Les recettes issues du 80 km/h. La loi de finances prévoit qu’elles seront affectées aux hôpitaux spécialisés dans la prise en charge des accidentés.
Voilà qui va soulager l’assurance-maladie, branche prestation en nature : Les toubibs vont être heureux !
Notez également qu’en 2017, 9.343.729 points ont été perdus pour excès de vitesse : Rien à voir avec la sécurité routière, au contraire, puisque ça pousse les « dangereux » à conduire sans permis.
Mais ces chiffres faramineux font oublier que 80 % des automobilistes ont encore tous leurs points.
Cherchez l’erreur…
 
Sur ce, le racketeur-national (à savoir l’État, c’est-à-dire vous-même) table sur 4.700 radars automatiques en service fin 2019 (feux rouges et passage à niveau compris). Ce n’est pas beaucoup plus qu’aujourd’hui. Mais il faut ainsi s’attendre à une avalanche de radars autonomes, de cabines « double sens » ou « double face », mais aussi à l’élargissement de la privatisation des radars mobiles.
On attend aussi l’apparition des radars super performants : les tourelles. À 4 m de haut, ce qui les rendra aussi plus difficile à couvrir de peinture, ces engins sont capables de détecter 32 véhicules en même temps, sur huit voies différentes. Ils seront également capables de détecter le non-respect des distances de sécurité, le dépassement par la droite, le défaut de port de la ceinture ou encore l’usage du téléphone au volant !
Ultraperformant on vous a dit…
 
Et puis depuis dès aujourd’hui les radars « mobiles » ont fait leur apparition et sont pilotés par des agents privés (payés une misère) qui sillonnent toute la Normandie. Dix sont déployés, quinze le seront à la fin de ce mois (demain), vingt d’ici la fin de l’année (avant Noël). Ces armes anti-excès de vitesse devaient arriver rapidement sur toutes les routes du pays mais, sans être à l’arrêt, le dispositif est sûrement un peu ralenti depuis qu’il est visé par une plainte d’Anticor pour favoritisme, avec l’ouverture d’une enquête au Parquet national financier (PNF).
Je vous le dis : L’imagination en vient à transformer quelques volontaires en « délateur-assermentés » : Fabuleux !
 
Souvenez-vous, il y a trois ans de ça, le maire de Linas (Essonne) s’était offusqué des carambolages causés, selon lui, par deux radars de feu sur la N 20. Il avait donc installé une signalisation pour alerter les automobilistes. « L’objectif n’est pas d’avoir moins de tôles froissées, mais moins de victimes tuées ou de blessés graves. Ce qu’on obtient en réduisant les vitesses d’impact », commentait alors la Délégation à la sécurité routière. « On ne peut entrer dans une logique où l’on dirait que des outils de mesure de vitesse pourraient être à l’origine d’accidents », s’agace un autre.
Pourtant souvenez-vous, je vous avais rapporté cet incident vécu sur mon autoroute des vacances (A6) : Ce jour-là, c’est chargé mais ça roule à bonne allure vers le sud sans à-coups, pépère.
Quand tout à coup 107,7 annonce un ralentissement de 4 kilomètres un peu en aval. Prudent, je me mets en alerte (autrement dit je me réveille et débranche le pilote automatique de mon « tas-de-boue-à-roulettes ») et effectivement, une file s’entasse devant mon moteur.
20 minutes, pas à pas, pare-chocs contre parechoc.
Et puis je passe le niveau de l’aire de repos située du côté d’Époisses pour reprendre une allure normale, route dégagée : En fait, une voiture de gendarme flashait à tire-la-Rigault le trafic remontant vers Paris et tout le monde les regardait faire depuis 20 minutes…
Inutile de dire qu’on faisait tous ensuite appel de phare sur appel de phare pour prévenir les « usagers » arrivant en face.
10 minutes plus tard, 107,7 annonçait un accident en amont du ralentissement, avec intervention des pompiers : Grave, le « truc ».
20 minutes plus tard, 107,7 annonçait la formation de deux bouchons en amont de l’accident, dans les deux sens de circulation !
Et quand je suis arrivé sur Lyon, un second accident (avec deux bouchons en formations en amont) avait eu lieu jusque-là où flashaient les gendarmes : Une bonne journée pour eux !
Combien de personne la paire de gendarme avait-elle tué ou estropié à vie ?
On ne saura jamais.
Mais à part ça, ce n’est aucunement dangereux : Au contraire, ils justifiaient ainsi leur présence sur le terrain, les sagouins !
 
Ceci dit, en UK, même si je n’ai pas les données, il semble que les chauffards soient plus prudents. Alors qu’en Allemagne, sauf exception, il n’y a pas de limitations de vitesse sur les autoroutes et que la limite est de 100 km/h sur les routes secondaires.
Devinez quoi ?
En 2015, on décomptait 3.461 décès en « Gauloisie-routière », 3.459 en Teutonnie (et ils sont nettement plus nombreux), 3.428 en « Ritalie-des-Fangio » et des grosses cylindrées, 2.938 chez les « polaks », 1.893 chez les « Roms » et seulement 1.806 chez les « Roastbeef », un peu plus qu’en « Hispanie » (1.689) !
 
Le reste, c’est de l’arnaque, à 1,23 Md€ de « contribution volontaire » : Taux de tué pour 100.000 habitants ? 5,18 en Gauloisie-sécuritaire. À comparer au taux US : 10,91 !
Et au 2,77 en UK…
Et si ça n’est pas de l’arnaque, ça y ressemble fortement…
Merci « Bling-bling » et joyeux anniversaire au passage : 15 ans, c’est encore l’adolescence…
Tout l’avenir reste devant.

mardi 30 octobre 2018

Quand on nait « autiste-dogmatique »,

On en devient « soce-trisomique ».
 
La preuve : L’annulation de la piétonnisation des quais de Seine, le dernier épisode du feuilleton des berges de Seine a continué par un nouveau camouflet pour la ville de Paris-sur-la-plage et « Sœur-Âne », avant qu’elle n'ait eu gain de cause sur le fil, cette mairesse adulée des foules en délire !
C’est dire si c’est assez édifiant et qu’ils sont si kons au final.
 
Lundi en huit, la Cour administrative d’appel a confirmé l’annulation de la piétonnisation des quais de la rive droite et ce qui reste intéressant c’est que dans son arrêt, la cour non seulement confirme le jugement du tribunal administratif qui, le 21 février 2018, avait annulé la délibération votée par le Conseil de Paris le 26 septembre 2016 pour créer une aire piétonne en lieu et place des 3,3 km de la voie Georges-Pompidou (Ier et IVème arrondissement), mais le juge d’appel va plus loin en annulant aussi « par voie de conséquence », l’arrêté de piétonnisation pris en réplique par la maire de Paris le 18 octobre 2016, des fois que le TA n’ait pas bien compris la règle de droit applicable, même si le même TA aura finalement validé le dernier épisode juste après, des fois qu’il n'ait pas bien compris.
Amusant.
 
Dans une première décision, le tribunal administratif avait annulé la délibération de la mairie, estimant que l’étude d’impact du projet « comportait des inexactitudes, des omissions et des insuffisances ».
Alors même que lors de l’audience en appel, début octobre, le rapporteur public avait conclu lui à l’annulation du jugement du tribunal administratif de Paris et au rejet des requêtes présentées par les opposants.
Un avis que n’a pas suivi la Cour d’appel administrative.
 
Dans son arrêt, la Cour estime en effet ce que nous savions, que « l’étude d’impact a délibérément occulté une partie notable des incidences du projet sur les émissions de polluants atmosphériques et les nuisances sonores ».
Et reproche à l’Hôtel de ville d’avoir « limité l’analyse des effets sur la pollution à une bande étroite autour des berges, sans en étudier l’impact sur les principaux axes de report de trafic (…) sans en étudier l’impact sur les principaux axes de report de trafic, en ne prenant pas suffisamment en compte les effets négatifs dus au phénomène prévisible de congestion du trafic et en s’abstenant d’évaluer les nuisances sonores nocturnes ».
Eux, les « parigots », ils savent le bordel : Le quartier se vide de ses habitants et les habitués n’y viennent plus et contournent le problème laissant la place aux touristes et à leurs cars…
 
Naturellement, cet état des faits (un fait reste incontournable au-delà de toutes les opinions possibles qui restent « variables » aux dogmes ambiants de son choix du moment) est d’ailleurs confirmé par une étude publiée par le « Parisien-des-libérés » qui note qu’après une augmentation massive du nombre de voitures sur les quais hauts entre 2016 et 2017, dû à un report, les comportements semblent avoir peu changé. « Comme nous l’avions déjà constaté en février 2017 ».
« Les capteurs de la mairie de Paris, dont nous révélons les chiffres, montrent que les automobilistes se sont rabattus principalement sur les quais hauts et le boulevard Saint-Germain… et ne les ont plus quittés.
On note ainsi 631.733 passages sur 30 jours en septembre 2015, puis 749.247, l’année suivante. En 2018, il y avait encore 730.161 passages de véhicules.
Idem quais de la Mégisserie, où on passe de 900.584 passages sur 30 jours en septembre 2015, puis 1.319.496 en septembre 2016 et 1.247.704 en septembre 2018.
Les données ne peuvent toutefois être comparées qu’entre les différents mois de septembre. En effet, certains mois, les capteurs de la ville de Paris sont restés muets… »
Et de conclure que « l’évaporation de la circulation » vantée par la mairie ne se traduit donc pas dans les chiffres.
 
Et question pollution ? « Si l’on se tient aux capteurs d’AirParif, les moyennes N02 (dioxyde d’azote) ont plutôt augmenté sur le quai des Célestins ».
Airparif tempère : « Comparer ces données est difficile, car on ne prend pas en compte les conditions météorologiques ».
Reste que l’association de surveillance de la qualité de l’air note dans son étude dédiée aux conséquences de la fermeture des voies sur Berges, que « sur la station du quai des Célestins, l’augmentation est plus marquée, avec + 9 % entre août 2016 et août 2017, que sur les autres stations parisiennes ».
Une augmentation des émissions qu’Airparif lie « vraisemblablement » à la hausse du nombre de véhicules. Depuis, comme par hasard, aucune étude n’a été commandée à AirParif, ni par la ville, ni par la région, sur le sujet.
 
Quant aux nuisances sonores, le quotidien note que la seule étude sur le sujet a été commandée à BruitParif par la région Ile-de-France. Rendue en septembre 2017, elle relève des hausses de bruits importantes sur les quais hauts. + 2,2 db (plus qu’un quadruplement, échelle logarithmique oblige) sur les quais de la Mégisserie, + 1,4 dB (presque un triplement du volume sonore) sur celui des Célestins et plus généralement, des niveaux sonores dépassant les valeurs limites réglementaires, de jour comme de nuit sur 60 % des 90 points de mesure.
Le bruit a en revanche nettement diminué sur les quais bas ainsi qu’en façade des îles Saint-Louis et de la Cité, là où ne vivent que 3.500 personnes…
Merci pour eux !
Ils seront bientôt privés de véhicule (hors les bus et peut-être les camions de livraison, mais ce n’est pas sûr) et même de mairie d’arrondissement, pour la peine.
 
Évidemment les autistes-trisomiques, ça osent tout (c’est d’ailleurs comme ça qu’on les reconnaît). Juste après le premier adjoint de « Sœur-Âne » (un « soce » au moins aussi dogmatique que la patronne), aura annoncé la décision de la Ville de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État : « Nous aurions aimé un dénouement heureux dès aujourd’hui » qu’il précise, le coquin…
« Nous allons devoir patienter encore un peu avant de clore le volet administratif de cette mesure emblématique et d’utilité publique» en soulignant toutefois des « avancées » comme le caractère « facultatif de l’étude d'impact » reconnu par la cour administrative. Ce qu’il trouve « cocasse ».
Pourvoi en cassation sur je ne sais pas quel motif de droit.
Je pense qu’il n’a rien compris au droit administratif et devrait retourner à la fac en formation accélérée sur le sujet.
En effet, rappelant que les conclusions du rapporteur public, présentées début octobre, étaient « intégralement en faveur de la Ville », il pourrait peut-être se poser les bonnes questions.
Je dis ça, je ne dis rien : Quand on est un « autiste-trisomique » de l’intérêt général, on ne se refait pas…
 
Après un premier camouflet du tribunal administratif, en mars dernier invalidant la fermeture des berges de 2016, la mairie de Paris avait pris un autre arrêté en catastrophe. Prudente, la mairie ne parlait plus de circulation ou de lutte contre la pollution, mais mettait en avant … le patrimoine : Le document indiquait que « l’interdiction de circulation des véhicules à moteur sur les quais bas des berges de la Seine contribue à préserver l’authenticité et l’intégrité du bien classé » au patrimoine mondial. Selon le document, « la circulation compromet également la valorisation du site à des fins esthétiques et touristiques ». C’est la légalité de ce second document du 6 mars, que le tribunal administratif a jugé correct la semaine dernière : Le bon motif, quoi !
Je n’attends même pas la décision pour vous dire que c’est « tout-paris », dans son ancien périmètre d’avant-Haussmann, qui devrait être « préservé » des voitures, bus, cars et camions pour être classé.
Vivement qu’on en revienne aux voitures à crottin de cheval (et aux taxi-aériens), histoire de rigoler.
Les vélos, il faudra obliger au port du casque intégral : 5 morts et 40 blessés grave depuis le début de l’année, c’est beaucoup, beaucoup trop !
 
Et puis, sournois, le premier-adjoint tout neuf de préciser : « Nous avons gagné la bataille culturelle des berges de Seine. Même les élus d’opposition ne réclament plus le retour des voitures », observe l’élu.
C’est aller un peu vite en besogne, me semble-t-il : L’opposition a dénoncé « un double désaveu judiciaire », tandis que le groupe PPCI (Parisiens, progressistes, constructifs et indépendants) a fustigé «une méthode sans concertation» et « des dossiers mal préparés» en amont…
Effectivement, tout en estimant que « la Ville a fait n’importe quoi dans cette affaire et abouti à des résultats à l’opposé de l’objectif fixé », le maire du Ier (un démocrate-Républicain) qui faisait partie des opposants ayant saisi le tribunal administratif, n’est évidemment pas d’accord : « La réouverture des berges à la circulation améliorerait la qualité de l’air dans le centre de Paris ».
À voir…
 
Quant à la région « Île-de-Gauloisie » qui faisait partie des requérants au tribunal contre le premier arrêté, pour elle, c’est un jugement « particulièrement sévère » qu’a rendu la cour administrative d’appel, soulignant que l’étude d’impact a « délibérément occulté » une partie des incidences du projet de piétonnisation, « la cour laisse entendre que les nuisances liées à la fermeture des voies sur berge ont été sciemment cachées », pointe-t-on du doigt dans l’entourage de la présidente.
Si la région a depuis abandonné le terrain judiciaire – elle n’a pas attaqué le deuxième arrêté municipal – elle a toujours préféré contester l’absence de concertation à l’origine du projet de piétonnisation : « Cette décision confirme que notre recours était fondé », poursuit un responsable francilien, pour qui la région « se concentre désormais sur la création de 1.000 places de parking relais à tarif réduit », avec pour objectif de « gagner la bataille de la pollution ».
Là, j’ai la solution (soufflée par Aguigui-Mouna) : Il proposait de détourner le cours de la Seine (probablement vers la Somme) et de bétonner son lit pour y faire une vaste autoroute jusqu’au Havre et parquer les bagnoles en-dessous…
Bon, il est mort et ses bonnes idées avec lui (qui se baladait avec un réveil rue Mouffetard les jours de marché « pour réveiller les consciences ») : Un érudit vous dis-je !
Ambiance.
 
Pour parvenir à stopper la pollution aérienne, il faudrait enrayer les vents-contraires qui importent par épisodes récurrents la pollution depuis les centrales au charbon allemandes et interdire tous les véhicules à moteur explosif dans un vaste rayon autour de la kapitale.
Le mieux, et le plus radical, serait même d’interdire aux parisiens de venir mourir par empoisonnement dans l’enceinte du périphérique (et peut-être même au-delà) en vidant la ville de tous ses habitants…
Radical !
Il apparaît néanmoins comme déterminé : « Il ne reste plus qu’à trouver le bon cadre juridique pour que cette piétonnisation soit pérenne ».
Bon courage !
Et quand je pense à tout le pognon piqué dans la poche des parigots pour ouvrir la voie Pompidou à la circulation et soulager les quais hauts, ça me rend malade
 
Bref, encore une « mesure-phare » d’un mandat qui n’en finit pas, qui tue à petit-feu la vie économique des parigots priés de casquer plus qu’ailleurs (avec demain le péage urbain) avec toutes les mesures prises pour leur pourrir la vie depuis les années 2000.
Vous le savez, j’en veux, mais vous ne savez pas combien, à mon « cousin-Jean » (Tiberi) de n’avoir pas pu faire campagne pour faire élire le « bâfreur de pizza » ou la « Panaf-à-roulette », peu importe, laissant la porte ouverte à ces « démago-bobo-écololos » qui se la pètent en permanence.
Notez que sauf si je suis éjecté de London-City, ce n’est plus vraiment mon problème, mais le vôtre, les 2 millions de parigots, les 12 millions de franciliens qui vivent autour et traversent la ville pour venir y bosser, les 10 millions de touristes/an qui persistent à trouver ça « incontournable » dans une vie.
Beaucoup de monde pour une vitrine en piteux état, mis à sac par « dogmatisme-soce-écololo-bobo »…
Pas vous, quoi.
 
En réalité, Paris, ça se mérite : Henry IV en disait que ça valait bien une messe. Pour vous, sauf à être dans les « petits-papiers » d’un élu, votre 18 m² vous coûtera 300 K€, plus les frais et les charges et les impôts-locaux et les péages à venir jusque dans votre assiette.
J’admire l’immense fatuité des « sachants-trisomiques » qui pensent ainsi votre bonheur de vivre à votre place.
Eux, ils s’en foutent, ils ont des logements de fonction, sont payés grassement pour ça et en plus, ce n’est pas avec leur pognon mais le vôtre !
Alors pourquoi se gêner ?