Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 30 septembre 2018

La science progresse

Et j’en suis ravi !
 
La cérémonie des « Ig Nobel » (jeu de mots avec « ignoble » en anglais, alors même que je reste le seul « ignoble » [absence de noblesse] estampillé sur Internet), qui récompense chaque année les recherches les plus loufoques et improbables, voire des révélations inattendues, s’est tenue ce 13 septembre.
Les découvertes des 10 vainqueurs de 2018 :
 
1 – L’Ig Nobel de médecine a été attribué à deux chercheurs américains pour avoir montré que les montagnes russes sont très efficaces pour se débarrasser des calculs rénaux.
Les chercheurs ont soumis un modèle de rein 3D à 20 passages dans les virages de la « Big thunder mountain » à Disneyland en Floride, et ont conclu que s’asseoir à l’arrière du train faisait passer le calcul dans 63 % des cas contre 16 % pour des passagers placés à l’avant.
Magnifique !
 
2 – Un Ig Nobel de médecine reproductive a lui récompensé des travaux sur une méthode utilisant des timbres-poste pour vérifier les capacités érectiles nocturnes du pénis.
Mais si !
Les chercheurs ont malheureusement dû fabriquer leurs propres timbres pour l’expérience car utiliser des timbres officiels pour une recherche scientifique requiert une permission des services secrets.
 
3 – Toujours dans la catégorie médecine, l’Ig Nobel d’éducation médicale est allé à un gastroentérologue japonais pour la réussite de son auto-coloscopie.
Ou l’art de s’auto-enkuler…
Ça va faire fureur dans les sex-shops de la capitale de l’empire britannique, ce truc-là !
 
4 – L’Ig Nobel de nutrition nous a enseigné un conseil diététique particulièrement utile : Selon une étude de James Cole, un anthropologue de l’université de Brighton, un régime cannibale serait ainsi moins calorique que les autres régimes à base de viande !
Selon ses calculs, un corps humain de 65 kg représente ainsi 32.000 calories, contre 163.000 pour un cerf et 3,6 millions de calories pour un mammouth.
Pour perdre du poids, il est toutefois déconseillé d’aller dépecer votre voisin…
Mais allez savoir…
 
5 – L’Ig Nobel d’anthropologie est allé à des chercheurs ayant montré qu’au zoo, les chimpanzés imitent autant les hommes que l’inverse.
Notez qu’on aurait pu s’en douter…
 
6 – Celui de biologie a été remporté par une équipe de chercheurs dont un « Gauloisien », qui a montré qu’un œnologue est capable de savoir s’il y a une mouche dans un verre de vin simplement à l’odeur.
Les « malvoyants » vont pouvoir enfin se reconvertir…
 
7 –  Dans la catégorie conseils pratiques, retenons l’Ig Nobel de chimie sur le pouvoir nettoyant de la salive !
Ils ont comparé l’efficacité de celle-ci avec différentes solutions alcooliques pour astiquer des statues du XVIIIème siècle et ont conclu que la salive était la plus efficace.
Moi, je savais déjà pour la vaisselle.
Mais j’ai du mal avec les verres…
 
8 – Le très attendu Ig Nobel de la paix est allé à des chercheurs espagnols pour leur étude sur les raisons qui poussent les automobilistes à insulter les autres et à proférer des jurons.
Une pratique associée à d’autres conduites dangereuses et qui devrait faire l’objet de campagnes de prévention, soutiennent les vainqueurs.
 
9 – Le prix d’économie a été remporté par une étude sur les poupées vaudous comme moyen de se venger de son supérieur.
Apparemment, ça fonctionne : Planter des épingles dans une poupée représentant son boss permet de « réparer un sentiment d’injustice » et aide à se sentir mieux.
Voilà une niche à exploiter pour réussir un business-plan fabuleux !
 
10 – Enfin, l’Ig Nobel de littérature a permis de découvrir que les gens ne lisent pas les modes d’emploi des appareils compliqués car cela « génère de l’anxiété » (surtout quand c’est traduit du mandarin-natif), d’après Thea Blackler, la chercheuse australienne auteure de l’étude gagnante.
À noter que si les hommes affirment lire les manuels plus souvent que les femmes, ils ne sont pas pour autant plus doués dans l’exécution.
Surtout avec les notices de montage d’Ikéa…
 
Comme c’est la tradition, les gagnants se sont vu attribuer une somme en espèces de 10.000 milliards de dollars… zimbabwéens, soit 50 centimes d’euros environ.
 
Pour le « fun », rappelons les « Ig Nobel 2017 » :
 
– Deux des dix prix Ig Nobel 2017, qui récompensaient la science insolite remis le 14 septembre 2017 au Harvard’s Sanders Theatre (États-Unis), avaient été attribués à des chercheurs « Gauloisiens ».
Il s’agit du prix Ig Nobel de physique, pour une étude sur les chats : Les chats sont-ils solides ou liquides?
C’est la question qui a valu à un physicien de l’ENS de Lyon le dernier prix Ig Nobel de physique, car il a remarqué que, comme les liquides, les chats semblent parfois ne plus avoir de forme propre et être capables d’adopter celle du récipient qui les contient.
D'ailleurs, les principes de la dynamique des fluides que ce chercheur a mis en œuvre ne lui ont pas permis de répondre de manière définitive!
Le physicien assure tout de même que son travail permet d’éclairer «certaines des questions réelles que se pose la rhéologie » (l’étude de la déformation et de l’écoulement de la matière sous l’effet d’une contrainte appliquée pour les béotiens).
 
– Et le prix Ig Nobel de médecine, pour des travaux portant sur l’aversion pour les fromages qui puent : Des neuroscientifiques du Centre de recherche en neuroscience de Lyon et du Laboratoire de neuroscience Paris-sur-la-Seine récompensés pour leurs travaux sur le fromage qui pue !
Un sujet bien « Gauloisien » diront les mauvaises langues, mais peu importe, puisqu’il leur aura valu un Ig Nobel de médecine.
L’aversion au fromage est un phénomène très répandu. Et l’aversion constitue l’un des éléments clés de notre défense vis-à-vis d'un objet d’agression, d’où l’intérêt de l’étudier.
Leur conclusion : Sur le plan neurofonctionnel, le dégoût du fromage serait à associer à une modification de l’activité du circuit de la récompense.
 
Mais on aura pu aussi noté :
– Une étude portant sur la taille des oreilles des hommes âgés ;
– Une autre portant sur le lien entre un contact avec un crocodile vivant et l’envie de miser gros ;
– Encore une autre encore portant sur la pratique d’un instrument à vent pour lutter contre le ronflement.
 
Reste cette découverte étonnante de 2013 (c’était aussi à Harvard), une année féconde : On se croit attirant quand on est soûl, selon l’étude grenobloise récompensée à l’époque.
« Ig Nobel de psychologie » pour ce travail sur l’autosatisfaction ressentie en état d’ébriété.
Terminée en 2012 et publiée en 2013 dans le British Journal of Psychology, l’étude de l'équipe menée par Laurent Bègue (université Pierre Mendès-France, Grenoble) était intitulée « Beauty is in the eye of the beer holder : People who think they are drunk also think they are attractive ».
Il fallait être anglophone pour comprendre le jeu de mots, facétie assez rare dans la littérature scientifique.
L’adage « beauty is in the eye of the beholder », soit « la beauté est chez celui qui regarde », veut signifier que la notion de beauté est subjective.
Il s’agissait des buveurs de bière (beer) et la suite du titre clarifie la pensée des auteurs : « Les gens qui pensent qu'ils sont soûls pensent aussi qu'ils sont attirants ».
La conclusion de l’étude, donc sur des personnes pensant qu’elles ont trop bu, était que ce phénomène s’explique par un effet placebo (et qui n’affecte que la personne concernée, son entourage y restant insensible).
Moâ, je suis « beau » naturellement et quand je suis soûl, c’est que je vais dormir…
 
– Mais il fallait aussi mentionner dans l’improbable catégorie Biologie et astronomie, la récompense accordée à un travail international : Une étude démontrait que le bousier s’oriente la nuit en s’aidant de la Voie lactée !
Un solide argument de plus pour s’inquiéter de la pollution lumineuse du ciel…
 
– L’Ig Nobel de physique revenait à une étrange recherche sur l’effet de la faible gravité qui permettrait à certains de courir sur une surface d’eau à condition qu’elle soit sur la Lune.
 
– Le prix de la Probabilité (car l’Ig Nobel, contrairement au Nobel, s’intéresse aussi aux mathématiques) revenait à une équipe qui s’était focalisée sur les mouvements verticaux des ruminants, découvrant deux résultats étonnants et importants en matière de statistiques : Premièrement, plus une vache est restée longtemps couchée, plus est grande la probabilité de la voir se relever l’instant suivant.
Deuxièmement, considérant une vache debout, il est très difficile de savoir quand elle va se coucher…
 
– En médecine, il fallait souligner l’importance d’une étude japonaise selon laquelle écouter des airs d’opéra augmente les chances de survie après une transplantation cardiaque, du moins… chez la souris !
 
– L'Ig Nobel de chimie quant à lui n’est pas allée à une découverte, mais à une constatation : On ignore pourquoi les oignons font pleurer et mais on sait désormais que la réponse est complexe.
 
– Dans le domaine de la sécurité, le jury avait déterré une demande de brevet datant de 1974 décrivant un système d’encapsulation automatique de pirates de l’air : Piégés par un système composé d’une trappe invisible et d’un filet, les détourneurs d’avion peuvent ensuite être évacués sous parachute sur une zone où la police les attend.
 
– Enfin, on signalait alors le très mérité Ig Nobel de la paix décerné à Alexandre Lukashenko, président de la république de Biélorussie, pour avoir interdit les applaudissements en public.
Cet intéressant progrès de la démocratie avait fait le buzz durant l’été 2011 quand, au nom de cette prohibition, une amende avait été infligée à un manchot !
Mais si…
 
Réjouissif, finalement…
Gardez-en le meilleur.
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
I3

samedi 29 septembre 2018

La « cagnotte » enfle !

Je n’en reviens pas moi-même…
 
C’est « mon gardien » qui m’a averti récemment : Nous avons du mal à nous joindre, l’un et l’autre en perpétuels déplacements, toujours « à la bourre » ou indisponibles, et puis… nous n’avons pas grand-chose à nous dire, puisqu’entre nous, tout ou presque a déjà été dit : C’est comme ça les vieilles amitiés complices.
 
Souvenez-vous, en juillet il avait lancé dans mon dos une « cagnotte » sur Paypal (https://paypal.me/pools/campaign/109565174067154114). Probablement les effets d’un « coup de chaud » d’avoir abusé de chopines de « Picon-bière » (avec « cubes de glace », ça fait mousser et ça rafraîchit la bibine) en pleine canicule, imagine-je.
Le jour même où j’en faisais l’annonce sur ce blog, un premier souscripteur !
Et pas que pour « des roupies de sansonnets »…
Et puis plus rien : Normal, on est en été, on sirote sur les plages, on ne se plonge pas devant son écran mais plutôt dans la piscine du club (ou dans la grande-bleue).
Et voilà qu’après la rentrée, deux nouvelles souscriptions et là encore, avec des nombres à trois chiffres !
 
Figurez-vous que ça me touche au plus profond… !
Au premier abord, c’est une escroquerie qui doit financer la création d’une boutique « d’édition à la demande » ouverte au plus grand nombre d’auteurs « hors système ».
Pas compliqué : Une imprimante laser un peu costaud, une imprimante couleur pour les couvertures, une plastifieuse pour protéger les couvertures, une encolleuse et une grosse agrafeuse, plus un local dédié, de préférence en rez-de-chaussée pour recevoir les cartons de ramettes (parce que les cartons de ramettes c’est lourd et ça prend de la place…), les cartouches d’encre et le tour est joué.
Sauf que derrière, il faut diffuser, promouvoir, mettre en avant, livrer : Tout un métier qui s’adresse à des « grossistes », voire directement à des réseaux de détaillants, ou bien se servir des réseaux sociaux et pros existants et des boutiques de vente en ligne pour éditer à la demande et envoyer par la poste : Une blinde, la poste.
Je me suis dit que ça existait probablement déjà : Pourquoi réinventer le fil à couper le beurre quand il existe « sur étagère » ?
 
Et ça existe, effectivement : Un nantais m’a proposé de prendre en charge « l’intendance » sans que je ne lui demande rien, sauf la couverture « spécifique » (qu’il facture).
Pas de souci.
La couverture « d’Opération Juliette Siéra » sera donc probablement celle-là :
 
 
En mieux, et avec le nom de l’éditeur (Book Envol) naturellement…
Quant à la page 4 de couverture, elle devrait ressembler à ça :
 
 
Avec les mentions légales en sus et bas de page…
 
Imaginez donc que je me suis fait traiter de tous les noms par « mon gardien », torpillant, selon lui, son initiative !
Pas du tout, pas du tout : Le premier donateur, il veut juste quelques exemplaires à son usage personnel.
Il aura même la dédicace « 001 » : Une promesse.
Et un Lonzu (corsu, cela va sans dire).
J’irai lui chercher ça, parce que sans la démarche de ces deux zigotos-là, je n’aurai jamais pensé à « éditer », même sur Amazon.com !
Mais là, coincé, il faut bien répondre à la demande.
Les suivants, un exemplaire avec des dédicaces dans l’ordre des numérotations d’arrivée des souscriptions (First-In ; First-Out : FIFO), parce que « c’est parti » !
Les Lonzu… on verra…
 
Et du coup, comme je vous l’ai indiqué dimanche dernier, je me suis mis à « mettre de l’ordre » dans « Les histoires d’en rire », en vue de vous en faire quelques pavés à trouver en ligne (un jour ou l’autre).
La matrice fait 2.500 pages !
La « saison I » fait déjà 145 pages et finira probablement autour de 200 pages au format KDP.
Bref, comme je vous le disais l’autre jour ( ), j’en ai pour plusieurs mois de travail.
Parce que j’imagine de faire trois compléments : Les histoires « Ummistes » dont était friand « L’Ami-Râle », la « Macagna » (l’humour Corsu d’autodérision insulaire) et probablement « Aux Plaisirs du Palais » (qui vous narre les derniers passages de pouvoirs à l’Élysée, comme si vous y étiez…).
Ça et les désormais neuf romans déjà en ligne, y’a de quoi faire.
Et au bout du bout, avec un tel panel, on peut alors imaginez de faire la promotion des « Éditions I-Cube » dans la plupart des « salons du livre » : C’est mieux qu’avec un seul ouvrage à présenter, trouve-je.
De là à accueillir d’autres auteurs, j’en adore déjà la perspective…
 
En somme, je prépare ma retraite.
Franchement, je ne me vois pas « ne rien faire » quand je serai usé par les ans.
Bon, ça durera forcément moins que les contributions directes, naturellement, mais au moins je ne m’emmerderai m’escagasserai pas à faire des ronds dans l’eau ou la tournée des bars pour compenser…
 
Bien à vous toutes et tous !
 
I3
 
PS : Notez qu’éditer ne vous oblige pas à acheter.
Les ouvrages en question restent gratuitement en ligne pour consultation (pour les exploitations cinématographiques, télévisuels et autres dérivés, me consulter impérativement et préalablement, SVP : infreequentable@gmail.com), au moins tant que ça restera possible.