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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 24 juillet 2018

Les « Bal-k’Annie » devant le tribunal

Levallois-Perret, vous connaissez ?


65.000 habitants entassés surf 2,41 km², une des villes les plus endettées de « Gauloisie-intérieure » et un maire « indéboulonnable » depuis 1983 – avec toutefois une éclipse de 1995 à 2001.
J’ai eu à fréquenter. D’abord, j’étais « correspondant » du cabinet Francis-Lefebvre et de ses éditions éponymes. Mais l’un était à Neuilly et les autres à Paris 17ème avant de déménager à Levallois, en frontière d’avec « Neuilly-sur-la-Seine ».
Ensuite, quand il y avait encore des usines en front de Seine, j’y ai mené quelques missions. Et puis j’y ai marié récemment la fille d’un pote « total-goy » qui s’est convertie à la juiverie pour épouser le mek – 20 ans plus âgé – qui envisage de lui faire des gosses : Ils n’étaient pas très nombreux à candidater.
Dommage, elle est pourtant mignonne mais doit avoir un caractère de cochon bien qu’elle ait accepté de se faire 2 ans de formation pour que le rabbin local accepte de bénir ses épousailles.
Accrochée, la môme.
Un vendredi…
Bé oui, le lendemain, c’était shabbat. Font rien, même pas allumer la lumière dans cette famille-là. En revanche, le dimanche, c’était noces jusqu’à pas d’heure.
Môa j’en ai profité pour aller voir ma Môman…
Fort drôle : Mon pote me fait « pour eux, le passage en mairie c’est anecdotique. Pour moi, c’est l’essentiel. En revanche, le mariage religieux, pour moi c’est du folklore et pour eux c’est le point-clé sans lequel rien n’est possible… »
Us et coutumes… Passons.


Donc, un bled devenu très « Bling-bling ». Tellement « Bling-bling » que pour bien te vous montrer comment la commune a pu évoluer qu’ils t’accueillent avec une maquette de la ville des années 80 : Rien à voir avec ce qu’elle est devenue !
C’est que « le chef », il se présente comme un « chef d’entreprise » et gère les lieux comme d’une vache-à-lait.
Ça n’a pas que de mauvais côté, mais ça attire une faune que tu as envie de foutre le camp rapidement, y’a pas à dire.
Notez, ce n’est pas mieux plus au sud, vers « Neuilly-sur-la-Seine » (chez « Bling-bling » soi-même quand il aura eu viré son bel-oncle, le « cousin Achille »), où la densité de faisans est encore plus forte, mais ça se voit moins : Les avenues sont plus larges et arborées.
Ceci dit, qui se ressemble s’assemblent en aurait dit ma grand-mère
Et le premier magistrat, grand défenseur de la légalité patriotique devant l’éternel, en fait les frais : Renvoyé en correctionnelle avec sa charmante épouse…


Il y aura bien un procès. Les juges d’instruction du pôle financier Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon ont signé, vendredi 6 juillet, une ordonnance demandant le renvoi devant le tribunal de « Pas-trique » pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée », « corruption passive », « blanchiment de corruption » et « prise illégale d’intérêt par une personne dépositaire de l’autorité publique ».
Rien de moins.
Et son épouse « Isa-belle » est renvoyée seulement pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée » et « déclaration incomplète ou mensongère » à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Peccadilles.
Comme quoi, entre eux et le voisin « Kaka-zut-Hack », la rive-droâte de la Seine n’a de droâte que le nom…
Qu’on soit de « droâte » ou « soce » d’ailleurs : Il n’y a que votre fric qui compte !


C’est la fin d’une enquête ouverte fin 2013 sur la base de confidences faites aux magistrats par l’ancien directeur général de l’office HLM des Hauts-de-Seine de 1986 à 1994, Didier Schuller (l’homme au faux-vrai-passeport). « J’ai payé ma dette, je constate aujourd’hui que le président de l’office des HLM de l’époque, M. Balkany, a été relaxé », avait-il indiqué en référence à l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine pour laquelle il fut condamné, contrairement à Monsieur le Maire.
« Il s’en est bien mieux sorti que moi. Je n’ai aucun patrimoine, si ce n’est un quart d’un appartement en indivision, ayant appartenu à ma mère. » Et le précieux témoin d’affirmer, documents à l’appui, que les époux-diaboliques disposent d’un palais à Marrakech (Maroc), d’une résidence de luxe sur l’île de Saint-Martin (la Villa Pamplemousse « qu’Isa-Belle », 70 ans, a finalement reconnu détenir après avoir nié en être propriétaire) et de l’usufruit du moulin de Cossy, à Giverny (Eure). « Je suis heureux que ce que je pensais être du financement politique a profité à d’autres fins et sans doute personnelles », concluait-il.
Les « jaloux », décidément…


Il aura fallu plusieurs années et plus de vingt commissions rogatoires internationales aux juges pour contourner les mensonges et les silences des époux incriminés et établir finalement qu’ils étaient les véritables propriétaires de deux villas sur l’île de Saint-Martin et d’une villa à Marrakech acquises avec des fonds issus de comptes à l’étranger qui n’ont jamais été déclarés. L’argent du couple est passé par la Suisse, le Panama, Singapour, les Seychelles, ou encore le Liechtenstein.
Selon l’ordonnance de renvoi les époux Balkany ont « dissimulé à l’administration fiscale des revenus occultes et un patrimoine tout aussi occulte en ayant recours à des prête-noms ». L’enquête a ainsi démontré qu’il « était à la tête d’un véritable réseau de sociétés offshore et de fondations au Liechtenstein » abritant de l’argent provenant, selon M. Schuller, « d’entreprises des BTP soucieuses de financer le parti par des fonds d’origines illicites ».
« C’est à la même époque (fin des années 1980) que M. Balkany a rapatrié des sommes importantes de Suisse, qu’il achetait la propriété de Giverny puis y réalisait des travaux importants de rénovation. »


Le moulin de Cossy, « modeste propriété » de 980 m², piscine, sauna, hammam sur les bords de l’Epte… évaluée aujourd’hui à 4.795.000 euros (mais mis en vente à 6 M€, pas très loin de chez Monet, le peintre impressionniste) et acquise par les « Bal-k’Annie » en trois étapes entre 1986 et 1990, a fait l’objet d’études de la part d’un architecte avant l’achat, afin de s’assurer de la pertinence de l’investissement et voir quels travaux pouvaient être envisagés. « J’ai fait ces études à titre amical parce que M. Balkany m’avait dit qu’il allait me donner le contrat de la ZAC (zone d’aménagement concerté) du front de Seine que j’ai effectivement obtenu en 1987 », a expliqué aux policiers l’architecte en question.
C’est aussi à la même époque qu’il a acquis la première villa de Saint-Martin, Serena. « La présente information devait révéler son rôle occulte dans la constitution de ce patrimoine. Celle-ci porte sur les faits de blanchiments qui ont été réitérés à grande échelle depuis 2007 jusqu’en 2014. »
La villa de Marrakech a, pour sa part, été acquise par d’autres circuits. « En 2009, M. Balkany va, avec l’aide d’un promoteur saoudien attributaire d’un important marché de Levallois, de son bras droit (Jean-Pierre) Aubry et de l’avocat Maître Arnaud Claude étendre son patrimoine et celui de son épouse en procédant à l’acquisition d’une somptueuse villa à Marrakech » en mettant en place « une succession d’écrans », écrivent les juges.
Comme pour mieux se défendre, les époux incriminés se sont évertués à nier les faits reprochés, indiquant n’avoir été que les locataires ponctuels de la villa et s’insurgeant contre « une intrusion dans leur vie privée ».
Euh, là, question « vie-privée », on se rappelle qu’en 1997, son ex-compagne porte plainte contre lui pour « viol et menaces avec armes ». Avant de se rétracter…
Celle-ci affirmait que Monsieur le maire l’aurait obligé à lui faire une fellation, à l’aide d'un 357 Magnum. Ce qui avait fait dire à « Isa-Belle » (son épouse) auprès des forces de l’ordre : « Mon mari n’a jamais eu besoin d’un revolver pour se faire tailler une pipe » !
Elle sait… qu’il aime bien…
Plus tard, en 2010, Marie-Claire Restoux, son ex-suppléante de judoka, l’accuse à son tour et prétend avoir démissionné en raison de ses petites remarques répétées et de ses allusions déplacées, dénonçant cela comme du harcèlement sexuel. « Elle ferait bien d’aller consul­ter un psychiatre », avait jugé l’épouse légitime.
« #Balance ton porc » n’existait pas encore et « Vingt-Sang-Placé » (l’ex-sénateur-écolologiste) n’était pas encore imbibé à en passer lui aussi devant des juges.


« En réalité », écrivent les magistrats, « les Balkany n’ont jamais été locataires, un bail a été conclu par la SCI Dar Gyucy (du nom de la villa) avec leur fils Alexandre. » Ce dernier, tout comme le bras droit de M. Balkany, Jean-Pierre Aubry, l’avocat Arnaud Claude et l’homme d’affaires saoudien Mohamed Al-Jaber sont également renvoyés devant le tribunal : Une vraie mafia en bande organisée…
Tous ces biens ont été saisis et d’après le calcul des magistrats instructeurs, le montant total des avoirs concernés est de 13.006.052 euros.
Gagne-petit pour un maire ex-député…
À 69 ans, ce n’est pas très glorieux, finalement.
Les juges estiment que le couple a, « de façon habituelle », « dissimulé à l'administration fiscale des revenus occultes et un patrimoine tout aussi occulte en ayant recours à des prête-noms et à des structures offshore ».


Mohamed bin Issa al-Jaber homme d’affaires saoudien au moment où ce dernier négociait les droits à construire avec la ville de Levallois pour un projet de tours jumelles qui n’a finalement pas vu le jour, a été renvoyé pour corruption active envers une personne dépositaire de l’autorité publique, pour avoir aussi mis à la disposition des époux de la mairie des Levalloisiens, son jet privé, et le fils du couple devrait être jugé pour blanchiment de fraude fiscale pour avoir signé des baux fictifs.
L’avocat Arnaud Claude, soupçonné d’avoir participé au montage financier pour l’achat du riad marocain, est pour sa part renvoyé pour complicité de corruption et blanchiment de fraude fiscale et de corruption. Proche collaborateur du maire de Levallois-Perret, Jean-Pierre Aubry est, lui, renvoyé pour complicité de corruption passive, blanchiment de corruption, prise illégale d’intérêts en tant qu’auteur et complice et blanchiment de fraude fiscale.
Une belle équipe… « gagnante », n’est-ce pas !


Imaginons donc que votre pognon n’intéresse pas ces élus-là, même s’ils peuvent le prélever sans honte et selon les lois de la République régulièrement votées et conformément à la Constitution.
Il n’empêche que le leur, ils l’entassent à l’abri du fisc et des « jaloux ».
Rien de politique là-dedans, la plupart des multinationales en font autant et on a même vu des patrons du CACa40, quand ce ne sont pas les plus grosses fortunes du pays, immatriculer leurs « gros » yachts de plaisance sous pavillon de complaisance.
Rien d’immoral ?
Je ne suis pas bien sûr : Puisque le soleil semble mieux briller au Maroc ou à Saint-Martin, pour quelle raison ils n’y ont pas leur nationalité et résidence principale, au juste ?
Peut-être parce que la « vache à traire » sur place n’a pas forcément les moyens, alors que vous, vous restez des « cochons de payeur » bien plus solvables…
Et tellement « moutonniers ».
Ceci dit, ne préjugeons pas à la place des juges (après plaidoiries des « baveux »), mais ce serait le comble de la forfaiture qu’un élu de la République – au-dessus de tout soupçon, naturellement, « présomption d’innocence » oblige – échappe aux lois de la République qu’il a participé à élaborer.
Ce serait vraiment paradoxal d’une époque qui en a pourtant vu bien d’autres et va encore nous en faire voir avec l’affaire qui secoue en ce moment la représentation nationale, dont on va reparler avant que je ne largue les amarres pour l’été…

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