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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 19 juillet 2018

L’annonce du « Pact »

Franchement, je rigole doucement…


La semaine dernière, le « premier des sinistres » aura dévoilé son Plan d’action contre le terrorisme (PACT) en 40 mesures, dont 8 gardés au chaud du « secret-défense ».
Et ça aura été « sans surprise ».
Comme vous le savez, j’ai « inventé » le logiciel « BBR » en 2016 pour les besoins du « roman d’été » alors en cours de mise en ligne : « Laudato si… ». Des « informations orphelines » m’étaient parvenues de plusieurs sources disparates (contrôlées et recoupées), notamment celle-là :
C’était avant l’attentat sur la promenade des anglais à Nice.
Naturellement, je ne savais pas combien cette « invention-romanesque » allait être utile par la suite, notamment pour le « roman-d’été » de cet été
D’autant qu’à l’époque il s’agissait seulement de « chasser les tueurs à gage » lancés aux trousses de « Charlotte ».


Et voilà « qu’Ed-Fil-Lippe », depuis les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) vous aura annoncé confier à la même boutique le pilotage opérationnel de la lutte antiterroriste. « Un nouvel état-major sera créé au sein de la direction dans lequel travailleront des agents recrutés dans 14 services différents, indique une source judiciaire. Toutes les informations remonteront à cette structure qui se chargera ensuite de réfléchir au meilleur traitement à leur donner » qui se réunira tous les jours. Objectif : qu’aucun signal, même faible, n’échappe au renseignement intérieur.
Ah « les signaux-faibles » !!!
Les « sources orphelines », que deviendrai-je sans elles ?…
Et d’annoncer la création d’une « cellule de profilage des auteurs d’actes terroristes et d’identifications des facteurs de passage à l’acte ».
Exactement le fonctionnement de « mon invention » BBR.
Sauf que la mienne repose sur les échanges électroniques mais sera implémentée avec des « Z » (pour zombie), des gusses qui courent dans la nature mais ne laissent aucune trace, ne téléphonant jamais, n’utilisant ni ordinateur, ni tablette, ni carte bancaire, mais qui passent par intermittence dans « les radars » des caméras de surveillance qui équipent tout le territoire…


Dans la manœuvre du gouvernement, c’est à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à qui il incombera de mettre en œuvre ce nouveau dispositif. « Il s’agit de conduire un travail sur les caractéristiques communes aux auteurs d’attentats ou de tentatives d’attentats pour dégager des critères objectifs de dangerosité chez les individus radicalisés », l’objectif étant, « à partir de cas concrets de personnes déjà condamnées, de mieux comprendre les processus de basculement vers le terrorisme ». Et, ainsi, de mieux les anticiper.
Eux, ils disposent de tous les fichiers, tous, y compris le STIC, l’Urssaf, les compensations bancaires et… les images et rapports d’observations instantanées (les « OI ») des services pénitentiaires !
Matignon indique également la mise en place d’une unité permanente de suivi administratif des sortants de prison (condamnés dans des dossiers terroristes ou bien radicalisés)…


Mais il n’y a pas que ça : Ce « PACT » sera articulé autour de 32 « actions » dont certaines déjà connues, il est censé orienter l’action de l’État en matière de détection, d’entrave, ou encore de répression d’ici 2020. Soit l’année où un nouveau débat au Parlement doit avoir lieu pour décider du renouvellement – ou non – du texte ayant transposé l’État d’urgence dans la loi, en octobre 2017.
Ne vous en faites pas, il sera reconduit, amendé et renforcé, bien entendu.
On compte plus d’une cinquantaine d’attentats déjoués depuis juillet 2016…
Deux par mois : Il n’y a pas de hasard.
Et il y en a eu au moins un (mais vous n’en entendrez jamais parler), celui du 11 juillet 2017 (vous lirez ça cet été…) qui aura déclenché la fureur de « Jupiter » (et accessoirement démissionné le CEMA de l’époque : À suivre, n’est-ce pas !)


Avec ce PACT, le gouvernement ne cherche toutefois pas le branle-bas de combat. Du moins pas dans sa partie déclassifiée, le reste étant soumis au « secret-défense ». Alors que les plans précédents (2014 et 2016), imposés par les événements, avaient été l’occasion d’une refondation de la lutte antiterroriste, il s’agit plutôt là « d’offrir une nouvelle visibilité à l’action déterminée du gouvernement » dixit les auteurs de communiqués.
Les « commentateurs » relèvent donc deux mesures-clés : La première concerne le rôle de « chef de file » (premier de cordée) accordé par l’exécutif à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en matière de lutte contre le terrorisme. Pas vraiment une surprise.
La seconde, plus inattendue, car rajoutée au dernier moment lors des arbitrages sur ce nouveau plan, concerne la création d’un parquet national antiterroriste (PNAT), distinct du parquet de Paris. Un projet qui avait pourtant été abandonné il y a plusieurs mois, faute de consensus.
Le rôle de « chef de file » de la DGSI – expression choisie par l’exécutif – est le signal politique le plus fort voulu par le gouvernement dans ce plan.
L’annonce surprise de la création d’un nouveau parquet national antiterroriste pourrait, elle, susciter moins de consensus, en tout cas publiquement. L’ambition de Matignon est aujourd’hui de retirer cette compétence nationale au procureur de Paris (qui n’aura pourtant pas démérité) en la confiant à une structure autonome « renforcée ».
L’idée est de créer un parquet spécialisé de 25 à 30 personnes, soit quatre à cinq magistrats supplémentaires par rapport à aujourd’hui. Logé au sein du nouveau palais de justice, ce PNAT aura un « droit de tirage » sur les effectifs du parquet de Paris si besoin. Il absorbera au passage le pôle « crime contre l’humanité » (ils sont tellement nombreux sur le territoire de la République…) du tribunal de grande instance. Et il sera censé aussi bénéficier d’un « maillage territorial » consolidé.


Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’avec les progrès de l’intelligence artificielle, les logiciels de police prédictive (notamment ceux mis au point par l’entreprise « Palentir », identifiée dans « mes romans » comme « Pamentir »… un petit jeu-de-mot indolore) se répandent depuis plusieurs années dans les polices du monde entier, mais ils ne sont pas sans poser de nombreuses questions méthodologiques et éthiques.
Jadis, dans une gendarmerie, il y avait une carte affichée au mur recouverte de punaises. Elles représentaient le secteur et les infractions enregistrées durant le mois écoulé. C’était une manière de garder un œil sur les « points chauds », ceux où il y avait eu plus de délits ou de crimes. Seulement, aujourd’hui, numérique oblige, plus besoin de ce procédé du siècle dernier : Vos gendarmeries ont créé un logiciel qui recense les cambriolages et les atteintes aux véhicules sur les six dernières années pour toute la « Gauloisie-des-libertés ». Il n’a pas de nom officiel, mais il est souvent désigné par « Paved ». Il n’a rien coûté d’autre que le salaire des développeurs du Service central de renseignement criminel (SCRC) à Pontoise. Le logiciel donne ensuite des prévisions sur les potentiels lieux de cambriolages et d’atteintes aux véhicules, et il n’utilise pour cela que les données liées à ces infractions. C’est une sorte de bulletin météo de la délinquance.
Testé pendant six mois, il sera diffusé dans les gendarmeries à partir de la rentrée.
Mais c'est loin d’être le premier logiciel du genre, de « police prédictive ».


Dans un premier temps, les forces de l’ordre nationales, police et gendarmerie, avaient ainsi expérimenté PredVol dans l’Oise. Celui-ci prenait en compte  plus de 600 variables, dont des données sociologiques, et couvrait plus d’infractions. Seulement, il n’a pas donné satisfaction – les cartes restaient figées – et il a été mis en sommeil.
Développé par l’État, il tire son nom de la star de sa catégorie : PredPol.
Aux États-Unis, il est très populaire, même si certaines municipalités, comme la ville de Richmond, en Virginie, ont préféré s’en passer au profit d’analyses effectuées par des humains.
L’uberisation de la police, pas pour eux…
La ville de Chicago, dans l’Illinois, a poussé le concept encore plus loin en établissant des prédictions de récidives par individu. Quand une personne dépasse un certain score, des agents viennent lui rendre visite pour lui signifier qu’ils gardent un œil sur lui.
En « Gauloisie-sécuritaire », ce n’est pas à l'étude et cela ne se ferait pas sans de fortes contraintes. Il n’en reste pas moins que « Twister » collabore avec le ministère de l’Intérieur pour repérer et fermer des comptes suspectés d’avoir l’intention de publier des messages faisant l’apologie du terrorisme avant même leur premier « twist » (ce qui rend aveugle et sourd le logiciel BBR).
Ces logiciels, qui utilisent souvent de l’intelligence artificielle, reposent sur des estimations en fonction de ce qui est déjà connu : Ils ne disent pas ce qui va arriver, mais ce qui peut arriver.


Les logiciels de notre monde ne donnent que des probabilités qui peuvent être comprises entre 0 % et 100 %. Mais, même quand la machine indique 100 %, ça ne veut pas dire que quelque chose va nécessairement se produire, parce que l’informatique calcule en vase clos alors que notre réalité comporte une telle quantité de variables qu’il serait vain de penser un jour toutes les embrasser : Ce n’est pas encore une science exacte. En sciences sociales, « les lois ne peuvent pas être considérées comme analogues à celles de la physique », écrit un physicien spécialiste des modèles statistiques, dans « Comprendre sans prévoir, prévoir sans comprendre » (Cassini, 2018).
Peut-être aussi que les individus ont parfois la liberté de ne pas se comporter comme les statistiques s’y attendent (contrairement à l’hypothèse de « Z », le film de Costa-Gavras, dernière séquence si mes souvenirs sont bons), même si l’usage qui aura pu être fait en matière électorale des logiciels « Cambridge-Analytica » permet d’en douter.
Mais là, on reste dans « le grand-nombre », le domaine d’excellence de la statistique…


Notez également que la machine ne va jamais raisonner qu’avec ce qu’elle connaît. Quand cela concerne des cambriolages ou des atteintes aux véhicules, qui sont très souvent reportés aux autorités, l’algorithme peut avoir une vision assez complète de ces infractions. Mais quid des autres dont la police n’a pas toujours connaissance : Viols, violences conjugales, bizutages ? Quid aussi de la consommation de drogues dures dans des lieux privés, quand un fumeur de cannabis au coin d’une rue se fera plus facilement arrêter ?
L’algorithme peut très bien en conclure que ce qui lui échappe n’existe pas et insister sur les faits qui sont reportés.
S’il suggère d’aller patrouiller dans un quartier parce qu’il risque d’y avoir un vol et que les forces de l’ordre constatent une autre infraction, qui n’aurait pas été comptabilisée autrement (conduite sans permis, vente d’alcool après 22 heures, etc.), alors l’algorithme peut se dire qu’il avait en partie vu juste, et ainsi renforcer la représentation qu’il donne de ce quartier comme d’un endroit à surveiller. Il va ainsi amener les forces de l’ordre systématiquement dans les mêmes zones, créant une « boucle de renforcement ».


« Les agents des forces de l’ordre ont une connaissance empirique du terrain », explique le chef de la Division des systèmes d’information opérationnelle à la DSCP. « Ils regardent les mains courantes et les procédures ; ils sont déjà orientés vers des secteurs. »
L’enjeu est donc de savoir faire la part des choses, avec ou sans la machine, de ne pas confondre la carte et le terrain, ni estimation et suspicion. Des questions qui ne manqueront pas d’intéresser le nouveau préfet chargé d’étudier les potentiels apports de l’intelligence artificielle dans la police place Beauvau.
Mais vous, vous aurez déjà noté deux choses :
– La première est que le rythme des attentats aura considérablement diminué.
C’est un point pour le moins très positif, mais ça n’augure rien de « l’adaptation » qu’en font les « apprentis-terroristes » : Ils s’adapteront tôt ou tard (effet de « boucle de renforcement » inversé ou « feedback »).
Je me souviens parfaitement que du jour au lendemain, tous mes « cousins-natio » Corsi avaient jeté leur portable après l’arrestation du commando Érignac, trahi par leur textos.
Depuis, ils en ont racheté, mais ils restent à la maison… et ils apprennent par cœur les numéros de leurs « chauds-copains ».
– La seconde, c’est l’extraordinaire réaction des forces de l’ordre à l’occasion des émeutes du 1er mai dernier : Elles avaient anticipé et étaient pré-positionnées pour circonscrire les « Black Blocs » attendus dans une petite poche autour du « Jardin des Plantes » et le pont d’Austerlitz.
Quoiqu’on ait pu en dire, ça aura limité les dégâts…


Désormais, pour réussir à « dépasser » les mailles d’un filet de plus en plus étroit, il faudra donc « surprendre ». Or, l’EI perd des positions en Syrie et en Irak. Il perd des capacités de financement. Il perd des « combattants ».
Et ceux qui reviennent dans leur pays d’origine ne seront pas lâchés d’une semelle avant des années, après purge de leurs peines…
Une époque passe probablement et c’est tant mieux.
Même si… même si ça passe par le « fichage-généralisé » de tous vos mouvements : Un outil indispensable pour la prochaine « démocrature ».
Et, comme je vous le répète assez souvent, vous finirez par leur dire « MERCI ! »
C’est déjà marqué comme ça dans les livres d’Histoire…

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