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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 20 juin 2018

Séance de leçons de sciences politiques cette semaine

Semaine du Bac et quelques leçons.


La première nous est venue du paternel (dont c’était la fête dimanche dernier) de « Marre-Laine-Chie-à-pas », la « sinistre de l’égalité des sexes » : Manifestement, elle ne connaît pas ses classiques.
On va y revenir.


Mais la plus « jupitérienne » nous vient de « Jupiter » soi-même, qui te fêtait l’appel du 18 juin au Mont-Valérien (dire que je n’y suis jamais allé… en revanche, les arbres du bois de Boulogne de l’autre côté de la Seine, témoins martyrs de « nos résistants », je connais par cœur).
« Ça va Manu ? » fait un ado-imberbe en fredonnant quelques mots de l’Internationale-prolétarienne !
« Tu m’appelles Monsieur le président » (du-kon) « ou monsieur » s’est-il entendu répondre.
« Non, ça tu ne peux pas… », a lancé « Jupiter ».
« Tu es là dans une cérémonie officielle, tu te comportes comme il faut. Tu peux faire l’imbécile, mais aujourd’hui c’est la Marseillaise et le Chant des partisans. Tu m’appelles Monsieur le président de la République, ou monsieur. D’accord ? », a-t-il ajouté.
Il aurait pu dire qu’il avait lui aussi autre chose à faire de plus urgent que de « ranimer le souvenir », mais qu’il s’y contraignait au nom du pays.
Mais il ne l’a pas dit…
Le jeune-kon-imberbe s’est aussitôt excusé en lui disant : « Oui, monsieur le président ».
« C’est bien. Et tu fais les choses dans le bon ordre. Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? Et à ce moment-là tu iras donner des leçons aux autres », a-t-il conclu avant de lui tapoter l’avant-bras.
Le quart-d’heure de gloire du gamin, la réplique de l’institution, toujours délicate…


« Apprendre à avoir un diplôme », un avenir fabuleux : Moi, j’indiquais à mes étudiants « Bac +++++ » que j’acceptais les chèques à 4 chiffres glissés dans les copies de « fiscalité-pointue », mais je n’en ai jamais reçu.
Faut dire que j’aurai eu l’air kon si j’en avais eu ne serait-ce qu’un seul.
Même les boîtes de chocolat de fin d’année finissaient chez les secrétaires.
Le seul « cadeau » que j’ai gardé de mes années de labeur, c’est un magnum de Chivas 25 ans d’âge offert par les salariés d’une boîte que je reprenais en main pour en faire émerger le meilleur.
Celle-là, j’ai dû mettre un bon mois à la siffler avec délice…
« Apprendre à te nourrir », ça, c’est un peu plus compliqué et le diplôme n’y est en général pour rien (même « si ça aide »).
J’espère que la prochaine fois le gamin ce sera équipé d’un arc et de flèche pour chasser sa pitance dans la jungle-urbaine…
Allez donc savoir !


Un peu avant – pour dire l’état de délabrement des dogmes – la « sinistre des sexes » avait fait une sortie sur « Twister » pour appuyer la mise en scène de « Jupiter » sur le « pognon de dingue » que coûteraient aux finances de l’État les aides sociales au regard de leurs résultats réels : « Toucher 550 € de RSA/mois ne permet pas de sortir de la pauvreté s’il n’y a pas d’accompagnement efficace vers le travail. Un vrai travail, un vrai salaire : voilà le projet du gouvernement ! L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes (K. Marx) »
Oui, si on veut : Les « soces-au-pouvoir » aimaient tellement les « pôvres-sans-dents » qu’ils en fabriquaient tous les jours par tombereaux.
Même les « riches » (plus de 4.000 €/mois selon « Tagada-à-la-fraise-des-bois », autrement dit seulement 8 fois plus), ils ont fini par devenir « pôvres » ou se sont évadés avant de tomber dans la grande-pôvreté.
Je sais : Il y en a plein à Monaco que je croise à chaque fois que j’y passe…
Sauf que…


Petite leçon de sciences-po du paternel de la Miss, Jean-Marc (ce n’est pas celui des « histoires d’en rire » du vendredi, je vous le jure) militant trotskiste tendance crypto-lambertiste « depuis l’âge de 15 ans et demi » (précoce « le vieux » de la Miss) et spécialiste du révolutionnaire Gracchus Babeuf (le révolutionnaire exécuté en 1797, qui forma la « Conjuration des Égaux » contre le Directoire : Ses idées inspireront un courant de pensée, le « babouvisme », qui préfigure finalement le communisme et l’anarchisme), a tenu à corriger une première erreur faite par sa fille concernant la citation qu’elle attribue à tort au « grand Karl Marx »
« C’est la 1ère Internationale [qui] écrit, sur proposition de Karl Marx (donc il est inexact de citer cette phrase comme venant du seul Marx) ».
Admettons, mais notez qu’il n’y aurait pas eu Marx et ses « bonnes idées », il n’y aurait probablement pas eu de 1ère internationale-prolétarienne…
Ni les suivantes, quoique… c’était dans l’air du temps.


Et il ne s’arrête pas là pour se lancer dans une leçon d’histoire d’économie politique. « Il s’agit d’une œuvre collective (« les travailleurs ») et non individuelle (chaque travailleur devant se débrouiller tout seul) ; le but est l’émancipation collective (et non une réussite personnelle – laquelle, au demeurant ?), celle des travailleurs, du prolétariat. On ne peut attendre de salut de personne sauf de l’action organisée, donc consciente », explique-t-il.
« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » conclut-il comme sa fille, mais en changeant le sens : Comme quoi, même les mêmes mots peuvent aussi dire des choses contraires (comme les chiffres…).
C’est toujours magnifique, les convictions dogmatiques, parce que sans un « coup de pouce » à l’esprit critique et l’accès à la kulture d’une façon générale, ce n’est pas facile : Il faudrait tout réinventer à chaque génération !

Il est certes « lambertiste-trotskiste » revendiqué et Trotski (dit aussi Lev Davidovitch Bronstein) n’aimait pas trop bien Lénine (dit Vladimir Ilitch Oulianov) qui le lui rendait bien (pour l’avoir fait assassiner dans son exil). Donc on peut comprendre qu’il n’aime pas trop l’Histoire comme elle s’est passée.
Mais il faut toutefois reconnaître que le marxisme n’a existé, comme modèle de politique-économique « vivace » (au moins pour quelques décennies d’hérésie) que parce que Lénine avait théorisé que si le prolétariat peut avoir une « conscience de classe » (nous sommes tous des prolétaires dès après avoir appris à se nourrir, hors les rentiers, dont les « bourgeois » qui font bosser les prolétaires, quoique… ce soit déjà un boulot à part entière, et les retraités du haut de leurs « rentes & pensions »), ça ne suffit pas pour faire une révolution et changer le monde des hommes.
On en a eu quelques-unes depuis 1789 pour savoir que la Révolution ne fait pas reculer la misère, l’injustice, l’exploitation et les inégalités (même sexuelles, la spécialité de « Marre-Laine »).
Il faut créer des régiments d’éclairés, une élite, qui va guider le peuple : La nomenklatura !
Et ça a failli marcher si Staline (dit par ailleurs Iosif Vissarionovich Dzhugashvili, l’ukrainien) ne s’était pas imposé au fil du temps avec ses dérives totalitaristes.
Disons que l’époque y a contribué lourdement…

Et sa réplique est encore plus virulente quant à la politique de « Jupiter » qui avait déclaré en 2017 vouloir faire de la « Gauloisie-du-grand-kapital » une « start-up nation ». Faisant référence au marxisme, il explique que « ce n’est en rien une défense de l’individualisme petit-bourgeois (« allez, monte ta start-up, toi aussi »). Au passage, détruire les aides sociales n’est pas un problème pour ceux (et celles) qui montent leurs start-up en bénéficiant des exonérations fiscales, primes diverses de l’État etc... », écrit-il.
Bien vu.
Notez que de mon point de vue, on balaierait dans le grand foutoir fiscal et les exonérations qui vont avec pour corriger les effets désastreux les plus criants, qu’il n’y aurait peut-être pas besoin de « fabriquer-des-pôvres » pour en justifier.
Probablement que, chacun à sa place, dans son rôle social, on n’aurait même pas besoin de RSA et de tout le reste : L’univers des hommes existait bien avant l’impôt sur le revenu et même l’impôt sur les sociétés et même la TVA et même les cotisations sociales et même la CSG.
Ce n’était pas nécessairement mieux, mais ce n’était pas vraiment « très-plus-pire »…
Passons.

Reconnaissant, toujours sur « Twister », « un désaccord politique » avec son père, La « sinistre de l’égalité des sexes » a réagi dénonçant « le patriarcat » de l’article du Monde : « Le patriarcat a de beaux jours devant lui », regrettant que le quotidien du soir n’ait rien relevé des « avancées » mise en œuvre grâce à son action dans le domaine de l’égalité salariale entre hommes et femmes.
La patience des parents a parfois des limites.
Et l’émancipation des « jeunes-pousses » est décidément semée d’embûches… dogmatiques !
Notez que maintenant, « Jupiter » s’emporte contre les « dingues de pognon » (il sait de quoi qu’il cause, lui…) en faisant renoncer à sa « prime de départ » Plassat : Quand même kon ça si le pédégé de « Carre-ouf’ » se tire à la concurrence (Auchan par exemple), les plans sociaux vont pouvoir débouler comme un tsunami, car il s’agissait d’une prime de « non concurrence ».
Repassons…

Comme quoi, la « lutte des classes » passe par le destin des individus qui les composent, quelle que soit « leur classe-sociale ».
Il faudrait peut-être que le père et la fille aillent faire un tour en Inde et son système de castes : Au plus haut, les Brahmanes ou prêtres, au-dessous d’eux les Kshatriyas ou guerriers, puis les Vaishyas, dans l’usage moderne surtout des marchands, enfin les Shudras, des serviteurs ou « gens de peu ».
Et les Intouchables.
On est en plein dedans jusqu’en « Gauloisie des Lumière » : « Les maîtres » qui disent le « Verbe » (depuis l’Élysée et encore ailleurs), les guerriers (la technostructure ambiante), les « entrepreneurs » (usines à cash du capitalisme-acoquiné), les « prolos » (qui font tourner les boutiques de tous ces beaux-messieurs contre pitance).
Et nos « intouchables » (qui parfois touchent le RSA).
Les Lambertistes n’y pouvaient pas grand-chose, finalement… sauf à faire rêver les « prolos » et les autres : C’est plus facile à supporter.

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